C’est un problème auquel j’ai moi-même été confronté.
J’ai été quelque temps président d’un club d’échecs, le problème c’est qu’il y avait peu de monde, les adhérents venaient souvent par pairs et jouaient rarement avec un autre partenaire.
Moi je venais tout seul. Et du coup je faisais la garderie pour tout les gamins déposés là par leurs parents dont l’espoir secret étaient de les rendre plus intelligent grâce aux échecs.
J’avoue m’être peu amusé durant cette période car j’avais rarement l’occasion de jouer des parties intéressantes. J’avais plus la fonction de prof que d’adversaire.
Mais de voir ce petit monde évoluer, progresser et s’amuser, m’apportait suffisement de satisfaction pour ne pas que je me sente frustré.
Je pense que dans toute association, il y a des membres clés et plus impliqués que d’autre (président et bureau notemment) et qu’il est de leurs responsabilités de prendre sur eux dans des cas de bouletteries.
Je parle pas de manque de respect, c’est un autre problème.
Une association doit s’ouvrir à tout le monde, à la seule condition que les adhérents respectent la charte du club.
Je ne peux pas croire qu’une personne soit mauvaise à tout les jeux et ruine à elle seule toutes les parties.
Mais si l’on s’attaque à un gros jeu, et que l’on sait d’avance que la personne va poser problème, il convient selon-moi qu’un membre important de l’association le prenne un peu sous son aile le temps d’une partie, quitte à faire équipe, dans l’espoir de le voir progresser. L’idéale étant que le “tuteur” soit différent d’une fois à l’autre, sinon on se retrouve dans des cas similaires au miens où j’assumais seul les gamins qui ne savaient pas ce qu’ils faisaient là.
Proposer souvent le même jeu à cette personne peut-être une solution pour lui permettre de s’accoutumer aux mécanismes. On observe parfois des progressions spectaculaires.
Bon j’arrête là mon blabla, je suis de toute façon un grand optimiste de nature, je crois en chacun d’entre nous. Selon-moi le social est une vertue même si je comprend bien les différents point de vue.
Le mien c’est que les membres influents doivent prendre sur eux dans ce genre de cas. C’est pas une critique envers quelqu’un, c’est juste mon point de vue.
ehanuise dit:Quand tu débarques dans un groupe, tu ne te mets pas a virer des gens
Ok, je pensais que c'était chez toi...Dans ce cas, je me barre de chez la personne, point.
Je pense qu’au début, on peut être très tolérant… et au fil des années… c’est tout à fait compréhensible que ça saoule…
La plupart des animateurs dans des clubs sont des bénévoles… qui expliquent réexpliquent et encore expliquent les jeux… Parfois après une journée de boulot bien chargé… Quand on tombe sur des personnes sans respect, qui ne sont au fond pas intéressé par un jeu … ça peut être lourd.
Je ne suis pas d’avis que pour ces bénévoles une association de jeux soit toujours du social… je pensais ça au début… mais à force de remarquer que pour certains … avoir des bonnes tables de joueurs pas mauvais perdant et qui joue pour jouer… c’est un peu ça qu’on recherche… mais pas facile d’y arriver.
Si il y a un joueur qui a du mal à comprendre certains jeux… il faut prendre un jeu plus facile pour lui… si même pour un jeu facile, il n’a pas l’envie, l’enthousiaste… c’est qu’il n’aime peut être pas les jeux et cela est tout aussi compréhensible que de ne pas aimer faire du sport.
A moins que ce soit celui qui explique qui le fait mal !!
Expliquer 1 jeu… là je trouve vraiment que c’est pas simple du tout ! que certains sont pas doués du tout ! Je dois compter sur mes doigts ceux que je connais qui savent le faire.
Ceux qui expliquent les jeux chez nous… je leur dis qu’ils ne doivent pas dépasser 15 min ! même pour un Caylus… car après la personne n’écoutera plus. Je pense qu’il faut se résumé à :
But du jeu , Fin du jeu… Où gagner des points … gros résumé action
si on est déjà >15 min => hop on démarre le premier tour tous ensemble et après … on se démerde et on explique les règles au fur à mesure… Donner une petite fichette style poufpafpasteque à tous les joueurs c’est aussi 1 plus.
En résumé, je peux comprendre Trictracmul .
D’un autre… si on est fatigué… on peut tous être des boulets pour les autres ! 
Docteur Mops dit:Ce n'est pas facile de dire à quelqu'un qu'il n'a pas sa place dans un groupe et que son attitude (même involontaire) peut mettre celui-ci en péril.
Je pense avoir fait bcp d'associations et avoir pas mal d'expériences dans ce domaine. Dans les jeux... je me voyais mal appliqué une chartre de "comportement" mais c'est clair que parfois il vaudrait mieux même si on ne voudrait pas.
Dans une association sportive où j'étais très investi, (on avait une chartre) j'ai voulu ajouter un réglément qui excluait une personne durant une période définie (1 mois max) ... je n'ai jamais réussi à faire passer cela. Pourtant je trouve que dans certains cas très très rare, c'est un mal nécessaire. Une personne avait réussi à plomber la progression d'autres sportifs. J'ai pas réussi à faire comprendre cela au comité dont j'ai fais partie... j'ai finalement arrêté et le club a regressé.
Le comité, les personnes moteurs, doivent définir leurs envies... Veulent-il faire du jeu divertissement, party game, ... du jeu pour tous....
ou veulent ils plutôt des tables de jeux plus profonds... tactiques, stratégiques... C'est des publics différents... donc suffit de faire comprendre à vos adhérents vos objectifs. De faire passer le message aux personnes qui viennent jouer.
Tu peux aussi donner à l'inscription la première fois "votre chartre"
Personnellement, j'aimerai arrivé à faire des soirées "Grand Public" qq fois par an ... avec du party game.. & des soirées régulières de joueurs chevronnés.. sur des jeux plus profons... mais là mon moteur s'essouffle.
je reviens près de trois ans après, pour tous vous remercier.
depuis cette année, plus de boulet
j’ai pris les devants, parlé avec eux (très correctement et sans m’énerver, avec une pointe d’humour cela dit)
et depuis, tout est serein. Ils ne viennent plus 
Depuis, beaucoup de nouveau de joueur nous en rejoint
maintenant je les brife immédiatement, et leur explique notre façon de tourner
au final, c’est royal, grandiose, …
le fait qu’il n’y ait plus de boulet a même augmenté le taux de fréquentation des soirées Jeux
donc, pour les personnes impactées par ces “boulets”, je vous recommande vivement le dialogue et surtout sans vous énerver.
Expliquer clairement ce qui ne va pas et tout rentrera dans l’ordre
merci à tous pour toutes vos remarques
et si vous avez besoin de conseil, n’hésitez surtout pas à me contacter
Les “boulets” (je n’aime pas ce mot car on est tous le boulet d’un autre), font partie intégrante du paysage ludique, et on ne peut le nier, comme on ne peut faire sans. S’énerver ou se fatiguer pour ça ? à quoi bon, tout ceci n’est qu’un jeu après tout, non ?
J’en connais tout un tas, des pires aux meilleurs. Cependant, il faut savoir les distinguer car tous ne sont pas de pollueurs patentés.
En voici un début de liste non exhaustive, forcément !
Moteur, action…
Le boulet-gentil : pas de souci avec lui, il se tait en toutes occasions. De plus il peut être attachant et souvent attendrissant.
Le boulet-touriste : lui il est là pour que la soirée commence vraiment, je veux dire quand les “cahouète et l’apéro” sont servis. Pour lui, le jeu est un truc sans saveur et sans intérêt. La vérité est ailleurs…mais il la cherche encore et toujours ! Pas vraiment méchant mais à écarter gentiment.
Le boulet-planeur : attention, armez-vous de patience, on a là un spécimen fort connu : le gars qui n’écoute rien, et donc qui ne comprend rien à tout. Le problème, c’est qu’il prend beaucoup de plaisir à être simplement là, avec tout le monde, car il ressent juste quelque chose de sympatoche au bout des doigts sans le sentir vraiment. C’est un faux chiant, il ne faut pas lui en vouloir.
Le boulet-chiant : à écarter à tout prix sous peine de foirer la soirée ! Non parce qu’avec ce spécimen, on ne pourra rien faire de bon et il est là juste pour vous prouver que vous avez tort de vous intéresser à une activité non lucrative, donc à perte, et justement en perdant votre temps à vous échapper (un peu) de la réalité que lui, forcément, maitrise totalement !
Un boulet parmi d’autres et assumé avec ça.
Tric-Trac-Muls dit:le fait qu'il n'y ait plus de boulet a même augmenté le taux de fréquentation des soirées Jeux
Oui, ca c'est clair, et l'inverse aussi : un ou deux boulets peuvent tuer un club par attrition de non-boulets, qui se cassent un par un à cause de la présence du boulet.
Personne ne te dira merci, mais tu as certainement fait ce qu'il fallait pour que ton club florisse
Je viens de lire ce sujet en diagonale pour voir un peu les avis et expériences de chacun. J’ai monté et fait partie d’un club de JdR au lycée et on avait la visite récurrente de 2-3 joueurs qui n’avait pas soit la même expérience ou la même vision du JdR que le “noyau dur”. Le club avait un noyau dur de 5-6 membres mais on arrivait souvent à être une dizaine et donc de pouvoir faire 2 tables.
Exemple type du comprtements des joueurs à problème que j’ai rencontré et qui sont assimilable à ceux rencontré lors de parties de jeux de plateau :
Le gars qui quitte son groupe pour faire son aventure tout seul de son côté=celui qui joue pour pourrir la partie des autres.
Le gars qui calcule rien aux intrigues et qui passe son temps à faire le mouton et à suivre le groupe et lancer les dés quand on lui demande=le boulet.
Le gars qui joue à la place des autres
Le gars qui ne veut jouer qu’à un jeu parce que c’est le plus mieux du monde.
Quand on est MJ (comme c’était mon cas) la solution du regard de braise et du “tu tiens vraiment à ton personnage ?” peut toujours servir mais au bout d’un moment ce n’est plus dissuasif. Nous on a appliquée la solution table de joueurs à problème et table de joueurs expérimentés, on était que 2 MJ réguliers et du coup on alternait une semaine sur deux. Résultat une semaine sur 2 l’un des 2 MJ ne s’éclatait pas, heureusement qu’on était tous les deux impliqué dans la vie du club et qu’on s’entendait bien sinon le club n’aurait pas tenu un mois.
Maintenant je pense que dans le milieu associatif il faut clairement définir les règles de vie en communauté et bien expliquer que participer à un club c’est accepter une charte de déontologie. Si quelqu’un commence à avoir un comportement qui déplait c’est aux autres membres de lui rappeler ce à quoi il s’est engagé en payant sa cotisation.
Après tout le monde n’est pas capable de jouer à tout et il faut le faire comprendre