IUFM : qu'en pensent ceux qui y sont passés ?

J’étais contre leur création, j’y ai passé une année de formation à la limite de la nullité (zéro théorie, très peu de pratique, rien de transposable en classe), je suis pour leur suppression. Pour autant, la réforme actuelle me semble encore plus néfaste.

Il faut une vraie formation des enseignants, c’est clair, et pas juste un certificat de conformité et d’obéissance aveugle.

Il faut un solide complément de formation théorique dans les disciplines que le stagiaire souhaite enseigner.
Il faut un apport théorique en pédagogie dispensé par les chercheurs eux-mêmes et les enseignants de terrain.
Il faut une ouverture sur l’histoire et la philosophie de l’enseignement.
Il faut des stages accompagnés.
Il faut un esprit de liberté, de tolérance et de respect.

Mon iufm n’était qu’un petit goulag dans lequel d’anciens profs de collège habitués à tourner leur veste dispensaient la bonne parole à la mode, certains avec une douce fumisterie, d’autres avec un autoritarisme à la hauteur de leur incompétence.

J’ai l’impression que Limoges n’est pas une exception, mais ce n’est peut-être pas vrai.

Vos avis m’intéressent.

Tu n’es pas le premier autour de moi à tenir ce discours. Je suivrais ce sujet avec attention. Est-ce que je peux te demander pourquoi tu étais contre leur création, qu’est-ce qui existait avant et ce que tu proposerais comme alternative ?

Pour ma part, j’y ai passé 2 ans. Une année de bachotage qui ne mérite pas le nom de formation, et une année de cours + stages terrain.

Avec du recul, je m’aperçois de la pauvreté des formations dispensées sur place. A l’exception de quelques intervenants ou formateurs maîtrisant leur sujet et capables d’en extraire une pédagogie, ce fut un immense gâchis, dont je prends aujourd’hui l’ampleur après quelques années d’expérience.

Alors oui, le système était tout bidon. Mais pas de système du tout, est-ce mieux ? Je ne crois pas. Je pense qu’il est nécessaire d’amorcer une vraie réflexion de fond sur la question, et non de raisonner de manière démagogique et purement financière sur des questions aussi importantes que celle-ci.

Car la question de la formation des enseignants est indissociable de celle de l’école de nos enfants. Maintenant, il faut réussir à s’élever au-dessus des querelles inter-professionnelles et des griefs personnels pour réfléchir à l’école que l’on veut pour nos gamins.

soze dit:Tu n'es pas le premier autour de moi à tenir ce discours. Je suivrais ce sujet avec attention. Est-ce que je peux te demander pourquoi tu étais contre leur création, qu'est-ce qui existait avant et ce que tu proposerais comme alternative ?


J'étais contre car je ne voyais pas en quoi les IUFM apportaient un plus par rapport aux universités. La qualité d'une formation dépend en priorité des formateurs. Ceux des IUFM n'étaient à l'époque que les anciens profs d'école normale, gens respectables a priori mais moins diplômés que leurs étudiants très souvent, installés dans une routine, hermétiques à la réalité des classes de primaire, habitués à changer de discours au gré des réformes.
Le respect d'un étudiant pour son professeur passe par la reconnaissance de sa culture.

D'une année de "formation" (j'ai eu le concours en candidat libre), je n'ai gardé dans mes archives que quatre ou cinq feuillets alors que j'ai conservé des cours de lycée et de classe prépa.

Les écoles de formation pratique à une future profession sont en règle générale toujours décevantes pour les “élèves” qui y mettent souvent beaucoup d’espoir.

Si cela peut te rassurer, les élèves avocats ont le même avis sur l’Ecole du Barreau de Paris. Alors que l’école doit préparer à exercer la profession d’avocat, il y a beaucoup de cours théoriques sur des matières déjà étudiées à l’université. Les cours pratiques sont rares mais surtout il n’y a aucune coordination entre les différents intervenants des modules de cours, ce qui fait que tu te retrouves parfois à préparer quelque chose par rapport à ce qui t’a été demandé et que les élèves l’ont en fait déjà vu avec un précédent intervenant.

Le souci des iufm c’est qu’une grande part des formateurs n’ont jamais été enseignants en primaire. Ils ont bien évidemment visité pas mal de classe, mais jamais ils n’ont eu à gérer une classe de primaire à l’année.
J’ai eu deux professeurs vraiment excellents (mathématiques et EPS), une très intéressante mais parfois un peu dans un autre monde (prof de philo qui nous faisait les cours de formation générale), une prof de sciences qui nous appris pas mal de choses réutilisables telles quelles en classe et les autres formateurs un peu à la ramasse par rapport à ce que l’on devait faire en classe.

Le souci des IUFM c’est que les futurs prof en attendent des recettes à appliquer, alors que l’iufm est plus là pour les former à la conception de cours de manière générale (et quand on voit que l’on a eu 9 heures d’enseignement sur la maternelle … alors que c’est un métier différent de celui de prof en cm2. 9h sur toute l’année.)

A quand un sujet sur les inspecteurs ? ceux qui n’ont pas eu une classe devant eux depuis 15 ans mais savent parfaitement ce qu’il faut faire pour améliorer tout ça.

PLC2 (les acronymes de l’educ nat) à Versailles IUFM près d’Evry j’ai répondu une année plutôt intéressante : pourquoi?

C’est le seul moment que je partageais avec les collègues débutants de ma matière. Nos formateurs avaient seulement une décharge de 6 heures et restaient des profs comme nous. Ils nous ont beaucoup aidé : en répondant de manière concrète à nos questions.
J’avais 6 heures de cours : cela permet d’avoir du temps pour les préparer et de poser la question si quelque chose s’est mal passé, et d’essayer de manière collective de trouver une solution.
Les cours magistraux étaient la plupart du temps inutile, mais quelques uns tout de même : sur la violence en cours, sur nos droits…
Bref il était réformable mais de là à le supprimer…

le poney dit:A quand un sujet sur les inspecteurs ? ceux qui n'ont pas eu une classe devant eux depuis 15 ans mais savent parfaitement ce qu'il faut faire pour améliorer tout ça.


d'autant plus que les inspecteurs peuvent le devenir sur simple concours :
j'ai en exemple une inspectrice qui n'a jamais eu de classe et qui était cadre A dans une autre branche de la fonction publique ! Cette dernière se permettait d'incendier des collègues avec 20 ans de pratique derrière eux...

écoludiquement,
Rémy-lee

voila j’ai voté intéressant parce que cela m’a donné une furieuse envie de ne pas mettre mes enfants en école publique

point 1 ceux qui ont eu le concourt n’étaient pas et de loin les meilleurs professeur potentiel, seulement des bêtes de concourt

point 2 ceux qui enseignait avait tous eu des problèmes sur le terrain et se retrouver a l’iufm après dépression nerveuse ou autre

point 3 j’ai découvert l’aspect auto masturbatoire de l’éducation nationale

adel10 dit:voila j'ai voté intéressant parce que cela m'a donné une furieuse envie de ne pas mettre mes enfants en école publique


Sans rire, penses-tu vraiment que les collègues du privé sont si différents de ceux du public ?

Don Lopertuis

Bonjour à tous,

Edit : désolé pour la longueur…

Je ne pouvais pas ne pas donner mon avis sur la chose, je tiens à préciser avant tout que je n’ai jamais été étudiant ou stagiaire à l’iufm mais j’y travail depuis 5 ans en tant qu’aide de laboratoire en physique et chimie, alors moi je vois la bête de l’intérrieur. :roll:

Encore une petite chose avant de commencer , à l’iufm il n’y a pas que les pe (professeur des ecoles : les instit) mais il y a aussi les plc (professeur de lycée collège) et les plp (professeur de lycée professionnel)

La 1er année, qui est une préparation au concours, est en réalité du bachotage pur et simple, elle apporte à mon gout (mais celà doit dépendre des sections et des formateurs) un trés gros plus à un étudiant qui est vraiment motivé et qui bosse, pour les autres ça ne sera qu’un fardeau de plus à trainer

En se qui concerne la 2eme année, l’année de stagiairisation comme on dit (plp2, plc2 ou pe2) est un mélange de stage, de court disciplinaire et de court pédaogique. Et le tout dépend des formateurs qui sont devant les futur prof, si c’est un gars qui n’as pas vu d’élèves depuis 15-20 ans il sortira des abérations à 10 000 lieux de la réalité actuelle (mais qui, je pense, avec un peu de recul ne sont pas complètement fausses), si au contraire c’est un homme qui est encore sur le terrain avec des élèves, il saura conseiller et guider correctement, et il y a un 3eme type de formateur : le maitre de conférence qui n’a jamais eu d’élèves devant lui…

L’année de formation à l’iufm est un vaste mélange lourd et indigeste de choses, bonnes, moins bonnes et pas bonnes. Il faut réussir à prendre les bon morceaux.
Dans tout les cas, les formateurs ne donneront pas de recettes magiques pour faire court.

Une chose qui a toujours été apprécier par tout les stagiaires, est le fait qu’un ou deux jours par semaine, tous venez à l’iufm et même si les court était naze, ils pouvaient discuter entre eux et échanger sur ce qui ce passait dans leur classe

J’ai vu toute sorte de stagiaire, et donc tout autan d’avis sur la formation, certains diront
- c’etait une année de merde ou j’ai rien appris
- il y avait des trucs bien comme ça ou ça
ou encore
- j’ai appris plein de truc utile qui me serviront un jour

Pour moi l’iufm n’est évidement pas parfaite (il suffit de voir le nombre de personne qui en sorte mécontent) et aurai beaucoup de chose à améliorer mais ça disparition est une catastrophe

Si ça vous intérresse je vous fais une petite comparaison entre formation iufm et formation par le master (ça sera approximatif vu qu’on ne sait toujours pas à quoi ressemblera vraiment le master…)

Floyd qui a certainement fait beaucoup de fautes mais qui n’a pas le courage de relire :D

Les enseignants du privé passent par des « CFP » (Centres de Formation Pédagogiques) au lieu des IUFM. En gros, c’est rigoureusement la même chose.


En ce qui concerne la suppression des IUFM, je ne suis pas sûr d’avoir un avis sur la question. Ça peut être fait intelligemment, en remplaçant cette formation par des masters incluant une vraie formation à la pédagogie (c’est-à-dire pas de modules disciplinaires mais plutôt du droit, de la psycho, de la neurologie, de la méthode, des TP, des stages) et incluant cette dimension dans les concours de recrutement à bac+5. Au final, on peut obtenir la même chose en renforçant la sélection des enseignants sur la pédagogie, en économisant un an sur les salaires des étudiants.

L’inconvénient le plus évident est bien sûr le renforcement de la précarisation des étudiants (que fait un étudiant qui rate son concours en fin de master ?), mais ça a au moins le mérite d’être à peu près cohérent avec les politiques « de droite » que semblent souhaiter les français au vu des résultats des élections passées.

Mais est-ce que ce sera fait intelligemment, ça, c’est pas non plus gagné. Maintenant, il ne faut pas non plus prendre les professeurs des universités pour des glands, ils sont tout à fait capables de monter une formation correcte. Le tout est peut-être dans la refonte des concours.

scand1sk dit:Les enseignants du privé passent par des « CFP » (Centres de Formation Pédagogiques) au lieu des IUFM. En gros, c'est rigoureusement la même chose.


C'est juste administrativement un peu différent, entre public et privé, vu que j'ai des stagaires plp2 privé et public et qu'il suivent exactement la même formation.
le poney dit:A quand un sujet sur les inspecteurs ? ceux qui n'ont pas eu une classe devant eux depuis 15 ans mais savent parfaitement ce qu'il faut faire pour améliorer tout ça.


Tu oublies ceux qui n'ont JAMAIS enseigné en primaire puisque c'est un concours... :mrgreen:

Pour ma part, il y a eu deux prf qui m’ont incontestablement apporté dans ma façon de concevoir mon enseignement :

un prof de sport que je ne remercirai jamais assez (excellent pédagogue, qui continuait à enseigner sa matière dans des classes, avec une approche vraiment intéressante, passionné et désireux de construire, avec les stagiaire, un enseignement riche et de qualité…

et un prof de français qui, s’il n’avait pas réponse à tout, cherchait à apporter des éléments de réponses aux questions posées par les stagiaires au cours d’après et qui articulait sa formation entre la théorie (apportée par lui) et la pratique (apportée par des IMF très compétant), faisant de ces cours des moments d’apprentissages.

Ensuite, il y a eu beaucoup de saupoudrage: des choses intéressante et pertinente mais pour lesquelles il manquait un liant pour en faire un tout cohérent… Et le fait est que le soucis est tout de même le grand écart entgre théorie et pratique, pratique dont bon nombre de prof d’IUFM ne peuvent se prévaloir puisqu’ils n’ont jamais mis les pieds en primaire…

Globalement, l’IUFM fut pour moi une expérience décevante (j’avais été ZIL sur liste complémentaire et je n’ai pas eu beaucoup de réponses aux questions que je m’étais posé) mais avec des pistes de travail intéressante dont certaines guide encore ma conduite d’activité en classe… Bilan mitigé, au final…

Clairement, il manque un apport théorique en pédagogie et une ouverture à l’histoire et la philosophie de l’enseignement formant un tout cohérent et non des îlots de savoir sans aucun pont entre eux. Mais c’est vraiement l’articulation pratique / théorie qui me semble faire défaut.

Quand des profs d’IUFM nous parle de séances d’apprentissages fantastiques (et elle le sont!) et qu’on comprend que pour la mener, la classe d’élève avait été scindée en deux, que la séance a été menée en compagnie d’un IMF (ou PEMF), d’un conseiller pédagogique et de deux stagiaire CAFIFM en sus du prof d’IUFM, on se dit qu’elle avait assez peu de chance d’être un cuisant échec… mais la reproductivité d’une telle séance dans la vraie vie, seul devant une classe de 28, relève d’un concept se situant bien au delà de l’utopie la plus folle…

scand1sk dit:En ce qui concerne la suppression des IUFM, je ne suis pas sûr d'avoir un avis sur la question. Ça peut être fait intelligemment, en remplaçant cette formation par des masters incluant une vraie formation à la pédagogie (c'est-à-dire pas de modules disciplinaires mais plutôt du droit, de la psycho, de la neurologie, de la méthode, des TP, des stages) et incluant cette dimension dans les concours de recrutement à bac+5.

Hélas, mon bon, hélas. Les dernières informations vont tout sauf dans ce sens : sur le fonds, la formation restera proche de ce qu'elle est ; sur la forme, les jeunes collègues vont se retrouver à la fois en formation et en temps complet dans leur établissement et là les élèves risquent sérieusement d'en pâtir.
Mais est-ce que ce sera fait intelligemment, ça, c'est pas non plus gagné.


Nous sommes français, la réponse à cette question va de soi ! :lol: Dans l'académie de Nantes, on trouve plusieurs pôles universitaires et donc plusieurs IUFM. La guerre de tranchées entre ces pôles a d'ores-et-déjà commencé, chacun d'entre eux essayant de tirer la couverture à soi...

Don Lopertuis

Maintenant, il faut se rappeler que la motivation de la “réforme” n’est pas une réflexion sur les IUFM ou sur la qualité de la formation : il s’agit de réduire la facture en faisant sortir les profs stagiaires en formation de la rémunération.
Soit on sera en classe et rémunéré, soit on sera en formation non rémunéré. Et ainsi, on gagne des postes.

J’ai beaucoup entendu des collègues se plaindre des iufm, et j’en fais partie. Pourtant, ils avaient ce mérite de SAS. A Orléans Tours, plusieurs collègues se sont rendus compte que le métier n’était pas fait pour eux.
Par ailleurs, les stages étaient vraiment intéressants car ils mettaient en pratique.
Et souvent, même si la majorité des formations n’étaient pas apprécié, on retrouve souvent un ou deux profs qui ont éclairé nos parcours, ne serait-ce parfois que par une certaine manière de voir notre métier qui a tout changé.
(Perso, M. Garnier, prof d’histoire : “J’ai compris à la fin de ma carrière qu’en cours, j’avais trop travaillé et fait trop peu travailler mes élèves”.)

Quelle différence avec l’université?
Aucune, sinon l’absence de stage (?) et bien sûr, la rémunération.

Don Lopertuis dit:
adel10 dit:voila j'ai voté intéressant parce que cela m'a donné une furieuse envie de ne pas mettre mes enfants en école publique

Sans rire, penses-tu vraiment que les collègues du privé sont si différents de ceux du public ?
Don Lopertuis


en fait oui pour plein de raison

Je suis encore frais sorti de l’IUFM après une reconversion… Je suis prof des écoles depuis deux ans et j’en ai 38…

L’IUFM est une grande histoire, je n’y ai passé qu’un an car j’ai passé le concours en candidat libre, donc pas de bachotage.

Je n’y ai retenu qu’un prof et les stages qui permettaient de faire le point.
Malheureusement, le point et les réflexions, nous les faisions avec nos autres collègues débutants en discutant entre nous, pas avec les profs…

Sur les cours en eux même, je crois qu’à partir de janvier, je n’ai plus rien noté… Nous avions juste des exemples de cours, pas toujours très bons, rien qu’on ne puisse pas trouver sur le net… Aucun intérêt…
Rien ne nous prépare à rencontrer une classe, à gérer les problèmes, l’attitude des parents, la psychologie des élèves… “Tout ça, ben débrouillez vous, on ne peut pas vous apprendre, ça vient avec l’expérience !”
Voilà ce qu’on nous répondait !

Un exemple de situation aberrante : nous venions un samedi matin pour un cours de maths (et j’avais 50 Km pour venir à l’IUFM !)
La prof nous avait demandé de ramener couteaux et pommes de terre :shock:
Elle nous a proposé un cours de primaire où les élèves sculptaient une patate avec des couteaux pour former des cubes, des octaedres et des pyramides… le truc impossible à faire… Et essayez de donner des couteaux à vos élèves de Zone difficile… Vous allez rire !!!

Heureusement certains profs allaient plus loin et nous mettaient en situation… Ils se démenaient pour qu’on mette des choses en place et qu’on se teste en situation réelle. J’en ai rencontré un, un seul…

Certains collègues étaient en réelles difficultés dans des classes vraiment problématiques, et ceux qui les ramassaient à la petite cuillère, c’étaient nous… Pas les profs ou la hiérarchie…

Donc rien à en tirer… Maintenant, la nouvelle formule, je pense que ce sera pire… Encore plus théorique, encore moins de formation sur le terrain, ou avec une seule personne, pffff…


Pour répondre à Adel10, j’en connais qui sont dans le privé, et c’est pareil : année de formation nulle, classes surchargées, autres problèmes, ambiance pas terrible, comme dans le public.

Ah si ! De cette année d’IUFM, je retiendrai aussi une chose : un mois passé en école anglaise à la place d’un stage en classe française.

Ben on se dit que si on pouvait changerde pays…
Aussi bien au niveau matériel (informatique) qu’activités, pédagogie, aide, formation, ben on a beaucoup à apprendre. (même si tout n’est pas à prendre hein… Y a plein de trucs détestables et aberrants, mais bon…)