Je ne suis pas écolo !

Bel amalgame.

Je vais quand même réagir sur une partie, parce qu’en bon troll, je suis obligé !

BananeDC dit:
Blue dit:Les éloliène, ça n’est pas une réponse suffisante au problème (me^me sans le problème des fluctuations), il faut trouver autre chose (sans compter l’énergie pour la produire).

Les éoliennes ça marche très bien dans certaines régions (et pas qu’en france).
Je n’ai jamais dit que les éoliène ne marchaient pas, juste qu’elles sont insuffisante, de plus, on omet de préciser le coût et la maintenance de celle ci quand on donne les chiffres.
Il existe à l’étude des cerf volent qui récupèrent l’énergie éolienne plus haut, donc plus régulier, mais tout de même trop fluctuante pour se passer de centrales à charbon à côté.

BananeDC dit:
Quand à l’argument de l’énergie pour produire, franchement, il en faut beaucoup plus pour produire une verrue comme Super-Phenix.
Super-Phenix…
Encore un bel exemple de réussite des écolos.
Les gens ne savent pas ce que c’est, ils s’en méfient et le font s’arrêter. C’est humain.
Je ne sais pas si c’était bien ou pas (personne ne le sais car l’étude a été arrêtée), je sais juste que ça avait un rendement 60 fois supérieur à une centrale nucléaire de l’époque, une pollution plus dangereuse, mais plus réduite.

tupak amaru dit:
O2 dit:
6*M*A*S*H dit:Mais la aussi c'est parce qu'encore une fois on trouve plus facile d'agir sur la production que sur la consommation. Si il faut un nombre incalculable d'éoliennes pour répondre à nos besoins, c'est surtout parcequ'on gaspille un nombre incalculable de kwheures faute d'éducation, d'isolation et d'efficacité énergétique en général...

+1000... Le problème est qu'on pense en terme de production, alors qu'il faudrait d'abord et avant tout se pencher sur notre consommation et voir comment la réduire. Après personne n'est parfait mais on peut tous faire quelque chose à notre échelle.
Deux outils pour ceux qui veulent réfléchir sur leur consommation :
- les calculateur d'empreinte écologique :arrow: par exemple ici.
- les calculateurs d'empreinte économique :arrow: par exemple .
Ca vaut ce que ça vaut mais si ça peut donner des idées à certains.
Pour le reste, il y a une grande différence entre aborder l'écologie du point de vue de la nature seule, de l'environnement seul ou du développement durable, le dernier englobant les premiers mais également des aspects économiques, sociaux... Mais je ne me lancerai pas plus loin dans le débat.

+10000...
Merci O2 et 6*M*A*S*H" vous portez le doigt sur le coeur du pbm : la consommation galopante...
Je laisse tombé sur les "caricatures" d'écolo dont monsieur Blue nous a fait part, ils ne sont pas tous comme cela et se sont souvent des consommateurs chroniques repentis. Quand à Toupie, j'ai un peu plus de votre age, des enfants, et je pense que le réveil sera dur, pour nous tous...
Enfin bon tout cela me fait presque penser au Titanic : l'orchestre jouait non? :clownpouic: , seul différence nous nous savons.
Je donne juste mon avis, sachant qu'en général les positions sont toujours bien campés dans ce genre de débat et qu'il est difficile de faire changer d'avis quelqu'un par écrit. Et comme le disais justement monsieur Groslapinos, c'est le genre de sujet qui part en sucette très très très vite...
[edit] pour compléter je dirais que pour moi un écolo moderne c'est quelqu'un qui s'est rendue compte que "l'économie", le système productif, la croissance sans fin, ce n'est pas réaliste et soutenable sans fin sur notre planète, et qu'il faut changer la donne.
Il recherche des solutions, il s'inquiète pour sa progéniture car il voudrait leur léguer une planète tout aussi jolie que celle qui connait et a connu, il aimerait bien qu'on lui dise ce qu'il faut faire (à part élever des chèvres dans le Larzac)... Mais le pauvre péquin lambda (moi), n'a pas le pouvoir de changer le système, et ne veut pas retourner à l'age de pierre. Donc il a décidé de ne pas en être victime, alors il agit à son modeste niveau, sans pour autant être un intégriste vis à vis des autres qui ne croient pas à ses idées, en espérant que cela fera boule de neige. Mais il se rend bien compte qu'il est temps d'agir, et il aimerait bien une prise de conscience planétaire, mais là il sait que c'est un rêve...


+1 également à vous 3.
Réfléchir sur la consommation me semble une étape préalable.
Le débat charbon, nucléaire, éolien n'a aucun sens (ou presque) si la question de la consommation n'est pas abordée.
En gros, de quoi a-t-on besoin pour vivre ? La consommation comme mode de vie est-elle une bonne chose ?

Pour ma part, je suis convaincu que ce n'est pas dans l'accumulation d'objets que l'Homme peut s'épanouir. Pour ma part, je n'ai pas grand chose et je me porte très bien.
Par ailleurs, je fais attention à tout ce qui touche à l'énergie même si ce n'est pas toujours évident (dans ma copro, pas simple de gérer la conso d'énergie pour le chauffage) : co-voiturage, vitesse réduite (en roulant à 90 km/h au lieu de 110 km/h, ça fait moins de CO2 et finalement 2/3 minutes de plus pour aller bosser), je privilégie les produits locaux aux produits venant de loin (tomates et fraises espagnoles par exemple), je consomme peu...

@Blue :
Personnellement, je trouve ton discours en direction des "écolos" très méprisant et il est facile de faire de même concernant les "anti-écolos", "productivistes", "les ayatolas de la science"... Banade DC en a donné un très belle exemple.

Qu'on ne soit pas d'accord, c'est une chose et plutôt une bonne chose d'ailleurs, personne ne peut se targuer de connaître LA vérité.
Que tu fustiges les bobos, pourquoi pas ? Encore que ça demande de "définir" précisément ce qu'est un bobo. Si tu parles de personnes qui se contentent de faire la morale et n'agissent pas, je te rejoins.
Mais peut-on parler d'écolos ?
L'un des grands concepts de pensée de l'écologie c'est :
Penser globalement et agir localement.
D'où d'ailleurs l'importance de tous ces gestes écologiques du quotidien. Là, il y a action concrète, c'est à mes yeux un bon début.
LeChef dit: Si tu parles de personnes qui se contentent de faire la morale et n'agissent pas, je te rejoins.
Mais peut-on parler d'écolos ?

Je parle bien de ceux là, qui se disent écolos, mais font plus de mal à l'écologie elle même. Enfin, pas que de ceux là, mais ceux qui agissent contre le progrès au nom d'une sacro sainte écologie, un peu comme d'une religion. Ceux là même qui, en agissant sur l'opinion publique, poussent les gouvernements à rester avec les centrales à charbon polluantes, et dont on ne sait pas domestiquer la pollution.
Enfin, ceux qui font passer tous les écolos pour des doux rêveurs.
Blue dit:Bel amalgame.

Je pensais la même chose de ton discours.
Blue dit:Je n'ai jamais dit que les éoliène ne marchaient pas, juste qu'elles sont insuffisante,

C'est pour ça que l'alternative doit venir de plusieurs souces : éolien, eau, solaire.

Blue dit:
BananeDC dit:
Quand à l'argument de l'énergie pour produire, franchement, il en faut beaucoup plus pour produire une verrue comme Super-Phenix.

Super-Phenix...

Blue dit:Encore un bel exemple de réussite des écolos.
Les gens ne savent pas ce que c'est, ils s'en méfient et le font s'arrêter. C'est humain.
Je ne sais pas si c'était bien ou pas (personne ne le sais car l'étude a été arrêtée), je sais juste que ça avait un rendement 60 fois supérieur à une centrale nucléaire de l'époque, une pollution plus dangereuse, mais plus réduite.

Euh ce qui a arrêté Super Phenix c'est surtout son coût EXHORBITANT par rapport aux besoins réels. Une erreur économique monumentale.
Blue dit:
LeChef dit: Si tu parles de personnes qui se contentent de faire la morale et n'agissent pas, je te rejoins.
Mais peut-on parler d'écolos ?

Je parle bien de ceux là, qui se disent écolos, mais font plus de mal à l'écologie elle même. Enfin, pas que de ceux là, mais ceux qui agissent contre le progrès au nom d'une sacro sainte écologie, un peu comme d'une religion. Ceux là même qui, en agissant sur l'opinion publique, poussent les gouvernements à rester avec les centrales à charbon polluantes, et dont on ne sait pas domestiquer la pollution.

On sait bien moins domestiquer celle nucléaire. Le côut et la pollution pour les sites d'enfouissement/protections est énorme, économiquement et écologiquement parlant. De plus...Personne ne veut de centrale nucl&aire à côté de chez soi. Je me demande bien pourquoi :pouicboulet:
Blue dit:Enfin, ceux qui font passer tous les écolos pour des doux rêveurs.

Ah, ben là tu te poses là.
Blue dit:
LeChef dit: Si tu parles de personnes qui se contentent de faire la morale et n'agissent pas, je te rejoins.
Mais peut-on parler d'écolos ?

Je parle bien de ceux là, qui se disent écolos, mais font plus de mal à l'écologie elle même. Enfin, pas que de ceux là, mais ceux qui agissent contre le progrès au nom d'une sacro sainte écologie, un peu comme d'une religion. Ceux là même qui, en agissant sur l'opinion publique, poussent les gouvernements à rester avec les centrales à charbon polluantes, et dont on ne sait pas domestiquer la pollution.
Enfin, ceux qui font passer tous les écolos pour des doux rêveurs.


Là où je ne suis pas d'accord avec toi, c'est lorsque tu parles de "ceux qui agissent contre le progrès au nom d'une sacro sainte écologie, un peu comme d'une religion".

Pour ma part, je ne suis pas favorable au progrès pour le progrès.
Il est impératif qu'il y ait un débat pour décider de ce qu'on garde ou non comme technologie.
Par exemple, le réfrigérateur, je trouve ça génial et ça constitue un réel progrès :
- technologique car maitrise du froid.
- social et humain car conservation des aliments.

Pour les OGM, ce n'est pas à mes yeux un progrès en l'état car :
- destruction de la diversité biologique.
- risque sanitaire ? (à ne pas avoir d'études corrects, on ne sait pas, et connaissant l'histoire de Monsanto notamment, il est difficile d'être totalement confiant).
- économique : Monsanto et consort s'enrichissent, les populations sont "asservies" comme le montre plusieurs études en Amériques du sud et en Indes.
- est-ce une technologie utile ? Pour l'instant, ça n'arrange rien. Il y a un mieux à cours terme (3/4 ans) et ensuite ça revient quasi au même en terme de production.
- Là encore, l'idée est de produire toujours plus avant de réfléchir à la consommation. Actuellement, nous sommes en présence de populations "sur nourries" et d'autres en manque.

Pour le nucléaire (je tiens à dire que je connais un peu moins bien le sujet), charbon... Le problème est le même. Très peu de réflexions sont menées sur la consommation et relativement peut de moyens sont donnés pour isoler correctement les logements ou bien améliorer les transports ou encore re-localiser les entreprises et ainsi éviter de faire faire des milliers de km aux différentes productions.
Avant de faire des choix lourds (se lancer sans le nucléaire, diversifier les énergies, faire dans le charbon, le pétrole...), il me semble important de s'occuper de la consommation.
Pétrole, Charbon, Nucléaire, toutes ces énergies polluent d'une manière ou d'une autre à plus ou moins long terme. Il ne s'agit pas des mêmes types de pollution, mais ça pollue.
Aussi, il est normal de voir ce que la planet peut soutenir, ce dont l'humanité (pas slt l'occident) a besoin en évitant bien entendu les excès afin de proposer une action cohérente.

Honnêtement, je ne pense pas que le nucléaire permette de régler les problèmes énergétiques. En effet, si tout le monde se met au nucléaire, il n'y aura rapidement plus assez de ressource, c'est le principe des énergies fossiles.
Poser le nucléaire comme la solution, c'est se voiler la face et repousser le problème à 40/50 ans peut-être un peu plus. Ca n'a aucun sens.
Il est temps de rechercher d'autres solutions et de repenser la consommation énergétique.

Pour ce qui est des économies, j'adore l'exemple des crevettes écossaises.
Ces crevettes sont pêchées dans les mers écossaises.
Puis elles sont envoyées au Magreb pour être lavées.
Puis en Asie pour être décortiquées et emballées.
Ensuite elles reviennent en Europe pour être vendues.
Je ne sais pas si cet exemple est encore d'actualité, mais c'était le cas il y a 3/4 ans.
Des exemples similaires, il y en a malheureusement beaucoup. On y voit quoi, que la planète (dépense d'énergie) et l'humain (salaires faibles, peu de protection social...) sont utilisés à seul fin économique.
Oui il peut y avoir une production toujours plus forte, mais à quel prix ?

Pour finir, la science, la recherche, c'est nécessaire.
Les applications par contre, il faut y réfléchir et faire le tri.
LeChef dit:
Pour les OGM, ce n'est pas à mes yeux un progrès en l'état car :
- destruction de la diversité biologique.
- risque sanitaire ? (à ne pas avoir d'études corrects, on ne sait pas, et connaissant l'histoire de Monsanto notamment, il est difficile d'être totalement confiant).
- économique : Monsanto et consort s'enrichissent, les populations sont "asservies" comme le montre plusieurs études en Amériques du sud et en Indes.
- est-ce une technologie utile ? Pour l'instant, ça n'arrange rien. Il y a un mieux à cours terme (3/4 ans) et ensuite ça revient quasi au même en terme de production.
- Là encore, l'idée est de produire toujours plus avant de réfléchir à la consommation. Actuellement, nous sommes en présence de populations "sur nourries" et d'autres en manque.

Pour l'instant ça n'arrange rien parce que c'est aux mains de multinationales qui n'ont que le profit économique à court terme. Mais à long terme, c'est peut être une solution, il faut préparer l'après pétrole, les 9 milliards d'humains de 2025. Mais évidemment, sous contrôle, ce qui n'est pas forcément bien fait actuellement.
LeChef dit:Pour le nucléaire (je tiens à dire que je connais un peu moins bien le sujet), charbon... Le problème est le même. Très peu de réflexions sont menées sur la consommation et relativement peut de moyens sont donnés pour isoler correctement les logements ou bien améliorer les transports ou encore re-localiser les entreprises et ainsi éviter de faire faire des milliers de km aux différentes productions.
Avant de faire des choix lourds (se lancer sans le nucléaire, diversifier les énergies, faire dans le charbon, le pétrole...), il me semble important de s'occuper de la consommation.
Pétrole, Charbon, Nucléaire, toutes ces énergies polluent d'une manière ou d'une autre à plus ou moins long terme. Il ne s'agit pas des mêmes types de pollution, mais ça pollue.
Aussi, il est normal de voir ce que la planet peut soutenir, ce dont l'humanité (pas slt l'occident) a besoin en évitant bien entendu les excès afin de proposer une action cohérente.
Honnêtement, je ne pense pas que le nucléaire permette de régler les problèmes énergétiques. En effet, si tout le monde se met au nucléaire, il n'y aura rapidement plus assez de ressource, c'est le principe des énergies fossiles.

Le nucléaire ne réglera en aucun cas les besoins énergétiques, pour ce qui est des technologies utilisées (même futures, j'ai des doutes). Il faudra se baser sur plusieurs énergies pour répondre aux besoins, et il faudra abaisser ses besoins de moitié.
C'est cependant une réponse à moyen terme au problème des centrales à charbon qui produisent une masse de CO2 et autre saloperies qu'on ne sait pas gérer. Ça permet d'attendre que la recherche rattrape nos besoins énergétiques.
LeChef dit:
Pour ce qui est des économies, j'adore l'exemple des crevettes écossaises.
Ces crevettes sont pêchées dans les mers écossaises.
Puis elles sont envoyées au Magreb pour être lavées.
Puis en Asie pour être décortiquées et emballées.
Ensuite elles reviennent en Europe pour être vendues.
Je ne sais pas si cet exemple est encore d'actualité, mais c'était le cas il y a 3/4 ans.
Des exemples similaires, il y en a malheureusement beaucoup. On y voit quoi, que la planète (dépense d'énergie) et l'humain (salaires faibles, peu de protection social...) sont utilisés à seul fin économique.
Oui il peut y avoir une production toujours plus forte, mais à quel prix ?

J'ai jamais compris comment ces trucs pouvaient être viable économiquement. Fort heureusement, le prix du pétrole grimpant, ce genre de pratiques va se faire de plus en plus rare (j'espère).
LeChef dit:Pour finir, la science, la recherche, c'est nécessaire.
Les applications par contre, il faut y réfléchir et faire le tri.
Oui, mais ça prend du temps, malheureusement.
La fusion froide n'est pas pour demain (si seulement ça existait).
Blue dit:[...]ceux qui agissent contre le progrès au nom d'une sacro sainte écologie, un peu comme d'une religion. [...]


Il faudrait aussi combattre ceux qui croient en la science comme une religion. Laisser faire certains trucs en disant que de toute façon la science va nous sauver en trouvant un moyen de s'en sortir, c'est... comment dire... de la foi ?
Molmo dit:
Blue dit:[...]ceux qui agissent contre le progrès au nom d'une sacro sainte écologie, un peu comme d'une religion. [...]

Il faudrait aussi combattre ceux qui croient en la science comme une religion. Laisser faire certains trucs en disant que de toute façon la science va nous sauver en trouvant un moyen de s'en sortir, c'est... comment dire... de la foi ?
On est d'accord, croire en une théorie les yeux fermé,que ce soit anti/pro nucléaire/OGM est dangereux. Ca demande du temps pour les recherches et des lois là dessus, un peu comme dans le domaine médicamenteux.
Pour les OGM, on a fait n'importe quoi pour l'instant. Les possibilité sont à mon avis immenses, mais, tous comme les dangers.

Pour le nucléaire, ça fait plus de 30 ans qu'on y est passé. 80% de notre électricité l'est (en France). Des études sont encore à mener pour augmenter le rendement ou varier les carburants, les pistes possibles sont immenses dans les 2 cas, mais ça fait peur et la recherche n'est pas facile et très coûteuse.

J’ai une emprunte écologique de 2,36 … donc il faut éliminer plus de la moitier de la population mondiale pour que je puisse continuer à vivre confrotablement ! Quoi c’est pas comme ça qu’il faut interprêter le test ? :mrgreen:

juste pour dire : On parle des OGM en tant que “progrés”. Pour donner le pendant à ce discours, un reportage intéressant sur Arte7+ sur les “progrés” dans le bio…
:arrow: A voir ICI !
(attention, ce reportage ne reste que quelques jours en ligne !)

Molmo dit:"On n'hérite pas de la terre de nos parents, mais on emprunte celle de nos enfants" est pour moi une bonne définition de l'écologie.

Donc un écolo, c'est un gars qui ne respire, pas, par exemple, c'est ça ? Parce que respirer, ça pollue, en fait.

Keiyan, pousse la logique jusqu'au bout.
Keiyan dit:
Molmo dit:"On n'hérite pas de la terre de nos parents, mais on emprunte celle de nos enfants" est pour moi une bonne définition de l'écologie.

Donc un écolo, c'est un gars qui ne respire, pas, par exemple, c'est ça ? Parce que respirer, ça pollue, en fait.
Keiyan, pousse la logique jusqu'au bout.


Je vois pas trop où est la logique en fait.... parce qu'à ce moment là on peut considérer comme écolo quelqu'un qui cherche à détruire la race humaine.

Mais sérieux si on peut m'expliquer le rapport entre ce que j'ai dit et cette conclusion, je veux bien qu'on me le dise.

En gros, ce que j'essaie de dire c'est qu'on doit éviter de polluer plus que ce qui est supportable par la planète. Car si le but n'est pas de polluer du tout alors le simple fait de vivre est effectivement polluer et je parle même pas du fait d'avoir une descendance....

La question n’est pas de savoir si on pollue ou non, mais quel effet l’Homme a sur la terre.
Cette dernière a la capacité de se régénérer.
Il y a donc un équilibre à trouver. Lorsque cet équilibre est dépassé, là on peut parler de pollution.

Si on considère qu’on emprunte la terre à nos enfants, alors il faut s’assurer qu’ils la reçoivent dans le meilleur état possible, compte tenu de leurs besoins biologiques. Donc cela signifie que notre empreinte écologique doit être nulle. Sinon, c’est manquer de respect à ses enfants et, par là même, ne pas être écologiste.

Or, par le fait même de vivre, on a une empreinte écologique non nulle, donc, de fecto, nous dégradons la terre que nous léguons à nos enfants, et nous ne pouvons donc pas être écologistes.

De plus, avec se raisonnement, il est impossible de faire quelque chose, car toute action résulte en une dette à l’encontre de personnes qui n’existent pas encore, et donc à qui on ne pourra rembourser. Contracter une telle dette doit donc être hors de propos pour un écologiste, c’est un crime envers ses déscendants. Et toute action devient dès lors interdite, si son empreinte écologique n’est pas négative ou au mieux nulle, ce qui est impossible, de par le fait même, entre autres, que nous sommes des êtres vivants.

Maintenant, c’est vrai que c’est un slogan qui frappe, hein, juste moi je dis qu’il faut l’assumer et donc ne pas se reproduire et se suicider* aussitôt qu’on décide de le suivre.

* Et encore, s’assurer que le corps sera laissé à pourrir sur place, hein.

Keiyan, de l’écologie appliquée.

Keiyan dit:Si on considère qu'on emprunte la terre à nos enfants, alors il faut s'assurer qu'ils la reçoivent dans le meilleur état possible, compte tenu de leurs besoins biologiques. Donc cela signifie que notre empreinte écologique doit être nulle. Sinon, c'est manquer de respect à ses enfants et, par là même, ne pas être écologiste.
Or, par le fait même de vivre, on a une empreinte écologique non nulle, donc, de fecto, nous dégradons la terre que nous léguons à nos enfants, et nous ne pouvons donc pas être écologistes.
De plus, avec se raisonnement, il est impossible de faire quelque chose, car toute action résulte en une dette à l'encontre de personnes qui n'existent pas encore, et donc à qui on ne pourra rembourser. Contracter une telle dette doit donc être hors de propos pour un écologiste, c'est un crime envers ses déscendants. Et toute action devient dès lors interdite, si son empreinte écologique n'est pas négative ou au mieux nulle, ce qui est impossible, de par le fait même, entre autres, que nous sommes des êtres vivants.
Maintenant, c'est vrai que c'est un slogan qui frappe, hein, juste moi je dis qu'il faut l'assumer et donc ne pas se reproduire et se suicider* aussitôt qu'on décide de le suivre.
* Et encore, s'assurer que le corps sera laissé à pourrir sur place, hein.
Keiyan, de l'écologie appliquée.


Sauf que là où il y a une erreur dans ta logique à mon avis, c'est que donner une meilleure Terre à nos descendants c'est surtout d'avoir, non pas une empreinte écologique nulle car c'est impossible, mais inférieur à ce que l'on considère comme soutenable.
Quelque soit l'indice utilisé c'est en fait avoir une empreinte inférieur à 1 unité en fait (cette unité est à déterminer bien entendu).

On considère par exemple qu'un nord américain utilise 8 unités (en gros, si tout le monde vit comme lui, il faut soit être 8 fois moins nombreux, soit il faut 8 planètes).
Donc pour avoir du respect pour ses enfants, il suffit juste d'être à 0.99 unités pour qu'ils aient une planète en meilleur état.


Molmo, question de bon sens :wink:
Keiyan dit:Or, par le fait même de vivre, on a une empreinte écologique non nulle, donc, de fecto, nous dégradons la terre que nous léguons à nos enfants, et nous ne pouvons donc pas être écologistes.


Bien sûr que si on peut avoir une empreinte écologique nulle ou négative, en agissant pour que le monde soit plus propre après que nous soyons passés qu'avant : culture (jardin) bio, entretien d'espaces verts. L'oxygène et les aliments que nous consommons servent à produire l'énergie qui nous font vivre, à nous d'utiliser cette énergie pour rentabiliser cette consommation.

D'autre part, le soleil fournit à la terre une énergie qui nous permet à tous de vivre via la biomasse (plancton, algues, végétation). Il y a là largement de quoi faire vivre des milliards d'humains, insectes et animaux. Si le soleil chauffait une boule de pierre, ce serait de l'énergie perdue. On peut tout simplement vivre en utilisant l'énergie qui nous est « due ».
scand1sk dit:D'autre part, le soleil fournit à la terre une énergie qui nous permet à tous de vivre via la biomasse (plancton, algues, végétation). Il y a là largement de quoi faire vivre des milliards d'humains, insectes et animaux. Si le soleil chauffait une boule de pierre, ce serait de l'énergie perdue. On peut tout simplement vivre en utilisant l'énergie qui nous est « due ».
Donc de l'énergie nous est due. Pourquoi l'énergie solaire nous est-elle due et non l'énergie pétrolière ? Qui fait le partage entre ce qui est "dû" et ce qui est "excessif" ? Si je considère qu'on me doit de l'énergie, alors c'est à moi d'estimer quelle quantité l'est, non ? Ou, pour être plus précis, on peut considérer que l'énergie due est celle consommée. Dans ce cas, être écologiste revient à maintenir le statu quo.

Par ailleurs, si on fait intervenir le soleil dans l'équation, on peut alors faire intervenir le reste de l'univers, puisqu'on admet que la planète en fonctionne pas en vase clos (ce qui est plutôt logique). Hors, il y a suffisamment de planètes dans l'univers pour que chaque homme puisse avoir une empreinte de 8, voire plus, non ?

En l'état, l'écolo se devrait alors, non pas de prôner la décroissance, mais au contraire une croissance ultra rapide des technologies spatiales afin de permettre la restauration de la Terre dans un état "idyllique" (quel qu'il soit) par la dispersion de la race humaine dans un container plus grand, qui est l'univers.

A moins, là encore, de considérer que la seule finalité de l'Homme est de ne laisser aucune trace et d'être assez gentil pour bien vouloir vivre et mourir sans avoir aucun impact sur son environnement. Ou, dit autrement, d'avoir une empreinte écologique nulle*.

* Pour les définitions, je considère qu'une empreinte écologique positive revient à consommer plus qu'on ne produit. Donc j'imagine que cela est équivalent à l'empreinte égale à 1 de Molmo.

Keiyan, creuse.

Keiyan = Socrate

Keiyan dit: A moins, là encore, de considérer que la seule finalité de l'Homme est de ne laisser aucune trace et d'être assez gentil pour bien vouloir vivre et mourir sans avoir aucun impact sur son environnement. Ou, dit autrement, d'avoir une empreinte écologique nulle*.


une idée dans l'air, en tout cas :) :
in Le Monde d'aujourd'hui