Tout à fait d’accord avec Emlyn.
Je suis d’accord qu’il ne coute pas grand chose de faire preuve d’un minimum d’ouverture d’esprit au sein d’une association, et qu’il faut accepter les petits travers de chacun, mais quand on a affaire à un vrai boulet, je ne vois aucune raison de s’imposer de jouer avec lui si l’on y trouve aucun plaisir.
Quand l’association est grande, c’est assez facile d’évacuer le boulet et de le renvoyer à une autre table (sous mille et un prétextes bancales), mais s’il n’y a qu’une ou deux tables de jeu… c’est plus délicat.
J’ai dû subir la compagnie d’un prince des boulets, mais à une table de jeu de rôle. Il s’endormait… posait des questions à côté de la plaque, ou qui venait déjà d’être abordée… coupait la conversation entre un MJ et un joueur (en plein roleplay) pour leur offrir des gateaux… faisait les pires gaffes possibles au cours de l’histoire… sortait des jeux de mots vaseux qui plombait bien l’ambiance…
Mais bon, là, c’est au MJ de gérer. Pour un jeu de plateau, la situation est plus démocratique, et donc plus délicate à gérer.
Bon courage à toutes celles et ceux qui ont des boulets à leur table !
En ce qui me concerne, j’ai renoncé rapidement au format “Asso” à cause de ll’exigence que cela comporte et qui n’en vaut pas forcément la chandelle si ce que l’on recherche, c’est avoir des joueurs pour pousser du pion entre potes . Du coup, j’ai appelé ça “Groupe de jeu”. on est dans la brousse, c’est à géométrie variable, tout est facile…
Cela dit, le mode “Asso” me travaille toujours et je suis assez épaté par la maturité et la générosité des interventions de ceux qui s’y s’y sont mis.
Je me sens tout petit. C’est aussi parce que le don de soi, j’ai choisi un autre espace pour le vivre (j’espère). Mais ça me touche (mode scynisme off) et m’édifie de voir qu’il y a des joueurs (en asso) qui font du jeu un axe d’humanité. Bravo.
J’écris ça sans humour, juste parce que ça me travaille. Que je suis joueur maladif, mais que ce n’est pas qu’un divertissement.
Je persiste à penser que le jeu est un apprentissage de la réalité 
(Mais parce qu’on joue avec les autres, évidemment).
Sujet très intéressant, sur lequel je suis assez partagé pour répondre…
En tant que joueur, avoir un boulet à ma table me fatigue. Mais une fois ou deux on s’en sort.
En tant que président d’assoc de jeux, je suis plus mal à l’aise : comment réellement réussir à ce que chaque adhérent “actif” se sente impliqué dans la gestion du problème ?
Il est clair que si je viens jouer au club, c’est pour me faire plaisir (en 1), pour rencontrer du monde (en 2), du coup je ne me sens pas forcément de faire du social ou de l’animation (surtout pour des “boulets” sur place). Pour moi, dans “jeu de société”, avant qu’il y ait “société” il y a “jeu”…
Je crois que c’est un problème difficilement résolvable. On gère au mieux, on pare au problème, on tente de faire tourner la personne qui gère le gars (ou la garce 
) en question, mais on sait bien qu’il y a souci…
Quant à “se sacrifier” pour jouer à des jeux qui conviennent à cette personne, très peu pour moi. Une fois oui, systématiquement non.
Ca aide pas beaucoup pour trouver une solution, j’en suis désolé.
Ludo le gars dit:
Quant à "se sacrifier" pour jouer à des jeux qui conviennent à cette personne, très peu pour moi. Une fois oui, systématiquement non.
Ca aide pas beaucoup pour trouver une solution, j'en suis désolé.
Je rejoins totalement ce que tu dis.
Raison pour laquelle il est important que chacun mette un peu du sien pour gérer ce genre de situation.
Quand on est chez soi, on fait un peu ce que l'on veut. En association c'est toujours plus délicat surtout quand il s'agit de quelqu'un de relativement sympathique.
Maintenant si le boulet n'est vraiment plus gérable. Par exemple, qqn de fonciérement injurieux, malpoli ou qui triche systématiquement. Si tout le monde est d'accord, je ne vois pas le mal à lui faire comprendre qu'il n'est pas le bienvenu.
Il y a des choses qui sont parfois dures à dire et qui seront dures à entendre mais parfois nécessaire ...
Il est évident que si c’est un problème de comportement, la mise au point s’impose. Et si la personne n’en tient pas compte, je suis partisan de lui faire comprendre qu’on peut se passer d’elle.
Sur le fait de jouer à un jeu qui convienne à la personne, c’est à mes yeux toujours le cas. Quand je propose un jeu, je fais toujours en sorte qu’il corresponde un maximum aux goûts et aux attentes de tous les joueurs. Mais vu que je suis capable de m’amuser à des jeux très lourds comme à des jeux très légers, ce n’est pas un “sacrifice”.
[remarque pour commencer]
Je n’aime pas trop le terme “boulet” qui fait vraiment péjoratif.
Surtout qu’on est dans un forum ouvert et que plusieurs surfeurs ne font que lire les forums sans y participer. Celui dont on parle pourrait s’y trouver et ça pourrait lui faire très mal. Particulièrement ici où je ne vois pas une attitude “je me défoule sur un bouc-émissaire” mais plutôt “je cherche une solution à mon problème”.
[/remarque pour commencer]
Sinon, j’aurais tendance à participer avec lui à des jeux auxquels il a déjà joué souvent. Ceci éviterait les centaines de questions toujours identiques.
Ensuite, j’essaierais de faire plutôt une grande table de jeu (par exemple 4 ou 5 joueurs) à un jeu où l’avantage d’être le joueur suivant ou précédant un débutant, mauvais joueur ou autre n’est pas primordiale. De cette manière, les 4 autres joueurs peuvent jouer agréablement. Par exemple, “Aventuriers du rail” permet cette configuration. Les 4 autres joueurs jouent pour la ‘gagne’ et plutôt entre eux et le cinquième joueur fait de la figuration sur le plateau.
(C’est un peu le principe qu’on prend lorsqu’on se trouve avec une table où jouent 4 adultes, joueurs confirmés et un jeune enfant débutant).
merci pour toutes vos remarques
Je suis du principe que l’on de doit rien imposer aux joueurs.
Ni des jeux qu’il ne veulent pas faire, ni des joueurs qui ne tiennent pas la route
Ce que je supporte pas, c’est qu’il arrive à favoriser un joueur en faisant n’importe quoi au cours d’une partie
comme il a été dit, si nous étions plus nombreux aux soirées jeux, le soucis ne se poserait pas mais malheureusement à 7 - 8 cela pose problème
c’est comme faire du tennis avec quelqu’un qui n’arrive pas à vous renvoyer la balle et lorsqu’il y arrive, il l’envoie dehors
Je doute que l’on tienne 2 heures chaque semaine
Dans les Jeux, tout comme dans le sport, il doit y avoir le même niveau entre les participants,sinon il n’y à plus d’intérêt
Pour moi le pire c’est pas un gars qui capte rien (sauf si c’est trop souvent), c’est les gars qui ne respecte pas le matériel de la personne qui apporte… grrrrrrrrrrrrr que cela m’énerve! Et alors il vous regarde et il se fout de vous car vous vous emballez en détériorant votre matériel!
Puis, la fois d’après vous faites pareil avec son matériel et là tout le monde s’emballe sur votre gueule et on dit que vous exagérez et que c’est votre faute!..
Mouais d’accord, il y a du vécu lol.
Mais bon, je retournerai plus de ce club de **** à Charleroi (tsssss) 
Sinon voilà, j’ai été hors sujet mais ça a été incontrôlable!
Désolé
++ 
Tout ça me conforte dans l’idée que je fais bien de ne pas faire partie d’un club ou d’une asso de jeux.
Rody dit:Tout ça me conforte dans l'idée que je fais bien de ne pas faire partie d'un club ou d'une asso de jeux.
Pourquoi ? t'es un boulet ?
A
En fait, la fréquentation d’assocs de jeux m’a fait rencontrer bcp plus de gens formidables que de boulets ! J’ai du croiser en 20 ans de pratique 5 ou 6 boulets et plusieurs centaines de gens très biens, dont bon nombre d’amis !
Problème délicat que les gros boulets dans les assos de jeu ! Et en plus inévitable, mais ça c’est vrai dans l’ensemble du monde associatif.
Les exclure va effecitvement à l’encontre de l’idée que je me fais des associations : ouvertes à tous, tolérantes…
Ne pas associer et impliquer les adhérents à la vie sociale de l’asso est par contre une erreur. Comme le disait mimix ou drax, en tant que dirigeant il fait lutter contre les adhérents “consuméristes”. Un adhérent en sigant sa carte dadhésion s’engage aussi à participer à la bonne marche de l’asso et donc à faire des efforts envers ses “prochains”. Ca me chifonne un peu les personnes qui disent “moi j’viens pour me faire plaisir et si ce plaisir disparaît et ben je me casse”. A ce compte là, effectivement mieux vaut rester chez soi. Parce que forcément dans une asso on rencontre des gens aussi divers que passionnés et ça implique à un moment des efforts d’ouvertures et d’écoute. C’est ce qui fait la richesse du monde associatif. Dans une très très grande majorité des cas ces rencontres sont très enrichissantes, génératrice de lien…et puis parfois, eh ben ya une couille dans le paté, notre fameux boulet. Eh ben dans ce cas c’est la réponsabilité de l’ensemble des adhérents de le gérer de l’accepter et de trouver la meilleure solution pour tout le monde. C’est pas fatalement le rôle des dirigeants d’asso de toujours laver les chiottes ! Bref, en théorie ça devrait être l’affaire de tous le monde et ceux qui ne veulent pas faire d’effort ne sont pas obliger de reprendre leur cotisation l’année d’après 
Sinon, en pratique, ce qui a été dit est assez vrai, l’idéal est d’encadrer notre boulet en lui faisant jouer des jeux qu’il connait et maîtrise au moins une fois dans la soirée. Le dissuader d’essayer des nouveaux jeux et permettre aux adhérents de parfois ne pas l’accepter à leur table 
Et par contre leur faire des gros yeux, quand notre boulet se retrouve seul, errant comme une âme en peine dans le local de l’asso, traînant ses yeux de cocker battu sur les tables de jeu, rêvant de jouer à Time’s up en duo avec la jolie fille qui rit sensuellement à la table de gauche, sous les yeux protecteurs du beau gosse de service, “Qu’à un bel uniforme un vrai un de l’armée de l’air. Il fait son service à la caserne d’à coté. A la fête foraine Nadège l’a embrassé. Moi aussi j’aurais pu avoir l’même uniforme. Pourquoi c’est toujours les mêmes qu’on réforme parce que dans ma tête y’a un truc qui va pas. La patrie et Nadège y veulent pas d’moi.” 
Guyonabar, ta description de la soirée assoce… ça sent le vécu ! 
Tout d’abord un p’tit coucou à Tric-trac-Muls que je n’avais pas revu depuis Essen 06 (si c’est bien toi ! Nous allons essayer d’aller à essen cette année! Essayé Sienna ?)
Il y a peut-être une solution de compromis…
Je fais moi aussi partie d’une assoc’ et j’ai jusqu’ici eu la chance de ne pas rencontrer de “boulet”…
Pour dire déja que bin une assoc’ de jeux…C’ EST BIEN !! 
(Enfin, peut-être que le boulet c’est MOI 
)
Ce joueur, apparemment, gache la partie de pas mal de jeux. Mais de TOUS les types de jeux ?
Nous, à notre assoc’ on joue vraiment à des genres variés : ambiance, gestion, baston, cartes, etc…Plutôt que d’interdire à ce joueur d’être présent (ce qui est, à premiére vue , contraire à l’idée d’une assoc’), pourquoi ne pas lui interdire certains types de jeux en lui expliquant qu’ il “n’est pas fait” pour ce genre de jeux (ce qui est vrai) et lui permettre de jouer à des jeux plus légers : je doute ,par exemple, qu’on puisse plomber une partie de Pérudo ou encore de For Sale ou d’un jeu d’ambiance.
Si par malheur c’était quand même le cas, bin là…je sais pas…
Euh…
Bon courage ?
Peut-être que le meilleur moyen de sortir de ce problème en arrangeant tout le monde est de parvenir à constituer une table avec plusieurs boulets jouant ensemble.
Donc peut-être d’en inviter d’autres finalement…
ou organiser un dîner de boulets ?
Et puisqu’on en parle, que devient JC Boulay ?
Guyomar dit:Et par contre leur faire des gros yeux, quand notre boulet se retrouve seul, errant comme une âme en peine dans le local de l'asso, traînant ses yeux de cocker battu sur les tables de jeu, rêvant de jouer à Time's up en duo avec la jolie fille qui rit sensuellement à la table de gauche, sous les yeux protecteurs du beau gosse de service, "Qu'à un bel uniforme un vrai un de l'armée de l'air. Il fait son service à la caserne d'à coté. A la fête foraine Nadège l'a embrassé. Moi aussi j'aurais pu avoir l'même uniforme. Pourquoi c'est toujours les mêmes qu'on réforme parce que dans ma tête y'a un truc qui va pas. La patrie et Nadège y veulent pas d'moi."
De l'excellent Bourvil ici ! 
A moins que ce ne soit Benabar... En tout cas, c'est le même sentiment.Je voulais rajouter que, comme Drax plus haut, moi aussi dans le cadre de notre assoc, et bien j'ai nettement plus souvent vécu des rencontres enrichissantes que déplaisantes et que ce monde-là est vraiment un monde sympa. Plein de nouvelles opportunités ludiques. Du genre de celles que l'on ne peut pas s'offrir en restant uniquement à jouer chez soi, avec son cercle de joueurs habituels. D'où mon vrai plaisir d'aller dasn ce type de lieux et de me dévouer beaucoup pour ma propre assoc.
En pas loin de quinze ans de pratique de JdS en assoc’, j’en ai connu des boulets, et de tous les genres.
Les ados imbus d’eux mêmes, les pipelettes, les arnaqueurs/voleurs à l’époque JCC (je me suis fait tirer trois decks Star Wars CCG, et un autre son classeur complet de cartes Magc), les clientélistes (avec du recul, peut être les plus pénibles), les mauvais perdants (quand ils perdent, c’est qu’il y a trop/pas assez de hasard, que le jeu est mal équilibré…), les mauvais gagnants (quand ils gagnent, c’est qu’ils sont les plus forts du monde), les gens qui passent leur partie à marmonner quand un jeu leur plaît pas (rien de tel pour plomber une ambiance), les wargameurs qui prennent un air condescendant en parlant de “petits jeux” à propos d’un Puerto Rico, Yspahan ou Princes de Florence.
Une année, on a aussi eu le cas “boulet”, une personne d’un certain âge qui se remettait d’une rupture d’anévrisme et qui s’est inscrite en pensant jouer à Qui Veut Gagner des Millions, comme à l’hôpital de jour. Il était d’une gentillesse à toute épreuve et est venu chaque semaine avec la régularité d’une horloge suisse alors que systématiquement, après quinze minutes de jeu il avait oublié ce qui s’était passé lors des dix premières. Même si ça a été dur cette année là (on était rarement assez pour faire deux tables), en particulier avec quelques ados, on n’a eu qu’un seul clash qui s’est résorbé sans rancune.
Et aujourd’hui, alors que j’ai déménagé à 40 km de ma ville natale, je continue à animer et à me rendre à ce club deux fois par semaine. Comme quoi, parfois, on peut voir un peu au delà.
scand1sk dit:les clientélistes (avec du recul, peut être les plus pénibles).
Qu'est-ce que tu appelles un clientéliste ?