beri dit:Clairement, et sans remettre en cause ses qualités, je pense que si La gloire de Rome était sorti avant RFTG, il serait vite passé pour un dinosaure très baroque.
Cela pourrait expliquer le thème d'Uchronia
Edit : plus sérieusement, voici mon bilan sur le jeu. Comme dis plus tôt, La Gloire de Rome ne pardonne pas les erreurs et si cela permet de mettre de la tension, cela peut aussi être frustrant quand avec la puissance des cartes, une petite erreur peut avoir de désastreuses conséquences. L'ayant surtout pratiqué à 2, après les premières parties bien funs, on se bloque beaucoup et ce n'est pas ce qui m'amuse le plus. Je ne pense donc pas devenir un passionné du jeu y jouant dès que possible (ce que permet la richesse du jeu), mais c'est un jeu que je vais garder et auquel je rejouerai quand l'occasion et l'envie se présenteront.
greystick dit: Pour moi, y a vraiment un couac sur le système de jeu de Rome. On est à 2 joueurs et si personne "n'ouvre" le pool (Soit personne veut se suicider ludiquement à ce jeu) la partie est vérouillée : on n'a que du bois et débris dans le pool
du bois dans le pool au début ? nous c'est plutôt rare. Le bois c'est l'artisan, et l'artisan en clientèle c'est un truc bien puissant notamment à 2 joueurs. Nous c'est généralement ouvrier, légionnaire ou architecte, parfois du patron quand cela a servi pour un recrutement intéressant, jamais de marchand et peu souvent d'artisan.
greystick dit: Il manque également un principe de "penseur grosse pioche" à la RFTG : on pioche plus de cartes mais on en défausse une grande partie dans le pool. Dans Rome, on est vraiment dépendant de la pioche, elle ne se maîtrise pas ; ce "type de penseur" pourrait éviter ces configurations déprimantes (Main de merde + pioche de merde) !
c'est que je m'étais dit à un moment mais le jeu exploite en fait d'autres possibilité pour gérer ça : récupérer les ressources au milieu, avoir plusieurs chantiers en cours, augmenter sa taille de main, la faire beaucoup tourner, utiliser des pouvoirs de substitution (genre la route pour faire des bâtiments de pierre) et enfin exploiter le légionnaire: si j'ai de quoi me lancer dans un bâtiment, car j'ai presque tous les matériaux en main, je fais un tour de légionnaire: ça permet de récupérer ailleurs les ressources et accessoirement en priver son adversaire. Cela dit des fois quand ça veut ça veut pas. Je me rappelle notamment d'une partie où j'avais rapidement un égout auquel il manquait une seule pierre : je n'en ai jamais vu passer une seule autre de toute la partie !!!
par rapport à la comparaison Race, Gloire de Rome et les dinosaure, les 2 jeux restent très bon. La Gloire me semble potentiellement plus contrôlable et stratégique, les pouvoirs sont tels qu'il existe presque toujours une solution, mais c'est aussi au prix d'une attention de tous les instants tant les erreurs coûtent chers (me fait un peu penser à Cyclade à ce niveau là même si en soit les jeux n'ont rien à voir).
sinon idem d'autres intervenant : au début il y a tel jeu de blocage à coup de sénateur que ça nuit au plaisir du jeu
viking dit: C'est les bâtiments qui débloquent les parties souvent. Tout ce qui permet de balancer dans le pot commun (surtout à 2 joueurs) ou qui permet de faire sortir les cartes de leur cycle normal (cartes de ta main vers tes stocks/clientèle) permettent de débloquer le jeu. C'est sûr qu'entre 2 joueurs expérimentés, il y a des longs rounds d'observation (penser, prendre un sénateur, penser, prendre un sénateur...) mais lorsque ça se débloque c'est d'autant plus jouissif. Ce n'est donc pas un problème du jeu pour moi.
Désolé mais pour moi, les rounds d'observation sont trop longs. Nos parties durent 1 heure en général (On aime bien rêfléchir) dont 15-20 minutes à faire du "sénateur => artisan" pour ne pas passer par le pool. On se fait un peu chier quoi ; c'est trop simple de bloquer l'autre en fermant le jeu à cause des sénateurs. A MORT LES SENATEURS !!! Nos parties en résumé : "Penseur-Sénateur" ; "Sénateur-artisan-pose une fondation"; "Penseur-refait la main" ; "Penseur-Sénateur" ; "Sénateur-artisan-pose un matériau" jusqu'à l'obtention très longue/douleureuse d'un début de combo totallement déséquilibré qui tue la partie (Et la motivation d'en faire une deuxième)
viking dit: Ben pareil, les bâtiments qui permettent d'augmenter ta limite de cartes en main + ceux qui permettent de pisser dans le pot commun : c'est ultra destructeur! Justement faire tourner sa main est un des défis qu'on doit relever pour gagner à la Gloire de Rome. C'est difficile mais carrément rendu possible par le système de jeu.
Quand je disais mécanisme, c'est sans les batiments : on galère déjà comme des malades à avoir autre chose que du bois et des débris dans le pool Je ne vois pas ce qui déséquilibre le jeu à faire un "penseur gros piocheur avec défausse dans le pool"
ocelau dit: si j'ai de quoi me lancer dans un bâtiment, car j'ai presque tous les matériaux en main
On pose les fondations des batiments potentiellement intéressants pour un combo en tête ; pas parce qu'on a presque toutes les ressources en main. Le coût du légionnaire ne marche qu'une fois !
ocelau dit: je fais un tour de légionnaire: ça permet de récupérer ailleurs les ressources et accessoirement en priver son adversaire.
Impossible pour notre style de jeu, les bonnes ressources potentielles à piquer ne sont pas en main mais sur le plateau J'ai tenté une technique légionnaire mais c'est nul quand le jeu est fermé car mon collègue de jeu se rend vite compte de la combine est fait son fameux "Sénateur-Artisan"
ocelau dit: sinon idem d'autres intervenant : au début il y a tel jeu de blocage à coup de sénateur que ça nuit au plaisir du jeu
Ce qui est vraiment dommage car aucune autre tactique n'est payante (Ou je n'ai pas trouvé !)
En fait, ce jeu n'est pas pour moi, cherchez pas... Je retourne dans ma grotte avec RFTG.
ocelau dit: si j'ai de quoi me lancer dans un bâtiment, car j'ai presque tous les matériaux en main
On pose les fondations des batiments potentiellement intéressants pour un combo en tête ; pas parce qu'on a presque toutes les ressources en main. Le coût du légionnaire ne marche qu'une fois !
Disons que si tu as pas mal de ressources en main, ça veut dire que tu as autant de type de bâtiment possible, reste plus qu'à choisir lequel semble le plus intéressant sur le moment pour être un bâtiment et lesquels serviront de matériaux. Un bâtiment même pas super intéressant pour son pouvoir c'est aussi une augmentation d'influence ce qui est très important. Quant aux combo, il faut de la souplesse. Il est pas si fréquent que tous les bâtiments qu'on comptait soient au final construits. Commencer plusieurs trucs avec des matériaux différent laisse une bonne marge de manoeuvre. Mais bon là dessus Gloire de Rome ne diffère pas de RFTG.
greystick dit: En fait, ce jeu n'est pas pour moi, cherchez pas... Je retourne dans ma grotte avec RFTG.
pas de souci , tu ne perds rien au change en laissant le meilleurs jeu de la terre pour le meilleurs jeu de l'univers
(niveau durée de jeu, même après un vingtaine de partie environ, je ne joue pas en moins de 30 minutes, c'est plutôt 45 : entre les manips , les tours d'observation, les grosses combos à résoudre et toute l'attention à avoir, je me vois mal faire en moins. Race par contre c'est moins de 30 minutes, 20 parfois)
greystick dit:plein de choses à propos du sénateur qui tue le pool En fait, ce jeu n'est pas pour moi, cherchez pas... Je retourne dans ma grotte avec RFTG.
Après les 4 dernières parties lors du tournoi de La gloire de Rome à Valmeinier, il m'est apparu évident que la solution, pour avoir un minimum de contrôle et moins reposer sur le hasard de la pioche quand on n'arrive pas à (ou on ne veut pas) faire tourner sa main, est d'adapter la méthode "regarde X cartes, gardes-en une seule" de RFTG ou San Juan. Ceci, bien sûr, uniquement si je choisis l'option "piocher 1 carte". Ca rendrait sûrement le sénateur moins attirant et l'attente d'un matériau donné moins longue.
Bon, ça plus ma variante "réforme de l'influence", bien sûr
Je me souviens d’un vieux commentaire de Tub disant qu’à ce jeu, les débutants n’ont aucune chance face à un joueur confirmé. J’ai eu l’occasion de m’en rendre compte récemment — quoique je ne me considère pas vraiment comme un joueur confirmé mais juste ayant un peu d’expérience.
Je suis parti quelques jours en vacances avec des amis. Je les initie tous les 3. Ils accrochent bien, surtout l’un d’eux. On fait 12 parties, j’en gagne 11 ! Et encore, la seule que j’ai perdue c’est parce qu’un joueur a construit le Colisée en début de partie et nous a bouffé nos clients. Il y eut quelques autres parties où des joueurs ont construit le Colisée mais je les ai gagnées quand même.
Bref, c’était pas pour me vanter, mais effectivement un joueur expérimenté domine le jeu s’il sait se placer en position de conclure le jeu dès qu’il sait avoir un point de plus que les autres joueurs (j’en ai gagnées 3 ou 4 d’un seul point ou deux).
J’ai tout de même hâte de voir arriver la version du jeu sans Colisée. Un peu trop bourrin comme bâtiment…
question de curiosité : est-ce qu'au moins il s'amélioraient ? Je pose la question car une erreur typique que fait un débutant c'est de négliger le coffre et les bonus de majorité cherchant surtout à beaucoup construire. Idem l'utilisation du lot commun à ne pas balancer n'importe quoi. Stats impressionnantes en tout cas
Dans l’une des premières parties, quelqu’un a joué Artisan juste avant moi, j’ai pioché 6 cartes, posé et complété la Route grâce à mes 3 clients Artisan. Ensuite ça a été mon tour, j’ai joué Artisan pour finir les Catacombes avec le reste de ma main.
Il croyait bien faire en jouant Artisan : c’était pour finir son Colisée. Cet épisode a vacciné tout le monde. Après, ils ont réfléchi à deux fois avant de lâcher inconsidérément des Artisans.
Ça jouait tout de même bien mieux dans les 5 ou 6 dernières parties, mais ils avaient encore un peu de mal à remplir le coffre et c’est certainement ce qui ma aidé à en gagner pas mal.
pyjam dit:Dans l'une des premières parties, quelqu'un a joué Artisan juste avant moi, j'ai pioché 6 cartes, posé et complété la Route grâce à mes 3 clients Artisan. Ensuite ça a été mon tour, j'ai joué Artisan pour finir les Catacombes avec le reste de ma main. Il croyait bien faire en jouant Artisan : c'était pour finir son Colisée. Cet épisode a vacciné tout le monde. Après, ils ont réfléchi à deux fois avant de lâcher inconsidérément des Artisans. Ça jouait tout de même bien mieux dans les 5 ou 6 dernières parties, mais ils avaient encore un peu de mal à remplir le coffre et c'est certainement ce qui ma aidé à en gagner pas mal.
les fous !! 3 artisans en clientèle et ils lancent artisan ! En tout cas joli coup de théâtre !
Ça peut se comprendre. C’était le joueur qui a la partie précédente avait gagné en construisant le Colisée. Il espérait donc reproduire une formule gagnante en dévorant tous mes artisans.
À la fin, on l’appelait le maniaque du Colisée. Il l’a pioché un nombre extravagant de fois en début de partie. Cherchant toujours à manger nos artisans. C’est là qu’on voit que le jeu est bien fichu parce que les artisans sont en bois et ne remplissent pas le coffre avec des matériaux de valeur. Ça lui a coûté plusieurs parties.
Sinon, ça fait plaisir à lire ! Comme quoi, Glory to Rome est bien un faux gros jeu de moule. Ou un gros faux jeu de moule. Ou un gros jeu de fausse moule. J'vous laisse choisir
Pour une édition VF des cartes promo et autres modifications introduites par la BBE, j'espère moi aussi que Filosofia va s'y coller. Maintenant, vu que ça semble être une co-édition au niveau européen, il faudra peut-être qu'il y ait une volonté commune d'y aller... Wait & see.
J’ai un peu de mal à comprendre comment contrer un joueur ayant beaucoup d’artisans dans sa clientèle.
Ne pas mettre de bois dans le lot commun ? (cf Ocelau qui résume la chose en “ne pas balancer n’importe quoi dans le lot commun”)
En avoir suffisamment soi-même ? (en gros, jouer la dissuasion : je crois d’ailleurs que c’est le conseil que m’avait donné Pyjam lors d’une de nos parties)
Pour le reste, je ne vois pas trop sauf à avoir beaucoup de moule et construire des bâtiments qui permettent de piller les clientèles adverses.