Entre Margeride et Aubrac, sur le site du lycée agricole de Saint-Chély d’Apcher, vous pouvez désormais venir jouer chaque vendredi à partir de 20 heures.
Formé à la bonne école d’Aubesludie à Marseille, vous trouverez tout ce qui rend un soirée ludique inoubliable : des jeux d’ambiance, des classiques, et du bon gros jeu de gestion.
Pour ceux qui voudraient plus de précisions, faîtes moi signe sur le forum.
Allez, ça mérite encore un pouicbravo :
Kronos.
BONNE initiative de promouvoir le jeu de societé dans des endroits reculés de notre france profonde.
DES que je passe dans le coin un vendredi soir je m’arrete ,promis.
Salut, je suis la moitier du temps à Aumont, donc je suis super interessè. Comme j’ai pas tjs acces au net, je t’envoi par mp mon portable.
Merci à tous ceux qui sont venus à cette première rencontre ludique en Nord Lozère, que l’on va appeler « LUDI48 », pour faire original.
Pour ma part un grand moment de plaisir, dont je vais tâcher de restituer l’ambiance pour ceux qui n’ont pu venir.
20h, temps clair, pelouse en excellent état… Non, je me trompe de commentaire.
Donc, 20h arrivée échelonnée, mais rapide des joueurs de la soirée, puisque je ne pouvais que dire « Le Ligretto est un jeu d’ambiance qui se pratique avec une série de cartes numérotées de 1 à 10 sur 4 fonds de couleurs différentes… », qu’un nouveau joueur entrait.
Pour Christian (premier arrivé), après 4 répétitions de « Le Ligretto est un jeu d’ambiance qui se pratique avec une série de cartes numérotées de 1 à 10 sur 4 fonds de couleurs différentes… », je pense qu’il avait saisi le style de jeu qu’était Ligretto.
Après la fin de l’explication de la règle, une partie acharnée s’en est suivie, où chacun a pu essayer diverses stratégies :
- Dans un premier temps, celle du joueur attentiste pour Laurent – j’observe pendant 3 minutes, la main sur une carte ; ce qui pour un jeu de rapidité ne confère pas beaucoup de points, avant de se ruer sur la table au risque de mettre des baffes à Camille, sa voisine ;
- Camille, avec un style propre, je marque des points, je perds des points, je marque des points, je perds des points, je marque des points, je perds des points, je marque des points, je perds des points. À travailler encore comme technique…
- Pour ma part, après un départ tonitruant (comme quoi c’est utile de maîtriser les règles) je me suis peu à peu fait remonter et ai dû faire face à une concurrence venant de tous côtés : à droite avec Boris, de face avec Christian, de la gauche avec Delphine et Jean-Pierre…
Le résultat de cette lutte acharnée, d’un jeu de rapidité, a vu la victoire de notre Corse d’adoption (cherchez l’erreur dans cette phrase).
Nous sommes ensuite passés à des jeux plus conséquents, avec deux tables.
Sur une, la nouveauté du moment, Age of Empire III, qui a vu s’affronter l’Angleterre (Boris), l’Espagne (Jean-Pierre), le Portugal (Laurent) et la France (Marc) pour la conquête commerciale, religieuse et/ou militaire du nouveau monde.
Rapidement le Portugal a fait valoir des velléités belliqueuses au Canada auxquelles l’Angleterre, selon la maxime « pour obtenir la paix, prépare la guerre » a répondu en envoyant des troupes dans sa colonie.
Durant ce temps, l’Espagne posait le pied sur le Nouveau Monde avec « Peace and Love » brodé sur ses bannières. Pour l’Espagne donc, c’est par le commerce et la religion que les colonies se sont créées.
Après deux tours serrés qui ont vu de nombreuses régions découvertes (bien que le Portugal ait eu une de ses expéditions renvoyées à la mer par les indigènes), la France, gérée par votre serviteur, réussit à fédérer de plus en plus de colonies, au point de se demander si un nouveau Versailles ne serait pas à sa place au Pérou.
Ce qui ne fut pas sans exacerber les rivalités mesquines de ses voisins Européens. Une alliance contre nature (!) s’est ainsi nouée entre des nations aussi différentes que l’Angleterre, le Portugal et l’Espagne. Qui dit alliance, dit trahison, et c’est ainsi que les colons espagnols se sont vus tirer au pigeon, tels les dodos de l’Île de La Réunion.
Dernier tour, alors que les expéditions sont de plus en plus lointaines et de plus en plus risquées, la France échoue de peu à prendre pied en Inde. Tournant de la partie ?
Après près de 3 heures de jeu, la victoire revient d’un seul petit point à la France devant l’Espagne. Mais les Rois du Portugal et d’Angleterre entraîneraient déjà leurs nouvelles troupes, d’après nos espions…
À l’autre table, Delphine initiait Camille et Christian au best-seller toutes catégories confondues : les Colons de Catane, où il faut développer pacifiquement et par le commerce une île nouvellement découverte et à chaque fois différente. C’est Delphine qui finit par s’imposer.
Petite précision, elle avait omis de d’indiquer qu’elle avait été en finale du tournoi des Colons lors du festival international du jeu de Cannes 2007. Elle se la « pête pas », mais elle est plutôt bonne à ce jeu. Info de dernière minute, elle s’est néanmoins fait ramasser ce dimanche lors de l’Asmoday de Toulouse. À votre tour d’essayer !
Avec le tour mercantile que prenait la soirée, cette équipe décidait de prendre de la hauteur autour d’un Himalaya.
À la tête d’un troupeau de yacks, nos chefs de tribus allaient de village en village collecter des matières plus ou moins précieuses (bah, faut bien vivre quant même) pour honorer des commandes, avant de s’imposer religieusement au sein de stupas, et politiquement au sein de régions montagneuses et froides.
Le meilleur conducteur de troupeaux s’est révélée être une très jeune femme, et nous avons assisté à la naissance d’un Chef (Himalaya – naissance d’un chef, cela doit vous rappeler quelque chose ?) en la personne de Camille.
C’est sur ces émotions que s’est clôturée cette soirée.
Rendez-vous vous est donné pour le vendredi 16 novembre, même lieu, même heure, pour en découdre autour de nouveaux défis.
Ludiquement vôtre,
Kronos. 
Vendredi 16 novembre a eu lieu la seconde rencontre LUDI48.
David, Laurent, Christian, Jean-Pierre et Marc ont réussi à braver le froid qui s’installe en Nord Lozère (- 4° C à l’entrée, - 6° C à la sortie) pour se retrouver autour d’une table de jeux.
Ouverture par le désormais habituel Ligretto, dont je vous passe les règles ?!
C’est un jeu de rapidi…
Au passage, nouvelle victoire de Laurent ; nette sans bavure. Aucune contestation possible.
Après ce tour de chauffe, nous avons décidé de partir sur les traces de Jules Vernes, et de tenter un tour du monde en 80 jours.
On est comme ça, rien ne nous fait peur, même de partir sans passeport.
Après avoir traversé de multiples océans, foulé de nombreux déserts, essuyé plusieurs tempêtes et évité (mais de justesse) quelques déraillements de train, avant de prendre un beau coup de soleil face au Nil, c’est David qui parvenait à rejoindre le Réform Club de Londres en optimisant au mieux les moyens de transport mis à sa disposition, en 74 jours !
Un pari donc réussi avec un nouveau record, effaçant celui de l’illustre Phileas Fogg.
Battus de peu, Marc (75 jours) et Jean-Pierre (76 jours) décidèrent, alors d’investir dans un moyen de transport révolutionnaire, dénommée automobile.
Parvenu au Reform Club, Christian avait alors la très bonne idée d’offrir une collation qui nous permettait de récupérer quelques forces avant de poursuivre par une revanche d’Age Of Empire III.
Pour les joueurs maîtrisant déjà les règles, une stratégie bien définie se mettait en place dès les premiers tours.
Activités commerciales tout azimut pour la Hollande de Jean-Pierre, explorations pour l’Espagne de David et la France de Marc, et pour le Portugal de Laurent… un certain… opportunisme.
Alors que les expéditions de David foulent des territoires encore inexplorés par les Européens, les troupes de Laurent emmenées par des hommes d’église prenaient alors possession sans coup férie, mais aussi sans gloire de ces nouvelles colonies (quant je disais opportunisme).
Tandis que Jean-Pierre poursuivait son développement économique, Laurent parvenait à obtenir des revenus confortables, qui lui permettaient de poursuivre sa stratégie expansionniste en envoyant prêtres et soldats dans les territoires découverts par David (opportunisme toujours).
Après des derniers tours particulièrement acharnés, Marc et Jean-Pierre s’affrontaient sur le même territoire commercial, tandis que Laurent en profitait pour conforter sa position dominante (quel opportunisme !).
Au final, le Portugal de Laurent l’emportait avec 95 points, devant la France de Marc (89 points) et l’Espagne de David (77 points) ; la Hollande de Jean-Pierre terminant avec 53 points, en ayant trop souffert des rivalités subies.
Je tiens à dire, que je crûs entendre Laurent démarrer en chantonnant un air de Dutronc « je suis de tous les partis, de toutes les parties, je suis un converti… », opportuniste jusqu’au bout disais-je !
Un nouveau rendez-vous vous est donné pour le vendredi 23 novembre, même lieu, mais une salle du rez-de-chaussée pour en découdre autour de nouveaux défis.
Serez-vous là pour jouer à Age of Empire III, Colons de Catane, Tour du monde, ou autre Thèbes ?
- Verrez-vous Laurent gagner toutes ces parties ?
- Christian lancer de multiples blagues à la volée, comme des cartes de Ligretto ?
- Jean-Pierre se fumer une cigarette, à l’extérieur, en 12 secondes, 6 dixièmes ?
- Entendrez-vous Marc pester tout le temps ?
- David qui a pris peur en nous voyant, il y a sept jours, prendra-t-il sur lui pour revenir jouer avec nous ?
- Le vivier potentiel d’Aumont-Aubrac nous rejoindra t-il enfin ?
- Boris, se souviendra t-il assez des règles pour contrer Laurent ?
Et tous ceux qui sont joueurs au fond d’eux-mêmes (working girl, tricoteuse de chaussettes…) oseront-ils enfin se montrer ?
Et moi, arriverai-je encore à vous expliquer de nouvelles règles sans me mélanger dans tous ces jetons ?
Si vous ne tenez plus et que voulez une réponse à l’une de ces profondes questions, rendez-vous dans 3 jours !
Ludiquement vôtre,
Marc.
Vendredi 23 novembre a eu lieu la troisième rencontre LUDI48.
Il faut croire que nous partageons les mêmes angoisses existentielles, posées dans mon précédent mail, car vous fûtes nombreux ce soir-là, à venir quêter quelques réponses ; les voici donc livrées à tous et à toutes :
- Verrez-vous Laurent gagner toutes ces parties ?
Oui et non !
- Christian lancer de multiples blagues à la volée, comme des cartes de Ligretto ?
Non.
- Jean-Pierre se fumer une cigarette, à l’extérieur, en 12 secondes, 6 dixièmes ?
Oui et il l’a même fait plusieurs fois le bougre.
- Entendrez-vous Marc pester tout le temps ?
Oui, mais c’est parce que l’on met toujours le brigand chez moi aux Colons !
- David qui a pris peur en nous voyant, il y a sept jours, prendra-t-il sur lui pour revenir jouer avec nous ?
Oui, mais cette fois-ci en force (avec le renfort des Baptiste(s)).
- Le vivier potentiel d’Aumont-Aubrac nous rejoindra t-il enfin ?
Toujours pas ! Ha là, là, qu’est-ce qu’elle fait Marie ?
- Boris, se souviendra t-il assez des règles pour contrer Laurent ?
Ben oui ! Il l’a fait !
Et tous ceux qui sont joueurs au fond d’eux-mêmes (working girl, tricoteuse de chaussettes…) oseront-ils enfin se montrer ?
OUI !!!
Et moi, arriverai-je encore à vous expliquer de nouvelles règles sans me mélanger dans tous ces jetons ?
Ouf, c’est passé.
Après avoir redonné un sens à votre vie ici-bas, voici le traditionnel compte-rendu de cette soirée où, nouveau record, 16 joueurs se sont donnés rendez-vous. 
Enfin, quand je dis 16, ne serait-ce point plutôt 15, car Anne et Guillaume ont fait un Ligretto à 4 mains. Je ne sais pas si c’est vraiment autorisé par les règles.
Mais, il est vrai que Guillaume, d’après ces justifications, avait abusé de substances licites, mais pas au bon dosage, ni à la bonne heure, ce qui le mettait légèrement dans les vaps.
Aussi cette partie de Ligretto qui regroupait Laurent, David, Baptiste 1, Camille, Alban (son frère nous arrivant tout droit de Dijon) Delphine, Anne/Guillaume (ils ne sont pas siamois, mais l’explication est au-dessus) et Marc fut-elle ponctuée des douces (mais énergiques) exclamations d’Anne, à l’attention de guillaume « retourne ta carte, mais retourne ta carte ! ». Que dire de plus, si ce n’est qu’en l’absence de Christian les joueurs se focalisèrent plus sur leurs cartes que sur ses blagues, avec pour résultat, une atmosphère plus tendue.
Quoi d’autre ?
…
Ah, oui, après un départ toujours tranquille, une nouvelle victoire de Laurent qui fait donc un 100 % de réussite à ce jeu !
Pendant ce temps, à l’autre table, Boris initiait Maëlle (venue sans ses accessoires préférés) Jean-Pierre, Baptiste 2 et Jessica (qui nous quitte déjà pour rejoindre des contrées moins hostiles – Grasse dans les Alpes-Maritimes, on va pas non plus la plaindre) à Halli-Galli, un jeu de rapidité et d’observation, dans la veine de Ligretto où l’on ne met pas des claques sur la main de son adversaire qui pose son 6 bleu avant soi, mais sur une sonnette (une variante pour les moins rapides du Ligretto permet aussi de mettre une claque sur la main de son voisin qui met une claque sur la sonnette !).
Partie tranquille néanmoins car, hormis Camille qui dit une fois « entrez c’est ouvert », nous ne fûmes pas trop dérangés pendant notre Ligretto.
Ils enchaînèrent ensuite par une guerre des moutons, dont je n’ai pas eu d’échos (c’est vrai que ce sont des joueurs sages…).
Après ces tours de chauffe, les joueurs pouvaient se regrouper en 3 tables autour d’un Age of Empire, Colons de Catane et Thèbes, mais face au départ programmé d’Anne et Guillaume (pour cause d’ingestion de …) c’est au final un Age of Empire à 5,5 et un Colon à 6 qui furent organisés.
Age of Empire : Boris avec l’Angleterre, Laurent avec (son éternel) le Portugal, David avec l’Espagne, Jean-Pierre qui me succédait à la tête de la France et les Baptiste(s) avec la Hollande.
Partie toujours aussi studieuse que cet AGE où les 2h 30 s’écoulèrent dans un murmure. Je me demande pourquoi les parents n’initient pas leurs enfants à ce jeu dès leur plus jeune âge, car ce serait alors d’un calme à la maison !
La victoire en est revenue à Boris qui effectue un retour gagnant avec 76 points, devant Laurent avec 67 points. Une faute tactique de ce dernier qui « oublie » de coloniser un territoire après une exploration réussie, lui faisant perdre près de 6 points au profit de l’Angleterre, a peut-être été le tournant de la partie.
David avec 62 points et Jean-pierre avec 61 points sont restés au contact. Les Baptistes finissent leur première partie avec un honorable 50 points, face à des adversaires coriaces et rusés. N’arrivant pas avec une étiquette de « gros » joueurs, ont-ils aimé ce jeu conséquent ?
À l’autre table j’expliquais aux nouveaux venus, le désormais mythique Colons, dans son extension 6 joueurs : Camille, Alban, Delphine, Jessica, Maëlle, avec en Guest Stars Anne et Guillaume, qui nous quittèrent sur des questions si pertinentes, que l’on espère les revoir prochainement.
Suite à une pénurie de bois sur l’île, la colonisation tardait à se développer. Puis Delphine parvenait à construire rapidement 2 villes, avant de récupérer la route la plus longue à Maëlle et parvenait ainsi à 9 points. Ce qui me faisait dire à Chantal et Eric arrivés tardivement (mais comptés dans notre affluence record) que la partie prendrait fin dans les 10 minutes, avant de les planter devant un Rasende Roboter, ce qui n’est peut-être pas le jeu le plus convivial pour démarrer une soirée !
Après avoir capturé tous les jetons avec leurs robots, ils nous annonçaient qu’ils allaient rentrer, notre partie de Colons n’étant pas toujours pas finie (mais que faisait Delphine ?).
Je tiens à préciser, pour ma défense, que mon plan du site est très bien fait, mais qu’un problème technico-informatique n’a pas permis à Eric de l’ouvrir. Enfin, c’est son excuse. Pour ma part, je ne puis témoigner de ce qu’ils faisaient seuls sur la route, dans le noir, entre 20h et 21h 30 !
Revenons à nos moutons et à nos colons : Delphine à 9 points, Jessica achetant sa « 99ème » carte développement (un record ?!), Maêlle construisant une autoroute traversant l’île du Sud au Nord (l’A76 ?, les Lozériens comprendront), Camille cherchant un endroit non colonisé où il serait encore possible de réaliser un Parc Naturel (les Lozérien du LEGTA comprendront – c’est une soirée de plus en plus sélective), Marc pestant contre un brigand toujours chez lui (ou presque, mais enfin, bon, très souvent chez moi, tout de même, n’est t-il pas vrai ?). Et Alban, me direz-vous ? Et bien Alban promu tout récemment chez Bouygues, développait à tour de bras des villes jusqu’à avoir 7 points et 2 cartes développement qu’il oubliait de retourner… Ce qui me faisait dire que malgré un placement de blaireau pour Alban (2 fois le 12 au départ !) ces foutus dés n’en faisaient toujours qu’à leur tête ! Ceux qui me connaissent autour d’une table de jeux sauront (SAURON ?!) de quoi je parle !
Ainsi donc, après une course en tête, Delphine (9 points) se faisait coiffer sur le poteau par un Alban (10 points) survolté ; Camille et Marc 6 points, Jessica 5 points ; Maëlle 3 points (pas encore eu le temps de construire un péage). Maëlle, tel le lapin d’Alice, s’échappait alors, car (très) en retard.
5 petits tours de Dalmuti pour attendre la fin d’AoE, avant de finir la soirée, après une collation bienvenue et les chocolats d’adieu de Jessica, autour d’un Loup de Thiercelieux, rebaptisé pour l’occasion du Gévaudan.
6 villageois, une voyante, une petite fille et deux loups.
Une première partie en 10 secondes, 5 centièmes ! Où malgré le décès de la petite fille dès la 1ère nuit (dans des circonstances inexpliquées comme, que faisait-elle seule la nuit, à cet âge là, dehors, en fin novembre ?) Jean-Pierre fort inspiré (sans être voyant) déclarait haut et fort « les loups sont en face de moi ! ». Ils y étaient et côte à côte. Baptiste 1, puis David furent donc saisis et exécutés promptement par la vindicte populaire !
Seconde partie, à l’opposée, puisque les loups (encore à côté, Laurent et Jean-Pierre) en « vieux » roublards parachevaient leur travail. Les villageois ne tenaient pas compte des avertissements (mesurés) de leur voyante et s’entre déchiraient allègrement.
Après ce carnage, il était temps de ranger la salle.
Le rendez-vous pour la prochaine rencontre vous sera confirmé dans quelques jours, car vendredi, le LEGTA accueille une autre manifestation, où Laurent et moi seront sûrement présents. Retenez la soirée du jeudi, où je vous proposerais alors de démarrer par un Time’s Up, puis de poursuivre par des jeux « léger », Thèbes, Entdecker…, pour finir vers 23 heures, ne voulant pas avoir d’ennuis avec vos employeurs le lendemain.
Sur ce, vive le Gévaudan libre !
Ludiquement, Marc.
P.S. : compte-rendu sur le site www.trictrac.net (rubrique forum – de la rencontre – jouer en Nord Lozère)
titus13 dit:BONNE initiative de promouvoir le jeu de societé dans des endroits reculés de notre france profonde.
DES que je passe dans le coin un vendredi soir je m'arrete ,promis.
Et bien merci cher Titus pour ces encouragements, venus, me dit-on d'un formidable joueur, puisque vainqueur du Tournoi des Colons lors de l'Asmoday de Toulouse et de ce fait invité VIP à la GenCon !
Ce sera avec plaisir que les Lozèriens t'accueilleront, mais gare à la Bête du Gévaudan, qui pourrait encore sévir les nuits de pleines Lunes !
Et sur ce Vive e jeu et vive l'OM !
Ben oui, y'a pas que le jeu dans la vie, il y a aussi le foot.
Confirmation du déplacement de la soirée jeux du vendredi 30 au jeudi 29 novembre, à partir de 20h, pour cause de manisfestation sur le LEGTA vendredi soir.
Les Sanflorains, “Aumont-Aubracais”, et autres expatriés sont attendus en masse, pour compenser nos collègues de Javols absents pour quelques semaines.
Allez, la soirée veut ça : “Tous ensemble, tous ensemble ! Hé !”.
Ludiquement vôtre,
Marc MATHIEU
Petit changement cette semaine, puisque la soirée jeux eut lieu le jeudi au lieu du traditionnel vendredi.
Elle fut donc plus courte qu’à l’accoutumée et afin de rassembler autour d’une même table les présents (Camille, Delphine, Boris, Jean-Pierre, Laurent et moi-même), j’avais amené un « nouveau » jeu, en la variante des Colons de Catane, les Colons de l’espace, avec son extension 5/6 joueurs.
Après quelques semaines à s’affronter pour les territoires du Nouveau Monde et à convertir par la foi ou par les armes (ou d’ailleurs la foi des armes, quand ce n’était pas les armes de la foi), j’espérais (naïvement) réunir les amateurs de jeu moins tactiques et stratégiques, avec ceux qui viennent pour en découdre, sûrs de leurs capacités à planifier, gérer et l’emporter.
Une fois le superbe plateau de « Die Sternenfahrer von Catan » (c’est le nom en version originale, et j’espère ainsi vous permettre d’améliorer vos connaissances de la langue de Goethe) posé, les règles rapidement expliquées, les dés commencèrent à rouler afin d’aider nos vaisseaux spatiaux à partir vers « l’infini et au-delà ».
Collecte des denrées produites par nos colonies, commerce, construction de vaisseaux-colonies et de vaisseaux de commerce, développement de notre vaisseau amiral, rencontres avec tout un tas de personnes plus ou moins recommandables de l’espace intersidéral, fuites ou combat dans l’espace intergalactique (selon le tempérament de chacun), assistance ou indifférence face à des appels de détresse (toujours selon le tempérament de chacun), don ou mesquinerie (encore selon le tempérament de chacun), collecte de perles de réput(ation) après de hauts faits, permirent à chacun de laisser exprimer sa vraie personnalité.
Ainsi, je puis vous apprendre que Camille devint la « bad girl » de l’espace avec aucune perle de bonne réputation gagnée ! Malgré ses airs angéliques, elle s’est affirmé n’avoir aucune morale, aucun remords, aucune pensée positive, être de mauvaise vie (euh, là j’y vais un peu fort tout de même). Bref, laissant s’exprimer son côté obscur, elle est devenue le temps d’une soirée la Darth Vador de Saint-Chély !
À l’opposée, Delphine, il est vraie équipée d’un moyen de locomotion à faire pâlir la Peugeot ultra kitée de la série des Taxis, avec force propulseurs, containers et canons (elle participera d’ailleurs à la prochaine séance de tunning sur le parking de Saint-Chély de l’espace), est devenue (le temps d’une soirée, je tiens aussi à le préciser) la « good girl » de l’espace. Son petit côté Skywalker s’est affirmé lorsqu’elle alla aider un vaisseau du Peuple Errant dérivant vers un Soleil. N’écoutant que son courage (et Camille qui l’encourageait sournoisement à aller se vautrer sur une météorite en fusion) elle parvint dans un ultime effort à sauver ce vaisseau en perdition, et asseoir sa réputation sur de nombreuses galaxies.
Du côté des garçons, c’était un peu plus erratique comme prise de position.
Laurent répondant systématiquement « zéro », à la question « vous croisez un marchand vous demandant des marchandises, combien en fournissez-vous ? », mais parvenant systématiquement à
s’attirer les bonnes grâces de ces marchands lui allouant alors des ressources gratuites.
Boris s’est, quant à lui, attaché à développer ses ports spatiaux et la production plus que le commerce, avec des résultats mitigés lors des rencontres intersidérales.
Jean-Pierre fut désespéré de voir rouler des dés qui « oubliaient » de le servir en matières premières et pensant « bon, c’est sympa comme jeu, mais c’est quand que je peux envoyer mes missionnaires et mes conquistadors pour aller me servir chez mes voisins ? » 5, 5, 5, CIIINNNNNQQQQQ, non 6 !
Marc, alternant l’excellent et le désastreux, avec un sauvetage de haute volée lui permettant de bénéficier d’un saut dans l’hyper espace lui octroyant de ce fait un avantageux exploratoire sur le bord Est de la galaxie, et subissant un acharnement (si !, si !) quasi frénétique de la part de ses adversaires (que ceux qui ne m’ont pas délesté de mes cartes en piochant constamment chez moi lèvent la main !).
Au final d’une partie ramenée à 10 points, qui vit la victoire de Marc (11 points), devant Delphine (9), Boris (8 points), Camille et Jean-Pierre (7) et Laurent (6).
Malgré de l’action, de la rencontre et du spectacle, j’ai néanmoins perçu un certain désappointement chez quelques joueurs que la décence ne me permet pas de citer (mais dont les initiales sont JPR, BP et LG), soumis à la dure loi implacable des dés pour bâtir sa stratégie…
Et puis, c’est beau ces petites fusées, mais c’est quand que l’on sort les mousquets et la caronade ?
Et puis, c’est vrai qu’ils sont chouettes ces ports spatiaux, mais pourquoi je ne peux pas convertir ces marchands plutôt que de leur refiler mes productions difficilement gagnées ?
Ok, ok, vous n’aimez pas voir des dés réduire à néant une brillante stratégie, un 7 vous faire rejeter la moitié de vos cartes, vos adversaires venir se servir chez vous lors de ce même 7 !, et comme je vous COMPRENDS !
Vous aimez les gros jeux où vous bâtissez tour après tour une stratégie implacable affirmant ainsi votre supériorité tactique ;
Vous érigez la planification en sacerdoce et honnissez le hasard ;
Vous souhaitez utiliser tous les ressorts des hommes (religion, techniques, armées) pour gagner et rejetez ces dés irrationnels ;
Vous aimez aiguiser vos incisives et croquer du villageois apeuré, tout en semant l’aube venue la discorde au sein de village ;
Vous vous complaisez dans la fureur, le bruit et les armes ;
Je vous promets en retour, comme cet illustre stratège ,« que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur », lors des prochaines soirées !
Réservez vos vendredis, car Age of Empire va ressortir, mais aussi les Princes de Florence, A travers le désert, Europa 1945-2030, la Guerre de l’Anneau, Le Trône de Fer, et avec en point d’orgue, Diplomacy, où vous pourrez également faire valoir en plus de vos talents de stratèges, ceux moins avouables de « sacré enfoiré de traître », lors d’une soirée que je vous propose fin décembre (quoi de mieux avant d’aller trinquer en toute amitié à la fraternité) !
Amis ludiques, rassurez-vous je vous proposerai encore de faire un voyage autour du monde mais en moins de 80 jours, de participer à des fouilles au pied de Thèbes, ou de partir à la découverte des îles d’Entdecker, ou de revisiter Carcassonne…
Et puis comme je ne recule devant aucune bassesse, comme la corruption, je ramènerai aussi des Haribo !
Nous comptons sur nos amis d’Aumont-Aubrac et de Mende pour venir renforcer l’équipe.
Prochain rendez-vous vendredi 07 décembre à partir de 20h, salle 110 du LEGTA.
Ludiquement vôtre, Marc. 
P.S. : retrouvez ce compte-rendu sur le site www.trictrac.net (rubrique forum – de la rencontre – jouer en Nord Lozère : http://www.trictrac.net/jeux/forum/view … hp?t=45156), mais aussi sur votre blog LUDI48, à l’adresse suivante : http://ludi48.centerblog.net/
Soirée à thème, bien qu’improvisé, ce vendredi 07 décembre.
L’Histoire, celle qui fut écrite, et celle qui fut recherchée, comme fil conducteur de la soirée.
Ainsi, et sans respecter la chronologie des événements, une table de 3 autour d’un « vieux jeu » du maître Klaus Teuber (celui qui a réalisé entre autres La série des « Colons »), Entdecker, que l’on pourrait traduire par les découvreurs ou explorateurs.
Le temps des expéditions les plus hasardeuses lorsque la ligne de l’horizon définissait le seul monde connu.
Jean-Pierre, Laurent et Marc, décidèrent d’explorer (d’où le nom bien trouvé !) de nouvelles routes maritimes afin de découvrir des terres où installer de nouveaux comptoirs, forts ou colonies et ce malgré tempêtes, pirates, vents contraires.
Chacun s’exprima selon son caractère et ses habitudes :
Jean-Pierre, pragmatique, explora et développa un bout de carte qu’il estima lui appartenir ;
Laurent, Colomb dans l’âme, explora, explora, explora, avant de se souvenir qu’il serait bon de construire aussi, s’il envisageait de marquer quelques points ;
Marc, dans le plus pur style coucou, s’installa aussi bien dans « sa » part de carte, que sur celle de Jean-Pierre (c’est tout de même sympa d’avoir des voisins à qui parler).
Il fallut bien convenir, une fois toutes les terres émergées découvertes, que la victoire devait revenir à Jean-Pierre, sacré meilleur découvreur et meilleur explorateur !
Une fois les routes tracées, les cartes dessinées, un nouvel âge commença, celui des conquêtes.
Quel meilleur jeu pour l’exprimer actuellement, qu’Age of Empire III ?
Ce nouveau monde, jusqu’alors seulement approché, à peine défloré, allait devenir l’enjeu de toutes les rivalités de Jean-Pierre (Hollande), Boris (France), Delphine (Angleterre), Laurent (Portugal, toujours) et Marc/Camille (Espagne) - où l’on aperçoit vite les limites de la co-gestion comme mode de prise de décision : il faut aller là-bas ! Oui, c’est sûr, mais je préfère plutôt ici !.. Vivement que l’extension 6 joueurs arrive…
Abordé par les Caraïbes, le nouveau monde voit arriver des colons et des missionnaires, conduits par des capitaines émérites et des explorateurs aventureux. Avant que les premiers soldats envoyés par le Portugal ne viennent définitivement rompre tout espoir de construire un monde meilleur sur ces nouvelles terres.
Dès lors, l’Espagne, dans les Caraïbes, la France au Canada (tous les Québécois, toutes les québécoises, vont danser, vont danser sur des violons – à moins que ce ne soient les Acadiens) vont commencer à s’armer selon la maxime « qui veut la paix, prépare la guerre » !
Puis, la France multiplie les explorations, ainsi que l’Angleterre, tandis que l’Espagne profite de ces opportunités pour évangéliser les peuples indigènes.
Le Portugal subit pendant ce temps les foudres des autres nations en se voyant entraîner dans de nombreuses batailles punitives au Nord (Canada), au centre (Caraïbes), tandis que dans le même temps une expédition malheureuse au Brésil l’empêche également de prendre pied sur le continent par le Sud.
La Hollande développe pendant ce temps une stratégie qui vise à lui assurer la maîtrise des mers, ce qu’elle parvient à faire en s’adjoignant en plus les forces pirates.
Petit intermède culturel : les Acadiens sont un peuple d’origine française du Canada expulsés d’Acadie part les anglais en 1755, ils ont formé une diaspora (Louisiane et Québec). Les Cajuns sont une population d’origine française des Etats-Unis (Louisiane) issus du rameau acadien.
On n’est pas que des bêtes (de jeu) !
Ne pouvant instaurer des liens de confiance, l’Angleterre et l’Espagne se neutralisaient en Nouvelle-Espagne et dans les Caraïbes, laissant à la France de nombreuses colonies, comme la Nouvelle Grenade et la Floride.
Au final, la France (64 points) avait la mainmise sur le plus grand nombre de colonies, en ayant également réalisée le plus grand nombre d’expéditions ; l’Angleterre (56 points) s’adjugeait le pouvoir économique ; mais la Hollande (76 points), avec une puissance maritime démesurée s’adjugeait la victoire.
Le Portugal (45 points) payait son impérialisme outrancier et l’Espagne (52 points) son bicéphalisme (faut bien avoir une excuse !).
Avec deux victoires en deux parties Jean-Pierre devient le joueur qui a la côte !
Après ces pages d’histoire écrites dans le feu et dans le sang, de riches mécènes décidèrent de financer des archéologues de renoms (Camille, Delphine, Boris et Christian) pour ramener à la vie des trésors enfouis au-delà de Thèbes (Jenseit von Theben).
Développer des connaissances sur cinq civilisations antiques, partir à la rencontre des peuples qui occupent actuellement ces territoires, constituer la meilleure équipe, et la mieux outillée, pour ensuite défier le désert afin d’exhumer les plus beaux des trésors enfouis, si la chance daignait se pencher sur votre campement, ou seulement du sable, dans le cas contraire.
Parvenir alors au sommet de la gloire, en exposant dans les plus grands musées ses pièces, et en étant invité à donner des conférences dans les plus grandes universités de Paris (où la loi Pecresse n’était pas encore d’actualité), Rome ou encore Berlin (je me suis toutefois laissé dire que certains donnaient déjà des conférences alors qu’ils n’avaient pas encore lancé le moindre coup de pioche !).
C’est sous un soleil de plomb que Boris sortait vainqueur (62 points) devant Delphine (49 points) et Camille (45) tandis que Christian (32) devait s’avouer vaincu, trahi par un désert implacable (ou de fausses informations sur les lieux à fouiller).
Pour permettre aux joueurs d’attendre, une initiation à Rasende Roboter était réalisée.
Un robot, c’est pas malin, car cela se déplace verticalement ou horizontalement sans s’arrêter jusqu’à ce qu’il rencontre un obstacle.
Sur ce concept un jeu où il faut, avec le moins de déplacements possibles amener un robot sur un objet de même couleur, Laurent et Marc ont enfin pu prendre leur revanche sur un Jean-Pierre mécanicien, qui tenait à tout prix à reprogrammer ces fou&é @ robots pour leur permettre de tourner selon sa volonté !
Voilà, j’ai tenu parole : ce vendredi, il y avait du « gros » jeu, sans dés, sans brigand qui vient vous piquer une carte, et des Haribos.
Tiendrez-vous maintenant la vôtre de venir mesurer vos talents de diplomates autour d’un Diplomacy ?
Rendez-vous vendredi 14 décembre à partir de 20h, salle 110 du LEGTA.
Ludiquement vôtre, Marc.
P.S. : retrouvez ce compte-rendu sur le site www.trictrac.net (rubrique forum – de la rencontre – jouer en Nord Lozère : http://www.trictrac.net/jeux/forum/view … hp?t=45156), mais aussi sur votre blog LUDI48, à l’adresse suivante : http://ludi48.centerblog.net/
Bonsoir à tous, amis joueurs,
Après le temps de la festivité, des vœux pieux d’amitié, de paix, et de sincérité, voici revenu le temps de la conquête et de la gloire.
Je vous propose de reprendre nos rencontres ludiques du vendredi.
Du désormais classique pour ceux qui le souhaitent, avec en rappel les jeux déjà pratiqués :
En jeu d’ambiance : Ligretto, Halli Galli ; Grand Dalmuti ; Loups Garous de Thiercelieux ;
Pour animer la soirée :
La guerre des moutons ;
Les Colons de Catane ;
Les Colons de l’espace ;
Entdecker (les découvreurs) ;
Thèbes ;
Puerto Rico ;
Rasende Roboter ;
Himalaya ;
Le Tour du Monde en 80 jours ;
Et bien sûr, Age of Empire III.
Comme je l’avais laissé entendre avant les vacances, je vous propose pour cette reprise, une partie de Diplomacy.
Êtes-vous prêt à laisser s’exprimer vos talents de négociateurs,… et votre part obscure de fourbe traître ?
Qu’est-ce que Diplomacy ?
Un des dinosaure du jeu de société !
Un incontournable pour la culture ludique et les diplomates en herbe…
7 joueurs sont nécessaires pour apprécier pleinement ce jeu.
(Extrait du site Trictrac.net)
1900.
La vielle Europe est toujours victime de ses vielles haines et rancunes.
Mais elle est aussi source de richesses et de pouvoirs.
À la tête de l’une des nations majeures vous décidez d’affirmer votre volonté suprême en partant à la conquête du continent. Mais seul, vous ne pourrez pas vaincre ! Il va falloir se servir des autres pour arriver à vos fins. Surtout ne leur tournez pas trop tôt le dos !
Chaque joueur est à la tête d’une nation belliqueuse qui va tenter de prendre la prédominance en Europe. En partant de vos régions de base, vous allez déployer vos armées et vos flottes vers des régions voisines, défendues ou pas.
Le principe de conquête est simplissime, une armée est battue par deux armées. Comme vous ne possédez pas assez d’unités, il vous faudra vous allier avec d’autres pour progresser. Cela veut dire aussi qu’il faudra rendre des services à vos alliés.
Et comme il n’y a qu’un seul vainqueur à la fin, il faut se méfier des trahisons… Le jeu se déroule sur 7 années, décomposées en deux saisons.
Chaque saison comporte en plusieurs phases, toujours identiques.
La première permet aux joueurs de se concerter pour nouer ou dénouer des alliances. Les discussions peuvent être publiques ou privées. Et bien sûr vous n’êtes absolument pas tenu de respecter les engagements que vous avez conclus. Quand tout le monde semble avoir terminé la phase diplomatique, chacun rédige un ordre sur le papier pour chacune de ses unités. Ces ordres seront révélés simultanément et souvent les surprises et trahisons sont légions. (Sauf peut-être dans les premiers tours.). Le hasard n’intervient absolument pas dans le jeu hormis au moment de l’attribution des pays au début.
Au final, des règles simplistes qui laissent la libre part à votre savoir négocier !
Qui relèvera le défi ?
À, déjà un premier inscrit :
Boris,
Tiendrez-vous maintenant la vôtre de venir mesurer vos talents de diplomates autour d’un Diplomacy ?
Bon, allez, je me tais. 
Rendez-vous vendredi 18 janvier à partir de 20h, salle 110 du LEGTA.
Ludiquement vôtre, Marc
P.S. : retrouvez ce compte-rendu sur le site www.trictrac.net (rubrique forum – de la rencontre – jouer en Nord Lozère : http://www.trictrac.net/jeux/forum/view … hp?t=45156).
Chers amis et confrères, c’est avec le cœur lourd que je m’exprime devant vous aujourd’hui, depuis cette tribune de la Société Des Nations.
Las, bien que nous soyons encore au mois de janvier de cette nouvelle année, porteuse pourtant de tant d’espoirs, en ce nouveau siècle, force est de constater que la folie des hommes, mais aussi des femmes, n’a point faibli. Vendredi soir encore, alors que je rencontrais certains d’entre-vous en ce lieu, occasion de présentation des vœux pour ce nouveau siècle, quelques heures auront finalement suffit pour nous faire à nouveau basculer dans l’horreur.
L’Europe, notre Europe, est de nouveau à feu et à sang.
Les hordes Turques de Mustapha Boris ravagent les Balkans, et mes armées bien qu’héroïques ne pourront plus tenir bien longtemps.
Ma voisine et bien-aimée Kaiser Fraulein Delphine a dû partir en exil, son pays étant désormais sous domination franco-anglaise !
Comment en sommes-nous arrivée là ?
Printemps 1901 ;
L’Italie est en proie à la guerre civile et ses armées démobilisées.
Des mouvements de troupes s’opèrent aux frontières des Empires européens.
Le Danemark et la Hollande sont réclamés par l’Allemagne.
Le Tsar Jean-Pierre II, au motif de protéger ses frontières pénètre en Bulgarie et en Suède.
Mes armées autrichiennes entrent en Serbie, dans le seul but, d’éviter un embrasement dans les Balkans, déjà bien instables, comme vous le savez.
La Présidente de la République française, Camille, invoque les liens de culture et de langue pour occuper la Belgique. Nous attendons toujours les raisons justifiant le drapeau tricolore à Madrid ! Certes les racines latines sont bien présentent dans ces deux pays, mais à ce compte là, c’est sur la moitié de l’Europe que devrait flotter le drapeau français !
En fait, cela sera bientôt le cas…
Au Nord, la tension est vive entre sa Majesté le Roi d’Angleterre, Laurent 1er, et le Tsar, au sujet des royaumes de Suède et de Norvège.
Et puis ce fut l’escalade avec des fortunes diverses.
Les volontés expansionnistes de l’Angleterre furent mises à mal par la France, la Russie et l’Allemagne, ce qui l’a conduisit à se replier dans ses frontières, autour de ses trois seuls centres. Mais comme vous le verrez, cela n’a pas tempéré pour autant les velléités de Roi Laurent 1er.
La France dirigée par une main de maître, ou plutôt de maîtresse, poursuivit son développement vers le Portugal et la Tunisie.
Au Sud, le fourbe Mustapha Boris, dont la parole est de fiel, transmettait à mes émissaires des messages de paix, tandis que ses armées et flottes occupaient la Mer Adriatique, l’Albanie et la Serbie.
Serbie, où je réchappais de justesse à un attentat, dont l’instigateur ne peut être que le Turc.
Je vous le prédit, au son de ces prêches, qu’il n’en restera pas là, et qu’un jour ses milices s’en prendront à nos symboles les plus chers, allant jusqu’à tenter de renverser le ferment de notre culture chrétienne, à savoir notre bien aimé Pape.
Je vous le dis, les Turcs n’ont pas leur place en Europe !
Trop de différences, trop de divergences nous opposent.
1905, fût une très sombre année.
La Kaiser Delphine victime du PACS, pardon du pacte franco-anglais à l’Ouest, mais aussi du Tsar à l’Est pliait, et devait se réfugier à Munich.
Mes propres frontières étaient percées, en Trieste par la Turquie, tandis que la Président Camille, qui je vous le rappelle, en appelait, il y a encore peu, à sa neutralité Suisse (!), envoyait ses troupes en Naples.
1907, l’Ouest de l’Europe est sous la coupe de l’Angleterre (qui après avoir connu, je cite Laurent 1° « le sang, la sueur et les larmes », renaissait de ses cendres) (10 centres) et de la France (10 centres).
Le Tsar, rejeté hors d’Allemagne, en proie à des troubles civils du fait d’idéalistes qui se surnomment Bolchevicks – en s’emparant notamment du cuirassé Potemkine –, ce qui a permis à la flotte anglaise de s’emparer de Saint-Pétersbourg, termine à 6 centres, tout comme le Sultan.
Pour ma part, Cher Président, bien que je doive constater que la SDN a failli à la mission qui était de protéger les peuples et les nations, je vous implore une nouvelle fois d’intervenir pour faire cesser les pillages dont est victime l’Autriche-Hongrie où Vienne voit défiler les armées du Tsar, les armées turques occuper les Balkans, et l’Italie désormais sous tutelle française.
Automne 1907,
Marc-Ferdinand, Empereur d’Autriche-Hongrie.
Comme vous avez pu le constater, la vie d’un monarque n’est pas de tout repos.
Aussi, y aura t-il relâche vendredi prochain pour les soirées jeux.
Prochain rendez-vous donc, vendredi 01 février, à partir de 20h, salle 110 du LEGTA.
Boris nous présentera alors un superbe jeu « Mare Nostrum » ; de la gestion, de la conquête, du commerce, que des choses qui devraient vous plaire.
Peut-être aurons-nous le temps de faire aussi un Diplo, mais cette fois-ci en blitz, ce qui signifie qu’il n’y a pas de négociations orales, uniquement une rédaction d’ordre écrite.
Une partie d’échecs à 7, en fait.
Bonne quinzaine à tous.
Bon, je pars me mettre à l’Arabe fissa, parce que je crois que bientôt on inaugurera une mosquée à Vienne !
Ludiquement vôtre,
Marc.
P.S. : retrouvez ce compte-rendu sur le site www.trictrac.net (rubrique forum – de la rencontre – jouer en Nord Lozère : http://www.trictrac.net/jeux/forum/view … hp?t=45156).
Bonsoir à tous, amis joueurs,
Je suis tout de même un gars sympa qui pense à ménager ses troupes.
Après une reprise tambours battants, autour d’une première de Diplo, j’ai été sympa et ai pensé à vous laisser le temps de pouvoir récupérer…
J’espère que vous avez mis à profit cette soirée de vendredi en famille pour :
.sortir la poubelle (au lieu d’attendre qu’elle rampe toute seule jusqu’au trottoir) ;
.mettre le feu aux rideaux et tirer les bougies (c’est plus romantique) ;
.lire une histoire à votre moitié pour qu’elle s’endorme sagement (elle a aussi droit à des vacances – c’est aussi possible en sens inverse) ;
.boire un petit bouillon (votre foie vous remerciera) ;
.prendre une infusion (mais pas trop forte, du genre tilleul-camomille – pensez toujours à votre foie) ;
.chausser vos charentaises doublées en poils d’angora (surtout avant de poser vos petons sur la table basse) ;
.dodo à 8h 45 (je vous veux en forme pour le prochain vendredi ! ).
Au programme : Mare Nostrum, par Boris.
Je vous présenterai aussi le site de Diplomacy en ligne pour que nous puissions poursuivre notre 7.7.7.
Comment, qu’est ce qu’un 7.7.7. ?
Non, non, rien que la morale réprouve !
C’est en fait un tournoi de Diplomacy où chaque joueur (7), réalise une partie avec chaque pays (7), chaque partie durant 7 années.
Voilà, gros coquins (et coquines) – toujours les idées…
Alors partants ?
Rien encore bien d’autres choses au programme.
Rendez-vous vendredi 01 février à partir de 20h, salle 110 du LEGTA.
Ludiquement vôtre, Marc
P.S. : retrouvez ce compte-rendu sur le site www.trictrac.net (rubrique forum – de la rencontre – jouer en Nord Lozère : http://www.trictrac.net/jeux/forum/view … hp?t=45156).
Vendredi 01 février 2008, 1h 30 du matin. Une soirée à oublier.
Enfin, en ce qui me concerne.
Parce que pour d’autres…
On m’a appelé « Calimero »… 
Puis traité de « parasite », aussi… (re )
Prenez Jean-Pierre, par exemple…
Tout d’abord, c’est l’heure du choix, choix qui déterminera le reste de la soirée : ressortirons-nous Âge of Empire pour évacuer quelques rancoeurs en suspens, nous initierons-nous à « Durch die Wüste (à travers le désert) pour mettre un peu de chaleur en Nord-Lozère, ou à « Notre Dame » afin d’élever notre niveau de Spiritualité, ou encore à « Die Säulen der Erde » (Les Piliers de la Terre) et nous prendre pour des bâtisseurs de cathédrales…
Âge of Empire (bon, il semblerait qu’il y ait vraiment des esprits revanchards) !
Cinq nations frémissant d’impatience pour aller explorer le Nouveau Monde.
Le Portugal, dirigé par Laurent ; la Scandinavie, présidée par Camille ; l’Angleterre et sa Queen Mother Delphine ; l’Espagne et son roi Jean-Pierre 1er et enfin la France, de votre serviteur.
Rapidement, chaque nation exécute, à la lettre, les ordres de leur souverain, rôdé aux techniques de la conquête…
La France conquiert brillamment, mais pacifiquement, les Caraïbes, s’inscrivant ainsi dans le sens de l’histoire, avant que ses ports ne servent de postes avancés aux autres nations (mais c’est moi le parasite !).
On compte bientôt plus d’Espagnols et de Scandinaves à Port au Prince que d’Haïtiens !
Cela me coûtera de nombreuses forces vives pour tenir cet île, farce à la hargne nordique ; trop peut-être.
Le Portugal jette son dévolu sur l’extrême Sud de l’Amérique, en « découvrant » (au détriment des autochtones) et en peuplant le Pérou et le Brésil.
Las, ses défenses étant faibles, l’Angleterre jette une véritable armada sur ces régions et se les approprie rapidement. Les conflits de la Vieille Europe se déplacent sous d’autres cieux, mais les tensions restent les mêmes.
Les armées anglaises ayant mis au pas l’Amérique du Sud, remontent désormais vers les contrées d’Amérique centrale, New Spain, Florida, qui tombent alors sous les fourches caudines des tuniques rouges.
Dans le même temps, l’Espagne développe son invincible armada (on devrait le savoir maintenant !) et écume les mers à son profit. Le Canada est découvert, New Spain (qui passera un temps sous drapeau tricolore – pacifiquement et par l’évangélisation (si ma mère le savait) ce qui me vaudra l’agréable sobriquet de « parasite » !).
La Scandinavie s’implante méthodiquement en Amérique du Nord et centrale, créant toutes sortes de comptoirs.
La France, parvient à créer une enclave francophone au Canada (oh, mon Québec, mon beau Québec), en New Spain et tente de se faire une place en New Granada, avant que les Anglais ne fassent à nouveau parler les armes.
Pendant ce temps, le Portugal déclare à qui veut l’entendre que sa revanche sera sanglante… Encore faut-il avoir les moyens de ses déclarations, ce que l’Angleterre, l’Espagne et la Scandinavie ne lui laissent pas.
Il s’en remet alors à la pratique de la « Cinquième colonne » distillant conseils, infos et intox…
Lorsque le troisième et dernier âge arrive, certains constats sont inévitables : l’Espagne domine les mers et par cela le commerce, tandis que ses pirates rançonnent les autres flottes ; l’Angleterre et ses armées dominent les terres.
La France perd de nombreux et précieux points en tentant le premier tour du monde, mais son expédition s’échoue sur des rivages hostiles. Nous sommes à ce jour, toujours sans nouvelles des membres de cette expédition, pourtant composée de marins aguerris et en nombre conséquent (ce n’est pas du Calimero, mais bien la réalité des faits !).
Auraient-ils oublié la grandeur de la France, en succombant aux charmes d’une plage d’une blancheur immaculée où s’alanguissent des indigènes dévêtues ?
Le pire est néanmoins à craindre.
Pendant ce temps, l’heure est venue aux ultimes expéditions lointaines, qui se voient toutes couronnées de succès (hormis celle de la France, je tiens à le signaler encore une fois).
À la fin du troisième âge, l’Angleterre se retrouve au coude à coude avec l’Espagne (75 points chacun – mais victoire de l’Espagne grâce à ses richesses : 56 or, contre 
, devant la Scandinavie (59 points) recevant brièvement le renfort de son ambassadeur parisien, le Portugal (52) et la France (48).
Je n’aurais qu’une seule formule : « Je l’aurai, un jour, je l’aurai !.
En seconde partie de soirée, la découverte d’un petit jeu « de course » : Mississippi Queen.
Chaque joueur dirige un bateau sur lequel il y a deux roues à aubes : une indiquant sa réserve de charbon, l’autre sa vitesse.
Le plateau est constitué de cases hexagonales et à son tour on peut descendre ou monter d’une vitesse, faire une orientation (virage) et avancer d’autant que de sa vitesse.
Toutefois, les flots du Mississippi sont redoutables et traîtres, le cours de la rivière se découvrant au fur et à mesure.
Enfin, cette course, car il s’agit bien d’une course où le but est d’arriver le premier s’agrémente de passagères à embarquer pour honorer son rôle d moyen de communication le long de cette artère fluviale.
Finissant encore dernier (je vais chercher une coquille d’œuf plus grande, moi), j’ai dû commettre l’erreur de charger mes passagères trop tôt.
La prochaine fois, j’installerai un pèse-personne sur le pont !
Le bateau de Jean-Pierre (et de 2 victoires pour la soirée) devint la « Reine du Mississippi » en rejoignant le ponton le premier, après une lutte acharnée contre Laurent, dans le dernier tronçon.
Camille conserva sa troisième place, tandis que Marc (4ème) et Delphine (5ème) décidaient de reconvertir leurs embarcations, en navire-école.
Prochain rendez-vous, vendredi 08 février, à partir de 20h, salle 110 du LEGTA.
Je prédis de la revanche dans l’air.
Portique et fouille corporelle à l’entrée !:pouicnul:
Ludiquement vôtre,
Marc.
P.S. : retrouvez ce compte-rendu sur le site www.trictrac.net (rubrique forum – de la rencontre – jouer en Nord Lozère : http://www.trictrac.net/jeux/forum/view … hp?t=45156).
Qu’est-ce qui vous arrive ?
Je vous sens un peu tendu.
Je vois, en état de manque en fait !
Vous n’avez pas eu votre compte-rendu hebdomadaire…
Pour excuse, je pense avoir attrapé un sale truc dans la jungle brésilienne lors de ma dernière expédition.
Soirée jeux du 08 février 2008…
Elle peut se résumer en deux phrases :
1°) Diplomacy, en blitz cette fois ; comme d’habitude Camille – RAS ;
2°) Âge of Empire III ; comme d’habitude Jean-Pierre – RAS ;
Soirée jeux du 15 février 2008…
Elle peut se résumer en une phrase :
1°) Âge of Empire III ; comme d’habitude Jean-Pierre – RAS ;
Quoi vous voulez plus de détails !!!
Non, mais vous vous croyez à Contes et Rencontres, peut-être ?
Que je vais discourir sur les subtiles alliances entre la Turquie et l’Autriche-Hongrie ?
Expliquer les volontés d’expansion du Kaiser ?
Ceci dit, Contes et Rencontres, c’était très bien !
Bon, c’est bien parce que c’est vous !
Donc Diplomacy :
Camille – Turquie ; Laurent – Allemagne ; Nico – Autriche-Hongrie ; Delphine – France ; Jean-Pierre – Angleterre ; Marc – Russie.
Vous avez aussi le classement dans le même ordre.
La Turquie réussit à s’imposer en Europe du Sud, repoussant et scindant son allié (de cœur ?), l’Autriche-Hongrie.
L’Allemagne s’est imposée au Nord.
La France et l’Angleterre (du fait d’incompréhensions entre le Haut Commandement et les unités en mer) ont été repoussées sur leurs terres.
Quant à ma Très Chère et Sainte Russie, la résistance s’organisa autour de Moscou et Varsovie, exemplaires de courage (fallait bien que je trouve quelque chose pour justifier que j’avais joué comme un blaireau !).
Ceci dit, Camille s’affirme comme la gouvernante à battre, devant un Laurent aux dents encore très longues…
Donc, on abandonne le côté bisounours et on tape dans le lard (enfin, le lard, cela n’a rien à voir avec Camille, c’est juste une expression !).
Côté Âge of Empire III, la tactique maritime de Jean-Pierre (84 points) fut encore payante, avec pirates et commerce, devant Marc (73 points) qui avait misé sur la conversion des âmes pour peupler ses territoires et Laurent (64 points) toujours aussi belliqueux.
Le 15 janvier, est remis sur le tapis un nouvelle conquête d’Âge of Empire III :
Jean-Pierre (78 points), Marc (73 points), Laurent (68 points), Delphine (51 points) et Camille (38). La recette pour enchaîner une 4° victoire consécutive (en 6 parties) : une fois inébranlable dans sa stratégie !
Pour poursuivre la soirée, rien de mieux qu’un petit tour en bateau sur le Mississippi. Camille se montra cette fois la plus rapide, devant Laurent, Marc, Jean-Pierre (qui préfère en fait la haute mer) et Delphine, bien décidée à passer enfin son permis fluvial.
Le dernier jeu, avant la route (et surtout pour finir la boîte de Haribo), fut 6 nimmt (le 6 qui prend), où le but est de vider sa main en essayant de ne pas ramasser de bêtes à cornes, indiquées sur les cartes.
Pour ma part, fier de travailler dans un lycée agricole et me prenant le temps d’une partie pour le Buffalo Bill lozérien, je réussis à en capturer 39. Camille 31, Jean-Pierre, nostalgique de son enfance 31, Laurent (idem) 30, et Delphine 1 !
Bouh, Delphine !
Quoi !, le vainqueur est celui qui en rapporte le moins !?
Je me suis fait avoir, à l’insu de mon plein gré.
Bon, puisque c’est comme ça, je vais relire l’intégrale de Sun Tzu, de La Fayette, de De Gaulle et de William B. Cody !
Pas de trêve, pour ces vacances (mais c’est qu’ils en redemandent…).
Prochain rendez-vous, mercredi 20 février (c’est demain), à partir de 20h, salle 110 du LEGTA.
Ludiquement vôtre,
Marc.
P.S. : retrouvez ce compte-rendu sur le site www.trictrac.net (rubrique forum – de la rencontre – jouer en Nord Lozère : http://www.trictrac.net/jeux/forum/view … hp?t=45156).
Mercredi 20 février 2008, 2h 30 du matin.
Que d’informations à vous communiquer !
Pour oublier les conflits, résultant des velléités de conquêtes issues des parties acharnées d’Âges of Empire III, ou autre Diplomacy, je souhaitais ouvrir cette nouvelle soirée de LUDI48, sous de nouveaux horizons.
Changer d’atmosphère (mais non, Arletty je ne me moque pas de toi), voyager, oublier les guerres, les conquêtes, la fureur et le bruit pour, soit :
- partir à la découverte du désert et de ses oasis mystérieuses à dos de chameau (Dürch die Wuste – à travers le désert) ;
- incarner une noble famille de la Renaissance italienne et développer les arts dans son palais (Les Princes de Florence) ;
- incarner un citoyen influent du Paris de la fin du XIVe siècle et développer son quartier au pied de Notre Dame (Notre Dame) ;
…
Ambiance et micro trottoir (anonyme), à l’issue de cette annonce :
« C’est bien, mais alors on ne peut pas se faire la guerre »
« Moi, je veux bien mais où sont les moines ? »
« Il n’y a pas de pirates sur la Seine ? »
« Alors, on ne peut pas dégommer l’artiste qui vient de réaliser une superbe œuvre chez son voisin… »
J’en passe et des meilleures.
Non, on ne pourra pas se faire la guerre, on n’évangélisera pas des peuples autochtones, on ne fera point acte de piraterie, ni de barbarie ! Bref, on ne jouera pas à Âge of Empire III, mais à un jeu CULTUREL ! (que la vie d’animateur ludique est pavée de longues et lentes négociations.)
Après une tentative de fronde à laquelle je sus résister, nous pouvions passer à la découverte d’un nouveau jeu et à l’explication d’une nouvelle règle : Les Princes de Florence.
Chaque joueur incarne une famille qui, en son palais va tenter de développer les arts et faire ainsi rayonner son nom auréolé de (points de) prestige.
Après une explication claire et limpide de la règle, et la confection de paravents (afin de cacher aux autres joueurs son pécule) par Mc Gyver Laurent, qui avec un simple Opinel, réalise cinq paravents en peau de crocodile, en deux coups de cuillères à pot, chacun s’imprègne de son rôle et découvre son palais.
Rapidement, Camille Visconti à Milan, Jean-Pierre Médicis à Florence, Delphine Este à Ferrare, Marc Sforza à Milan et Laurent Borgia à Rome font œuvre de persuasion auprès d’artistes et savants, négocient les salaires des saltimbanques, voient et revoient (à ce sujet pour mon collègue Borgia, ce serait « et rererererevoit) les plans de lacs, forêts et parc, lancent des grands travaux de construction : opéra, laboratoire, université…, sur leurs terres, afin de faire rayonner pour les siècles des siècles le nom de leur famille ; amen.
Oups, je m’égare.
Rien n’est négligé pour que chaque artiste ou savant soit à son aise et puisse ainsi laisser libre cours à son génie créatif et réaliser une œuvre prestigieuse possédant la plus haute valeur artistique, conférant ainsi à son mécène une prestige de plus en plus important.
Les enchères s’envolent pour s’attirer les bonnes grâces de la troupe de jongleurs la plus réputée du moment, ou offrir une rémunération indécente aux paysagistes à la mode.
Dans la catégorie opportuniste et pressé, c’est à Milan que la première réalisation conséquente apparaît, sous le haut patronage de votre serviteur.
Toutefois, il faut bien reconnaître que les plus belles conceptions seront réalisées dans le palais des Visconti de Milan et des Este de Ferrare, lors des derniers tours.
Après un dernier tour d’enchères où la folie sembla ne plus avoir de limites, la famille la plus prestigieuse fut celle de Ferrare, dont Delphine nous fit l’amabilité de se joindre à nous, talonnée de peu, il est vrai, par Camille (la culture serait-elle donc affaire de femmes ?).
Suivent ensuite les Medicis représentés par Jean-Pierre qui fit une splendide remontée, alors que les Sforza, pourtant bien partis s’endormirent sur leur laurier et leur lustre se ternit rapidement. Les Borgia, animés par Laurent, durent sûrement s’occuper plus de politique et d’intrigues, pour finir aussi loin !
La seconde partie de soirée, fut l’occasion d’en découdre à…, Âge of Empire III !
Je vous passerai la mise en route, pour aller à l’essentiel, car je sais que vous tremblez d’impatience de savoir ce qu’il advint du champion en titre…
…
…
… (c’est pour le suspens).
Et bien, soirée fertile en rebondissements et en tensions, puisque, malgré un (très) mauvais départ, avec une première expédition totalement massacrée en New Granada et un achat très cher de navire marchand, c’est Delphine qui s’impose une nouvelle fois cette soirée !
Une partie très tendue, où le 3ème âge fut décisif.
Quelques faits à noter :
-Camille très courageuse, malgré l’heure tardive et un déplacement sur Paris le lendemain ;
-Laurent, toujours aussi diplomate, avec pas moins de 10 soldats sur le plateau à la fin ;
-Une nouvelle boîte de Haribo sacrifiée ;
-275 promesses de « encore un, mais c’est le dernier » ;
-Un maxi Toblerone offert au Dieu Ludique ;
-498 fois la phrase, « enlève-moi cette boîte de là, où je vais devenir obèse », à mettre en relation avec le point 4 ;
-un 100 % de réussite pour Delphine ;
-le débriefing d’après partie, presque aussi long que la partie elle-même ;
-Marc, expert dans l’art du mime ;
-Record battu par Jean-Pierre pour fumer une cigarette (à l’extérieur) : 2 secondes 4 dixièmes fermeture de porte incluse ;
-Le champion est tombé après une série de 4 victoires consécutives ;
-7 tours sans s’exprimer sur ce qu’aurait dû faire son voisin (un record) ;
-2h 10, la partie ; record minimal atteint pour une partie d’Âge of Empire III.
Le temps est maintenant venu de récupérer un peu…
De nouvelles aventures sont au programme de la prochaine soirée : vendredi 07 mars, à partir de 20h, salle 110 du LEGTA.
Ludiquement vôtre,
Marc.
P.S. : retrouvez ce compte-rendu sur le site www.trictrac.net (rubrique forum – de la rencontre – jouer en Nord Lozère : http://www.trictrac.net/jeux/forum/view … hp?t=45156).
Bonsoir à tous,
Tout le monde a pu profiter de quelques jours de repos ?
En l’absence de soirée jeux ce dernier vendredi, chacun a déposé un cierge et prié pour que vendredi 07 mars ait bien lieu de nouvelles rencontres, puis en a profité pour prendre sa petite camomille et s’est couché sagement à 19h 42 ?
Vous êtes donc regonflé à bloc ?
Vous en voulez encore ?
De l’action !
De l’émotion !
Croyez-moi, vous allez être exaucés…
Ce vendredi 07 mars, soirée spéciale, avec de nombreuses « guest stars » !
Les soirées de LUDI48 s’ouvrent à l’étranger !
Enfin, quand je dis étranger, c’est à dire à des personnes extérieures au canton de Saint-Chély d’Apcher.
Et, excusez du peu :- Nico, en direct de la région parisienne ;
- Thierry de Salon (con) de Provence ;
- et Flora, également de Salon de Provence ;
…
…
Comment ça, ces noms ne vous disent rien !
Mais Nico, c’est un tueur ! Première partie de Diplomacy, et il finit deuxième ! De la vraie graine de Terminator.
Thierry, c’est 87 kg (c’est vrai qu’il a peut-être un petit peu forci, ces derniers temps) destinés aux seuls jeux.
Un regard d’acier.
Thierry, c’est le dernier vainqueur du tournoi des Colons de Catane de Toulouse !
Ce qui lui donne droit à une invitation VIP à la GenCon (là, c’est pas moi qui l’ait dit) de Paris pour le tournoi national des Colons de Catane !
Et Flora ! Sous son sourire angélique se cache une troisième place au tournoi des Colons de Catane du dernier festival International de Cannes !
Mais aussi, la première championne du monde du tournoi de Mexican Hold’em poker !
…
…
Quand, je vous disais qu’il y aurait du lourd !
Alors, Lozériens de souche ou d’adoption, venez relever le défi, et entonnez avec moi, ces quelques hymnes pour nous galvaniser :
« Qui ne saute pas n’est pas Lozérien, hé ! »
« Et ils sont où, et ils sont où les Salonais ? »
Pour les recevoir, motivons notre équipe :
Laurent, dit le Corse « oui, tu peux mettre ton soldat dans ma colonie. Mais je ne te le conseille pas. Ta voiture peut sauter. »
Jean-Pierre, dit le taureau lozérien « je gagne, donc je suis. »
Camille, dit la diplomate « Diplo en négo, je gagne ; diplo en blitz, je gagne. »
Delphine, dit El Gringo « j’achète la tuile contre 10 doublons, 1 émeraude, et 1 sachet de poudre. »
Boris, dit le double « avec moi, la Serbie sera en paix. Armée de Bulgarie attaque Serbie. »
Marc, dit Calimero « pourquoi ze ne gagne pas ? C’est trop inzuste ! »
Et le pack de Javols !
Et les siamois de Saint-Flour !
Rendez-vous donc vendredi 07 mars à partir de 20h, salle 110 du LEGTA.
Va y avoir du sport !
Ludiquement vôtre, Marc.
P.S. : retrouvez ce compte-rendu sur le site www.trictrac.net (rubrique forum – de la rencontre – jouer en Nord Lozère : http://www.trictrac.net/jeux/forum/view … hp?t=45156).
(j’aime ce pouic)
Vendredi 14 mars 2008,
Un compfe-fendu, un pfeu pflus étoffé cfette fois-fi, pfuisquf’il regfouperfa la 12° et 13° rencontfe de LUDI48 (désolé, pour cette prononciation mais c’est un reste d’Eketorp ; vous comprendrez plus loin).
Tout d’abord un flash back sur la soirée du 07 mars qui a vu le retour en grande forme d’un Boris aux bras chargés de nouveaux jeux, la venue d’un Thierry toujours aussi impitoyable (ne vous avais-je pas prévenu ?), et d’une Flora redoutable en tenue de viking.
La soirée commence par un échauffement autour du petit jeu de carte « le 6 qui Prend » (6 Nimmt), de quelques rounds.
Deux tables s’organisent autour de jeux « moyens » (par moyen s’entend la durée du jeu – de 45mn à 1h – la difficulté d’apprentissage – courte – et le complexité du jeu – par de hasard relative – : une nouveauté « Jamaïca » et d’un must de l’année dernière ; « Notre Dame ».
Au jeu du pirate des Caraïbes, Thierry tricha sûrement un peu, et équipant son navire d’un moteur hors bord, lui permettant de larguer radicalement ses adversaires.
Résultat de cette course au trésor : Thierry (21 points), Laurent (5), Jean-Pierre (3), Boris (1), Flora (-1).
Comment peut-on finir avec un trésor négatif ?
Bonne question.
Peut-être a t-elle terminé en petite tenue !
Pendant ce temps, à l’autre table, avec Delphine, nous initions Camille et Nico à Notre Dame, un jeu sur le thème de la cathédrale du même nom, et non pas un jeu sur les féministes.
Une lutte âpre pour développer ses quartiers de Paris et en obtenir des points de prestige, tout en ayant un œil sur les bateaux arrivant au port et leurs cales remplis de rats porteurs de la peste.
Au final, votre serviteur s’imposera d’une courte tête (61 points) devant Delphine (58 points) – avantage à ceux qui maîtrisent les règles – suivis de Nico (42 points) et Camille (41 points).
La soirée se prolongea ensuite autour d’un… …incontournable Âge of Empire III !
Sauf si vous avez passé les 6 derniers mois en Terre Adelie, vous ne pouvez pas ne pas connaître ce jeu !
Allons donc à l’essentiel ; le score :
Vainqueur Thierry, avec l’Espagne, avec 99 points ( ! ), dont 68 points sur les seules « Capital Buildings »…
Suivent, Jean-Pierre (France) 75 points, Laurent (Portugal) 74 points et Delphine (Angleterre) 45 points.
Vous en penserez ce que vous voulez, mais ne me dîtes pas que vous n’avez pas été prévenus…
Terminator Thierry a encore frappé.
À l’autre table, Boris nous présente un nouveau jeu ayant pour thème des villages vikings à protéger.
Pour faire simple, voici un petit résumé de la règle : Moi Viking ! ; Toi Viking ? Alors moi, foutre sur gueule à toi !
Un jeu donc tout en finesse, où nos Vikings passèrent leur temps à se mettre des coups de (plat) de haches et autres joyeusetés les conduisant presque systématiquement à l’hôpital (à l’hôpital, à l’hôpital – les supporters de foot apprécieront ; toujours dans la finesse – ).
Quelques temps forts de la partie : Ismentorp Boris s’est distingué par un acharnement sans faille à vouloir piller le village de Barby Camille. Qu’il soit Viking ou Turc, quand on a Boris sur le paltot, pour s’en défaire, c’est pire qu’un chewing-gum !
Où l’on appris au plus fort d’une discussion toute amicale entre Barby et Insmentorp au sujet de barricades de bois que la première auvait durement acquise et n’envisageait pas de s’en défaire au profit du second sans tenter de placer quelques claques bien senties « dans sale gueule à toi », qu’une tentative de secours était organisée pas Graborg Nico ; qui nous avouait à cette occasion que son second prénom était bien Ken.
Il faut préciser que personne ne parlant le finnois couramment, c’est plutôt avec l’accent russe que nos vikings avaient tendance à s’exprimer.
Quel contraste entre cette table où ça s’exprimait fort et gras ; on se parlait du Wahalla, où l’on se retrouverait bientôt pour se partager un bon fut d’hydromel et se mettre encore quelles baffes, tandis qu’à l’autre table (celle d’Âge) on entendait une molécule de poussière se déplacer.
La partie se joua sur le dernier tour où Eketorp Flora réussit un coup superbe en s’emparant d’une quantité exceptionnelle de protections lui permettant de finir en tête avec 39 points, devant Camille (35), Marc (29), Nico (23) et Boris (20).
Peut-être pas aussi poilues que les hommes, ces femmes vikings, mais qu’elle pêche !
La soirée s’est ensuite poursuivie autour d’un débat sur la Bête du Gévaudan.
Quel rapport avec le jeu, me demanderez-vous ?
Aucun ! Mais bon, que croyez-vous notre culture n’a pas de limites.
Une dernière pensée, pour les dommages collatéraux de la soirée : 2 boîtes de Haribo, une tablette de chocolat, et un Tuperware de bonbons Krema.
Vendredi 14 mars, petite soirée du fait d’un programme chargé pour de nombreux participants le lendemain.
Du réinvestissement donc, avec Jamaïca et Eketorp.
Au premier, une accélération magistrale dès le premier tiers du plateau a permis à votre serviteur de terminer en tête avec 3 trésors (dont 1 négatif), et des cales débordant d’or (37 points) devant Delphine, auteur d’une belle remontée (23 points), Boris (13), Jean-Pierre (6) – arrivé en retard – et Laurent (-4), qui avait bien du mal à s’arracher de Port Royal, car après chaque départ, il se débrouillait pour reculer ! À les filles de Port Royal et son rhum…
À Eketorp, c’est la Viking Delphine qui se montrait la plus rude au combat (35 points) devant Laurent (33), plus affuté sur un jeu aux règles simples : tu calcules pas, tu cognes, Jean-Pierre (27), Marc (24), ouais, mais bon, j’étais en train de creuser pour planquer mon or de Jamaïca, peut pas être partout à la fois !, et Boris (15).
Viking, c’est un rôle de femme ?
Prochaine soirée jeux vendredi 21 mars.
Au menu, je vous propose « Notre Dame » et « Les Princes de Florence » ; pause baston et retour de la culture.
Suivi d’un débat sur : E.T., témoin d’une présence extra-terrestre.
À partir de 20h, salle 110 du LEGTA.
Ludiquement vôtre,
Marc.
P.S. : retrouvez ce compte-rendu sur le site www.trictrac.net (rubrique forum – de la rencontre – jouer en Nord Lozère : http://www.trictrac.net/jeux/forum/view … hp?t=45156).
Vendredi 16 mai 2008 – 16° rencontre LUDI48
Reprise des soirées jeux après une longue absence qui a permis à chacun de reprendre une vie à peu près normale en se prenant un tout petit peu au sérieux.
Le temps que chacun recale sa montre sur le fuseau horaire de Saint-Chély d’Apcher, et la soirée a débuté par une initiation à Diabalik, où une erreur d’inattention de votre serviteur a donné l’occasion à Jean-Pierre d’ouvrir le score et remporter ainsi la première manche.
Sur des hochements de tête insistants de Laurent, une première partie s’ouvre autour d’un Âge of Empire III, où Delphine, Jean-Pierre et Laurent tentent de se remémorer les bases de ce jeu de bisounours.
D’un autre côté, Camille, Nico et moi décidions de revisiter et décorer Florence à notre goût et y faire prospérer les arts.
Après de lourdes minutes chargées d’une tension insoutenable, le Nouveau Monde livra son verdict : La France de Jean-Pierre l’emporte avec 93 points, devant la Scandinavie de Delphine (72 points) et le Portugal de Laurent (61 points).
A Florence, les œuvres d’arts s’exposent entre parc, lac et université. Bien que néophyte à ce jeu, les connaissances toutes fraîches de Nico en histoire de l’art lui permettent de faire preuve d’un réel talent dans le choix de ses artistes. La partie se termine sur un ultime rebondissement lorsque Camille effectuant le mauvais recrutement loupe la première place. Score final : Marc (50 pts), Nico (47), Camile (45).
Regroupement ensuite autour d’enquêtes à résoudre avec « Petits meurtres et faits divers ».
Malgré des rôles de composition dignes de Cannes, le R’né et Inga en tête, c’est Laurent qui rafle la palme. De la déduction, de la perspicacité, de la finesse, telles sont les qualités requises pour ce jeu où tour à tour suspects, inspecteur et greffier cherchent à faire ressortir leur vérité.
Un peu de culture aussi, ce qui m’amène à vous préciser que diverticule ne signifie pas qu’il y a divers bidules, mais soit une petite cavité en cul-de-sac communiquant avec un organe creux, soit une ramification d’un ensemble plus vaste.
Ne pas arriver à caser ce mot dans tout interrogatoire relève de la pure mauvaise foi, Jean-Pierre !
Prochaine soirée jeux vendredi 23 mai.
À partir de 20h, salle 110 du LEGTA.
En attendant profitez-en pour relire votre Petit Larousse.
Ludiquement vôtre,
Marc.
P.S. : retrouvez ce compte-rendu sur le site www.trictrac.net (rubrique forum – de la rencontre – jouer en Nord Lozère : http://www.trictrac.net/jeux/forum/view … hp?t=45156).
Vendredi 23 mai 2008 – 17° rencontre LUDI48
Soirée jeux délocalisée, en ce vendredi.
Nous fûmes d’ailleurs fort bien reçus en cette demeure où la bière ne tarda pas à couler à flot…
Mais attention, pas de la vieille Kro, du bar de Chez Albert d’en face, de la bonne bière du Nord, d’au-delà le pays des Cht’is ! De la blonde qui affiche près de 10° !
Réunion d’hommes donc, où deux petites demoiselles ont bien tenté de s’incruster, mais à l’heure où les jetons allaient être jetés sur la table, où les enchères allaient fuser, le bluff s’imposer, elles durent aller se coucher.
On va pas prendre le risque de se faire ratisser par deux gamines, non mais !
Ouverture de la soirée par un « vieux » « petit » jeu d’enchère et de bluff : DON.
Chacun cherche à acheter au meilleur prix des parts dans des quartiers de Chicago, et à devenir le nouveau boss.
Et, le boss de début de partie c’est moi.
Ah ! Ca fait du bien de gagner un peu.
Et, un sirop de cassis pour le nouveau Capone !
La partie se poursuit par…, par…, par…, un Âge of Empire III !
Nouvelle tactique tentée par le Portugais Laurent.
Tactique qualifiée de l’obstruction, qui consiste à envahir la Discovery Box par 20 explorateurs en attente sur le quai, jusqu’à la toute fin de l’âge III, où ils pourront alors se ruer le couteau entre les dents sur les colonies du Nouveau Monde.
Original, ce qui ne laisse aux autres que rudes batailles pour les trade goods, et les tuiles des âges.
Surpopulation en Caraïbes, aussi.
Au final, c’est Boris qui parvient à profiter de l’absence d’ouverture de nouvelles colonies, en optimisant sur les 3 âges la filière religieuse (avec les tuiles « un moine à chaque tour » et « chaque moine sur le nouveau monde donne 3 colons ») en s’imposant avec 66 points, devant Laurent (57), Jean-Pierre (46) et Marc (41), dernier ?, dernier !
Toutefois, je ne vous conseille pas d’essayer cette variante qui, nous en sommes nous rendu compte à la fin, n’étais pas règlementaire puisqu’il n’est pas possible de réaliser plus d’une expédition par tour, et non six comme réalisées par le Portugal lors de la dernière année.
Fin de soirée autour d’un dernier DON, où j’apprends la dure loi du milieu avec Boris qui reprend le contrôle de Chicago !
Ce soir, Boris c’est plus fort que toi. Nous dûmes tous baiser le diamant de sa bague en sortant.
Bon, la prochaine fois, je joue aux petits chevaux avec Julie et Méline (8 ans et 5 ans, je devrais avoir ma chance, non ?).
Prochaine soirée jeux vendredi 30 mai.
À partir de 20h, salle 110 du LEGTA (et y’aura pas de bières) !
Ludiquement vôtre,
Marc.
P.S. : retrouvez ce compte-rendu sur le site www.trictrac.net (rubrique forum – de la rencontre – jouer en Nord Lozère : http://www.trictrac.net/jeux/forum/view … hp?t=45156).