elv dit:Pour le jeu il y a bien un effet nouveauté, mais pas de mode à proprement parler, ni d'obsolescence rapide.
Exact et c'est pour ça que mon exemple est pas super explicite..
- pour les habits, il y a la mode et il y a les marques : trouve-t-on facilement un 501 à 10 € (à part à Vintimille) ?
non : il y a un prix psychologique (une valeur intrinsèque de l'objet, de sa confection, de sa marque) à défendre
- pour les jeux ? c'est un produit ou un bien culturel ?
(comme pour les livres : certains oui, d'autres non, mais le fonctionnement du marché est quasi le même)
shingouz dit:pourquoi un modèle économique qui fonctionne dans d'autres secteurs culturels ne fonctionnerais pas dans le JdS ?
ca "fonctionne"... càd ? combien de disquaires indépendants en moins ? tous ceux que j'ai connus étant gamin ont fermé.
Autre modèle économique qui "fonctionne" : la librairie : pour les bouquins, dès les premiers retours, Hachette pilonne à tour de bras, quels que soient les livres qui reviennent. Vu les volumes et les coûts de stockage, autant payer un éventuel retirage ou attendre de sortir en poche.
xavo dit:Pourquoi trouve-t-on toujours des gens pour acheter des produits qu'on sait qu'il seront bradés à leur prix normal ?
la mode, le marché pas parfait (j'ai aucun bouquiniste d'occasion par chez moi, par exemple), le public en nombre suffisant et donc au niveau d'information différent (pour les acheteurs de supermarché, payer un jeu avec un plateau tout fin, des pions en plastiques, un dé et 3 sabots de cartes questions pour 45 € c'est tout à fait normal... et pour nous ?), le signe extérieur de richesse ("moi je peux acheter cher et je le montre")
xavo dit:Pourquoi la notion de prix psychologique n'intègre-t-elle pas le fait qu'une étiquette marque -50% ou que l'on sait qu'il y a une différence entre le prix éditeur et le prix boutique ?
Une fois que t'as acheté ton 501 à 10 €, tu es sûr de vouloir acheter le suivant à 50 € ou tu vas chercher une nouvelle super affaire ? le glissement est très rapide. il est lié aussi à la répétition de la bonne affaire. Avec des soldes ou des prix cassés tous les ans... ca devient dur de maintenir un prix psychologique.
Dans ce cas, on passe très vite du "j'ai fait une bonne affaire" au "j'ai acheté plein-tarif, je me suis fait grugé"