Ceci est le brouillon d’un article inabouti pour un blog aujourd’hui disparu. Je m’étais amusé, au moment des premières annonces de HEAT, a faire la cartographie d’un genre, le jeu de course. Il se trouve que j’en ai / ai pratiqué un certain nombre. Ce qui fait que, comme d’autre avec le JCE, la position serait wait and see. Donc, voilà je partage ces notes, avec l’espoir que certains puissent débusquer encore d’autres jeux dans cette liste et apporter leur propre appréciation.
Dans la chaleur de ce mois de juillet caniculaire qui débute, le bitume commence à fondre. Pas vraiment le moment de se lancer dans 4h de brise-neurone sur le thème de la comptabilité chez les chevaliers teutoniques ou la production industrielle de voitures hybrides. On veut du nerveux, du sale, de la vitesse, des choses qui se pratiquent avec une bière dans une main et l’autre sur le levier de vitesse. Cacahuètes en bouche, regard de biais, tension maximale. Du jeu de course, donc. (…)
La sortie prochaine de HEAT chez Days of Wonder, son exposition à Paris est ludique, dit bien quelque chose de la vitalité du genre et de sa pertinence commerciale.
De la F1 Vintage, des Husky, des vélos ou des canassons, peu m’importe, tant qu’on a la sensation de vitesse et de nervosité. Pour situer mon expertise sur l’échelle de la passion, et inversement, sachez que je suis le numéro 207 des 408 contributeurs au P500 des “New Tracks Pack du jeu Grand prix, dont il sera question ici. Toujours plus de circuits, un mode championnat - ce qui différencie les bons des excellents. Si je n’avais pas, in extremis, eu la réminiscence de cet élément, j’aurais dit que ma seule participation à Kickstarter et consort, avec les livres de Philippe Garnier/The Jokers, était The Great Race 2. Le colis vient d’arriver à la maison, vraiment prometteur. Donc, voilà, j’ai backé deux fois dans ma vie, et les deux fois pour des jeux de courses jusque-boutistes.
Ce n’est pas forcément facile à assumer, mais je suis un gros fan de jeux de courses en tout genre. Du genre hardcore et exigeant, même si je ne force pas le public, car certains trouvent ça un peu enfantin, réminescent des circuits électriques. Beaucoup de chance, peu de stratégie pense-t-on. On veut bien se divertir un peu avant de retourner à la gestion de zoos, de barrages ou d’usines de voiture. Comme si la trajectoire parfaite était de moindre élégance. Donc, il faut parler des jeux de courses. Mais qui voudrait se documenter sur le sujet aujourd”hui rencontrerait, comme pour les jeux à deux, des écueils majeurs: 1) l’approche par “tags” sur BGG qui fait voisiner des jeux à thème de course - mais qui sont en fait de paris, de gestion, ou de toute autre chose -, des jeux avec le mot “race” dedans mais HS - Barbie the party game race -, et tout et n’importe quoi. Le trivial est une course si l’on va par là. 2) L’approche “catalogue- best of-plus ou moins fainéant”, qui a souvent un tropisme marqué pour les jeux contemporains en vente dans le catalogue, et les mêmes facilités - parler de Flamme Rouge et de Camel up. Nous allons y répondre ici par une approche de passionné, pleine de mauvaise foi, de subjectivité, d’impasses plus ou moins voulues.
APOCALYPSE ROAD (2020) : Dernière itération d’une famille de jeux construits sur un même moteur (Thunder alley et consorts), cette fois transposé dans un contexte post-apocalyptique, c’est une petite merveille d’épure. Les circuits sont magnifiques, le premier degré prévaut, le jeu très simple est encore simplifié. Tout n’est pas parfait, il y a encore de petits ratages. Queer comme Mad Max 3 - Au-delà du dôme du tonnerre.
ASTEROYDS (2010): plutôt que de lister les raisons pour lesquelles ce jeu est raté, manque de figurines à la hauteur, manque de profondeur de scénarios, et s’est retrouvé dangereusement soldé, je préfère penser à la manière dont il est réussi. Cette course folle entre les asteroïdes, réminscence avouée de Star Wars, nous a donné de grands moments à l’époque. Mais ces figurines . Il y aurait lieu d’interroger Henry, Blossier et Demaegd là dessus, cette époque où avec Mousquetaires du Roy et Asteroyds.
ASTRO DRIVE (2018) : “J’ai ramené ça d’Essen, un jeu de course minimaliste”: c’est par cet oxymore que l’on m’a vendu Astro Drive. Déjà que je n’aime pas beaucoup les “à thème spatial", mais j’avais du mal. Un Asteroyds à plat, à tous les sens du terme.
DOWNFORCE (2017): Les petites voitures sont très cool. Certes, c’est plus un jeu de paris que de courses, mais il donne quand même quelques sensations sympathiques, et peut se pratiquer à plusieurs. La présence d’extension de circuits est ce qui m’a décidé à investir. Dowforce c’est comme un vieux chewing gum qui s’incruste. Au départ, on a l’impression que ça n’a pas trop de goût, puis on accroche encore et encore jusqu’à en faire un indispensable. Jouable également sur BoardgameArena, ce qui lui convient plutôt bien d’ailleurs.
FORMULE D (1996): Jeu mythique. 1000000 fans can’t be wrong comme disait le disque d’Elvis Presley. Ma première rencontre avec lui s’est faite dans des conditions peu optimales, et je pense que j’avais les mains sur le frein à main en même temps que je mettais des grands coups de patin. Donc, on se calme, on boit frais à Monaco, et on reprend tranquillement les choses. Un avis après la seconde séance d’essai.
GASLAND REFUELED (2019): Un jour, j’ai vu le magnifique plateau de jeu qu’avait réalisé le traducteur français de Gasland Refueled, et les Majorettes pimpées de chez Emmaüs. Cela faisait diablement envie, cela sentait la sueur. Il faut oser s’aventurer sur les plateaux où il n’y a pas de cases mais des réglettes. Je pense que c’est l’étape suivante. Je pense que je pourrais acheter le livre juste pour rêver. Je mentionne au passage Cars Wars, car il me semble que c’est une matrice commune à tout ce genre de jeu à la Mad Max. Une huitième édition (!) est sortie on dirait
GRAND PRIX (2016) : J’avais vraiment peur de la transposition de Thunder Alley au championnat de formule 1 des années 70s. Encore plus quand j’ai vu apparaître des règles détaillées à base de voiture neutre personnelle, de NPC, et plusieurs types de drapeau. La pratique a simplifié tout cela et le jeu a montré ses richesses.
HYDRORACERS - The Schneider Trophy Epic (2023 ?): L’équipe de The Great Race qui lance un projet avec des courses d’Hydravion vintage. C’est trop pour moi ça. Pourquoi j’ai raté la première vague. J’étais occupé à planer en reniflant des bidons d’essence ? Je voulais m’intégrer en jouant à Terra Mystica ? Bref, raté. Moi qui devrait avoir trois alertes de cet éditeur, j’ai fait n’importe quoi. Je vais guetter l’étape qui vient après le Pledge Manager, Okkazeo Manager. Ou alors la seconde vague. Mais il me le faut.
L’Aéropostale (2013) : Ne pas s’en tenir aux “on dit”, qui veulent que ce soit un jeu raté et long. C’est la raison qui me le fait ajouter dans ce Best of. Qui fait que j’ai regardé un peu le marché de l’occasion. Après tout, cela ne sera pas le seul jeu de ma collection qui est particulièrement dur à placer. Et parfois, un petit miracle se produit, avec des esprits ouverts. Je ne sais pas si c’est vraiment un jeu de course, de survie, de gestion mécanique, d’histoire ou de je ne sais quoi, mais j’avais envie de lui faire une place ici.
LEADER ONE (2008) : Ah Leader one ! Ou plutôt devrais-je dire “Ah, Leader one pimpé à mort par un passionné”. Règles maisons, emprunts à l’introuvable Enfer du Nord, circuits pris dans la communauté de passionnés sur internet, championnat du monde. Je suis vraiment arrivé à me passionner pour ce jeu de vélo, avec ses petites figurines cassantes, ces règles tranchantes, ces contre la montre pas pour moi, ces courbes optimales. Vintage comme Formule dé, mais sans les dés. Le succès de Flamme Rouge a peut-être retardé une possible réédition.
LES AILES DE LA GLOIRE / BLUE MAX (1983) : Qu’est-ce qu’un jeu de “dogfight” fout dans cette liste ? Alors, oui, c’est vrai on ne fait pas la course, même si on tourne en rond, et oui l’objectif est surtout de descendre tout le monde. De manière plus ou moins raffinée selon les campagnes. Mais j’ai plusieurs raisons non objectives: 1) on ne parle pas assez des Ailes de la Gloire 2) La gestion de l’altitude et de l’essence sont vraiment super. 3) Il n’y a pas beaucoup de jeux avec des avions, même si j’ai vu passer un prototype sur des hydravions.
LEWIS & CLARK (2013): Un peu limite quand même. Tire vers la gestion de main aux dépens du parcours. Mais bon, il est tellement beau qu’il lui sera beaucoup pardonné.
POWERBOATS (2008) / POWERSHIPS (2018): Dès qu’il a été réédité sur KS, il m’intéressait beaucoup moins. Cette manie de mettre des vaisseaux spatiaux de partout, alors que le thème des hors-bords était génial. Et puis ces vaisseaux qui ressemblent encore plus que ceux de Asteroyds à des spermatozoïdes. C’est sûrement très bien, mais restons en à Powerboats qui est une sorte de Snow Tails sans les chiens et avec de la neige fondue… Une pratique un peu vintage, pas facile à placer.
SNOW TAILS (2008): Hush ! Hush ! Comme Container et d’autres, c’est plus un souvenir qu’une véritable appréciation critique, mais quel pied de jouer à Snow Tails. Depuis, ça a un peu vrillé dans les virages. Une version 2 dont je ne sais pas ce qu’elle apporte, et celle-ci qui est à 60 balles sur le marché de l’occasion, sans déconner les gars vous n’avez pas de cœur. Si vous aimez ce jeu, faites qu’il soit joué pas exposé à ce prix indécent.
THE GREAT RACE (2020) / The great race 2 (2022): Probablement le jeu de course qui m’a le plus emballé ces dernières années, après Tunder Alley. La recette est la même à chaque fois: un thème original et risqué, de la croyance dans son histoire, de l’inconscience d’éditeur, une mécanique relativement épurée, du fun de bout en bout. Il faut voir The Great Race comme une expédition plus que comme une course - ce que les multiples modules vont venir renforcer. Mais néanmoins, c’est très tendu, très sympa. La sortie des cartes américaines et asiatiques, gigantesques, démultiplie les possibilités, notamment en vue d’un championnat. Le destin de la version retail de ce jeu est un peu triste, alors qu’il semblait tout avoir embrayer la seconde après quelques parties des Aventuriers du rail, et être connu du plus grand nombre. Il faudra que j’y revienne.
THUNDER ALLEY: Il a surgit comme une bombe dans le circuit. L’un de ces buzz inattendus, fulgurants. Un jeu de course chez un éditeur de wargame, c’est étonnant. Pas si l’on considère que tout n’est que défonce, diplomatie et coups du sort. Les extensions de circuit (New Tracks Pack) et thématique (Crew chief), permettent de faire un championnat plus que décent. La seule raison pour laquelle je ne m’étale pas plus, c’est que j’ai déjà énormément écrit à son sujet.
XX - FAUDRAIT QUE JE LES ESSAYE UN JOUR: FLAMME ROUGE (je sais pas pourquoi ça me rebute), HEAT (le dernier en date, par les auteurs de Flamme Rouge), GRAND PRIX EXPERT (le simulationnisme a frappé, et j’ai peur que ce soit plus un jeu de polytechnicien que de petite frappe), LE LIÈVRE ET LA TORTUE / LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS (pour l’histoire), RALLYMAN GT (…), STEAMPUNK RALLY (j’ai joué à un truc qui ressemblait à ça et que j’ai détesté, mais je ne sais plus si c’est lui), PITCH CAR (tellement omniprésent dans les listes),
Merci pour cet article que j’ai parcouru avec plaisir !
A noter que Downforce est une réédition un peu améliorée de Top Race.
Rien sur Avé César ? Um Reifenbreite ? Hase und Igel ?
J’adore les jeux de courses mais tu oublies ceux ci :
- Unicorn Fever : sympathique jeu de course dans le même esprit que downforce en plus chatotique
- Jamaica : un incontournable selon moi avec sa dose de fun
- Lemming / La course vers El Dorado : jeu assez sous exploité mais plutot sympa si on aime ce type de jeu
- Mississipi queen : un gros flop selon moi, aucune tension, seul les meeples “demoiselles” et les bateaux à aubes sont plutot jolis
Vektorace : course modulable avec des vecteurs vitesse, gestion de trajectoire et zéro hasard
celui à qui il me fait penser est plus vieux (que reedition de vektorace ) bien fun malheureusement aussi trouvable que le grand dalmuti (la jolie version) le bien nommé :
Reggatta : course de bateau, tu places la cartes et t’avances au bout de la flèche indiquée par la carte… simple et fun
j’ai bien aimé Asteroyds…
Est ce que le 1000 bornes et Cartagena sont des jeux de courses?
Le Survivant : bons souvenirs de jeunesse !
Monza chez Haba : un tres bon moment avec des tout p’tits. tres aleatoire, mais y’a du fun
Rush & Bash : Mario kart like tres rythmé
rush And bash évidemment (plutôt un Crash Team Racing like oui c’est déjà un clone
)
D’ailleurs j’ai joué à un clone sur fond de séries des années 80 (baywatch/k2000 etc) au PEL. Impossible de me souvenir du nom, l’univers était drôle… mais j’ai Préféré Rush and Bash
Pitch car : vive les pichenettes!
Acathla dit :rush And bash évidemment (plutôt un Crash Team Racing likeoui c’est déjà un clone
)
D’ailleurs j’ai joué à un clone sur fond de séries des années 80 (baywatch/k2000 etc) au PEL. Impossible de me souvenir du nom, l’univers était drôle... mais j’ai Préféré Rush and Bash
Hollywood racer?
Dans ma collection, quelques jeux de courses très différents :
- Le lièvre et la tortue (Hase und Igel) : un coup de coeur acheté d’occasion sur ebay car il était impensable pour moi de jouer avec un hérisson à la place de la tortue. Je n’y joue pas souvent, c’est un tort. Ce jeu a une vertu pédagogique incroyable, jouez-y avec vos enfants pour en faire des stars en mathématiques.
- Snow tails : calculatoire mais fun : quel pied de gérer sa trajectoire au milieu des sapins !
- Jamaica : ancienne édition, avec la magnifique boîte en coffre à trésor. Beaucoup joué avec les enfants.
- Pitch car, avec pas mal d’extensions : énormément joué aussi, que ce soit avec les enfants ou entre adultes. Toujours une énorme ambiance.
Avec Pitch car et Snow tails, les possibilités de circuits sont infinies et leur construction est un jeu avant le jeu. Pour tous les jeux de courses qui mettent un tant soit peu l’accent sur les virages, je peux difficilement concevoir l’achat si les circuits sont imposés. J’ai donc été étonné, quand j’ai regardé en quoi il consistait, de voir que Heat ne comportait que 4 circuits et aucune modularité, d’autant plus que la gestion des cartes avec les heat me rappelle celle de Snow tails avec ses dégâts, mais Snow tails offre une telle variété que je vois assez mal ce que Heat pourrait m’apporter de plus.
En revanche, rallyman et flamme rouge, par l’enthousiasme qu’ils ont généré, m’ont toujours intrigué sans que je saute pour autant le pas. On ne peut pas tout avoir !
Pitch car, faudrait vraiment que j’en trouve un. Il est surtout sur le marché de l’occasion, je crois.
Pour Pitchcar, j’ai l’impression que tu peux le trouver neuf sans problème. Pour moi, l’extension 1 est indispensable, elle ajoute notamment un pont / tunnel ou deux tremplins selon comment on choisit de positionner les pièces. La petite extension avec deux intersections en croix est sympa aussi. Je déconseille l’extension 2 avec des virages à 45 degrés car même si ça paraît sympa, ils occasionnent un décalage qui fait qu’il est parfois difficile de fermer la boucle du circuit. Je déconseille également l’extension qui permet de faire un étage qui apporte plus de frustration au niveau des rampes qu’autre chose.
mentor77 dit :Acathla dit :rush And bash évidemment (plutôt un Crash Team Racing likeoui c’est déjà un clone
)
D’ailleurs j’ai joué à un clone sur fond de séries des années 80 (baywatch/k2000 etc) au PEL. Impossible de me souvenir du nom, l’univers était drôle... mais j’ai Préféré Rush and BashHollywood racer?
Oui c'est celui la. J'ai trouvé ça trop... je ne saurais pas définir... Apres si je ne connaissais pas Rush and Bash, j'aurais peut etre plus accroché, ou pour ceux qui le (RaB) trouve trop "enfantin"
Perso j’adore le jeu de pari / course de Purple Brain : LE LIEVRE ET LA TORTUE
Ma nouvelle reference celui qui a viré tous les autres tant il est simple, addicitf et fun : Long Shot the dice game
Je vais regarder, ça a l’air joli.
Je confirme, c’est du pur bonheur ce jeu
Ne pas oublier le grand ancien : Ascot ! (Bon… rien qu’à la lecture de la règle je n’ai pas eu envie de jouer)
Robot Rally… une course de robots bien connue qui a ses fans.
et je me souviens vaguement d’un jeu de course sur des rondins qui descendent une rivière, qui était pas mal mais dont j’ai oublié le nom.
Pole position (Bon, c’est vieux) course de f1
La course en ballons (1977) original en thème, sympa en mécanique…
speed circuit (1971). Vroom vroom tuture bref n ieme variation sur la f1 … mais assez compliquée dans mon souvenir.
zapp zerapp (tric trac troll) bon… c’est de la course et un peu de l’ambiance foutoire… c’est marrant une ou deux fois.
Course au Colisée Matt Leacock n’a pas que des moments de génie.
Dans une boîte de Knizia qui comportait plusieurs jeux et qui je crois s’appelait Roma, il y avait un jeu de course en char pas inoubliable… (la preuve, je ne me souviens même plus du principe).
Pitch car, c’est toujours produit par Ferti. L’original (Carabande) est lui seulement sur le marché de l’occasion. Je ne connais pas la qualité du matériel de pitch car, mais vu la carrière, ce matériel doit bien valoir l’original. Il fut un temps où existait un « pitch car mini », je ne sais pas si cela existe toujours, mais je suis dubitatif sur le concept.
Le matériel de Pitch car est de top qualité. Le mini est moins spectaculaire (taille du circuit, ampleur des coups…) mais il permet de faire exactement les mêmes choses, la mise à l’échelle est très bien faite. Le mini offre deux avantages non négligeables : son coût (Pitch car est un jeu plutôt cher) et son faible encombrement. Même sans considérer le budget, l’encombrement est vraiment un critère important car pour jouer à Pitch car, il faut non seulement une grande surface, mais une surface parfaitement plane pour bien glisser à la jonction des pièces. Une mauvaise surface de jeu et c’est mauvaise expérience garantie pour tout le monde avec des sorties de route très frustrantes. Personnellement, j’ai le grand format, et il est fantastique, mais je vois tout à fait des situations où le mini serait préférable. Et pour l’avoir essayé chez des amis, j’ai été très agréablement surpris. Donc à bien réfléchir avant d’acheter : où allez-vous jouer à Pitch car ?