La boutique de quand on était jeunes

Voilà l’idée est simple, juste nostalgique.

Que chacun puisse lister la ou les boutiques de jeux/jouets où nous trainions dans notre jeunesse.
Ces vitrines pour la plupart disparues devant lesquelles nous bavions et nous dépensions les pièces de 10 francs durement accumulées 
Bref un petit retour en arrière dans années 80/90, ça ne fait pas de mal (enfin si yes)

je me lance donc 

Le Ballon Rouge à Saint Germain en laye
Le Cercle à Orgeval
Jeux Descartes Meissonier dans le 17eme 

des rayons de jeux de rôles, wargames, jds avec une ambiance particulière où l’on rencontrait des gens comme nous.
Comme les salles d’arcades, typiques de cette époque.

Nous nous sommes sûrement croisés avec nos beaux appareils dentaires, nos boutons plein la tronche et nos sacs US sur le dos.

Farandole à Angoulême.
Boite blanche Appel de Cthulhu en 1983, à 10 ans avec mon frère de 12 ans yes. (Top pour du Lovecraft)

Plus tard, Oeuf Cube et Jeux Descartes (Pasteur) (c’est un Subway maintenant)

Plus rarement Descartes Ecoles et Fireball.

Okkazeo.

Je suis toujours jeune!  Vous étés sacrément vieux! 

C’est quoi les francs? :joy:

Normalement, on doit pas nommer dans le forum des noms de boutiques existantes aussi je vais m’en tenir à celles qui n’existent plus, sachant que celles que je fréquente en ce moment ont 30 ans d’existence pour l’une et pas loin de 20 ans pour l’autre. 

La toute première boutique de jeux dans laquelle je suis rentré seul comme un grand, c’était un magasin de jeu à Narbonne dont je ne me souviens plus du nom… j’en étais ressorti avec un échiquier.

Mais la première  boutique qui m’a vraiment marqué, ce fut plus tard une boutique au bas de la rue de l’Université à Montpellier, dans laquelle on pouvait trouver tous les Oriflam, International team, Avalon Hill et autres. Elle louait des jeux que l’on pouvait acquérir si on avait accroché. Située pas loin de la fac que je fréquentais, j’y allais souvent (moment de nostalgie émue). 

Il y a eu évidemment un relais Descartes (dont l’enseigne est restée à l’abandon longtemps après la fermeture définitive et que j’avais rêvé de “sauver”, mais quelqu’un avait fini par passer avant). A noter que plus tard, non loin de la préfecture, j’allais parfois dans une boutique qui s’appelait “Le maître du jeu” et qui était tenue par le futur auteur de Splendor.

La première dont je me souvienne c’est “La bande à Charly” à Lagny-sur-marne. J’y ai découvert un nouveau monde (2003) puis très vite Descartes (dans le 17ème à Paris je crois).
Mais mes débuts d’achats en série c’était déjà en Belgique dans la boutique d’Alex et Caro à Nivelles (2006) et celle à Bruxelles de Pascal Deru (auteur du livre “Le jeu vous va si bien”).

Mes premières cartes Magic au pion magique à Caen en 94 je pense (3e édition).
y’avait une boutique de jeux de rôle et figouzes à Lagny sur Marne (77) :
​​​​​​Un nom du genre “le Centaure”.
et puis Descartes à Saint Michel (Vinci, méditerranée, pitch car…) Et starplayer quelques rues plus loin.
Il y a des jeux, je suis infoutu de me rappeler où je les ai achetés, et ils sont dans ma ludo depuis la première édition ( il était une fois, pirates des Caraïbes… Mais je les avais peut être commandés au Père Noël )
sinon il t’a une boutique qui a bercé mon enfance qui n’était pas une boutique de jeux, mais de jouets en bois à Lorient, la bien nommée “le jouet en bois”.

On peut aussi parler des premières boutiques web. Yen avait une de JDR et figouzes chez qui je commandais mais j’ai oublié son nom 


Ah je suis obligé de parler d’Abayak à Nantes. J’y étais souvent fourré !  malheureusement ils n’ont pas fait long feu. Ils vendaient même des éléments pour protos.

C’était plutôt du lèche-vitrines.

Une grande devanture dans laquelle s’amoncelaient des poupées, des trains en bois, des dînettes, des cerfs-volants, des veilleuses en mouvement, des mobiles accrochés au plafond, des moulins à vent, des jeux de société, des marionnettes… et surtout ; au-dessus de la vitrine, un ours en peluche mécanique qui faisait des bulles. Beaucoup de bulles. À en charger la place en face.  

Aujourd’hui cette boutique existe toujours. Quelques rues plus loin. Plus actuelle. Mais toujours avec cet esprit de caverne aux jouets. Dédiée du nouveau-né à l’adulte. L’ours mécanique souffle toujours sur ses bulles. Lorsqu’on retourne en Bretagne c’est un passage obligé. Une madeleine de Proust. D’abord on admire la vitrine pleine de vie et de mouvements. Puis on entre. 

C’est Bilboquet à Vannes. 

Antoinette dit :C’était plutôt du lèche-vitrines.

Une grande devanture dans laquelle s’amoncelaient des poupées, des trains en bois, des dînettes, des cerfs-volants, des veilleuses en mouvement, des mobiles accrochés au plafond, des moulins à vent, des jeux de société, des marionnettes… et surtout ; au-dessus de la vitrine, un ours en peluche mécanique qui faisait des bulles. Beaucoup de bulles. À en charger la place en face.  

Aujourd’hui cette boutique existe toujours. Quelques rues plus loin. Plus actuelle. Mais toujours avec cet esprit de caverne aux jouets. Dédiée du nouveau-né à l’adulte. L’ours mécanique souffle toujours sur ses bulles. Lorsqu’on retourne en Bretagne c’est un passage obligé. Une madeleine de Proust. D’abord on admire la vitrine pleine de vie et de mouvements. Puis on entre. 

C’est Bilboquet à Vannes. 

Ça me donne envie de faire un détour le prochaine fois que je vais à Lorient !

Le Centaure, c’était bien le nom de la boutique à Lagny.  Je ne l’ai pas connu mais un de mes meilleurs amis (et camarades de jeu) était le gérant de la boutique, tu as du le connaître.

Personnellement, j’ai surtout traîné mes guêtres Jeux Descartes Meyssonnier.  Ça a été une grande tristesse d’assister à leur fermeture et l’hallali sur le stock le jour où ils ont tout bradé à 50%.

Nul besoin n’était d’emprunter les chemins de traverse pour se retrouver en pays de magie et de mystère en ces années d’après guerre.

Du haut de ses sept ans, le petit bonhomme que j’étais s’échappait de son quotidien sur le retour de l’école, devant la vitrine plus qu’étrange de Monsieur Cornet, le seul marchand de jouets du bourg.

La petite boutique aux couleurs vives proposait une multitude d’objets plus hétéroclites les uns que les autres. Mais ce qui retenait le plus mon attention, c’était ce si beau train mécanique qui voyageait dans un paysage de carton peint, disparaissant entre les peluches et les boîtes de poupées sages pour se laissait admirer sur la ligne droite juste derrière la vitre.

A force de coller mon nez au carreau, je me fis assez vite remarquer par le propriétaire.

Mais jamais je n’osais franchir le pas de la porte. Seule la vitrine m’attirait. Je m’maginais l’intérieur du magasin comme l’antre de quelque étrange sorcier tandis que la vitre, elle, me protégeait des éventuels lutins qui m’épiaient, cachés dans les recoins les plus sombres.

Quel que soit le temps, j’étais fidèle au rendez-vous ferroviaire. Le train était toujours à l’heure et semblait heureux de montrer sa puissance et sa force, infatigablement.

Un soir d’automne où il commençait à faire très froid, le propriétaire m’invita à entrer pour me réchauffer. Ce fut la panique dans ma tête de me faire ainsi apostropher. Ma seule réaction fut de fuir bien loin, accompagné du rire de Monsieur Cornet.

Quelque chose s’était brisé cependant. Je n’osais plus repasser devant le magasin. Cela dura jusqu’aux derniers jours précédents Noël.

Un samedi après midi, ma maman voulu m’acheter un manteau plus chaud et m’entraîna au bourg pour des essayages barbants. Il vint un moment où, du bout de la rue, j’aperçus la boutique de jouets.

Mon regard insistant attira la curiosité de ma mère et elle nous décida de s’approcher de la vitrine malgré l’émotion qui m’etreignait. Mais la main protectrice de maman était plus forte que la peur. Mon nez retrouva bien vite sa place d’observateur.

Mais il y avait du changement : le train n’était plus là. Ma déception était aussi grande que mon sentiment de culpabilité : j’avais abandonné la locomotive et ses voitures et maintenant, elles ne voulaient plus se montrer.

Je rentrais très triste malgré le beau manteau et le chocolat chaud qui m’attendait.

Et Noël arriva. Nous n’avions droit qu’à un cadeau en ces temps là. Mais la boîte qui se présentait était immense, sous son papier cadeau rouge.

Oui, vous avez compris. C’était bien le train qui venait se réfugier dans mes bras. Quelle surprise ! Les jours suivants furent consacrés à reconstituer le décor le plus proche et fidèle possible de celui de la vitrine. Le train retrouvait ainsi son pays pour s’exprimer au mieux.

Quelques temps plus tard, je retournais à la boutique pour y acheter quelque accessoire.

Mais les volets étaient mis. Le magasin était fermé.

J’appris bientôt que Monsieur Cornet avait rejoint le Père Noël pour l’aider à fabriquer ses jouets.

Je garde de cette époque une tendresse infinie pour tous les jeux de trains, parmi lesquels 1830 est devenu pour toujours mon jeu préféré.

Et aujourd’hui encore, je continue avec mon dernier fils sur les Aventuriers du Rail. On y reconstitue quelques parcours qui ressemblent fort à mes souvenirs ancestraux :slight_smile:

Gabriel Ombre, merci pour ce très joli et attendrissant texte. Je me suis juste étonné que dans tes souvenirs, le train était toujours à l‘heure. Pour le reste, j‘ai tout bien ressenti et vibré à chaque mot. :wink:

Games au centre commercial de saint-quentin en yvelines.

Bobby au taquet de bon matin avec un tel topic.

@Gabriel Ombre très joli texte et souvenir.

Pour moi, sur Lyon : le Temple du Jeu où j’ai découvert Magic et Warhammer

Échec & Mat à Rouen.

La caverne d’Ali Baba, place Nationale  à Antibes, c’était immense, c’est un petit bazar maintenant, preuve en est que l’Univers n’est pas en expansion, #onnousment.

tout môme : le lutin bleu à creil tenu par le monsieur qui deviendra plus tard le pdg de jouéclub

avec le permis de conduire :

la toute premiere boutique Games Workshop (Paris, pres de Denfert rochereau)
et
Descartes (pres de st michel Paris) où je bavais devant tout ce choix et emportait le precieux : Formule Dé avec son set de voitures plomb et plus tard, la gamme Warzone Mutant Chronicles

Quand j’étais enfant le magasin de jouets incontournables de Strasbourg était le Wery. Dans mon souvenir, c’était immense. Il y avait un grand circuit de train électrique en vitrine et, surtout, à l’intérieur du magasin, un puits.
En se hissant sur la margelle, on pouvait apercevoir au fond du puits une poupée (c’était réalisé avec un jeu de miroir). 

Mais tout a changé à mon entrée en 6e, quand un camarade m’a invité à jouer à “Adédé” et conseillé d’aller faire un tour chez “Philibert, à côté de la FNAC”. C’était une petite boutique où deux tiers des murs étaient couverts de piles de maquettes et de trains miniatures. Le reste était occupé par une vitrine avec des figurines en plomb et une étagère avec des livres de jeux de rôles et des wargames.

Tout môme, ce fut un simple magasin de jouets (je ne m’intéressais pas plus que ça aux JDS). Je n’y allais pas seul car c’était un peu trop loin, mais c’était dans une rue commerçante et nous y passions de temps en temps avec mes parents : le Palais de l’enfant, à Anderlecht. Sinon, dans le centre commercial du coin, il y avait un magasin de l’enseigne Christiansens.

Quand cette enseigne a fermé, les boutiques ont tenté de faire de la résistance et, pendant un an, je suis pas mal repassé à celle qui se trouvait dans la chaussée d’Ixelles car c’était mon chemin pour rejoindre l’école où j’enseignais à l’époque. Celle qui était dans le centre commercial local a tenté de tenir et avait parfois quelques jeux intéressants, mais le patron était un type détestable et infect avec ses employées.

Enfin, la première boutique spécialisée c’était Dédales, à Bruxelles, quand elle se trouvait dans la galerie du Cinquantenaire. C’est là que j’ai acheté mes premiers jeux Kosmos/Tilsit pour deux joueurs, et mon premier “gros” jeu : Méditerranée. J’y ai aussi récupéré un catalogue Descartes que j’ai lu, relu et encore : je vivais alors à Budapest, il n’y avait quasi pas de boutique aussi bien fournie dans la capitale hongroise à l’époque et je n’avais pas INternet chez moi…

De mon côté, mon premier gros choc lié à une boutique remonte à un voyage scolaire en Angleterre, alors qu’on passait devant une boutique Games Workshop à Brighton. J’ai tellement scotché devant la vitrine et les figurines (période Warhammer 2e ed.) - notamment les gobelins et le géant - que je n’ai réalisé que plus tard que j’avais… perdu mon groupe.
Du coup, je me suis réfugié à l’entrée de la boutique, à moitié effrayé d’être le petit frenchie perdu en sol étranger (j’avais 11 ans) et à moitié émerveillé de découvrir toutes ces boîtes incroyables, ces univers délirants et, surtout, ces tables pleines de décors, d’armées et de dioramas. Je crois que j’aurais pu décider de m’installer là définitivement si l’un de nos accompagnateurs ne m’avait pas pécho par la manche pour me traîner dehors et m’engueuler, avant de me traîner jusqu’au reste du groupe.
Je crois que c’est ce jour-là que je suis tombé à la fois amoureux de l’Angleterre et de la figouze^^