Ça fait un moment que ce type a sombré corps et bien dans son propre orgueil, qui l’a empêché au début de simplement admettre qu’il avait déconné, et qui l’a amené petit à petit à devenir ce personnage totalement paranoïaque qui ne court qu’après la justification de ses erreurs passées jusqu’à en croire lui-même à ses propres aberrations.
À vrai dire, il me fait pitié. Faut-il interdire ses listes ? Jamais de la vie, il va s’humilier tout seul.
jmguiche dit:L'anti-sionisme est une position de politique étrangère. Et ce n'est pas du racisme, Il y a même des juifs anti-sionistes.
je suis d'accord, mais dans le cas des déclarations des colistiers de Dieudonné, sioniste remplace clairement le mot Juif. Il ne fait pas que parler du plateau du Golan.
Je peux me tromper mais il me semble que sioniste et juif c’est pas la même chose.
Or parfois quand on l’écoute on se demande s’il s’est un peu renseigné…
Bref ce type ne m’a jamais fait rire et maintenant il me consterne…
Mais l’interdire? Surtout pas, il ridiculise ses idées tout seul.
adel10 dit:rech dit:alighieri dit:adel10 dit:
mais c'est l'artiste comique qui me fait le plus rire en ce moment et de loin
+1, c'est bien là le problème : on parle pas de franck dubosc, mais du meilleur comique français...
rolalala Dieudo' quel gars, moi j'adore ces spectacles! Il est splendide et très politique, comme j'aime
dit donc on a des truc en commun finalement
Quoi? Non j'y crois pas...Et tu possèdes son dernier dvd dédicacé et tout? Comme quoi, si ça se trouve, on pourrait s'entendre mais pas sur le forum de Tric-trac lol!

jmguiche, Eric a bien résumé mon propos.
Pour la petite histoire, le pauvre Dieudonné a juré de se venger de qq producteurs de cinéma (juif au demeurant) qui n’ont pas voulu financer son film sur l’esclavage.
Faut dire que juste avant il avait fait un sketch où il se torchait avec la Thora.
Autant j’étais 100% d’accord sur le fond (en gros un livre ne peut pas être aussi sacré que la vie et permettre toutes les exactions) autant la forme était un peu violente (volontairement provocatrice mais il doit y avoir un pb de vécu avec Elie Sémoun) autant, après ça, aller réclamer un budget (pour un film à priori médiocre) à des juifs pratiquants, relève de la pure inconscience.
Visiblement, Dieudonné a un ego surdimensionné…
Face à l’adversité (et à l’échec soyons clair) il a complètement pété les plombs (cf Parrainage Lepen, Lauriston,…)
En fait ça me fait de la peine. J’adorais ce type.
Il ne faut pas oublié ce qu’il était avant… un peu comme un artiste mort.
Adieu Dieudo, on t’aimait bien !
peut-être que quand Dieudonné dit “les sionistes”, il parle des élites juives, genre Crif et gouvernants israéliens, mais qu’il n’a rien contre l’ensemble des juifs. Les juifs sont comme nous tous, ils ont un élite mercantile et parano qui les représente bien mal amha…
(je commence par “peut-être” et je finis par “amha”, ce n’est qu’une supposition)
Nan, rien
Euh… je suis le seul à trouver que ça commence à être un peu bordeline, par ici ??
Quitte à m’attirer les foudres de tout le monde, je suis allé voir le sketch de Dieudo avec Faurisson (vous le trouvez facilement sur Dailymotion), et j’avoue que j’ai trouvé ça tout de même relativement drôle par moments…
N’étant pas du tout un fan du bonhomme et de son humour, je voulais quand même me renseigner un peu sur la polémique… mais ça reste toujours dans le cadre d’un sketch (grinçant, certes) et sur une question qui n’est pas forcément si déplacée : “pourquoi de toutes les horreurs du monde, ne parle-t-on toujours que d’une seule et peut-on légiférer sur ce qui a le droit d’être dit ou non ? Si oui, il va falloir étendre énormément les lois”.
Tournez 7 fois le clavier dans vos mains avant de répondre si vous aimez pas mon message, sinon le super vilain va venir avec une hache, et on pourra même plus parler.
O'Cédar dit:"pourquoi de toutes les horreurs du monde, ne parle-t-on toujours que d'une seule et peut-on légiférer sur ce qui a le droit d'être dit ou non ? Si oui, il va falloir étendre énormément les lois".
D'une part, je ne suis pas si certain que l'on ne parle que d'une seule : hier c'était la commémoration de l'abolition de l'esclavage et il me semble qu'on en a parlé. J'étais en Turquie récemment et le génocide arménien était sur toute les bouches dans notre groupe.
Ensuite, la Shoah a sans doute était une horreur très marquante par la brutalité de son irruption dans le monde moderne que l'on croyait à l'avis de telle chose)
Enfin la Shoah c'est quand même l'aboutissement de 15 siècle s d'un antisémitisme plus ou moins latent mais universel, il a bien fallu que le monde s'en rende compte.
Eric dit: Enfin la Shoah c'est quand même l'aboutissement de 15 siècle s d'un antisémitisme plus ou moins latent mais universel, il a bien fallu que le monde s'en rende compte.
exactement : la shoah a sa spécificité propre tant de par ses racines que par sa mécanique et son bilan. ça, c'est incontestable.
par contre, glisser de la spécificité à l'unicité n'est pas tenable. là aussi les travaux des historiens, comme des sociologues ont abondamment démontré que le phénomène génocidaire ne se résume pas à la shoah.
pour tout dire, le phénomène est protéiforme et fait l'objet de réflexions très actuelles.
ce glissement est d'ailleurs réfuté lui-même par certains intellectuels et politiques israéliens.
l'ambiguité surgit lorsque certains politiques israeliens fondent leur légitimité sur la shoah et uniquement sur la shoah. cette tendance me semble avoir été très forte à la création de l'Etat d'Israel.
Begin lui-même instrumentalisait d'une certaine manière ce profond traumatisme dans ses négociations internationales.
la difficulté est que l'histoire de la shoah occupe tellement le contexte politique et culturel du conflit israelo-palestinien (shoah contre victimes palestiniennes) que la ligne de crête est aujourd'hui très étroite qui sépare la critique (légitime) de la politique israélienne au proche-orient de la réactivation pure et simple des thèmes antisémites (le capitalisme juif dominant le monde, par exemple).
L'illustration de la fragilité de cette frontière se retrouve probablement dans certaines positions politiques de Dieudonné et dans l'appel d'air que cela crée, notament dans le choix de ses invités ou co-listiers, dont les arrières pensées sont évidentes.
cela dit, opposer un traumatisme d'une partie de l'humanité à un autre traumatisme humain pour en défendre la mémoire n'a pour moi aucun sens.
au nom de quelle légitimité peut-on créer une hierarchie dans l'expression de la négation de l'individu, qu'il soit esclave noir ou juif exterminé.
sur le reconnaissance de la traite négrière, il y a des formes de combat et d'expression mieux adaptées, amha, que d'opposer shoah et esclavage.
in Checklist Le Monde 11.05.09
La France se rappelle son passé négrier
Le gouvernement a commémoré dimanche l'abolition de l'esclavage, à Bordeaux, qui fut, après Nantes, le deuxième port français de la traite négrière. Jusqu'en 1837, la capitale d'Aquitaine a été le point de départ de près de cinq cents expéditions pour déporter quelque 130 000 esclaves d'Afrique vers les Antilles. "La mémoire n'est rien si elle n'est pas dans le même temps une prise de conscience (...). Elle est importante car elle est valeur d'enseignement pour les générations à venir", a déclaré Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'intérieur, inaugurant aux côtés du maire de la ville, Alain Juppé, une exposition permanente consacrée au commerce triangulaire et à l'esclavage. Nicolas Sarkozy, lui, n'a pris part à aucune manifestation, ayant décrié par le passé "la repentance". Cette absence a été déplorée comme une "faute politique" par le Conseil représentatif des associations noires.
et
LEMONDE.FR avec AFP | 10.05.09 |
Journée de l'abolition de l'esclavage : le CRAN critique l'absence de Sarkozy
AFP/PATRICK BERNARD
Deuxième port négrier de France pendant deux siècles, Bordeaux tente de regarder son histoire en face avec l'inauguration d'une exposition permanente au musée d'Aquitaine consacrée au commerce atlantique et à l'esclavage.
Difficile week-end du 8-Mai pour Nicolas Sarkozy : après avoir été critiqué, samedi 9 mai, pour son absence à la finale de la Coupe de France de football – match auquel il a finalement assisté –, c'est au tour du Conseil représentatif des associations noires (CRAN) de déplorer, dimanche, son absence aux cérémonies organisées à l'occasion de la commémoration de l'abolition de l'esclavage.
[Edition abonnés Archive : "L'esclavage, une histoire qui concerne la nation entière" ]
Dans un comuniqué, le CRAN "regrette amèrement la faute politique que représente l'absence du chef de l'Etat"et "s'interroge sur la signification du refus de Nicolas Sarkozy de participer aux cérémonies du 10 mai 2009". L'association assure que "la République a besoin que tous les Français, donc symboliquement le chef de l'Etat (et pas seulement les Noirs de France) se souviennent ensemble de la mémoire des millions de victimes de ces crimes".
"LANCER SANS DÉLAI LA CONSTRUCTION D'UN VRAI MUSÉE DE L'ESCLAVAGE"
Le collectif s'interroge également "sur le refus systématiquement opposé par l'Etat à sa demande d'une grande action culturelle populaire en mémoire de l'esclavage en France". Ainsi, poursuit-il, "le musée national de l'esclavage, tant attendu est toujours en souffrance". "Il est regrettable qu'il n'y ait rien de tel en France, hormis quelques salles du musée de Nantes ou de Bordeaux, et un éco-musée de 15 m2 réalisé en Martinique par un citoyen isolé, sans subvention aucune", a encore déploré le collectif, avant de demander instamment au gouvernement français "de lancer sans délai la construction d'un vrai musée national de l'esclavage en France".
Plusieurs manifestations sont prévues ce dimanche à Paris et en France pour commémorer l'abolition de la traite négrière et de l'esclavage. La Journée nationale de commémoration consacrée à la mémoire de l'esclavage, de la traite négrière et des abolitions a été instaurée il y a quatre ans, le 10 mai. En 2008, lors de cette journée, Nicolas Sarkozy avait annoncé que l'histoire de l'esclavage "commune à tous les Français" serait enseignée à l'école primaire dès la rentrée suivante. La traite des Noirs "est une blessure profonde qui pèse encore sur nos consciences et les mémoires portent le poids de cette histoire", avait ajouter le chef de l'Etat, qui s'était dit conscient "qu'il existe encore aujourd'hui des inégalités qui trouvent leur origine dans cet héritage si douloureux".
et pour un autre exemple d'humoriste :
papier de verre - Hervé Le Teillier
Faut-il un "vrai" musée de l'esclavage à Bordeaux, comme le réclament les associations noires ?
Je suis pour.
Ce sera l'endroit idéal pour employer des stagiaires.
Eric dit:Ensuite, la Shoah a sans doute était une horreur très marquante par la brutalité de son irruption dans le monde moderne que l'on croyait à l'abri de telle chose
Je n'avais jamais vraiment réfléchi à la chose, mais c'est assez juste.
Kouynemum dit:cela dit, opposer un traumatisme d'une partie de l'humanité à un autre traumatisme humain pour en défendre la mémoire n'a pour moi aucun sens.
au nom de quelle légitimité peut-on créer une hierarchie dans l'expression de la négation de l'individu, qu'il soit esclave noir ou juif exterminé.
sur le reconnaissance de la traite négrière, il y a des formes de combat et d'expression mieux adaptées, amha, que d'opposer shoah et esclavage.
Je pense que c'est justement ce que Dieudo essaie d'exprimer parfois (ou en tout cas ce qui m'interpelle dans son sketch avec Faurisson qui, je le répète, n'est pas inintéressant si vous avez 8 minutes), c'est que personne ne veut faire de hiérarchie des horreurs, mais que si l'on commence à faire des journées et des lois pour tout, alors il va falloir se positionner sur les massacres des Tutsis, sur l'extermination des Indiens d'Amérique, les Aborigènes, les Shillas en Corée du Sud... et que la France n'a pas forcément à légiférer sur tout et Dieudo se prend procès sur procès pour des sketchs qu'il fait aussi sur les pygmées par exemple. N'y a-t-il qu'un juif pour avoir le droit de faire des blagues juives ?
Pour moi, ce qui compte, c'est que les atrocités soient retranscrites dans les livres d'histoire et qu'elles ne se perdent pas...
Il y a 2 choses amha :
- répéter jusqu’à plus soif “l’antisionisme est le paravent de l’antisémitisme”, comme on enfonce un clou, ça saoule et c’est un mensonge. il y a sans doute des cas, et peut-être sur les listes de Dieudonné, ou c’est malheureusement vrai, mais généraliser ça c’est faux : on peut tout à fait être antisioniste sans être antisémite. du point de vue logique et formel (pas du contenu) c’est la même phrase que “l’antisarkozysme est le paravent de l’antiFrance”, en gros c’est un chantage. j’évoquais le Crif, il a un point commun avec les listes Dieudonné : ce sont les 2 seuls à être persuadés qu’il y a un sérieux problème entre les juifs de France et le reste de la population, ce qui est évidemment idiot.
- l’intervention de Guéant est une minable diversion, comme si on avait que ça à foutre dans ces élections européennes que de savoir s’il faut interdire une liste qui va faire moins d’1 %. j’en parle parce que Dieudonné est amha un comique hyper-talentueux, que sa dérive et ses lynchages m’ont interpelé : mais d’un point de vue politique, ça n’a absolument aucun poids ni aucun sens, cette histoire
O'Cédar dit:Je pense que c'est justement ce que Dieudo essaie d'exprimer parfois (ou en tout cas ce qui m'interpelle dans son sketch avec Faurisson qui, je le répète, n'est pas inintéressant si vous avez 8 minutes), c'est que personne ne veut faire de hiérarchie des horreurs, mais que si l'on commence à faire des journées et des lois pour tout, alors il va falloir se positionner sur les massacres des Tutsis, sur l'extermination des Indiens d'Amérique, les Aborigènes, les Shillas en Corée du Sud... et que la France n'a pas forcément à légiférer sur tout et Dieudo se prend procès sur procès pour des sketchs qu'il fait aussi sur les pygmées par exemple. N'y a-t-il qu'un juif pour avoir le droit de faire des blagues juives ?
Pour moi, ce qui compte, c'est que les atrocités soient retranscrites dans les livres d'histoire et qu'elles ne se perdent pas...
la loi existe et elle est suffisament générale pour ne pas uniquement viser la shoah.
outre le renforcement des infractions à caractère discriminatoire, raciste ou antisémite depuis 1994, il existe une disposition visant l'apologie et de contestation de crimes contre l'humanité :
L'ancien Code pénal ne définissait ni ne sanctionnait, de manière spécifique, les crimes contre l'humanité. Pour l'essentiel, les modalités de la répression de ces crimes résultaient de la jurisprudence élaborée à partir de l'article 6 du statut du Tribunal militaire international de Nuremberg annexé à l'accord de Londres du 8 août 1945.
Désormais, le nouveau Code pénal définit et sanctionne ces crimes d'une extrême gravité [Articles. 212-1 et suivants]. Il sert de nouveau cadre de renvoi notamment pour les délits d'apologie et de contestation de crime contre l'humanité, et la contravention de port ou d'exhibition d'insignes illicites.
Article 211-1 - Constitue un génocide le fait, en exécution d'un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d'un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l'encontre des membres de ce groupe, l'un des actes suivants :
atteinte volontaire à la vie;
atteinte grave à l'intégrité physique ou psychique;
soumission à des conditions d'existence de nature à entraîner la destruction totale ou partielle du groupe;
mesures visant à entraver les naissances;
transfert forcé d'enfants.
Article 212-1 - La déportation, la réduction en esclavage ou la pratique massive et systématique d'exécutions sommaires, d'enlèvements de personnes suivis de leur disparition, de la torture ou d'actes inhumains, inspirées par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux et organisées en exécution d'un plan concerté à l'encontre d'un groupe de population civile sont punies de la réclusion criminelle à perpétuité.
Article 212-2 - Lorsqu'ils sont commis en temps de guerre en exécution d'un plan concerté contre ceux qui combattent le système idéologique au nom duquel sont perpétrés des crimes contre l'humanité, les actes visés à l'article 212-1 sont punis de la réclusion criminelle à perpétuité.
source : Ministère français de la justice, Paris, janvier 2003.
et http://www.aidh.org/Racisme/r_france/01.htm" target="_blank" title="">http://www.aidh.org/Racisme/r_france/01.htm
note que la définition des crimes contre l'humanité couvre non seulement l'extermination mais également la réduction en esclavage.
Il est interdit d’être antisémite et de tenir des propos antisémites en France.
C’est tout simplement parce que de tels propos se disent en 5 minutes et demandent 6 fois plus de temps de contre-argumentation pour démontrer clairement qu’ils n’ont aucun sens.
Moult personnes ont envie de croire à ces propos, pour elles, il suffit de les entendre pour y croire. Ensuite, il faut 6 fois plus de temps pour qu’elles n’y croient plus… Mais qu’il en reste des traces tout de même.
L’antisémitisme se propage trop vite pour pouvoir lutter complètement contre (comme un certain nombres de propos qui pointent un bouc-émissaire, accusent un complot). C’est donc interdit par la loi car contre-productif pour la société voulu par “les français”.
Anti-sioniste c’est ce qui se rapproche le plus, dans l’inconscient collectif, d’anti-sémite, tout en restant dans les clous de la légalité.
Je pense que c’est aussi un écho (humoristique ?) à “anti-capitaliste”, qui a sa dose également de ridicule (comme nom de parti).
Les arguments “anti” se développent car le -contre- est plus fédérateur que le -pour-, par ces temps qui courent, et permet l’alliance de la vache et du cochon.
Franchement les délires de Yahia Gouasmi sur les sionistes font écho avec ceux d’un antisémite notoire :
“Le sionisme est chez vous, et chez nous. Il divise le foyer. Il divorce le foyer. A chaque divorce, moi je vous le dis, il y a un sioniste derrière. A chaque chose qui divise une nature humaine, il y a derrière un sionisme.”
C’est Gouasmi, et
"Car, était-il une saleté quelconque, une infamie sous quelque forme que ce fût, surtout dans la vie sociale, à laquelle un Juif au moins n’avait pas participé ? "
C’est Hitler, dans Mein Kampf.
MrGirafe dit:Anti-sioniste c'est ce qui se rapproche le plus, dans l'inconscient collectif, d'anti-sémite, tout en restant dans les clous de la légalité.
C'est amusant, cette phrase.
Finalement, c'est un peu machiavélique, comme raisonnement: on a le droit de ne pas être d'accord avec la politique d'Israël, mais comme ceux qui vont exprimer ce désaccord en politique vont nécessairement attirer les voix des antisémites de base, il vaudrait mieux ne pas en parler du tout...
Où est la liberté d'expression et d'opinion, là-dedans?

Sherinford dit:MrGirafe dit:Anti-sioniste c'est ce qui se rapproche le plus, dans l'inconscient collectif, d'anti-sémite, tout en restant dans les clous de la légalité.
C'est amusant, cette phrase.
Finalement, c'est un peu machiavélique, comme raisonnement: on a le droit de ne pas être d'accord avec la politique d'Israël, mais comme ceux qui vont exprimer ce désaccord en politique vont nécessairement attirer les voix des antisémites de base, il vaudrait mieux ne pas en parler du tout...
Où est la liberté d'expression et d'opinion, là-dedans?
Dans le fait que tu puisses l'écrire ici même...
Concernant la liste de Dieudonné, ben je ne vois pas trop ce qu’une liste “anti-sioniste” vient faire dans le débat sur les européennes d’autant plus que cette liste est française et ne trouve pas d’écho dans les autres pays (si je ne m’abuse). D’autre part, le positionnement de Dieudonné et de nombre de ces colistiers est au moins limite et contribue à amalgamer antisémitisme et antisionisme.
Maintenant, ce qui est encore plus alarmant, c’est que les européennes c’est pour très bientôt, 1 mois en gros et le débat se résume, dans nos bons média de masse et chez certains de nos administrateurs (merci Guéant), à la liste “anti-sioniste”. C’est vraiment triste surtout quand on sait l’importance grandissant du parlement européen et l’importance de construire une Europe politique.
Pour ce qui est de la question Israélienne, je me définie comme anti-sioniste car à mes yeux le projet sioniste est un projet colonialiste que je condamne au même titre que des juifs comme Michel Warchawski.
Maintenant, je ne vois pas où tu veux en venir Girafe avec ton histoire d’“il est facile d’être anti”. Pour ma part, je suis antisioniste mais pacifiste et en faveur du traité d’Oslo donc de la co-existence des états d’Israël et de la Palestine.
Enfin, je pense comme toi Kouynemum, qu’il n’est en effet pas très constructif de “comparer” les génocides et les souffrances des peuples avec pour objectifs de déterminer “celui qui a le plus souffert”. Pour autant, il me semble important de mettre en avant les “oublis” de l’histoire ou plutôt les insuffisances.
A titre d’exemple, l’extermination dans les chambres à gaz, c’est les juifs, mais aussi les homosexuels et les gitans. Hors ces derniers sont les grands oubliés. Ce n’est pas d’hier que remonte la discrimination envers cette population et aujourd’hui, rien ne change pour eux (pourtant, ils ne demandent même pas un état du fait même de leur mode de vie). Pour dire les choses autrement, comment faire en sorte que “personne” ne soit laisser sur le bord de la route ?
LeChef dit:A titre d'exemple, l'extermination dans les chambres à gaz, c'est les juifs, mais aussi les homosexuels et les gitans. Hors ces derniers sont les grands oubliés.
Ils ne sont pas oubliés, tu en parles, tout le monde en parle tout le temps, mais le massacrer des juifs arrivent toujours en tête, par le nombre.
Morts des trois pays qui se sont partagés le monde après la guerre :
URSS plus de 21 000 000 morts
Royaume Uni 450 400 morts
Etats-Unis 418 500 morts
Notons également la Chine avec 10 à 20 millions de morts (selon les sources).
Quelques autres pays :
Allemagne 7 millions morts
Pologne 5,8 millions morts
Japon 2 millions morts
France 541 000 morts
Italie 410 000 morts
6 000 000 de juifs (sur une population de 7 millions) et 750 000 de Tsiganes (sur 1 500 000) sont morts.
Ces deux populations ont subi une extermination méthodique et organisée (edit probablement comme les malades mentaux cf. post ci-dessous)
Ce n'était pas le cas pour les autres catégories de population victimes du nazisme : les prisonniers politiques, les communistes, les homosexuels, les témoins de Jéhova.