La boutique de quand on était jeunes

C’est toujours quand on ne s’y attend pas que le meilleur arrive.

Ah bah justement, je ne m’attendais pas à ce que tu passes maintenant :wink:

Merci mais par contre mon affirmation n’est pas valable pour HQ25Th. 

Formidable histoire.

merci de nous partager ce moment

Tu as réussi à me tirer une larme, chouette récit et vraiment bien joué, si je puis dire !

Ah, Jeux et Stratégie !
Le mythique numéro 4 qui m’a fait découvrir le jeu de rôle avec son jeu en encart qu’à côté, Gloomhaven, c’est un trivial pursuit avec la belle-famille…
Les jeux en encart, il y en avait des géniaux, je me rappelle “délire à la cantine”, je n’ai plus jamais vu les tripes à la mode de caen de la même manière après y avoir joué.
Et si je n’étais pas tombé sur ce numéro 4, ma vie n’aurait pas été la même (je vois encore mes copains de JDR d’il y a 40 ans, ils ont été mes témoins de mariage et moi témoin des leurs)…

Je me demande si l’encart de J&S n’était pas un des premiers dungeon crawlers sans DM… En fait, je crois que cet honneur revient à “Death Maze” de SPI et son génial spin off “citadel of blood”, un cross over (que d’anglicismes) avec “Sword and Sorcery” (comme quoi tout est dans tout) dont les donjons n’avaient rien à envier au dernier Descent (même si les décors 3D étaient plus 2D, quand même) !

Voodoo dit :En fait, je crois que cet honneur revient à "Death Maze" de SPI

Une pub d'époque (1979):

enpassant dit :

Une pub d'époque (1979)

On ressent bien la partie époque, mais j'avoue avoir eu du mal à distinguer la partie "pub"

Dans le même genre, j’ai ceci :









Hop !

Moi c’était une petite boutique dans la vieille ville de nancy (impossible de me rappeler le nom) surchargée de JdR et autres wargames / JdP… (fallait faire gaffe quand tu te retournais avec un sac sur le dos)…

Même si mon tout premier JdR venait d’une librairie (le hall du livre) : c’était l’oeil noir (en grosse boite plastique contenant des livres format LDVELH et des figurines en carton…)

Et quelques parties mémorables lors des premières éditions des joutes du téméraire… (notamment ma première partie de full metal planet qui m’avait beaucoup plut, mais qui n’a jamais été suivie d’une deuxième faute d’oportunité)

Voodoo dit :Les jeux en encart, il y en avait des géniaux, je me rappelle "délire à la cantine", je n'ai plus jamais vu les tripes à la mode de caen de la même manière après y avoir joué.

Moi, ce sont les employées de cantine avec le chariot de purée entre les rangées de tables que je n'ai plus jamais vues de la même manière ! Sinon, pour faire bref et sans être sûr de parfaitement retranscrire ma "biographie ludique"...

Je commence indépendamment des jeux dits classiques par une librairie près de chez moi. Mes premiers émois seront donc dans le désordre les LDVELH, J&S, Casus Belli et l'Oeil Noir. Puis un jour, je me décide au début de mon adolescence à me rendre sur Paris et passe par Descartes / l'Oeuf Cube.

Je découvre enfin ce qui se cache derrière les pubs que j'avais entrevues dans les magazines et mes rêves prennent forme, mis à part le fait que ces cavernes d'Ali Baba proposaient des jeux bien au delà de mon budget de l'époque. Mais le "mal était fait" et mises à part quelques périodes intermédiaires de ma vie, je n'ai plus jamais vraiment décroché.

Entre temps, étant domicilié en dehors du territoire français, Phiphi sur Strasbourg constitue une petite passerelle que j'ai en de rares occasions plaisir à retrouver. Et j'en profite pour saluer les interventions sur ce topic, certaines m'ont paru très touchantes.

Ariochson dit :Moi c'était une petite boutique dans la vieille ville de nancy (impossible de me rappeler le nom) surchargée de JdR et autres wargames / JdP... (fallait faire gaffe quand tu te retournais avec un sac sur le dos)...

Même si mon tout premier JdR venait d'une librairie (le hall du livre) : c'était l'oeil noir (en grosse boite plastique contenant des livres format LDVELH et des figurines en carton...)

Et quelques parties mémorables lors des premières éditions des joutes du téméraire... (notamment ma première partie de full metal planet qui m'avait beaucoup plut, mais qui n'a jamais été suivie d'une deuxième faute d'oportunité)
 

Il y avait un excalibur a la place de l'ancien magasin la caverne du gobelin et un autre magasin dont je ne me r'appele plus le nom rue de la commanderie.

ThierryLefranc dit :
J'avais oublié le prix des jeux à l'époque.
 

En convertissant, on s'aperçoit finalement que cela n'a pas tellement augmenté en rapport qualité/prix, voire pas du tout.
Quand je vois un Rencontres cosmiques à 22€ actuels ou un Ambition à 41€ actuels ...

Bonjour,

J'avais fait cette vidéo sur un ancien catalogue de Jeux Descartes.

Hop !

Ca aussi cela ne nous rajeunit pas !

ThierryLefranc dit :Un peu de lecture.






Hop !

SI vous voulez les lire ou les feuilleter, rendez vous sur l'Escale à jeux : https://escaleajeux.fr/jeu/js_01 à https://escaleajeux.fr/jeu/js_60 et https://escaleajeux.fr/jeu/js_n1 à https://escaleajeux.fr/jeu/js_n8

Je tombe sur ce post au gré de mes pérégrinations du net… Et je le replonge dans mes souvenirs d’enfance. La boutique dont tu parles rue d’auron était une petite boutique dans un angle de rue ? J’y allais aussi fin des années 80… Années collèges a Littré… Découverte du Jdr avec le père d’un copain qui nous faisait jouer le mercredi a Warhammer dans son cabinet d’orthophonie cours Avaricum… Et puis la convention annuelle du même nom… Y’avais une asso avec le nom champignon rouge je crois… Je me souviens… Rhaaaa c’est bon ce doux sentiment de nostalgie…

je vais remonter encore un peu plus loin.


Avec mon cousin dans les années 75, il n’y avait pas de boutique de jeu dans notre ville,  un été, on n’allait dans une foire et accroupi dans la poussière on ramasser les petites douilles devant les stands de tir. Il y a avait 3 ou 4 hauteurs différentes. Une fois dépoussiérée, elle était brillantes étain cuivre .

Les plus haute 7-8mm formaient les régiment de cavalerie, les toutes petites l’artillerie et les autres plus nombreuses l’infanterie.

On les alignés pendant des heures sur la totalité du sol de la chambre des milliers de douille.

Chacun déplaçait ses régiment de quelques cm au pif et parvenu à bonne distance on n’avançait les premières lignes d’un coup de pitchinette (du doigt) en envoyé une salve dans les régiments adverses. Les douilles qui tombé était perdu… On créait des règles de plus en plus précises et on n’ajoutait ensuite les dès…

On finit avec  des décors fait du journal trempé dans de la colle à tapisserie, modelé et séché sur une planche  avant d’être peint au pinceau.


Sinon il y avait à carcassonne des boutiques non spécialisés (une s’appelait “tout à 1 Franc”)  où j’achetais principalement des boites de soldats airfix et des véhicules en plastique en plus de pif gadget, strange et métal hurlant au kiosque suivi de vae victis. Mais  le premier vrai jeu que je me rappelle avoir acheté moi même fut risk version I évidemment.
Grâce à vae victis je commandais par correspondance, c’est a dire, en découpant un coupon dans le magasine et en l’envoyant par la poste, des jeux comme “Tank leader” et “les aigles”.

Mais effectivement il n’y avait pas à ce moment de boutiques spécialisés dans les villes moyennes

C’est plus tard à Marseille que je découvrais le jeu de rôle dans des boutiques comme “la crypt…” dont la moquette était noire. Je crois que là aussi, et j’étais plus âgé j’ai joué à un jeu parterre dans la boutique.

Je m’écartais ensuite du jeu un moment ratant la période Warhammer et magic" heureusement pour moi! 

Le plus âgé d’entre nous avait décidé que nous irions à la ville, de Die à Valence en car. Une nouvelle aventure pour notre groupe de héros rompus à D&D ou l’Oeil Noir … mais qui allait nous amener un peu plus loin que la MJC cette fois-ci !
Je me rappelle avoir raclé tous les fonds de tirelire pour arriver suffisamment équipé pour ce voyage et affronter les rayons du magasin. Le car m’avait déjà bien réduit ma bourse quand j’ai franchi les portes de la Diagonale du Fou (autant que je me souvienne, c’était le nom de la boutique). Je me retrouvai d’un coup en présence de toutes les merveilles vantées dans Casus Belli. Les livres alignés sur nombre d’étagères étaient autant d’invitations à se charger d’un nouveau jeu de rôles ou de suppléments. Les figurines accompagnées de leur peinture me faisaient toute de l’oeil et que n’aurais-je pas donné pour en ramener plus. Sur le comptoir m’attendait mes futurs dés-pour-la-vie : D20, D10, D8, D4 en plastique uniforme, esthétiquement loin des dés marbrés que je m’offrirai plusieurs années plus tard, mais déjà assez attrayants pour me délester de mes derniers euros francs. 
C’était en 88, je devrais avoir 16 ans et cette sortie m’avait fait autant d’effet que le salon du jouet de Villepinte dans mon enfance. J’ai toujours ces dés dans ma trousse de rôliste et mes enfants ont pu les lancer à leur tour !

Plus tard, devenu étudiant à Grenoble, je fréquentais surtout Les Contrées du Jeux tenu par Dom’, où je dépensais en jeux de rôle et jeux de société, et un peu de cartes à collectionner (Guildes), tout ce que que je pouvais économiser sur le nécessaire.

mais déjà assez attrayants pour me délester de mes derniers euros.

des Francs, XavO, des Francs.

XavO dit :Plus tard, devenu étudiant à Grenoble, je fréquentais surtout Les Contrées du Jeux tenu par Dom'

Je ne me rappelle plus le nom de la boutique où il travaillait juste avant.
Si je n'ai pas trop mal vieilli il me semble que c'était une petite boutique située dans un passage couvert près de la maison du tourisme.

enpassant dit :
XavO dit :Plus tard, devenu étudiant à Grenoble, je fréquentais surtout Les Contrées du Jeux tenu par Dom'

Je ne me rappelle plus le nom de la boutique où il travaillait juste avant.
Si je n'ai pas trop mal vieilli il me semble que c'était une petite boutique située dans un passage couvert près de la maison du tourisme.

Je ne vois pas ! Avant Les contrées, j'allais au Damier car il y avait la FNAC pas loin, avant qu'elle parte à Victor Hugo/Grenette.