Giludo dit:
Oui faisons n'importe quoi, en effet...
Donc, faisons un bon jeu de gestion avec pour thème la gérance d'une maison close en Allemagne, ou un jeu de rôle nous permettant d'entrer dans la peau d'un souteneur qui a en charge un parc de prostituées.
Ca existe déjà dans cette veine : Pimp the Backhanding. On y fait travailler ses prostituées et on tabasse les filles des macs adverses pour leur faire perdre du fric.
Dans le thème religieux : Credo ou comment montrer que l'église catholique a vraiment été construite à coup de pression amicale et autres coups bas.
Il y a aussi The Hellgame où l'on y joue des démons qui corrompent des mortels pour leur prendre leurs âmes et financer ainsi la conquête de l'Enfer.
Violence : Lunch Money où l'on pique l'argent de la cantine de nos petites camarades de classe à coup de marteau, de couteau ou de chaine.
Barbe Noire qui a déjà été cité pour sa gestion des otages (torture ou rançon) et ses pirates qui font la fête lors du partage du butin.
Thème politique : Des thunes et des urnes où l'on magouille pour devenir président.
Junta où l'on détourne de l'argent pour le mettre sur son compte en suisse, où l'on assassine, fait fusiller, et mène des insurrections.
Illuminati où l'on contrôle le monde en manipulant différents groupes de pression.
Atomic bussiness où l'on vend notre technologie nucléaire à des pays qui ont des velléités d'expansion territoriale.
War on Terror où on libère le monde de la tyrannie (et surtout de son pétrole), où l'on finance le terrorisme (voire même où l'on devient terroriste), bref où l'on joue à la realspolitik comme tonton Bush.
Certains de ces jeux sont excellents et leur thème y est pour beaucoup (virez les terroristes, les frappes nucléaires et les bombes sales de War on Terror et vous vous retrouvez avec un Risk...).
Je comprends très bien que cela ne plait pas à tout le monde en fonction de ses convictions ou de son éducation. Personnellement, c'est plutôt le politiquement correct qui me dégoute avec sa volonté de nier la réalité (si on n'en parle pas, ça n'existera pas).
"Mais non ce ne sont pas des esclaves qui travaillent dans les champs de coton, ce sont des colons !". Ben tiens...