Gabriel Ombre dit :Nul besoin n'était d'emprunter les chemins de traverse pour se retrouver en pays de magie et de mystère en ces années d'après guerre.
Du haut de ses sept ans, le petit bonhomme que j'étais s'échappait de son quotidien sur le retour de l'école, devant la vitrine plus qu'étrange de Monsieur Cornet, le seul marchand de jouets du bourg.
La petite boutique aux couleurs vives proposait une multitude d'objets plus hétéroclites les uns que les autres. Mais ce qui retenait le plus mon attention, c'était ce si beau train mécanique qui voyageait dans un paysage de carton peint, disparaissant entre les peluches et les boîtes de poupées sages pour se laissait admirer sur la ligne droite juste derrière la vitre.
A force de coller mon nez au carreau, je me fis assez vite remarquer par le propriétaire.
Mais jamais je n'osais franchir le pas de la porte. Seule la vitrine m'attirait. Je m'maginais l'intérieur du magasin comme l'antre de quelque étrange sorcier tandis que la vitre, elle, me protégeait des éventuels lutins qui m'épiaient, cachés dans les recoins les plus sombres.
Quel que soit le temps, j'étais fidèle au rendez-vous ferroviaire. Le train était toujours à l'heure et semblait heureux de montrer sa puissance et sa force, infatigablement.
Un soir d'automne où il commençait à faire très froid, le propriétaire m'invita à entrer pour me réchauffer. Ce fut la panique dans ma tête de me faire ainsi apostropher. Ma seule réaction fut de fuir bien loin, accompagné du rire de Monsieur Cornet.
Quelque chose s'était brisé cependant. Je n'osais plus repasser devant le magasin. Cela dura jusqu'aux derniers jours précédents Noël.
Un samedi après midi, ma maman voulu m'acheter un manteau plus chaud et m'entraîna au bourg pour des essayages barbants. Il vint un moment où, du bout de la rue, j'aperçus la boutique de jouets.
Mon regard insistant attira la curiosité de ma mère et elle nous décida de s'approcher de la vitrine malgré l'émotion qui m'etreignait. Mais la main protectrice de maman était plus forte que la peur. Mon nez retrouva bien vite sa place d'observateur.
Mais il y avait du changement : le train n'était plus là. Ma déception était aussi grande que mon sentiment de culpabilité : j'avais abandonné la locomotive et ses voitures et maintenant, elles ne voulaient plus se montrer.
Je rentrais très triste malgré le beau manteau et le chocolat chaud qui m'attendait.
Et Noël arriva. Nous n'avions droit qu'à un cadeau en ces temps là. Mais la boîte qui se présentait était immense, sous son papier cadeau rouge.
Oui, vous avez compris. C'était bien le train qui venait se réfugier dans mes bras. Quelle surprise ! Les jours suivants furent consacrés à reconstituer le décor le plus proche et fidèle possible de celui de la vitrine. Le train retrouvait ainsi son pays pour s'exprimer au mieux.
Quelques temps plus tard, je retournais à la boutique pour y acheter quelque accessoire.
Mais les volets étaient mis. Le magasin était fermé.
J'appris bientôt que Monsieur Cornet avait rejoint le Père Noël pour l'aider à fabriquer ses jouets.
Je garde de cette époque une tendresse infinie pour tous les jeux de trains, parmi lesquels 1830 est devenu pour toujours mon jeu préféré.
Et aujourd'hui encore, je continue avec mon dernier fils sur les Aventuriers du Rail. On y reconstitue quelques parcours qui ressemblent fort à mes souvenirs ancestraux :)
Quel beau souvenir, tu m'as presque mis une larme à l'oeil
Moi c'était Martelle à Amiens mais j'étais plus intéressée par leurs magnifiques décors réalisés avec des peluches automatisées que par leurs jeux de société. Quand j'allais dans ce coin, en sous sol et très sombre pour les petits souvenirs que j'en ai, je ne m'intéressais qu'aux casse-tête en bois.
martell et son dedale aux merveilles Il existait près de la cathédrale un magasin spécialisé JdR et jds, une sorte de relais Descartes, pas loin de la rue des 3 cailloux dans les années 80. Plus tard, le magasin fut transféré dans le sous sol d’une galerie marchande… Une vrai caverne d’Ali Baba
Les magasins de jouets des années 80, c’était quand même quelque chose !
Il y en avait un où j’aimais aller parce qu’il avaient ces personnages issus d’univers qui m’étaient inconnus (Star Wars), moi je regardais les Musclor, comme on disait, les Lego moyen-âge, et quelques autres bricoles.
Puis certains se sont mis à vendre des jeux Nintendo, ça ne se trouvait pas partout, il fallait trouver le magasin de jouets qui en avait !
Mais mes souvenirs plus récents sont ceux liés à Magic et à la boutique Neurones d’Annecy, qui a fermé il y a 3 ans, ce fut mon dealer de cartes durant mes années lycée, puis de jeux de plateau par la suite. Il y avait des célestins avec leurs classeurs de cartes à l’extérieur de la boutique, un Lotus Noir géant sur la porte, un capharnaüm sans nom à l’intérieur : de la figurine Games Workshop, de la figurine manga, du Mc Farlane, des trolls, des bouquins de jeux de rôles (qu’il ne fallait pas toucher), des jeux de plateau obscurs (des boites d’Igor calaient certaines étagères), des jeux vidéos d’époques révolues, le tout empilé de façon non euclidienne… et le propriétaire qui était passionné par les jeux, de cinéma, de médiéval fantastique, pas très commerçant parfois, mais c’était un plaisir d’échanger avec lui. Une page s’est tournée…
Gabriel Ombre dit :martell et son dedale aux merveilles :) Il existait près de la cathédrale un magasin spécialisé JdR et jds, une sorte de relais Descartes, pas loin de la rue des 3 cailloux dans les années 80. Plus tard, le magasin fut transféré dans le sous sol d'une galerie marchande... Une vrai caverne d'Ali Baba :(
Est-ce qu'il était dans la galerie marchande en face de l'arrière des Nouvelles Galeries? Il y avait mon dealer de jeux vidéos là bas, mais un magasin de jeux de société, ça ne me dit rien.
Alors moi je remonte bien loin: dans les années 70, un magasin d’une vielle bigoudène dans un patelin nommé Le Guilvinec: une boutique de jouets sans vitrine, avec un sol en terre battue: “Chez Titine Clerc”. Ensuite le magasin La Licorne Bleue à La Rochelle pour mes années collège- lycée et la découverte des jeux de rôle.
Non, pas du côté des galeries mais plus du côté du fleuve. Il n’était pas loin d’un marchand de BD ( je crois qu’il y en avait 3 dans les années 80-85. un magasin avec des grandes vitrines… Oui, une sorte de relais Descartes. Puis, juste avant les années 90, il s’est retrouvé au sous sol d’un immeuble ( une banque ? ) de bureaux, sur les boulevards.
J’ai bien pillé ce magasin avant sa disparition : il avait une collection de jeux spi… C’était incroyable.
La première a été un magasin de jouets dans le XIIIème à Paris dans les années 80: Le paquebot Normandie. Avec ses vitrines, celle de jouets pour jeunes enfants, celle de jouets pour garçons (aaah mon excitation quand j’ai réalisé que les vendeuses installaient des GI Joe et que je découvrais ainsi Œil de Serpent et son loup! J’étais tellement scotché qu’elles avaient empilé les boîtes pour me faire partir… et oui oui à l’époque ces jouets visaient vraiment les garçons), celle des trains électriques… et j’en oublie. L’intérieur… avec ses deux couloirs, ses comptoirs… je m’en souviens très bien. Il y a quelques années c’est devenu une clinique vétérinaire. Quelle misère.
Dans les années 90, j’ai découvert les jeux de rôles. Mon collège n’étant pas loin, j’ai passé beaucoup de pauses déjeuner au Descartes rue Meissonier. Je me souviens d’une vendeuse, je me demande si ce n’était pas la patronne. Ouh j’y ai acheté un nombre certains de livres, figurines et sur fin des cartes mais là je n’étais plus au collège. Un peu plus tard, j’ai découvert les autres Descartes, je me souviens avoir acheté des Amberzines à celui de Pasteur (enfin je crois…) et j’allais aussi à celui du Quartier latin, mais je me souviens pas y avoir acheté un jeu en particulier. Dans les relais Descartes, il y avait aussi celui d’Orléans, Eureka je crois, où je passais dès que je pouvais quand j’allais voir mes grand-parents. Je me souviens que mon grand-père m’y avait acheté des suppléments de RuneQuest après avoir eu le jeu à Noël. Je les ai toujours. Et si les cartons ont tenu, ils doivent être quasi-comme neufs.
Comment ne pas parler de l’Œuf cube. Quand j’y pense je revois surtout cette boutique à la grande époque de Magic, avec tout ce monde autour qui jouait, échangeait ou vendait des cartes. Je suis passé devant la boutique il y a peu… c’est triste le tableau avec les cartes de la première ou deuxième édition n’y est plus. Retour dans le passé, ce n’est pas Magic qui m’a fait découvrir la boutique, j’y allais avant car j’ai fait parti des quelques personnes qui avaient pu acheter le manuel d’Amber rpg en vo. Je me souviens très bien avoir lu l’article dans Casus et m’être précipité à l’Œuf pour savoir s’ils l’avaient. Et c’est Éric qui a accepté de me le mettre de côté. Je crois que mon meilleur ami était avec moi et l’a eu aussi.
Et c’est Éric qui me servira de transition pour la dernière partie. J’ai fait partie de ses premiers clients quand il a ouvert sa petite boutique rue des Carmes avec sa roue pour gagner un Black Lotus (qui fut gagné par quelqu’un qui ignorait la valeur de la carte…). Je l’ai ensuite suivi rue Dante. À l’époque les jeux de cartes foisonnaient et j’ai joué souvent dans cette boutique à Jyhad (devenu V:tES) et à Netrunner. Et suivant un article de Lotus Noir, j’avais même lancé une ligue dans la boutique. Elle avait bien marché, hélas des vols y ont mis fin… J’y ai aussi joué à XXXenophile, X-files, Highlander, Arcadia, Battletech… Mais bien d’autres jeux de cartes y étaient joués. Après je l’ai encore suivi quand il s’est installé rue Lagrange. Et j’y retourne une ou deux fois par an acheter des jeux de plateaux. J’y suis allé au début de l’été. Les confinements ont été un rude coup. Éric a des projets, j’espère qu’il pourra les réaliser. N’hésitez pas à acheter vos jeux dans des magasins en dur. Ils en ont besoin. Il m’est arrivé de lui faire des infidélités en achetant quelques jeux au dernier Descartes restant (j’y ai trouvé sans doute les derniers exemplaires des deux extensions d’Identik ou la dernière boîte de 7W Armada), à Variantes rue Saint-André des Arts, au magasin de jeux à Versailles ou d’occasion sur internet ou dans des boutiques de jeux en ligne. Mais au final je reviens toujours à Starplayer.
Ah quand tu as dit rue Dante, je me suis dit que ça me parlait : effectivement starplayer mais également les boutiques album et en particulier à l’époque : Album DVD qui permettait de trouver des DVD en import : des collectors zone 1, des films d’art martiaux chinois en zone all, du film de genre, du film indé… Quand je passais dans le coin, c’était un peu comme les Vikings : je remontais le fleuve et je pillais tout en redescendant : Descartes, les trois album (bd, manga, DVD) et starplayer. C’est longtemps resté mon coin de Paris favori, mais je lui préfère aujourd’hui la rue saint-Anne, la rue des petits champs, et la rue des Pyramides, mon lieu de pèlerinage parisien qui voit mon passage obligatoire dès je passe dans la capitale… Pour la quitter par téléportation le temps d’ un ramen, d’un thé vert glacé accompagné de pâtisseries, le temps de remplir mon sac dans les épiceries du coin… et d’acheter quelque album jeunesse pour partager avec mes enfants cette deuxième passion : le Japon.
Moi je suis de Roanne, petite ville de la Loire, et fin des années 80 je me souviens que je passais des après-midi entiers “Chez Phiphi” avec la soeur de mon grand-père, à lire et relire les descriptifs des “Musclors” comme le dit Pikaraph, des RockLords (il m’en reste un !), des Anim’oeufs puis des Chevaliers du Zodiac et tant d’autres jouets que je trouvais complètement incroyables. Ah et puis à regarder aussi avec envies les boites d’Hero Quest, de l’île Infernale et même d’Atmosphear un peu plus tard
C’est dans ce magasin que trainait une, et une seule, boite de l’oeil noir -initiations au jeux d’aventures-, le vendeur l’a bien présenté à ma maman qui me l’a offert … dingue … j’avais l’impression vraiment de découvrir un secret, quelque chose dont personne ne connaissait l’existence … et c’est de là, je pense, que tout est vraiment parti et s’est enchainé : D&D, Cthulhu (au Descartes Lyon ! Whouah !! On avait fait le déplacement juste pour ça ^^), puis Magic, Warhammer, Casus Belli et Lotus Noir, et donc des encarts de pub pour Junta, Dune, etc … Voilà ça ne m’a plus quitté !
Par contre je ne sais pas ce qu’est devenu ce magasin … une banque, des fringues ?
Il y avait un côté coffre aux trésors et pochette surprises … tout n’était pas dispo partout, beaucp de jeux n’étaient pas connus (en gros tout ce qui ne passait pas à la télé … et pourtant il y avait pas mal de pub de jeu, ha la pub des mystères de pékin et d’intrigues à venise ^^ … je n’ai plus la télé , je ne sais pas si c’est encore le cas) et donc quand on revenait un mois plus tard, c’était vraiment la découverte totale
SuperDéfi dit :Farandole à Angoulême. Boite blanche Appel de Cthulhu en 1983, à 10 ans avec mon frère de 12 ans . (Top pour du Lovecraft)
Plus tard, Oeuf Cube et Jeux Descartes (Pasteur) (c’est un Subway maintenant)
Plus rarement Descartes Ecoles et Fireball.
Ah Farandole, qu'est ce que j'ai pu y passer ma vie dans cette boutique
les premiers jeux de rôles, moi achetant d&d, mon meilleur ami de l'époque achetant l'appel de Cthulu, 15 ans de plaisir ensuite, ca fait remonter beaucoup de choses ce topic....
Je plonge: Dans l’Eure il y a une petite ville qué s’appelorio Pont-Audemer, je m’y suis emmerdé une bonne partie de mon adolescence, mais il y avait (et il y a peut être toujours, qui sait) une petite boutique fort justement intitulée « l’Imprévu » nichée dans sa rue principale: on y trouvait l’essentiel du catalogue Descartes, on y trouvait des grosses boîtes de chez Games Workshop, on y trouvait un solide rayonnage de jeux de rôle… Quand j’y songe, ça paraît maintenant incroyable qu’une telle boutique ait pu prospérer dans une si petite ville. Je rends ici hommage au « petit monsieur de l’Imprévu » et à sa chouette moustache, mes années 90 ont été quelque peu enluminées grâce à lui et à son échoppe.
Bande de veinards ! L’enfance, pour moi, à La Rochelle, dans les années 60, c’est limité à de très rares, et peut être une unique, visite « aux enfants sages », rue du palais, à côté des « dames de France », maintenant galeries Lafayette. Cette boutique a disparu, une autre boutique éphémère a repris le nom… C’était un magasin de jouets plein de truc qui maintenant coûtent un bras dans les boutiques spécialisées.
Ensuite, bien loin de France dans un pays tropical, pas de jeux… Quelques très rares partie de Risk… Bon, d’autres intérêts, c’est certain.
C’est en rentrant en France, fin des années 70, que je découvre tout cela. Ma première boutique de jeux je la rencontre donc à 19 ou 20 ans, à Lyon, un « jeux Descartes », ouvert dans la mouvance du numéro spécial de science et vie puis de jeux et stratégie.
IIIIIII dit :Dans l’Eure il y a une petite ville qué s’appelorio Pont-Audemer, je m’y suis emmerdé une bonne partie de mon adolescence, mais il y avait (et il y a peut être toujours, qui sait) un petite boutique fort justement intitulée « l’Imprévu » nichée dans sa rue principale
Incroyable, je ne savais même pas qu'il y avait une telle boutique à Pont-Audemer. J'y suis souvent allé depuis les années 80 pour rendre visite à ma grand-mère et je confirme qu'on s'y emm... bien sec. En tout cas, la dernière fois que j'ai traîné mon ennui rue de la République, il n'y avait aucune boutique de jeux.
IIIIIII dit :Dans l’Eure il y a une petite ville qué s’appelorio Pont-Audemer, je m’y suis emmerdé une bonne partie de mon adolescence, mais il y avait (et il y a peut être toujours, qui sait) un petite boutique fort justement intitulée « l’Imprévu » nichée dans sa rue principale
Incroyable, je ne savais même pas qu'il y avait une telle boutique à Pont-Audemer. J'y suis souvent allé depuis les années 80 pour rendre visite à ma grand-mère et je confirme qu'on s'y emm... bien sec. En tout cas, la dernière fois que j'ai traîné mon ennui rue de la République, il n'y avait aucune boutique de jeux.
Ça m’fait quelque chose ce que tu me dis-là; je n’y est plus remis un pied depuis, j’sais pas, une bonne vingtaine d’années, aussi ton constat laconique ne m’étonne guère: c’était presque une anomalie dans l’espace et le temps, si ça ce trouve, j’ai fait d’un fantasme adolescent un souvenir d’adulte!
Quand j’étais petit, j’ai découvert l’univers Star Wars avec les figurines de l’Empire Contre attaque, film que je n’avais pas vu. C’était dans une petite boutique de jouet d’une galerie marchande à Boissy Saint Léger dans le Val de Marne… Après avoir économisé pas moins de 40 francs, (c’était une somme à l’époque) j’ai acheté ma première figurine un certain Darth Vader, je crois qu’il était orthographié comme cela et personne ne savait à quoi je jouais (moi non plus avant la sortie du Retour du Jedi).
Quelques années plus tard chez mes grands parents en Bretagne j’ai découvert les LDVH et j’ai acquis mon premier jeu de rôle, je devais avoir 11 ans, c’était Trauma et c’était à Lannion dans les Cotes du Nord. Je n’y ai jamais joué, n’ayant pas de joueurs et la boutique n’est pas restée longtemps ouverte. Ce n’est qu’au Lycée en Seine et Marne avec l’asso de jeu que j’ai commencé à faire du JDR, Berlin XVIII, Blood Lust, Cyberpunk, Dr chestel… Mais j’étais loin de toutes boutiques à moins de prendre le RER pour la capitale.
Mais quand j’ai eu le Permis ça a été la libération, j’allais soit à Evry, soit à Melun. Ça devait être des relais Descartes, celui de Melun a fermé il y a bien longtemps et celui d’Evry, Cellules Grises a changé de place en s’agrandissant. A l’époque je n’étais pas trop jeu de plateau à part Risk ^^ Je passais mon temps au Rayon Jeu de Rôle et je n’achetais pas grand chose. Malgré tout j’avais commencé à investir et jouer à Vampire la Mascarade.
Puis est arrivé Magic, au début j’y ai claqué tout mon argent de poche mais après avoir déboursé 50 francs dans un Dragon Shivan je me suis dit que je marchais sur la tête, et j’ai tout revendu. Je pensais que VTES serait moins cher mais je me trompais également, il fallait en acheter des decks pour avoir des Ivory Bow. En partant à l’armée, (je dois être l’un des derniers à avoir fait les 10 mois), je n’ai plus remis les pieds dans mes 2 boutiques, j’ai continué à faire un peu de JDR mais j’ai commencé à perdre de vu les jeux.
Ce n’est qu’en 2005 que j’ai acheté King Arthur et plus tard Citadelles suivi de Carcassonne sans prendre le temps d’y jouer. Et en 2011 ma passion s’est vraiment ravivée avec le site du Meeple orange. En un seul clic j’avais tous les jeux que je voulais et en allant sur Tric trac, je retrouvais un peu mon Cassus Belli de l’époque. Sauf que depuis j’ai fait du jeu de plateau plus que du JDR.
Du coup je ne vais que très rarement dans les boutiques en dur, n’ayant pas trop le temps…