En fait, ça ne m'étonnerais pas que le Jeu vidéo grignotte voire remplace le jeu de société de masse. Grace à (ou à cause de) la DS et la Wii, le public du JV s'élargit considérablement, et beaucoup des "jeux" de masse produits sont simplement l'équivalent vidéoludique des JdS à licence, peu d'intérêt ludique, un public captif sur la license... et une acceptation plus forte du fait que jouer à une console, ce n'est pas si mal que ça après tout.
Donc, effectivement, les Koh Lanta, Fort Boyard & co vont peut-être disparaitre des rayons de JdS pour migrer définitivement sur consoles et PC...
Pour les jeux tels qu'on en parle sur TT, il y a un point à ne pas négliger, un type tout seul dans son coin pourra toujours créer un super jeu type Caylus ou Agricola. Derrière, il y a certes un boulot d'illustration et d'édition, mais ça n'a rien à voir en terme d'efforts, de budgets, de compétences, de nombre de personnes impliquées avec ce qu'il faudrait faire pour en faire une version vidéoludique répondant aux normes du marché. Donc, la création en dur précèdera toujours la version binaire (qui sera réservée aux succès).
Même si des systèmes comme Vassal & co permettent d'automatiser la trasposition d'un jeu, je ne pense pas qu'ils atteignent un niveau leur permettant de toucher le grand public.
Un livre est intégralement écrit (scanné) et mis en page et lisible sur ordinateur avant édition. Finalement, l'édition papier est une étape en plus par rapport à une diffusion numérique. Pour des livres sans réels attachement émotionnel, il n'y a pas forcément intérêt à avoir une version papier (c'est déjà le cas pour une foultitudes de manuels informatiques, ce le sera surement pour les manuels scolaires, et probablement les poches & co à terme). Les beaux livres, c'est autre chose, une sorte de version de luxe de la version binaire.
c'est vrai que l'affectif compte plus qu'on ne crois. Pour reprendre par exemple sur le CD, j'ai toujours une sensation différentes entre écouter un CD (c'est-à-dire ouvrir la boite, écouter l'oeuvre d'un artiste, feuilleter le livret ...) et écouter des MP3 sur une playlist. J'ai vraiment l'impression dans le second cas de n'être que consommateur de musique alors que dans le premier d'avoir un contact, un lien avec l'artiste. C'est peut-être un peu bête quand on pense que le CD est aussi du numérique mais pour moi ce n'est pas pareil
Pour ce qui est du livre, le contact papier restera à mon avis longtemps prévilégié.
Enfin pour revenir aux JDS, comme beaucoup je pense que ce sont 2 approches complémentaires. Ils manquent dans les jeux en lignes le contact avec les personnes, voir leur réactions, sentir comment ils vont jouer et s'amuser ensemble. L'avantage du virtuel est sur certain jeu de faciliter des comptages ou manipulations fastidieuses, même si quelque part fait aussi partie du plaisir du jeu.
El comandante dit:l'odeur de ces vieilles pages que l'on égrène rapidement sous le nez après l'avoir découvert au bout de tant d'années au fond de cette bibliothèque, oublié mais ne semblant attendre que nous ?
Sais-tu que les jeunes ne possèdent pour la plupart aucun CD ou tout au plus une poignée (ceux qu'on leur a offert pour Noël)?
La nostalgie du vieux livre c'est comme la nostalgie du vinyle, c'est bon pour les trentenaires et plus.
La musique n'a plus de support physique et je pense que le livre va suivre cette voie. Au moins pour les livres courants, comme le dit Fadest.
Fulgan dit:
La nostalgie du vieux livre c'est comme la nostalgie du vinyle, c'est bon pour les trentenaires et plus.
En même temps, quel âge ont les joueurs vraiment passionnés ? Mmm ?
Sylvano dit:Fulgan dit:
La nostalgie du vieux livre c'est comme la nostalgie du vinyle, c'est bon pour les trentenaires et plus.
En même temps, quel âge ont les joueurs vraiment passionnés ? Mmm ?
Ah mais je n'ai jamais dit que le JDS allait devenir virtuel
Fulgan dit:Sais-tu que les jeunes ne possèdent pour la plupart aucun CD ou tout au plus une poignée (ceux qu'on leur a offert pour Noël)?
Les jeunes sont nuls.
El Co, vieux con.
Les adaptations de jeux de plateaux/stratégies/rôles ne datent pas d'aujourd'hui en fait, Civilization, Space Crusade,AD&D, Full Metal Planete, Stratego...
Et non pas fait disparaitre les amateurs de ce style de jeu, je ne pense pas qu'il y a vraiment concurrence, si l'on passe sur PC souvent c'est par manque de temps ou de partenaire.
Idem, pour le jeu de rôle, trouvé moi un seul roliste qui vous affirme qu'il préfere joué à Wow plutôt qu'a un vrai jdr.
Que ce soit pour les jeux de plateau ou les jeux de rôles, les adaptations ont leurs limites. Surtout que souvent les adaptations informatiques sont plus light que leurs version en carton, ce qui fait que pour le vrai amateur, le jeu en "carton" sera toujours mieux qu'une version informatique, je pense que les deux mondes co-existeront longtemps avec des parcerelles entre-eux car ses deux activités partages beaucoup de point en commun notament au niveau des thémes. A l'instar d'un Warcraft/Sarcraft, jeux purement PC qui à fait le chemin inverse d'etre adapté en jeu de plateau.
Fulgan dit:
A mon avis le livre est voué à devenir aussi marginal que la pellicule argentique.
Le lecteur électronique d'amazon (kindle) offre paraît-il un confort de lecture acceptable et séduit de plus en plus de monde.
Tout en entrant (largement) dans la catégorie montrée du doigt plus loin par Fulgan ("la nostalgie du vieux livre c'est comme la nostalgie du vinyle, c'est bon pour les trentenaires et plus" attention à la simplification senior = largué en techno), je partage entièrement cet avis.
AMHA, le Kindle va aussi faire un malheur lorsqu'il sera commercialisé en France...
Mais la lecture est - avant tout et au même titre que l'écoute de disques (les trentenaires et plus écoutent Ouvrard ou Edith Piaf avec leur iPod ) - une activité individuelle donc non comparable avec notre hobby où l'interactivité (directe) demeure nécessaire et souhaitable !
Lohengrin75 dit: Tout en entrant (largement) dans la catégorie montrée du doigt plus loin par Fulgan ("la nostalgie du vieux livre c'est comme la nostalgie du vinyle, c'est bon pour les trentenaires et plus" attention à la simplification senior = largué en techno), je partage entièrement cet avis.
AMHA, le Kindle va aussi faire un malheur lorsqu'il sera commercialisé en France...
Mais la lecture est - avant tout et au même titre que l'écoute de disques (les trentenaires et plus écoutent Ouvrard ou Edith Piaf avec leur iPod ) - une activité individuelle donc non comparable avec notre hobby où l'interactivité (directe) demeure nécessaire et souhaitable !
-sauf qu'en terme de confort de lecture, ça fait 'achement plus mal aux yeux de lire 600 ou 800 pages sur un écran retroéclairé que sur une feuille de papier.
incontestablement, ça conditionne la durée de lecture. je peux passer une nuit à lire un bouquin; je suis pas vraiment sure de pouvoir faire la même chose sur un écran sans avoir besoin d'un collyre calmant.
-reste également le problème d'accès à la lecture de ceux qui sont financièrement écartés de l'accès aux nouvelles technologies.
alors qu'entre vinyle et un i pod, on gagne en qualité de son, à condition, évidement de ne pas se faire péter les tympans.
et pécuniairement, c'est neutre, puisque de toute façon, pour l'un et l'autre support, il faut un lecteur adapté au format.
Kouynemum dit:
-sauf qu'en terme de confort de lecture, ça fait 'achement plus mal aux yeux de lire 600 ou 800 pages sur un écran retroéclairé que sur une feuille de papier.
incontestablement, ça conditionne la durée de lecture. je peux passer une nuit à lire un bouquin; je suis pas vraiment sure de pouvoir faire la même chose sur un écran sans avoir besoin d'un collyre calmant..
Désolé de te contredire , mais ce n'est pas le cas avec les écrans des "e-books" qui n'ont absolument rien à voir en termes de confort de lecture avec les écrans de micros, portables ou pas...
Lohengrin75 dit: Désolé de te contredire , mais ce n'est pas le cas avec les écrans des "e-books" qui n'ont absolument rien à voir en termes de confort de lecture avec les écrans de micros, portables ou pas...
ben tant mieux si on peut lire aussi longtemps, hein ?
pas de rétroéclairage, donc ?
parce que racourcir des durées de lecture, ça veut aussi dire à terme modifier les contenus.
sinon, ça change rien à ce problème là :
-reste également le problème d'accès à la lecture de ceux qui sont financièrement écartés de l'accès aux nouvelles technologies.
ni au fait qu'on induise ou qu'on renforce de ce fait des comportements "consommateurs" du type de ceux que l'on constate sur la téléphonie, les récepteurs télévisuels, où les progrès technologiques rapides poussent à un renouvellement beaucoup plus rapide que ne le nécessiterait la simple usure, par exemple, ou même la simple utilisation de base.
Lohengrin75 dit:Tout en entrant (largement) dans la catégorie montrée du doigt plus loin par Fulgan ("la nostalgie du vieux livre c'est comme la nostalgie du vinyle, c'est bon pour les trentenaires et plus" attention à la simplification senior = largué en techno), je partage entièrement cet avis.
C'est comme le radiateur et la cheminée; le radiateur c'est 'achement plus efficace, mais la cheminée c'est 'achement plus joli... Et pourtant c'est galère d'avoir quelques milliers de bouquins : ça prend de la place, c'est très lourd à déménager, ça entasse la poussière, etc. Mais imaginer un Kindtruc posé sur son lutrin thermoformé en lieu et place des étagères de tranches de rêve... mouaif, pas trop.
Et un livre ne se casse pas quand il tombe de ma poche. Et on peut isoler rapidement les gens dangereux quand on voit ceux qui les brûlent; alors que réinitialiser un disque dur, ça n'a jamais été une preuve de barbarie pour l'instant... Et le plaisir de rentrer dans une librairie ou une bibliothèque sans rien en tête et d'en ressortir avec dix bouquins...
Dans l'absolu il n'est pas interdit d'avoir les deux.
(long apparté sur les livres)
Pour moi, un premier handicap fort au tout numérique, c'est l'énergie. Je ne parle pas d'économie (il en a fallu plus pour imprimer un livre papier que ce que je consommerais en le lisant sur un kindle-machin-chose), mais le fait de partir le matin en embarquant mon bouquin sans avoir à me demander si j'ai pensé à suffisamment recharger mon appareil pour la journée, ou si j'ai pris des piles de rechange, est inappréciable.
De même si mon appareil tombe en panne, c'est toute ma bibliothèque d'un coup qui m'est inaccessible tant que je ne l'aurais pas réparé ou remplacé. Alors que si je fais tomber mon bouquin dans la Seine, bon ben je n'ai plus rien à lire avant de rentrer chez moi, où je retrouverai tous mes autres livres. Et je pense qu'un appareil de haute technologie tombera plus souvent en panne que je ne perds mes livres (depuis 10 ans, je n'en ai perdu qu'un que j'ai oublié dans une cabine téléphonique).
Un peu dans le même ordre d'idée, un livre, ce n'est pas fragile, et c'est (souvent) bon marché. Je le mets dans ma poche sans inquiétude, je le lis debout dans le métro sans avoir peur qu'il se casse si je le fais tomber en me faisant bousculer, ni de me le faire voler.
Quand je revois dans mon étagère des livres que j'ai achetés et appréciés il y a plus de vingt ans (si je ne les avais pas appréciés, je ne les aurais pas conservés vingt ans), il y a ce côté affectif qui n'existerait pas autant si je retrouvais simplement le fichier dans un répertoire sur mon disque dur. En effet l'affection que l'on peut porter à un livre que l'on a aimé lire est matérialisée par l'objet physique qu'est le livre.
Et puis c'est con, mais une étagère de livres, même des livres de poche, je trouve ça beau (là oui, c'est clairement une question d'éducation). Une habitation sans livres quelque part... eh bien il manque quelque chose (sans parler de ce que ça révèle sur la personne qui y habite).
Concernant les jeunes, ce n'est pas le côté pratique de la lecture sur écran qui remplace la lecture sur papier, c'est tout simplement qu'ils lisent moins tout court, il ne faut pas se leurrer. La télévision, le jeu vidéo puis l'Internet ont remplacé dans leur éducation la place qu'occupaient les livres de la génération des trentenaires qui a été citée (mais aussi des générations d'avant). Et sur Internet ils ne lisent pas le dernier eBook de leur auteur favori: non, ils tchattent, ils bloguent, ils surfent. Bibliothèque rose puis verte, folio junior, ça existe encore, et ça plaît toujours beaucoup aux enfants d'aujourd'hui quand les parents font l'effort de les leur faire connaître. Et d'ailleurs, comparez le niveau de français de ces jeunes qui lisent encore ou pas...
Donc oui, je veux bien croire à la disparition un jour de supports physiques pour les films, voire peut-être pour la musique (où le lien affectif avec l'objet est plus fort, comme cela a été mentionné), mais non, je n'y crois pas en ce qui concerne les livres. Par exemple je n'ai pas l'impression que le rayon livres de la Fnac ait diminué depuis 15 ans (le contenu évolue peut-être, mais les livres sont toujours là, toujours aussi nombreux).
Dncan dit: Pour moi, un premier handicap fort au tout numérique, c'est l'énergie. Je ne parle pas d'économie (il en a fallu plus pour imprimer un livre papier que ce que je consommerais en le lisant sur un kindle-machin-chose)
je rebondis juste sur ton préalable pour apporter cette réflexion :
si on veut comparer les coûts énergétiques et écologiques de production, il faut englober l'ensemble des deux chaînes de production et pas seulement impression du livre et utilisation de e-book.
donc comparer la production des lecteurs et ce qu'elle nécessite comme infrastructure et comme composants, puis leur recyclage après rotation chez les utilisateurs.
en face, l'impression et le recyclage de livres.
(de ce strict point de vue, je reviendrai sur l'analogie entre la disparition de l'argentique et du livre papier qui ne me parait pas pertinente : abandonner l'argentique, ça a été aussi abandonner une production chimique accessoire devenue inutile, et remplacer un appareil argentique par un numérique, c'est juste modifier des chaînes de production chez les constructeurs.)
d'autre part, je te rejoins en terme de comportement de lecteurs,et de ce point de vue, la résistance de la presse papier face au numérique parait un combat d'arrière garde; la lecture de magazine, papier ou numérique est une lecture rapide, renouvellable en circuit court et l'avantage du papier disparait.
la lecture de livres nécessite un tout autre investissement individuel, du temps, de la disponibilité d'esprit, du confort visuel.
dire qu'un e-book présente un confort acceptable, c'est suffisant pour un lecteur occasionnel. si le rythme est de un livre par jour ou même 2 ou 3 par semaine, pas certaine que le confort acceptable soit suffisant pour un lecteur de fond.
cela dit, si quelqu'un a pratiqué à haute dose, je suis curieuse d'avoir son ressenti.
bref, pour moi aussi la démonstration n'est pas faite qu'en terme de littérature, les deux supports, papier ou numérique soient exclusifs l'un de l'autre et que le développement du second implique la disparition du premier.
en tout cas, ça pose des questions pas seulement technologiques et pas seulement individuelles.
Si je regarde ce qui ca fait en terme high technologie actuellement, je pense que l'energie n'est pas un probleme a cette echelle. La fragilite n'est plus un probleme non plus avec les technologies OLED et l'electronique souple et elastique. (et je pense que les prochains e-book marcheront a la fois pour les livres et les magazines).
Je trouve le projet Surface de Microsoft (http://www.microsoft.com/surface/index.html
) serait tres bien adaptable pour le jeu de plateau ou le wargame. Le plateau digital, le decompte des pions automatiques, les regles de deplacement en memoire mais les pions pour de vrai par exemple. Il y a aussi les prochaines machines holographiques qui pourraient etre des alternatives aux boites sans pour autant priver les joueurs du lvrai contact.
Michey dit:mais les pions pour de vrai par exemple
vaut mieux; j'en connais ici qui seraient malaaaades de ne pouvoir tripoter leurs cucubes en bois entre leurs doigts boudinés.
Pour le disque...
Un ami mélomane, notre équivalent en musique pour ce que nous sommes vis à vis les jeux de société, a fait cette semaine son premier achat de fichiers musicaux. Voilà le pas franchi, par un amoureux de la musique, qui ne jurait que par le 33 tours. Bien entendu, il n'a ni l'intention de se débarasser de sa collection de disques ni de plus acheter de 33 tours (ou de CD), mais tout de même, l'évènement est lourd de sens.
En passant, les jeunes, ces barbares ignares (mais que fait la police?:modopouic:), n'ont effectivement plus de CD.
Pour le livre...
Dncan dit:Et puis c'est con, mais une étagère de livres, même des livres de poche, je trouve ça beau (là oui, c'est clairement une question d'éducation). Une habitation sans livres quelque part... eh bien il manque quelque chose (sans parler de ce que ça révèle sur la personne qui y habite).
Non, ce n'est pas con. À preuve, une entreprise états-unienne produit des éléments de décor constitués de faux livres!
http://www.bookdecor.com/
Des produits discuttables, on en voit apparaître à tous les jours et ce n'est pas une raison pour en acheter, rien d'inquiétant donc. Pourtant, un article récent du journal montréalais "La Presse", un important quotidien, en faisait l'éloge.
http://montoit.cyberpresse.ca/decoratio ... quins.html
S'incrit donc dans les moeurs la représentation du livre comme objet du passé, un objet plus décoratif que fonctionnel .
J'ajouterais que les véritables librairies commencent à se faire rares. De nombreuses boutiques se targuant de ce titre, offrent des livres certes, mais aussi des disques, des films, des articles de cuisine, de décoration, de la papetterie, des vêtements, des aliments, des bijoux, des jouets et même... des jeux de société! Leur surface ne s'étant pas accrue pour autant, l'espace dédié aux livres se réduit à peau de chagrin.
Reste à savoir quand sera disponible le gadget "Ibook", ie un livre électronique facile d'emploi, peu énergivore, abordable, résistant et qui permettra une lecture aussi agréable que sur du papier. Bref, l'équivalent du Ipod (ou votre lecteur de musique favori).
Les jeunes, ces monstres décadents (Rome brûle!), lisent encore des livres (Harry Potter, ça vous dit quelque chose?). Mais déjà, les jeunes Japonais dévorent les mangas sur leur portable.
Retour au jeu.
Ce sont ces deux points qui me laissent perplexe sur l'avenir du jeux de société concret. J'imagine un futur pas si lointain où ma ludothèque serait composée d'un superbe go-ban et pierres assortis, quelques jeux de cartes, mes (très) vieux Full Metal Planète et Space Hulk et... mon IGames*, mettons un minuscule projecteur holographique (on peut rêver) ou, plus réaliste, une grande feuille de papier électronique pouvant afficher les éléments de milliers de jeux différents, les informations privées apparaissant sur la console personnelle de chacun, voire son portable.
*Au Québec, soucieuse de conserver la pérénité de la langue, l'Office de la langue française inventera un terme francophone: le jeuV (exemple: "Tabarnak man, tu t'es lâché lousse, 'sti qu't'a des games su' ton jeuV" ).
paulo dit:Pourtant, un article récent du journal montréalais "La Presse", un important quotidien, en faisait l'éloge.
http://montoit.cyberpresse.ca/decoratio ... quins.html
Sinon sur le jeu, le matos holo personnel ne me semble pas une utopie.
Mais après aura-t-on la même approche au jeu ? Je trouve que l'image, qu'elle soit en 2d ou 3d, incite moins à la réflexion posée que le matériel physique (je suis nul autour d'un échiquier mais encore plus re-nul face à un écran avec un échiquier), peut-être parce que la possibilité de son immédiate transformation incite à... la transformer immédiatement. Le style même de jeu ne risque-t-il pas d'en pâtir ?
paulo dit:*Au Québec, soucieuse de conserver la pérénité de la langue, l'Office de la langue française inventera un terme francophone: le jeuV (exemple: "Tabarnak man, tu t'es lâché lousse, 'sti qu't'a des games su' ton jeuV" ).
Voyons, voyons, un peu de respect pour l'Office de la langue française
L'article me fait halluciner...
Avoir des livres uniquement pour l'apparence (ça je veux bien comprendre), et du coup bien s'arranger pour en avoir dans des langues étrangères pour que les gens n'y aillent pas voir...
... Sauf que du coup on ne peut pas les lire soi-même, et que donc on dit bien fort à ses amis "j'ai des livres uniquement pour l'apparence, hein, n'allez surtout pas croire que je suis devenu intello..."
(à moins qu'ils espèrent faire croire qu'ils lisent le finlandais... euh... le finnois dans le texte merci Kouyne ?)
C'est moi ou y'a vraiment des gens qui tournent pas rond ?