Attention, racheter un jeu sous forme numérique mais qui permet d’y jouer seul contre une IA quand on n’a pas de joueurs sous la main, c’est quand même autre chose.
Gaffophone dit:Attention, racheter un jeu sous forme numérique mais qui permet d'y jouer seul contre une IA quand on n'a pas de joueurs sous la main, c'est quand même autre chose.
Oui d'ailleurs ce n'est même plus du jeu de société. Cela s'appelle du jeu vidéo.
D'ailleurs,autant nous sommes propriétaire de nos jeux de société, autant (si c'est la même démarche qu'en informatique) nous aurons simplement une licence nous donnant le droit (sous certaines conditions) d'utiliser un jeu.
L'on est donc très loin, aussi bien coté matérielle, souplesse d'utilisation que rapport à l'objet, de notre façon actuelle de vivre le jeu de société.
Pour moi l’Ipad c’est complètement en dehors de ce hobby que j’adore, aux antipodes de ce que j’aime dans les jeux de sociétés. Et je veux troller un peu en joignant cet article pris sur le blog de superno.
Ipad, Nespresso, même combat.
Catégorie: Environnement, Médias, Société | Un commentaire |
L’actualité vient de provoquer une amusante collision entre deux informations a priori totalement dénuées d’intérêt. Je vous les livre brutes de décoffrage, telles que vous pourrez les lire dans la plupart des autres médias, la plupart du temps accompagnées de commentaires ridicules, sans le moindre recul, et à caractère nettement publicitaires :
- Apple sort sa “tablette” Ipad, et en vend 300 000 dès le premier jour.
- Sara Lee, après Casino, met en vente dans les grandes surfaces françaises des dosettes de café compatibles avec les machines Nespresso de Nestlé.
Quel rapport, me direz-vous ? C’est simple : ces machins sont les parangons de la stupidité totale de la société de con-sommation. Des produits marketing sur lesquels des multinationales prédatrices gagnent des fortunes, certes sur le dos de leurs pigeons de client, mais aussi en pompant des ressources naturelles et en exploitant des travailleurs dans des paradis sociaux. Combien sont payés les petites mains qui fabriquent l’Ipad ? Ceux qui récoltent le café de Nestlé ?
Pour ce faire, ces vampires utilisent une technique très simple : la privatisation d’un concept, l’enfermement du client, que la pub a rendu consentant et même fier de se faire enc… tuber.
Petit rappel pour les plus endoctrinés : à l’état naturel, le café ne pousse pas à l’état de dosettes en aluminium (bonjour l’écologie), mais de graines sur un arbre appelé caféier, qui ne pousse pas sous nos latitudes, mais dans les régions tropicales du globe (Amérique Latine, Afrique), qui se trouvent correspondre à celles où règne une grande pauvreté. D’autant qu’avant de devenir un grain de café utilisable, il faut beaucoup de main d’oeuvre…
Comme pour le lait chez nous, les gredins qui nous vendent le café ont une fâcheuse tendance à l’acheter aux producteurs en dessous de leur prix de revient, c’est une manie chez eux. Depuis quelque temps est apparu le café “Commerce Equitable”, qui sur le papier est une très bonne chose, puisqu’on promet un prix d’achat décent au producteur. Sauf que les intermédiaires en aval se sucrent encore davantage, augmentant le prix de vente final, ce qui en réserve l’achat aux nantis, et que les multinationales s’en servent comme caution sociale, alors que cela ne constitue qu’un fragment négligeable de leur business, dont la plus majeure partie reste constituée par l’exploitation de la misère.
Au final, chez nos marchands (du temple), on trouve du café en grains, et la plupart du temps moulu, pour un prix de 5 à 20 euros le kilo. Le producteur, lui, touche entre 20 centimes et 1 euro. Un ratio capitaliste ordinaire. Bref.
Sachant qu’il faut environ 7 grammes de café pour une tasse moyenne, ça nous met la dose à 7 centimes, sur la base d’un bon café bio issu du commerce équitable à 10 euros le kilo. 2 fois moins pour un café tout venant (et vraisemblablement dégueulasse).
Nestlé, lui, vend son café 5 fois plus cher. Et même si l’avis général est qu’il est bon, le mien, issu d’un moulin et d’une machine à pompe haute pression “libre”, l’est tout autant, et ne génère aucun déchet autres que le paquet de café. (les galettes de marc de café servent d’engrais !)
Comment Nestlé peut-il arriver à ce prodige, et générer 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel, en constante “croissance” ? En utilisant deux méthodes complémentaires :
1) La pub.
C’est le plus important. S’adresser à une clientèle friquée prête à payer une fortune pour avoir du bon café, lui donner une apparence d’exclusivité (tu appartiens à un “club”) et de modernité (tu achètes tes capsules sur internet, à moins que tu n’habites une grande ville auquel cas tu pourras te rendre à la luxueuse boutique Nespresso avec le secret frisson d’espérer y croiser Georges Clooney, dont au passage il faut bien payer les coûteuses prestations…). Ta machine te permettra de frimer auprès de tes amis, qui appartiennent au même milieu que toi, et s’empresseront d’acheter la même.
2) L’emprisonnemment
Une fois le pigeon ferré, il faut s’assurer que tout son pognon arrivera sans déperdition dans tes poches. Il sera ainsi obligé d’acheter son café chez Nestlé. Pour cela, Nestlé s’assure évidemment que seules ses capsules entrent dans ses machines, et blinde son affaire en déposant un nombre insensé (1700 !) de brevets ridicules sur les capsules. En vendant lui-même, Nestlé court-circuite également les hypermarchés, ces requins avides, qui en conçoivent forcément une acrimonie, même s’ils se rattrapent avec d’autres dosettes comme celle de Philips et de son “Senseo”, redoutable machine à fabriquer un infâme jus de chaussette tiédasse…
Ce système a fonctionné pendant des années, jusqu’à tout récemment, lorsque les hypermarchés Casino, suivis par la multinationale Sara Lee, annoncent avoir mis au point des capsules “compatibles”, vendu (un peu) moins cher, et, sacrilège, en grandes surfaces ! Aucune chance de croiser Georges Clooney, le drame !
Attention, il ne s’agit absolument pas de “Robin des Bois” qui viendrait mettre fin à un scandale : non ! Il y a à peu près la même différence entre Casino, Sara Lee et Nestlé qu’entre Free, SFR et Orange, c’est dire… Ces nouveaux venus vont se retrouver confrontés à une titanesque bataille d’avocats, et veulent simplement récupérer une partie de cet argent facile. 25 ou 30 centimes la dosette au lieu de 35, ça laisse une marge colossale ! Surtout que le café utilisé sera sans doute moins cher et moins bon…
Au fait, quel rapport avec l’Ipad ?
Comme Nestlé, Apple est une multinationale milliardaire et sans scrupules. Leurs gros actionnaires respectifs, Liliane Bettencourt pour Nestlé, Steve Jobs pour Apple, sont d’ailleurs multimilliardaires (13 milliards de dollars pour la première, 5.5 pour le second…). Et Apple utilise pour ses gadgets électroniques hors de prix exactement les mêmes ficelles que Nestlé avec ses capsules. Ils ont d’ailleurs certainement beaucoup de clients communs ! Les ficelles, les voilà :
1) Attirer les frimeurs friqués par un esthétique valorisante et un prix déraisonnable qui garantit le caractère exclusif et l’appartenance à un club virtuel, qui méprise les pauvres qui n’ont pas les moyens de s’offrir un objet orné d’une pomme. Faire de la pub, et compter sur la propension des utilisateurs à faire une propagande bruyante et incessante.
2) Les ferrer par un système d’exploitation propriétaire, qui garantit que le pigeon sera obligé d’acheter programmes, musique ou autre contenu en passant par Apple qui touchera son obole à chaque fois, et censurera ce qui ne lui plaira pas.
L’Iphone, qui ne fait que reprendre des fonctionnalités qui existaient dans d’autres “smartphones” depuis des années, est un succès commercial incroyable. Simplement grâce à une interface utilisateur exceptionnelle, un aspect valorisant, et surtout une pomme sur la face arrière. Si le même objet s’était appelé HTC, ou Samsung (ou Dugenou), il ne s’en serait pas vendu le dixième ou le centième, et ce serait resté le joujou de quelques technophiles. Désormais, de la vieille bourge jusqu’au jeune con, du PDG jusqu’au chômeur, tout le monde ou presque a un Iphone. T’en n’as pas ? Moi non plus ! Nous sommes donc des ploucs. Arriérés jusqu’au trognon.
Regardez un Ipad (ou un Iphone). C’est beau, d’accord. Mais surtout, c’est fermé. C’est jetable. L’obsolence est déjà planifiée. Impossible d’accéder à la batterie. Quand elle faiblira, le propriétaire préfèrera aller acheter le nouveau modèle plutôt que de retourner chez Apple payer une fortune pour changer une bête batterie. C’est étudié pour.
Comme le premier Iphone, l’Ipad a des lacunes techniques étonnantes : pas de webcam, pas de prise USB… C’est sans doute voulu : d’ici quelques mois sortira sans doute un “Ipad 2” qui comblera certains manques (pas tous, il faut laisser de la place à “un Ipad 3”), que la plupart des possesseurs de la première mouture se sentiront obligés d’acheter sous peine de ringardise absolue auprès de leurs semblables…
Reste une question ? A quoi peu bien servir un Ipad ? Ne comptez-pas sur moi pour répondre à cette question, je n’en sais foutre rien. Pire, je subodore que tous ceux qui noircissent des pages sur le sujet dans tous les journaux du monde et salivent à l’idée d’en posséder un, n’en savent pas davantage.
C’est même la raison pour laquelle je doute de son succès commercial. Ca coûte tout de même 2 fois plus cher que le “Netbook” sur lequel j’écris ce blog. Oh, certes il est moins “beau”, mais semble tout de même entrer dans la même catégorie, puisqu’il s’agit d’un engin portable destiné à aller sur Internet. En outre, il possède un vrai clavier, infiniment plus pratique pour écrire, une webcam, et des ports USB bien utiles. Et surtout, je peux y installer le système d’exploitation de mon choix, et notamment un système stable, libre, gratuit et bien foutu nommé Linux.
D’ailleurs d’autres modèles existent déjà, plus ouverts, moins chers, plus utilisables, mais qui faute de pomme n’auront aucun succès…
Ah oui, une des raisons que donnent les amateurs de pomme quand on les interroge sur leur amour aveugle pour cette marque, c’est la fierté de ne pas tomber dans les griffes acérées de Microsoft. Ca, c’est drôle ! Et à peu près aussi absurde que de voter DSK pour se débarrasser de Sarkozy !
Un Ipad fermé et à l’utilité douteuse, des capsules de café brevetées : voilà deux symptômes d’une société complètement futile et dégénérée, droguée par la pub, et dont une minorité friquée (ce qu’Hervé Kempf appelle “l’oligarchie”) sert de modèle et de prescripteur à des moins friqués, tout en exploitant une immense majorité de gueux (les ouvrières qui fabriquent l’Ipad, les planteurs de café qui vendent à perte, sans oublier le milliard d’humains totalement délaissés par le système et qui ne mangent pas à leur faim)
C’est la publicité qui arrive à faire cracher au bassinet des gens pour lesquels la possession d’un objet à la mode revêt un caractère obligatoire, valorisant, et signe leur appartenance à une caste supérieure. Un peu comme les romains achètent des menhirs dans “Obélix et Compagnie”
Que l’objet lui-même ne présente guère d’intérêt n’a aucune importance : si un marketeux réussit à vendre à des millions de jeunes friqués un objet hors de prix qui ne sert à rien, c’est un génie du marketing, et les clients sont fiers. Si au contraire c’est un raté qui ne réussit qu’à vendre à quelques vieux un objet hors de prix qui ne sert à rien, c’est un escroc : les clients portent plainte et ça se termine chez Julien Courbet.
C’est pourtant le business model d’Apple ou de Nespresso : vendre des gadgets écologiquement aberrants et hors de prix à des frimeurs friqués. Et le faire savoir. Et faire en sorte que les frimeurs friqués eux-mêmes le fassent savoir. Et que les autres se sentent minables et frustrés. Alors en attendant une hypothétique interdiction totale de la publicité, seule à même de résoudre définitivement le problème, à nous de résister en faisant échouer le stratagème : haussons les épaules à la vue d’un Ipad, gaussons nous de leurs propriétaires, et refusons tous les systèmes marketing d’enfermement !
Intérêt proche du zéro pour moi par rapport au confort et au faible prix des jeux “en dur”.
Quelques jeux spécialement conçus peuvent être sympa, si on supporte le prix d’achat, le système fermé et propriétaire d’Apple, le fait que le bousin sera obsolète en quelques mois, les jeux injouables dans quelques années…
Mais bon, tant qu’Apple trouve des … (hum, je n’ai pas trouvé de terme politiquement correct) , chacun ses goûts!
tupak amaru dit:Pour moi l'Ipad c'est complètement en dehors de ce hobby que j'adore, aux antipodes de ce que j'aime dans les jeux de sociétés. Et je veux troller un peu en joignant cet article pris sur le blog de superno.
Ipad, Nespresso, même combat.
Catégorie: Environnement, Médias, Société | Un commentaire |
L’actualité vient de provoquer une amusante collision entre deux informations a priori totalement dénuées d’intérêt. Je vous les livre brutes de décoffrage, telles que vous pourrez les lire dans la plupart des autres médias, la plupart du temps accompagnées de commentaires ridicules, sans le moindre recul, et à caractère nettement publicitaires :
- Apple sort sa “tablette” Ipad, et en vend 300 000 dès le premier jour.
- Sara Lee, après Casino, met en vente dans les grandes surfaces françaises des dosettes de café compatibles avec les machines Nespresso de Nestlé.
Quel rapport, me direz-vous ? C’est simple : ces machins sont les parangons de la stupidité totale de la société de con-sommation. Des produits marketing sur lesquels des multinationales prédatrices gagnent des fortunes, certes sur le dos de leurs pigeons de client, mais aussi en pompant des ressources naturelles et en exploitant des travailleurs dans des paradis sociaux. Combien sont payés les petites mains qui fabriquent l’Ipad ? Ceux qui récoltent le café de Nestlé ?
Pour ce faire, ces vampires utilisent une technique très simple : la privatisation d’un concept, l’enfermement du client, que la pub a rendu consentant et même fier de se faire enc… tuber.
Petit rappel pour les plus endoctrinés : à l’état naturel, le café ne pousse pas à l’état de dosettes en aluminium (bonjour l’écologie), mais de graines sur un arbre appelé caféier, qui ne pousse pas sous nos latitudes, mais dans les régions tropicales du globe (Amérique Latine, Afrique), qui se trouvent correspondre à celles où règne une grande pauvreté. D’autant qu’avant de devenir un grain de café utilisable, il faut beaucoup de main d’oeuvre…
Comme pour le lait chez nous, les gredins qui nous vendent le café ont une fâcheuse tendance à l’acheter aux producteurs en dessous de leur prix de revient, c’est une manie chez eux. Depuis quelque temps est apparu le café “Commerce Equitable”, qui sur le papier est une très bonne chose, puisqu’on promet un prix d’achat décent au producteur. Sauf que les intermédiaires en aval se sucrent encore davantage, augmentant le prix de vente final, ce qui en réserve l’achat aux nantis, et que les multinationales s’en servent comme caution sociale, alors que cela ne constitue qu’un fragment négligeable de leur business, dont la plus majeure partie reste constituée par l’exploitation de la misère.
Au final, chez nos marchands (du temple), on trouve du café en grains, et la plupart du temps moulu, pour un prix de 5 à 20 euros le kilo. Le producteur, lui, touche entre 20 centimes et 1 euro. Un ratio capitaliste ordinaire. Bref.
Sachant qu’il faut environ 7 grammes de café pour une tasse moyenne, ça nous met la dose à 7 centimes, sur la base d’un bon café bio issu du commerce équitable à 10 euros le kilo. 2 fois moins pour un café tout venant (et vraisemblablement dégueulasse).
Nestlé, lui, vend son café 5 fois plus cher. Et même si l’avis général est qu’il est bon, le mien, issu d’un moulin et d’une machine à pompe haute pression “libre”, l’est tout autant, et ne génère aucun déchet autres que le paquet de café. (les galettes de marc de café servent d’engrais !)
Comment Nestlé peut-il arriver à ce prodige, et générer 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel, en constante “croissance” ? En utilisant deux méthodes complémentaires :
1) La pub.
C’est le plus important. S’adresser à une clientèle friquée prête à payer une fortune pour avoir du bon café, lui donner une apparence d’exclusivité (tu appartiens à un “club”) et de modernité (tu achètes tes capsules sur internet, à moins que tu n’habites une grande ville auquel cas tu pourras te rendre à la luxueuse boutique Nespresso avec le secret frisson d’espérer y croiser Georges Clooney, dont au passage il faut bien payer les coûteuses prestations…). Ta machine te permettra de frimer auprès de tes amis, qui appartiennent au même milieu que toi, et s’empresseront d’acheter la même.
2) L’emprisonnemment
Une fois le pigeon ferré, il faut s’assurer que tout son pognon arrivera sans déperdition dans tes poches. Il sera ainsi obligé d’acheter son café chez Nestlé. Pour cela, Nestlé s’assure évidemment que seules ses capsules entrent dans ses machines, et blinde son affaire en déposant un nombre insensé (1700 !) de brevets ridicules sur les capsules. En vendant lui-même, Nestlé court-circuite également les hypermarchés, ces requins avides, qui en conçoivent forcément une acrimonie, même s’ils se rattrapent avec d’autres dosettes comme celle de Philips et de son “Senseo”, redoutable machine à fabriquer un infâme jus de chaussette tiédasse…
Ce système a fonctionné pendant des années, jusqu’à tout récemment, lorsque les hypermarchés Casino, suivis par la multinationale Sara Lee, annoncent avoir mis au point des capsules “compatibles”, vendu (un peu) moins cher, et, sacrilège, en grandes surfaces ! Aucune chance de croiser Georges Clooney, le drame !
Attention, il ne s’agit absolument pas de “Robin des Bois” qui viendrait mettre fin à un scandale : non ! Il y a à peu près la même différence entre Casino, Sara Lee et Nestlé qu’entre Free, SFR et Orange, c’est dire… Ces nouveaux venus vont se retrouver confrontés à une titanesque bataille d’avocats, et veulent simplement récupérer une partie de cet argent facile. 25 ou 30 centimes la dosette au lieu de 35, ça laisse une marge colossale ! Surtout que le café utilisé sera sans doute moins cher et moins bon…
Au fait, quel rapport avec l’Ipad ?
Comme Nestlé, Apple est une multinationale milliardaire et sans scrupules. Leurs gros actionnaires respectifs, Liliane Bettencourt pour Nestlé, Steve Jobs pour Apple, sont d’ailleurs multimilliardaires (13 milliards de dollars pour la première, 5.5 pour le second…). Et Apple utilise pour ses gadgets électroniques hors de prix exactement les mêmes ficelles que Nestlé avec ses capsules. Ils ont d’ailleurs certainement beaucoup de clients communs ! Les ficelles, les voilà :
1) Attirer les frimeurs friqués par un esthétique valorisante et un prix déraisonnable qui garantit le caractère exclusif et l’appartenance à un club virtuel, qui méprise les pauvres qui n’ont pas les moyens de s’offrir un objet orné d’une pomme. Faire de la pub, et compter sur la propension des utilisateurs à faire une propagande bruyante et incessante.
2) Les ferrer par un système d’exploitation propriétaire, qui garantit que le pigeon sera obligé d’acheter programmes, musique ou autre contenu en passant par Apple qui touchera son obole à chaque fois, et censurera ce qui ne lui plaira pas.
L’Iphone, qui ne fait que reprendre des fonctionnalités qui existaient dans d’autres “smartphones” depuis des années, est un succès commercial incroyable. Simplement grâce à une interface utilisateur exceptionnelle, un aspect valorisant, et surtout une pomme sur la face arrière. Si le même objet s’était appelé HTC, ou Samsung (ou Dugenou), il ne s’en serait pas vendu le dixième ou le centième, et ce serait resté le joujou de quelques technophiles. Désormais, de la vieille bourge jusqu’au jeune con, du PDG jusqu’au chômeur, tout le monde ou presque a un Iphone. T’en n’as pas ? Moi non plus ! Nous sommes donc des ploucs. Arriérés jusqu’au trognon.
Regardez un Ipad (ou un Iphone). C’est beau, d’accord. Mais surtout, c’est fermé. C’est jetable. L’obsolence est déjà planifiée. Impossible d’accéder à la batterie. Quand elle faiblira, le propriétaire préfèrera aller acheter le nouveau modèle plutôt que de retourner chez Apple payer une fortune pour changer une bête batterie. C’est étudié pour.
Comme le premier Iphone, l’Ipad a des lacunes techniques étonnantes : pas de webcam, pas de prise USB… C’est sans doute voulu : d’ici quelques mois sortira sans doute un “Ipad 2” qui comblera certains manques (pas tous, il faut laisser de la place à “un Ipad 3”), que la plupart des possesseurs de la première mouture se sentiront obligés d’acheter sous peine de ringardise absolue auprès de leurs semblables…
Reste une question ? A quoi peu bien servir un Ipad ? Ne comptez-pas sur moi pour répondre à cette question, je n’en sais foutre rien. Pire, je subodore que tous ceux qui noircissent des pages sur le sujet dans tous les journaux du monde et salivent à l’idée d’en posséder un, n’en savent pas davantage.
C’est même la raison pour laquelle je doute de son succès commercial. Ca coûte tout de même 2 fois plus cher que le “Netbook” sur lequel j’écris ce blog. Oh, certes il est moins “beau”, mais semble tout de même entrer dans la même catégorie, puisqu’il s’agit d’un engin portable destiné à aller sur Internet. En outre, il possède un vrai clavier, infiniment plus pratique pour écrire, une webcam, et des ports USB bien utiles. Et surtout, je peux y installer le système d’exploitation de mon choix, et notamment un système stable, libre, gratuit et bien foutu nommé Linux.
D’ailleurs d’autres modèles existent déjà, plus ouverts, moins chers, plus utilisables, mais qui faute de pomme n’auront aucun succès…
Ah oui, une des raisons que donnent les amateurs de pomme quand on les interroge sur leur amour aveugle pour cette marque, c’est la fierté de ne pas tomber dans les griffes acérées de Microsoft. Ca, c’est drôle ! Et à peu près aussi absurde que de voter DSK pour se débarrasser de Sarkozy !
Un Ipad fermé et à l’utilité douteuse, des capsules de café brevetées : voilà deux symptômes d’une société complètement futile et dégénérée, droguée par la pub, et dont une minorité friquée (ce qu’Hervé Kempf appelle “l’oligarchie”) sert de modèle et de prescripteur à des moins friqués, tout en exploitant une immense majorité de gueux (les ouvrières qui fabriquent l’Ipad, les planteurs de café qui vendent à perte, sans oublier le milliard d’humains totalement délaissés par le système et qui ne mangent pas à leur faim)
C’est la publicité qui arrive à faire cracher au bassinet des gens pour lesquels la possession d’un objet à la mode revêt un caractère obligatoire, valorisant, et signe leur appartenance à une caste supérieure. Un peu comme les romains achètent des menhirs dans “Obélix et Compagnie”
Que l’objet lui-même ne présente guère d’intérêt n’a aucune importance : si un marketeux réussit à vendre à des millions de jeunes friqués un objet hors de prix qui ne sert à rien, c’est un génie du marketing, et les clients sont fiers. Si au contraire c’est un raté qui ne réussit qu’à vendre à quelques vieux un objet hors de prix qui ne sert à rien, c’est un escroc : les clients portent plainte et ça se termine chez Julien Courbet.
C’est pourtant le business model d’Apple ou de Nespresso : vendre des gadgets écologiquement aberrants et hors de prix à des frimeurs friqués. Et le faire savoir. Et faire en sorte que les frimeurs friqués eux-mêmes le fassent savoir. Et que les autres se sentent minables et frustrés. Alors en attendant une hypothétique interdiction totale de la publicité, seule à même de résoudre définitivement le problème, à nous de résister en faisant échouer le stratagème : haussons les épaules à la vue d’un Ipad, gaussons nous de leurs propriétaires, et refusons tous les systèmes marketing d’enfermement !
prendre la défense de l'agriculteur caféier, la haine du "friqué", les systèmes d'exploitation, et l'écologie. Entourer le tout d'un mot clinique rappelant la folie ("enfermement"), bien secouer et hop... Un article propagandiste fourre tout.
Par ailleurs on me signal un oublie: Nestlé et Apple auraient un contrat avec les opticiens. Nespresso permet de rester éveiller plus longtemps pour regarder son Ipad, ce qui provoque a terme de gros problèmes de vue...
Du grand fourre-tout avec une bonne dose de propagande cet article.
Comme d’habitude de bonnes intentions (et encore) exprimées et illustrées par des concepts extrêmes: c’est tout noir et tout blanc, il y a les méchants et les gentils, vous êtes des cons parce que vous ne comprenez rien, etc…
Bref, si on veut respecter cette philosophie, on termine ce message, on éteint notre ordinateur, on coupe tout dans sa maison et on va élever des chèvres.
C’est noble mais la vie c’est pas si simple.
Pour revenir au sujet, je pense qu’il y aura de très bonnes choses sur l’iPad pour les ludophiles que nous sommes, en tout cas le potentiel est là.
Bon il est vrai que ça ne remplacera pas un bon groupe d’amis autour d’une table mais quand on voit la prolifération des jeux incluant un mode solo ou celle des variantes solo, je pense que les personnes potentiellement intéressées seront nombreuses.
Et puis pourquoi penser que parce que c’est sur un support numérique ça devient un jeu vidéo et non plus un jeu de plateau ?
Avez-vous essayé les Colons, Poison, Charlemagne, Zooloretto, etc. qui sont sur iPhone ? Parce qu’à par le fait que les autres joueurs sont contrôlés par une IA, le système et le déroulement du jeu est strictement identique à ce qu’on a sur une table.
Gaffophone dit:
Et puis pourquoi penser que parce que c'est sur un support numérique ça devient un jeu vidéo et non plus un jeu de plateau ?
Simplement parce qu'il n'y a plus de plateau ?
Plus sérieusement le support à un lien avec le terme utilisé. jeux de société correspond depuis plusieurs siècles à un support concret (papier, carton, bois, plastique ...) et jeu vidéo correspond depuis plusieurs décennies à ce qui ce joue face à un écran (de TV ou d'ordinateur, etc.).
Pourquoi vouloir soudain changer l'habitude ?
Ensuite ce n'est pas les mêmes sensations, ni le même rapport à l'objet (ce qui ne veut pas dire que l'un est mieux que l'autre).
Donc utiliser le même terme pour 2 choses différentes est une mauvaise solution car source de malentendu et de confusion.
Dans ce cas nous ne sommes pas d’accord car même si je vois ce que tu veux dire, nous parlons là d’un support tactile qui justement est différent de ce qu’on trouve dans les jeux vidéos “classiques”.
Et puis si pour toi c’est le côté matériel, le support concret qui définit un jeu de société, tout le monde ne le définit pas forcement autour de ça.
Encore une fois je vois ce que tu veux dire et je serais presque d’accord mais dire que parce qu’on a toujours associé jeu de société à support en papier, carton ou plastique il faut que ça reste immuable, je trouve ça presque rétrograde.
En tout cas pour moi par exemple, jeu de société c’est avant tout “jeu”, quel que soit le support. Ensuite manipuler des pions, des cartes, etc. le tout sur un plateau, ça fait partie de l’expérience que j’en ai et du plaisir que j’en retire mais ça ne se limite pas à ça.
De plus ces choses seront retranscrites sur la tablette tactile et c’est là la grosse différence avec les jeux vidéos.
Je n’ai rien contre l’évolution et la création de nouvelles expériences ludique.
Mais pourquoi ne pas donner un vrai nom à ces nouveaux produits ?
Ensuite l’usage, même si cela te parait rétrograde, est un principe de jurisprudence.
Après un écran, tactile ou pas, reste un écran, non ?
Nous sommes bien d’accord mais prenons l’exemple d’un plateau: qu’il soit “réel” (en carton par exemple) ou virtuel (sur une tablette), ça reste un plateau non ?
Même chose pour les pions, les tuiles et tous les accessoires d’un jeu.
On parle là de nouveaux supports, pas de nouveaux produits, en tout cas je vois les choses comme ça.
Un plateau est un objet sur lequel l’on pose d’autre éléments.
sur un écran on ne pose rien me semble t’il ?
Après je parle de jeu de société pas uniquement de jeu de plateau.
Lorsque Starcraft (le jeu PC) est passé de virtuel à concret l’on a bien utilisé la terminologie jeu de société (ou de plateau) et non jeu vidéo.
Donc le support à bien un lien non ?
Pour moi les jeux téléphone ou tablette sont une nouvelle sous catégorie des jeux vidéo (leur plus proche parent) et non des jeux de société concret.
Mais dans tous les cas un nom précis par produit différent me semblerais plus clair.
Gaffophone dit:Du grand fourre-tout avec une bonne dose de propagande cet article.
Comme d'habitude de bonnes intentions (et encore) exprimées et illustrées par des concepts extrêmes: c'est tout noir et tout blanc, il y a les méchants et les gentils, vous êtes des cons parce que vous ne comprenez rien, etc...
Bref, si on veut respecter cette philosophie, on termine ce message, on éteint notre ordinateur, on coupe tout dans sa maison et on va élever des chèvres.
C'est noble mais la vie c'est pas si simple.
Moi, ce qui me marque surtout dans cet article, c'est l'idée que l'obsolescence planifiée serait une sorte de nouveauté exploitée par Apple...
Hellooooo?
Tous les produits de notre société de consommation reposent sur ce modèle. Depuis quand Apple est-il devenu le grand méchant loup dans ce domaine? Avez-vous jamais remplacé la batterie de votre téléphone portable? La seule fois où j'ai voulu faire ça, j'ai constaté qu'il était moins cher d'acheter un nouveau téléphone...
Ca m'énerve de lire ce genre de conneries quand je constate par ailleurs que les ordinateurs Mac ont une durée de vie plus importante que leur équivallent PC...
Le monsieur avait pourtant dis qu’il trollait !!
Bon les produits qui ont une stratégie d’obsolescences rapide pour susciter le renouvellement ou le principe du client captif obligé de passer uniquement par le fabricant, c’est pas nouveau certes. Enfin cela a une quinzaine d’année.
Apple n’en a pas la paternité ni l’exclusivité. Mais le met admirablement en pratique sur certain produits. Il n’est pas le seul.
Moi ce qui m’étonne un peu c’est que l’on se réjouisse que ce genre de mentalité, souvent lié à l’informatique ou aux grands groupes financiers, arrive dans notre univers ludique.
Vu le nombre de critiques que je lis sur la mentalité d’hasbro & co dans le même temps l’on se réjouit de la (pseudo) arrivé d’Apple dans notre univers ludique.
Apple ou tout autre acteur informatique et ou financiers n’est pas un passionné du jeu, c’est une entreprise qui veux faire de l’argent.
Donc croire qu’il vont révolutionner l’approche c’est utopique voir naif.
Il vont fournir un “nouveau” support multimédia rien de plus.
Ensuite ce sont éventuellement les vrai sociétés de création de jeu qui peuvent faire preuve de créativité et renouveler notre approche du jeu.
Mais là encore, on nous annonçait il y a plus de 15 ans la fin du livre à cause de l’ordinateur. La fin du jeu de société grâce au jeu vidéo et la fin du jdr a cause des mmorpg.
Bilan en 2010 ?
l’industrie du livre et de la BD est plutôt en forme. Le jeu de société concret existe toujours et ce développe. Dans une niche certes, mais une niche dynamique.
Alors, tous victimes d’un bon matraquage marketing ?
Mais là qui annonce la fin du jeu de plateau tel que nous le connaissons ? Personne me semble-t-il.
Tout comme l’acharnement contre Apple alors que tous les industriels agissent de même, pourquoi tout de suite sauter sur ce nouveau support qu’est la tablette graphique pour les jeux de plateau ?
Cela menace-t-il nos bons vieux jeux “concrets” faits avec du carton, du bois et du plastique ?
Apple veut faire de l’argent. Bien. Et Asmodée ? Et Hasbro ? Et Games ? Et n’importe quel éditeur de jeu ? Il faudra qu’un jour on arrête avec ça, c’est vide de sens.
Quant à Starcraft qui s’est appelé un jeu de plateau parce que le support a changé, il me semble que c’est justifié en partie par le fait que la version plateau n’a plus rien à voir avec le jeu vidéo si ce n’est l’univers.
Les mécaniques sont totalement différentes.
Bref, c’est une fois de plus jouer sur les mots et l’exemple choisi, de part son changement de nature, ne me semble pas pertinent.
Quand je joue au solitaire avec un jeu de cartes ou avec mon iPhone, ça reste un solitaire, un jeu de société, le support n’y change rien.
Gaffophone dit:Mais là qui annonce la fin du jeu de plateau tel que nous le connaissons ? Personne me semble-t-il.
Sur d'autre site, c'est un peu l'esprit.
Gaffophone dit:
Quand je joue au solitaire avec un jeu de cartes ou avec mon iPhone, ça reste un solitaire, un jeu de société, le support n'y change rien.
Allez je suis taquin. Alors le solitaire reste un jeu: Oui. De société: Non enfin sauf à considérer que société cela peut correspondre à une seule personne. Mais je taquine
Ma peur, en utilisant le terme jeu de société pour tout et n'importe quoi, comme cela semble parti. C'est la confusion dans l'esprit du grand public. Qui déjà mélange un peu tout. L'expérience du terme jeu de rôle utilisé à tort et à travers ne nous aura rien appris et risque de se renouveler.
De plus j'aime bien les choses simples: un nouveau produit = un nouveau nom.
L’exemple du jeu de role est assez parlant - il y a effectivement eu une sorte de declin du jeu de role papier lors de la monte du jeu de role jeu video.
Cela dit il s’agit plutot du non renouvellement d’un microcosme vieillissant qui est, a mon avis, du en grande partie a la montee des prix des articles de jeux de role, notamment des livres de regle.
A mon sens. et en tant que roliste (papier donc), il me semble qu’il n’y a pas plus confusion que ca entre jeux de role papier et informatique ou alors uniquement au niveau du grand public qui de toute facon ne jouerait pas au jeu de role papier.
A la limite, cela aurait meme tendance a faire venir du monde: je joue a Baldur’s gate (bon desole je n’ai pas touche un jeu PC depuis des annees…), pourquoi ne pas tester D&D?
A la limite, entretenir cette confusion sur le terme jeu de plateaux avec l’Ipad et autres tablettes pourraient donc etre benefique pour le jeu de plateau “reel”.
Finalement attendons de voir ce que ça va donner.
Les ludophiles avertis que nous pouvons être sauront faire le tri et apprendrons aux autres à le faire, un peu comme actuellement nous essayons tous de faire découvrir l’univers des jeux de plateau à notre entourage je suppose.
Quoi qu’il en soit j’ai hâte de voir comment les choses vont se développer
Bon j’ai laissé dire, j’ai précisé que je trollais un peu, sachant pertinemment que cet article est polémique et donc qu’il allait susciter ce genre de réaction, j’espère que vous me concéderez que je ne suis pas coutumier du fait. Mais l’idée de fond de cet article : nouveau gadget inutile, qui existe plus ou moins déjà (notebook), et marchandise “privative”… Là je suis d’accord.
propagande? Je la vois du coté publicitaire et marketing agressif moi…
Répondons à la question : le plus pour le jeu de société : AUCUN.
Attention : je ne suis pas réfractaire à ce genre d’outil : pour indonésia j’ai une feuille excel.
Bref je laisse la curée passer, mais on ne parle pas de chèvre dans le larzac? N’importe quoi… On dénonce ce type de marketing, qui valorise ce type de gadget (la propagande elle est là), les marges de bénéfices sur ces produit (et oui le café est un bon exemple je l’ai constaté in vivo), ces modes qui rendent “hypes” ces trucs…
Sherinford dit:Gaffophone dit:Du grand fourre-tout avec une bonne dose de propagande cet article.
Comme d’habitude de bonnes intentions (et encore) exprimées et illustrées par des concepts extrêmes: c’est tout noir et tout blanc, il y a les méchants et les gentils, vous êtes des cons parce que vous ne comprenez rien, etc…
Bref, si on veut respecter cette philosophie, on termine ce message, on éteint notre ordinateur, on coupe tout dans sa maison et on va élever des chèvres.
C’est noble mais la vie c’est pas si simple.
Moi, ce qui me marque surtout dans cet article, c’est l’idée que l’obsolescence planifiée serait une sorte de nouveauté exploitée par Apple…
Hellooooo?
Tous les produits de notre société de consommation reposent sur ce modèle. Depuis quand Apple est-il devenu le grand méchant loup dans ce domaine? Avez-vous jamais remplacé la batterie de votre téléphone portable? La seule fois où j’ai voulu faire ça, j’ai constaté qu’il était moins cher d’acheter un nouveau téléphone…
Ici apple est un exemple pas le grand méchant loup, c’est valable pour pas mal d’autres aussi. Pour ton portable : tu ne vis pas en Amérique du sud (chez les pauvres), mais rassure toi on va y revenir. Car c’est possible et moins cher, pour tout l’électroménager aussi.
Ca m’énerve de lire ce genre de conneries quand je constate par ailleurs que les ordinateurs Mac ont une durée de vie plus importante que leur équivallent PC…
moi aussi cela m’énerve que quelqu’un dise que les PC ont une durée de vie moindre : connerie…
tupak amaru dit:Répondons à la question : le plus pour le jeu de société : AUCUN.
Le désaccord principal entre les différents intervenants de ce sujet me semble porter sur ce point.
Personnellement je suis d'un avis contraire au tien pour plusieurs raisons dont les principales sont:
- le côté innovant: un nouveau support peut apporter de nouvelles idées et/ou variantes pas forcement réalisables sur les support tels que nous les connaissons actuellement.
- Le jeu en solo: comme je le disais plus haut, c'est très demandé en ce moment. Les variantes solo sont même devenues quasi-systématiques quand un jeu sort.
- Le côté pratique: même si ce n'est pas l'argument le plus fort, avoir une ludothèque portable, ça peut être sympa
- En liaison avec le point précédent, imaginons des jeux jouables à plusieurs iPad en même temps, la tablette servant de plateau de jeu individuel amélioré. Cela pourrait même se faire avec en plus un support plus classique de façon occasionnel.
Bref, voici pour le moments les "plus" que j'y trouve à cet iPad. J'imagine qu'il y a de nombreuses autres idées auxquelles je ne pense pas pour le moment.
Du côté des détracteurs, à part dire "je ne vois aucun PLUS pour le jeu de société", serait-il possible d'avoir plus d'explications, des arguments ?
Youpi ! Un sujet pour jouer au futurologue ! Alors soyons joueur.
Je ne reviens pas sur les spécificité de l’iPad mais sur le coeur du sujet les jeux de société sur tablettes vidéos interactives.
Donc pour moi c’est un nouveau support en développement pour le jeu de société. Bien plus que sur les téléphones dont les adaptations des jeux de société sont la plus part du temps des jeux en solitaires ou multijoueurs via le net (c-a-d pas en présentiel).
Ce que va permettre ces tablettes :
- un utilisation des jeux plus facile. C’est la tablette qui gère les informations du jeu (revenus, mise en place des manches, tour de jeu, …)
- Mise en place et rangement des jeux
- place prise par les boites
- on peut envisager des explications de règles animées et commentées
- avoir des statistiques automatiques
- des mises à jours par internet (pour les jeux de question par exemple)
- un écran a toujours un effet hypnotique
Les limitations / impossibilités :
- jouer à des jeux d’agilité comme les jeux d’empilement ou de lancés (quoi que … )
- le prix de la tablette et la taille est relative au prix (et c’est pas près d’être abordable pour cet usage uniquement rapidement)
- c’est électrique (il faut recharger) et électronique (ça peut devenir hors service).
- si ça “casse” on perd tout ses jeux d’un coups
- ça doit encore moins bien supporter les “débordements” de bières/coca/jus de goyave
- on peut moins faire jouer la mauvaise fois
- et s’envoyer les pions à travers la pièce
- les exclusivités (tel jeux n’est disponible que pour cette tablette là)
- avec une bonne ludothèque, c’est quand même moins beau une tablette sur une étagère qu’une armoire de boite de jeux (avis très subjectif, j’admets)
Pour l’avenir (pas vraiment proche), je vois plus des tables interactives à la manière de Surface qui prend en compte des éléments extérieurs.
Annexe :
jeu de société : jeu qui se joue en société, c’est à dire avec des gens, qu’il soit vidéo, de plateau ou autre (d’ailleurs ces termes ne sont pas exclusifs)
jeu de plateau : jeu qui a un plateau en support. De préférence à placer sur une table ou au sol.
jeu vidéo : jeu qui se sert d’un média vidéo