Pour les échecs, j’ai découvert chessquito, idéal pour apprendre le déplacement des pièces mais aussi les notions de sacrifice.
Super sujet en tout cas… Je vais suivre ce qui s’y dit.
Salut à tous, merci Mr Popo pour ce sujet… J’y suis sensible par “parenté” professionnelle vu que je ne suis pas enseignant mais éducateur dans un service éducatif en milieu ouvert, donc dans le cadre de la protection de l’enfance. Travaillant plutôt auprès d’adolescents dans leur famille, mais qui ont souvent un pied dans l’errance, et sont souvent déscolarisés, mon approche est bien sûr plus individuelle… Pas de contexte classe, pas de groupe ou alors très occasionnellement…
Or j’ai pris la liberté de parfois faire asseoir quelques-uns de ces adolescents autour d’une table (au service ou dans un café jeu qui malheureusement a fermé ses portes), et je me retrouve complètement dans l’aspect 100% empirique de la démarche que tu décris…
Bon ça mériterait un topic différencié, peut-être, qui élargirait la question du jeu dans la relation scolaire à la question du jeu dans la relation éducative, même si pour ma part j’y vois beaucoup de correspondances… C’est probablement au niveau cadre institutionnel que se marquent vraiment les différences, parce qu’un enfant qui joue, avec un prof, un éduc ou un parent ET des pairs bien sûr, ça reste un enfant qui joue… Avec un adulte et d’autres enfants…
C’est pour moi un contexte plein d’enjeux mais aussi très compliqué, je ne vais pas trop développer ici mais essayer de formuler un topic prochainement dans ce sens… En tous cas dans mon contexte Dixit, L’île interdite, Jungle speed ont bien marché… je veux dire les jeunes ont :
1) compris et respecté la règle
2) pris du plaisir
Je ne peux pas en dire autant de Il était une fois, par exemple, bien trop ambitieux pour les ados que j’avais sous le coude à ce moment là… (et pour les adultes aussi, finalement… Il fout les miquettes à tout le monde, ce jeu, alors que je suis sûr qu’il est plein de richesse).
Mais je dois dire aussi que je n’ai pas d’objectifs clairs au delà d’un support de relation… Et du fait que j’aime jouer et qu’on partage mieux des domaines qu’on aime, évidemment… En tous cas en relation duelle ou avec des fratries par exemple je continue de sortir mes petits jeux et je vois du plaisir, sinon de la surprise chez des ados étonnés qu’on leur propose … De jouer !
Mr Popo dit:Initialement, je pensais surtout à la classe "normale", avec les élèves et le maître, où le jeu serait posé comme activité d'apprentissage à part entière. C'est un truc avec lequel la maternelle est traditionnellement plus à l'aise, mais que le primaire a encore beaucoup de mal à intégrer, le jeu étant trop souvent perçu comme une distraction, un divertissement occasionnellement toléré, à condition de ne pas compromettre les chances des élèves de "finir le programme"...
Elémentaire, cher collègue, élémentaire.

Ben justement, il sera bon de voir comment on peut intégrer les jeux dans les nouveaux programmes. Déjà pour la maternelle, les attendus de fin de cycle sont nettement moins nombreux que les précédents, ce qui permettra d'être moins dans l'urgence. Quant à ceux de l'élémentaire, vous avez été consultés ou allez l'être si je ne m'abuse ? J'espère que là aussi, on aura une dimension "moins de compétence pour mieux faire".
Et tout comme toi, je trouve qu'il y a plein de compétences qui sont utiles pour faire grandir les élèves et qui ne sont malheureusement pas mises en avant dans les livrets.
Vous noterez la place du jeu dans les nouveaux programmes de la maternelle à paraître bientôt
Bien content que l’activité jeu soit mise en avant comme modalité d’apprentissage
Extrait du rapport de la consultation sur les nouveaux programmes de la maternelle
La place du jeu
La réaffirmation de la place du jeu comme une modalité d’apprentissage est très appréciée. « La place du jeu est réaffirmée et c’est unanimement salué. Beaucoup espèrent que cela permettra de retrouver des pratiques spécifiques à l’école maternelle » indique une synthèse départementale. « La reconnaissance du jeu sous toutes ses formes comme vecteur d’apprentissage et pour tous les enfants est très appréciée. La place au jeu réaffirmée en mathématiques est reçue très positivement » lit-on dans une autre contribution. Dans un autre département encore, les enseignants y voient « une vraie place au cœur des apprentissages, prépondérante et clairement énoncée. Un moyen reconnu à part entière pour apprendre, pour comprendre et pour appréhender le monde ». De manière unanime, les équipes pédagogiques expriment donc leur satisfaction que ce point apparaisse explicitement dans les programmes et plus particulièrement qu’un paragraphe entier lui soit désormais consacré. La place accordée au jeu est perçue comme une réponse à « l’idée de primarisation de l’école maternelle » et légitime, pour les enseignants, des pratiques pédagogiques qui ont pu, par le passé, être remises en question.
sgtpepere dit:Mr Popo dit:Initialement, je pensais surtout à la classe "normale", avec les élèves et le maître, où le jeu serait posé comme activité d'apprentissage à part entière. C'est un truc avec lequel la maternelle est traditionnellement plus à l'aise, mais que le primaire a encore beaucoup de mal à intégrer, le jeu étant trop souvent perçu comme une distraction, un divertissement occasionnellement toléré, à condition de ne pas compromettre les chances des élèves de "finir le programme"...
Elémentaire, cher collègue, élémentaire.![]()
Ben justement, il sera bon de voir comment on peut intégrer les jeux dans les nouveaux programmes. Déjà pour la maternelle, les attendus de fin de cycle sont nettement moins nombreux que les précédents, ce qui permettra d'être moins dans l'urgence. Quant à ceux de l'élémentaire, vous avez été consultés ou allez l'être si je ne m'abuse ? J'espère que là aussi, on aura une dimension "moins de compétence pour mieux faire".
Et tout comme toi, je trouve qu'il y a plein de compétences qui sont utiles pour faire grandir les élèves et qui ne sont malheureusement pas mises en avant dans les livrets.
On espère on espère. Pas encore de consultation en tout cas. Mais c'est le seul espoir qui nous reste vu le contexte en ce moment je trouve.
En tout cas, ce qui est sur c'est que j'arrive tjs à faire rentrer un jeu dans les cases de leurs compétences, même celles de 2008

bgarz dit:Vous noterez la place du jeu dans les nouveaux programmes de la maternelle à paraître bientôt
Bien content que l'activité jeu soit mise en avant comme modalité d'apprentissage![]()
Ce qui nous ramène à la question du début.

Du coup, je trouve que le risque des programmes, c'est de confondre le jeu et les activités de manipulation. M'enfin pour les joueurs, ça permet de rentrer dans le programme tranquillement. Reste la mise en place.

sgtpepere dit: je trouve que le risque des programmes, c'est de confondre le jeu et les activités de manipulation.
Ca, c'est très vrai. Par exemple, on voit timidement arriver dans les documents des futurs programmes des références au "serious gaming" : on pourra se féliciter d'y voir une ébauche de reconnaissance de la place du jeu à l'école, mais on pourra aussi déplorer que l'école ait besoin de travestir le jeu des oripeaux du "serious " pour le légitimer (après, savoir si les mecs qui ont pondu ça savent vraiment ce qu'est le serious gaming, ça reste à voir, mais c'est un autre débat ^^)
Autre chose, sinon.
Je reviens sur un élément du débat relevé plus haut. J'échangeais en MP avec un intervenant du topic quand à l'opportunité du distinguo animateurs périsco / enseignants. Des effectifs souvent comparables (groupe de 18 vs groupe de 24, c'est sensiblement pareil) dans les mêmes lieux bien souvent (rares sont les communes ayant des espaces dédiés au périscolaire, on est souvent dans les classes), et en mode débrouille avec le matos perso aussi (soyons francs, qui a une mairie qui a craqué 200€de j2s pour une école ?)...
On pourrait donc objecter que les activités sont relativement similaires, et qu'il n'y a pas de raison de différencier les deux cas. C'est probablement vrai si l'on limite la question du jeu à l'école à celle de son entrée dans les murs de l'école : bien choisir ses jeux, trouver une salle pour pratiquer au calme, savoir composer et gérer un groupe...
Pour ma part, je pense que si le débat doit évidemment passer par là à un moment, il prendra très rapidement une autre tournure pour les enseignants. Car à la différence des animateurs, notre action doit s'inscrire dans le cadre des programmes et des compétences attendues en fin de scolarité. Qu'on soit d'accord ou pas, on attend de nous un "retour sur investissement" quant au boulot que nous menons en classe, et dans lequel l'activité jeux vient s'inscrire : on ne peut pas faire l'économie d'une réflexion sur les éléments à observer, les critères de réussite, et surtout les réinvestissements possibles pour les compétences travaillées dans ces jeux.
Car si on travaille, si on joue en classe, c'est dans l'idée de développer des compétences des programmes : en tant qu'instits, c'est notre boulot, on est payés pour ça. A tout moment, on doit pouvoir rendre compte de notre démarche, des acquis, des progrès... et ça, je pense que c'est une prérogative que nous ne partageons pas avec les animateurs du périscolaire, aussi professionnels et impliqués qu'ils puissent être. Nous ne sommes pas dans la même logique, je pense.
Personnellement dans mon projet je distingue bien 2 temps différents, il y a des phases ou on travaille sur les jeux (lecture de règles, réécritures, écriture d’avis, travail à l’oral sur l’explication de règles etc …) comme on travaillerait sur n’importe quel autre support et il y a des phase où l’on joue.
Lorsque l’on joue, on joue et ça se justifie très bien de la même façon que lorsque l’on fait travailler les enfants sur la recette des crêpes ensuite on en fait et on les mange (bon je ne sais plus si c’est encore autorisé en primaire …).
De plus, vu le projet, il est important que les élèves aient suffisamment joué pour s’approprier les règles et l’objet pour être en mesure d’assurer au mieux le rôle d’animateur qui sera le leur.
Oui malheureusement le jeu style conjugaison en jeu de l’oie, très peu pour moi. Les enfants ne sont pas dupent en plus, ça les saoule autant que j’aime le Monopoly!
Je suis bien d’accord sur le côté cibler les compétences spécifiques mises en œuvre et la démarche que l’on colle derrière tout ça.
Je fais aussi l’animation à mon assos avec les enfants (oui j’en n’ai pas assez de ma journée avec eux!) et vraiment je vois les choses autrement qu’en classe. Pourtant mêmes enfants parfois, même adulte aussi mais on ne vise pas la même chose, on n’a pas les mêmes attentes.
Et d’ailleurs si l’on veut être pris au sérieux, on se doit d’avoir une démarche réfléchie autour des objectifs que l’on vise.
Après retour sur investissement comme tu dis, ok, mais vu ce qu’on entend nous en ce moment en réunion avec des parents sur les rythmes, parfois l’impression que la qualité des animations leur semble prioritaire sur l’école. Et du coup, si on joue eux ne voient que la formidable activité jeu!!! Mais ma foi seront contents vu que c’est ce qui est attendu en ce moment
Sinon, nous la mairie nous subventionne top pour notre assos, et du coup, Ben on se sert aussi des jeux pour l’école (d’ailleurs en cas de dissolution on a inscrit que tous les jeux iraient à l’école!!! Je me demande bien ce qu’ils feraient des 120 jeux qu’on a là mais bon )
Oui mais oui. Jouer pour jouer après avoir bossé, OK. Ce que je trouve intéressant et probablement plus facile avec les élèves les plus âgés, c’est d’essayer de leur faire comprendre que l’intégration des règles, le fait d’être capable de jouer et donc d’appliquer plein de choses inconsciemment, ben, c’est exactement la même chose en résolution de problèmes de maths ou bien en production d’écrits. Et que donc, si on arrive à jouer et à prendre des décisions pour gagner, il n’y a aucune raison que ça ne marche pas pareil pour les accords ou les conjugaisons dans un texte rédigé.
Du coup, je suis assez d’accord avec Mr Popo (et aussi d’accord avec lui sur l’histoire des compétences à développer qui ne sont pas reconnues par l’Institution), jouer, il faut un retour sur investissement et ça peut être aussi autre chose que la compréhension d’un texte.
Je crois qu’il y a des classes où ils sont allés jusqu’à créer des jeux de plateaux eux-mêmes.
(doublon !)
Toutafé cher collègue.
Je crois même que c’est Loïc Lamy alias Lynkowsky sur TT qui a fait ça. Je crois me souvenir d’un topic où il détaillait sa démarche et présentait les productions de ses élèves. C’était très riche.
Sinon c’est extrêmement stimulant de vous lire tous, et de découvrir les initiatives prises ici ou là. Mention spéciale à Astur avec son festival du jeu au collège, c’est assez unique quand même. Bravo.
Pour ma part, j’ai bien envie de faire des fiches-bilan pour les quelques jeux qui ont marché chez moi. Moi qui envisage d’introduire du jeu coopératif en classe, j’aimerais bien trouver pour l’Ile Interdite (par exemple) une fiche récapitulant quelques clés :
- format général (histoire de savoir où on va)
- compétences travaillées (pour éviter les erreurs de casting)
- éléments de règles un peu complexes / à aménager (genre les gares dans LADR europe)
- point de départ pour une première présentation (comme en festival, quoi)
- pistes d’exploitation pour plus tard en classe (si possible déjà testées)
Je rejoins tout à fait ce que propose Sgtpépère : surtout avec des plus grands, il me semble important de “rendre visible” l’enjeu de la partie afin de pouvoir en retirer quelque chose. En amont pour l’enseignant, afin d’orienter sa lecture du jeu et repérer des attitudes à valoriser ou des compétences mobilisées, et en aval pour les élèves, lors d’un temps décroché, afin de ne pas gâcher le plaisir du jeu par excès de “pédagogisme”.
Oui beau travail chez Loïc, j’ai aussi vu ça dans une classe de maternelle (!) où il y avait, outre le décloisonnement dont j’ai parlé, une création par an.
Personnellement en maternelle je fais travailler l’écriture de règles en dictée à l’adulte : respect de la forme et explication pour qu’un tiers puisse jouer. Ca fonctionne plutôt bien car en faisant un parallèle avec la recette, les enfants intègrent bien la structure de base, et le plaisir de pouvoir ramener ça à la maison, éventuellement avec un plateau personnel, niveau motivation et intégration et “métajeu” c’est assez efficace.
Et puis tu peux faire tester le jeu à d’autres classes, ce qui peut montrer que les règles ne sont pas claires. Très bonne idée.
Ma fille (6 ans) a crée son ‘premier jeu’: faut que les pions arrivent à un certain endroit. Le premier qui arrive a gagné. Bon, le souci, c’est qu’il n’y a ni case ni moyen d’avancer les pions. Mais c’est l’intention qui compte.
Je préconiserais plutôt de faire créer des extensions, mettre en place des variantes ou rethématiser des jeux joués en classe plutôt que de chercher à en créer de toute pièce.
Le processus de création n’est pas quelque chose de simple et les auteurs commencent souvent par faire leurs premières armes avec ces exercices, du coup parfois si on veut aller au bout il ne faut pas se fixer des objectifs trop ambitieux
Précaution / cadre : je suis professeur de français en Belgique, et j’enseigne aux élèves de 5ème et 6ème dans un athénée (= les deux dernières années du lycée). Mes classes appartiennent à l’enseignement technique et professionnel (–> futurs esthéticiennes, agents éducateurs, auxiliaire d’accueil, …)
J’utilise parfois les mots fléchés en classe. Plutôt en fin de période et/ou de séquence ou en début d’année pour voir qui a du vocabulaire, de la culture générale, qui comprend le principe du synonyme (il y en a toujours qui ne comprennent pas que si le mot donné est un verbe, il faut trouver un autre verbe ; et beaucoup ne connaissent pas/plus les catégories grammaticales).
Parfois, je travaille avec Unanimo pour faire une sorte de bilan de leurs connaissances préalables à un sujet (mouvement littéraire par exemple). Il m’est arrivé de travailler sur la règle de jeu comme texte structuré à analyser et/ou à résumer.
Deux éléments en conclusion :
1) Les programmes scolaires, en misant plus sur des compétences que sur des savoirs précis, permettent l’utilisation des jeux de société puisque l’objectif c’est la compétence, la matière n’étant quasiment plus qu’un prétexte. Dans mon cas (cours de français), il va de soi que les quatre compétences de base : lire, écrire, parler, écouter peuvent se retrouver autour d’activité entrée sur le JDS :
- lire une règle et la comprendre (avec une visée pratique : être capable de jouer au jeu !),
- écrire une sorte de résumé (aide de jeu !) ou une critique ou un compte-rendu, voire réécrire la règle après une “simple” explication du jeu,
- parler : réexpliquer le jeu à qui ne le connaîtrait pas,
- écouter : suivre une explication de jeu et pouvoir ensuite répondre à des questions ou pouvoir y jouer, …
2) Malheureusement, les élèves que j’ai sont assez réticents au texte et au travail “théorique” ; ils perdent vite leur concentration et partent avec un a priori négatif et hostile de toute la chose scolaire. Venir à l’école et s’asseoir dans une classe est déjà source d’ennui pour certains. Et donc, vouloir partager avec eux quelque chose qui compte pour moi est au final assez décevant/déprimant (il en va pour les jeux comme pour la littérature, les films, les chansons, …). Là où je vois dans une perspective ludique une motivation, je risque de n’avoir qu’un œil apathique et un regard qui enveloppe toute activité scolaire avec la même suspicion.
Belle idée que ce sujet Mr Popo.
Je me permets d’intervenir car j’ai fait quelques tentatives d’insertion de jeu dans les cours d’anglais en collège avec mes élèves de 6ème à 3ème.
J’ai testé Story Cubes (le but était de produire des histoires à l’écrit ou à l’oral). Cela marche assez bien voir même très bien, car ils se prennent tous au jeu et surtout cela change de la sempiternelle expression écrite sur ce qu’ils ont fait pendant les vacances. Sur tout qu’ils peuvent faire un mix des dés qu’ils souhaitent dans la limite de 9 dés (j’ai toutes les séries sauf dinosaures).
En 6ème et 5ème on a testé Il était une fois (Once Upon a Time, génial pour intégrer le thème des contes e tpour l’acquisition du vocabulaire, mais cela a tourné court lorsque on a essayé de jouer car un manque de vocabulaire chez les élèves = mauvaise évaluation de ma part). Mais j’y reviendrai, il faut juste que je trouve comment !!
Sinon je me souviens d’avoir introduit Mr Jack chez des 4èmes, on avait bossé sur la description des personnages, une histoire de Jack l’éventreur puis su rla modalité pour comprendre la règle. Là encore cela à été une bonne expérience, mon regret : ne pas avoir 14 boîtes de Mr JAck pour que tous les élèves puissent y jouer !!
Cette année j’ai un collègue qui m’a demandé de venir vois les élèves qu’il a en TCl (trouble complexe du langage) et pour lesquels il a introduit une 1h de jeu par semaine (le but était de jouer pour jouer). On a commencé par un jeu coopératif (L’ile interdite)pour essayer de fédérer la classe qui se comportait plutôt en individualité et non pas en classe. Cela a super bien marché. On a joué à l’ile interdite, avec des entraides entre les élèves qu’il n’avait pas vu jusque là.
Ensuite il est passé sur Hanabi et Love Letter. Là aussi belle réussite. IL a fini avant les vacances par un jeu hongrois super sympa qui s’appele Gyumi, et qui est basé sur la mémoire avec des possibilités de bloquer les adversaires.
Il est content du résultat, je pense qu’on aurait dû / pu filmer les élèves pour voir que leur comportement était bien différent de celui qu’ils avaient en classe.
Il faut juste que je prenne le temps de m’y remettre ! Car j’ai reçu d’autres jeux depuis qui mériteraient d’être testé en classe.
Bonne soirée et bonne continuation.
Sathimon sur tous les fronts
Oui Bgarz c’est une des premières raisons pour lesquelles je me suis mis à la traduction de jeux, je pensais que je pourrais plus facilement les utiliser en classe (Que nenni) !
J’ai aussi utilisé le Jungle Speed pour faire apprendre des verbes irréguliers !! Mais j’ai arrêté le jour où j’ai une jeune fille qui a mis sa lèvre devant la main d’un de ses camarades (quelle idée de se pencher pour prendre le totem !!)Elle est ressortie du cours avec une lèvre qui avait doublée de volume et un passage à l’infirmerie (c’est dur l’éducation). J’espère que Mr Vuarchex ne m’en voudras pas trop d’avoir utilisé son jeu !
tom vuarchex dit:Hello, encore un lien vers une émission de radio qui s'est déroulé pendant le festival de saint-Herblain :
http://www.jetfm.asso.fr/site/stockage/emissions_speciales/festival_des_jeux_2015_150221.mp3
Radio pour laquelle je fais des chroniques jeux régulières.
En dehors du direct (2 heures) il y a chaque année un reportage sur un sujet spécifique. J'ai choisi cette année d'interviewer deux prof des écoles qui ont travaillé le jeu à l'école dans deux endroits différents (Nantes et le Vigan, dans le Gard).
Les deux interviews durent environ 10 minutes chacune et me semblent très intéressantes dans le sujet car elles apportent un éclairage à la fois théorique et pratique.
N'étant pas moi-même dans le métier, mais convaincu des vertus de ce type de projet, je ne sais si c'est elles seront éclairantes pour vous mais il s'agit de deux retours d'expériences in vivo. La première, en particulier, théorise très bien les choses.
Les interviews commencent vers 12'40'' (il faut les télécharger pour pouvoir avancer le curseur d'écoute).
Vous pouvez évidemment écouter l'interview de Bruno Cathala qui suit
Super, les interview, merci M'sieu Tom (j'en profite pour te témoigner l'intérêt de mes élèves pour Twin it... On cherche encore la dernière paire ^^)