Wasabi dit:Je Pour info, si il n'y avait pas d'Israel en Palestine, il n'y aurait pas eu de 11 septembre ou de guerre en Iraq, entre autres choses. On est donc tres loin de la 'question de politique etrangere tres localisee'.
je suis d'accord : on est très loin d'une politique étrangère très localisée. aux vues de l'interpénétrations des problèmes économiques internationaux, géostratégiques et géopolitiques, tout est dans tout et réciproquement.
c'est aussi pour cette raison que voir la situation au proche-orient sans prendre en compte l'évolution historique de cette région en dehors de Palestine, c'est aussi amha faire une erreur de paralaxe.
si on compare depuis le début du XXe siècle les influences coloniales européennes dans cette partie du globe, les conditions du départ physique des autorités de tutelle européennes, les luttes nationalistes, économiques et religieuses, on va vite s'apercevoir que le puzzle a infiniment plus de pièces que ce que tu affirmes.
Les évolutions historiques parfois violentes de l'Egypte à la Turquie en passant par la Syrie, la Jordanie, l'Irak, L'Iran, le Pakistan...sans oublier les influences saoudiennes montrent, à tout le moins, des divergences dans les approches étatiques et démocratiques, sociales et religeuses et des différences notables dans la nature des relations internationales.
Historiquement, c'est sans doute moins la revendication d'un etat Hébreux que les intérêts économiques européens, puis américains et soviétiques dans une région stratégique (canal de suez, champs pétrolifères, accès à la mer noire ) qui ont conditionnés la fragilité du point d'équilibre au proche orient.
que cette revendication ait été instrumentalisée, qu'elle le soit encore, ça me parait difficile de le nier : mais dans une perspective historique longue, ça ressemble plus à une conséquence qu'à une cause, non ?