Un collègue m’a parlé de cette chronique sur France Info.
Ils ont parlé d’un truc similaire sur France 2 chez Ruquier.
Sympa comme idée mais l’idée des flingues à eau est plutôt moyenne…
J’imagine les mamies qui vont avoir des attaques, les donzelles de 15ans qui vont se mettre à hurler et courir dans la rue, les vigiles dans le métro qui vont lacher leurs clébards par erreur, la BAC qui va mettre un coup de patin et sortir précipitamment de la voiture l’arme (la vraie) au poing, ou encore le petit commerçant de quartier un peu trop chaud-bouillant qui va faire cracher son canon-scié par mégarde…
Il fut un temps ou, à Reims par exemple, lors des Grandeur Nature de Vampire et/ou Loups-Garous les armes factices avaient gentimment été proscrites pour éviter ce genre de problème. Après je ne sais pas si tout le monde respectait mais au moins ça avait été un minimum réfléchi.
Tout ça pour dire que je suis absolument fan de l’idée (encore faut-il être étudiant/lycéen ou sans emploi pour pouvoir participer je suppose… ), que ce genre d’initiative mériterait d’être plus régulier, mais que le coup des pistolets, bof… Surtout que dans un Killer on peut tuer à coup de scotch, de banane, et même de rouleau de PQ
(…c’est moins classe en ville mais bon, c’est aussi moins “dangereux”
)
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Quand jétais djeun’ ( gna gna gna) j’ai organisé tout un tas de killers “tâche plus rouge” (je crois que c’était la pub de Supergang à l’époque) dans ma bonne ville capitale auvergnate, du cercle de la mort au par équipe CIA/KGB ou INS/MV. Les derniers ont dû tourner à 80 personnes, ce qui était honorable dans un contexte mireille-dumas-Carpentras. Par contre c’était avant le 11 septembre (2001, hein, paske va savoir mais celui de 1973 tout le monde s’en fout, c’est vrai que les rôles de la victime et du terroriste n’étaient pas les mêmes) donc il n’y avait pas de nervosité institutionnelle au sujet de gamins qui sortaient des pistolets à fléchettes. Et on n’a jamais eu de problèmes (les gars du club de jdr de la ville par contre avaient déconné et entamé une course-poursuite en bagnole, qui s’était terminée avec les flics au cul et un vrai flingue à l’oreille - à moins que ce ne soit l’inverse - dans une rue piétonne
).
Aujourd’hui, pour peu que l’on soit bronzé ou barbu (ce qui me concerne à moitié), c’est un coup à se prendre une balle dans le coffre, surtout dans les grandes villes. Autant vérifier les armes de chacun avant et s’assurer qu’elles soient roses fluo ou qu’elles fassent coin-coin en tirant la fléchette ou l’eau.
Il y avait une forme de killer à l’époque qui m’aurait botté, mais la technologie ne suivait pas encore - aujourd’hui c’est possible, car tout le monde peut avoir très facile à une petite bêbête numérique : prenez votre victime en photo, de manière identifiable (portrait en gros plan, ou de pied en cap, ou complètement de face - selon le MJ). Elle peut annuler la tentative si elle vous repère et met la main devant elle (ou vous montre ostensiblement son majeur, ou tire la langue, ou se met les doigts dans le nez, au bon vouloir de l’organisateur - vont rentrer chez eux contents les Japonais qui visitent Paris ). Ca a l’avantage de ne pas faire dégainer trop vite l’inspecteur Harry du canton, de ne pas faire faire une crise cardiaque à Papy Mougeot (“les Américains ! Les Américains ont débarqué ! Paris lib… aaaargh”), d’éviter les contacts physiques qui peuvent parfois tourner mal et… de publier les têtes des macchabées lors de leur dernier soupir.
on en avait organisé avec mon association de jdr dans mon ecole de commerce : plus de 400 participants … dont des profs. Excellents souvenirs
J’ai organisé un killer dans le foyer où j’habitais pendant mes études à Strasbourg… Plus de 60 participants. Mais là ou ca a commencé à devenir drôle, c’est quand les joueurs ont appris qu’ils pouvaient s’entretuer n’importe où (dans le foyer et dans toute la ville) sauf dans les chambres du foyer (tout le monde courait entre les douche/WC et sa chambre ou attendait le milieu de la nuit pour s’y rendre…), puis quand ils ont appris que tous ceux qui étaient au courant du killer étaient des témoins et pouvaient donc empêcher un meurtre s’ils en voyaient un…
Eh bien la rumeur du killer a vite fait le tour de la ville, tout le monde disant à ses copains de promo se qui se tramait pour qu’ils leur servent de témoins au cas où…
Par contre, étant seul organisateur… je dois avouer ne pas avoir eu beaucoup de temps libre pendant un mois et demi (entre la validation d’armes plus farfelues les unes que les autres, la médiation de situation pittoresques ou le nettoyage de joueurs un peu trop zélés…) C’est resté un très bon souvenir en tout cas, pour tout le monde. Même le responsable du foyer participait, jusqu’à ce qu’il soit empoisonné au resto U
Le meilleur killer que j’ai vécu étant tout de même une partie tortueuse entre CIA et mafia, à 20 joueurs, sur plusieurs jours, avec un agent ennemi infiltré dans chaque équipe. La mafia avait des diamants récemments volés, la CIA de l’argent pour les racheter. Mais à part les orgas, personne ne savait quelle proportion de diamants ou d’argent possédait l’autre camp… le but étant de récupérer le max des deux en fin de partie… Rocambolesque !
El comandante dit:Quand jétais djeun' (gna gna gna) j'ai organisé tout un tas de killers "tâche plus rouge" (je crois que c'était la pub de Supergang à l'époque) dans ma bonne ville capitale auvergnate,.
J'avais organisé celui de l'IFMA en 2001 aussi !
Mais je savais pas qu'il y en avait un geant dans clermont !
Une BD en un tome assez curieuse (et très bien faite) sur les possibles adaptations et dérapages de ce type de jeux :
Nakanishi, délinquant tout droit sorti de la maison de redressement, essaie en vain de se libérer de son passé de voyou.
Son nouveau job ne lui procure aucune satisfaction et il doit sans cesse subir les provocations de son patron. Un jour, une connaissance anonyme du Net lui propose de participer à un jeu mystérieux pour se libérer de son stress : Duds Hunt.
Chaque participant est équipé d’un téléphone portable, baptisé le pointeur, ainsi que d’un PDA lui permettant de localiser ses adversaires, mais aussi d’être repéré.
Le but du jeu : récupérer le pointeur de l’adversaire, chaque prise rapportant 100 000 yens. Une seule règle : tous les coups sont permis…
piesstou dit:Sympa comme idée mais l'idée des flingues à eau est plutôt moyenne...
J'imagine les mamies qui vont avoir des attaques, les donzelles de 15ans qui vont se mettre à hurler et courir dans la rue, les vigiles dans le métro qui vont lacher leurs clébards par erreur, la BAC qui va mettre un coup de patin et sortir précipitamment de la voiture l'arme (la vraie) au poing, ou encore le petit commerçant de quartier un peu trop chaud-bouillant qui va faire cracher son canon-scié par mégarde.
j'en ai vu à parthenay, et ça faisait plutôt marrer tout le monde

qd tu vois un mec qui déboule, super sérieux, super concentré, avec un gros flingue en plastique rose avec une grosse boule verte... ben tu rigoles

Par contre c'était avant le 11 septembre (2001, hein, paske va savoir mais celui de 1973 tout le monde s'en fout,
Moi non

Et sinon, un killer : ON S'EN FAIT UN ??
Jika dit:Par contre c'était avant le 11 septembre (2001, hein, paske va savoir mais celui de 1973 tout le monde s'en fout,
Moi non
Et sinon, un killer : ON S'EN FAIT UN ??
+1

Mais la version tel portable me plait bien

Rody dit:Une BD en un tome assez curieuse (et très bien faite) sur les possibles adaptations et dérapages de ce type de jeux :
Voilà le genre de post que je n'aime pas !
ou comment me faire acheter mon premier Manga !
y'a 6 mois on m'a fait acheter mon premier comic, depuis j'suis fan, et voilà que je me lance dans les manga !
Bravo, je te retiens Rody !

et saleté de commande en 1-click d'amazon !
qd tu vois un mec qui déboule, super sérieux, super concentré, avec un gros flingue en plastique rose avec une grosse boule verte... ben tu rigoles
Bah moi ouai, je pourrais faire le rapprochement sans trop de problème.
Mais je doute que les 80% de non-joueurs fan de Jean-Pierre Pernot(chiffre complètement au pifomètre) aient de suite la même approche

Fourer dit:El comandante dit:Quand jétais djeun' (gna gna gna) j'ai organisé tout un tas de killers "tâche plus rouge" (je crois que c'était la pub de Supergang à l'époque) dans ma bonne ville capitale auvergnate,.
J'avais organisé celui de l'IFMA en 2001 aussi !
Mais je savais pas qu'il y en avait un geant dans clermont !
oui mais là je parle plutôt de la fin des années 80...


Jika dit:Et sinon, un killer : ON S'EN FAIT UN ??
J'avais bricolé une méthode pour en faire un sur TT. Ca demanderait un peu d'organisation et un crash-test, mais ca pourrait être rigolo...
Je suis chaud bouillant pour jouer et pour aider à organiser.
Tu as déjà mon mail, Señor Comandante
ah ouais commandante
meme si je ne chante pas en espagnol, un chti killer virtuel de sur TT ca pourrait etre bien sympa !
Bon, on est 3 à être tentés
Alllezzzz quoi
Je vois mal comment faire (mais je fais confiance au 'sieur comandante)
J’en suis s’il y a quelquechose du genre dans le coin
(…et puis je suppose que le contrat sur ma tête risque de valoir son pesant de cacahuète )
+
piesstou dit:Je vois mal comment faire (mais je fais confiance au 'sieur comandante)
J'en suis s'il y a quelquechose du genre dans le coin
(...et puis je suppose que le contrat sur ma tête risque de valoir son pesant de cacahuète)
+
pesant de cacahuete, non, tu donneras juste ton TI3 si tu perds

On peut pas faire de MP avec destinataires multiples sur TT. Sinon, on aurait pu faire “mort par MP”, avec un MP en copie à l’arbitre.
La difficulté étant de trouver la bonne victime sur la base d’indices détournés.
greuh.