ragnar-monajamin dit:Rien compris non plus à l'interview d'A. Smith et je pense que le sous-titrage Youtube était tout aussi pommé que moi. J'espère qu'on aura un jour un vrai sous-titrage FR pour ces vidéos.
C'est dommage car j'ai regardé aussi aujourd'hui l'interview de Léonidas Vesperini pour Ravage en anglais et là j'ai tout compris 
[Traduction rapide de l'interview d'Adrian Smith]- Comment je suis arrivé dans le milieu Artistique ? Je n'ai réalisé que c'était ce que je voulais faire qu'au moment où j'ai réalisé que c'était possible. Quand j'étais gamin, c'était juste des livres dans des librairies, des livres que je ne pouvais pas me payer. Je les regardais jusqu'à ce qu'un jour quelqu'un me dise "ces gens sont payés pour faire ça (les illustrations)." J'ai répondu "on paye les gens pour ça ?" Alors je me suis dit que j'allais tenter le coup. J'ai envoyé des photocopies de mes travaux à des éditeurs, dont Games Worshop, et ce sont les seuls qui m'ont répondu. J'ai commencé comme ça. Enfin ça et la lecture du Hobbit pendant les vacances. C'est comme ça que je suis vraiment arrivé dans le milieu artistique.
-J'ai pris du plaisir dans tous (les projets). Si on ne prend pas de plaisir dans un projet, on va pas bien travailler dessus. Parfois, on a besoin de creuser plus dans certains projets que dans d'autres. Parfois c'est vraiment un cadeau qui vous tombe dessus, comme celui de Conan. Il suffit de prononcer le nom de Conan et tout artiste digne de ce nom devient très intéressé. Ces derniers temps, j'ai pu travailler pour moi, et j'ai pris évidemment beaucoup de plaisir. J'ai pu profiter de ma nouvelle liberté. Mais comme je le disais, si un projet ne me plait pas, je préfère le refuser que de faire un mauvais travail.
- Oui je suis un joueur. C'est d'ailleurs ce qui m'a fait écrire à Games Worshop. A l'époque j'achetais des figurines, quand ils les vendaient à l'unité pour 20 pennies dans la librairie du coin. C'était au tout début. Avant ça, j'achetais les soldats FX, j'en avais des milliers et je les trimbalait par sacs entiers. J'ai toujours été fan de figurines donc la boucle est bouclée.
- J'utilise plusieurs méthodes et plusieurs logiciels mais je ne suis pas fan du numérique. J'utilise vraiment le strict minimum car j'aime obtenir un rendu traditionnel dans toutes mes œuvres, numériques ou traditionnelles. Le meilleur moyen d'obtenir ça est de travailler le plus simplement possible. C'est juste un coup de pinceau, couche après couche, et oublier que c'est du numérique. Juste peindre et dessiner.
- Pour ce projet, le simple nom de Conan a suffit. C'est le film Conan le Barbare qui m'a introduit à cet univers. Je le regarde au moins une fois par mois. J'ai déjà dû le voir des centaines de fois. Parce que c'est du génie à l'état pur. Après ça, j'ai lu les livres, en commençant par les nouvelles les plus courtes. De toute façon, on ne peut pas se tromper avec Conan. C'est Conan, quoi. C'est comme ça que je vois la Fantasy, avec un ancrage dans la réalité. J'ai besoin de cet ancrage quand je travaille sur de la Fantasy ou de la SF, comme la plupart des gens je pense. Si vous voulez vendre une illustration à des gens qui ne sont pas fans de Fantasy en général, vous avez besoin de cet ancrage pour qu'ils puissent s'identifier et se projeter et là ça marche. C'est pour ça que Conan marche avec ces gens-là.
- J'ai essayé d'apporter un caractère authentique, parce que c'est ça qu'il y a dans les livres et dans le premier film. Il y a une vraie authenticité. C'est encore cette histoire de côté réel qui ressort. Parce si on perd le côté authentique, on risque de tomber dans la caricature ou le côté Hollywoodien. Il faut vraiment conserver ce caractère brut.
- Le plus gros challenge ? Essayer d'arrêter de penser à ce que les autres voudraient, particulièrement en travaillant sur Conan. ça été une des choses les plus difficiles que j'ai eue à faire depuis longtemps, car on essaye d'anticiper ce que chacun veut, car presque tout le monde connait Conan et a sa propre vision du personnage. C'était un vrai challenge mais c'était agréable.
- Bêlit probablement. Oui Bêlit. Je me suis sciemment inspiré des silhouettes féminines de Frazetta, les hanches larges, le côté plantureux. Pour ça, personne ne lui arrive à la cheville. De plus, c'est vraiment très proche de la description faite par Howard. C'était sympa à faire. D'habitude, j'évite de dessiner des personnages féminins parce que, je le reconnais volontiers, je ne suis pas très doué pour ça en général . Elles sont dures à représenter. ça a été le personnage le plus dur à faire mais aussi le plus gratifiant.
ps : c'est du vite fait mais j'espère que ça sera utile aux anglophobes en attendant les sous-titres officiels

ps: edits multiples pour améliorations et corrections