Suite à un débat qui commence à poindre dans le topic "“la chose à faire avant de mourir”, je crée un topic plus approprié. Même si je n’ai pas la primeur du débat, je souhaite y prendre part.
Donc ça commence comme ça :
tupak amaru dit:lABCdaire dit:
À ceux qui prônent la fin du capitalisme, vous proposez quoi en contrepartie ? Je veux dire, à part la dictature du prolétariat (vu qu’il n’a jamais été possible de franchir cette première étape). Magnifiques théories qui ont pour le moment rarement conduit à autre chose qu’à la toute-puissance de l’Etat et d’une poignée de privilégiés (nomenklatura…) et par conséquent, à la tyrannie (Corée du Nord), aux camps de rééducation / goulags (Chine - Russie), aux guerres / bains de sang (Angola, Vietnam, Cuba) ou génocides (Cambodge). Soit, à la misère du plus grand nombre et je n’évoque même pas la famine et autres avaries. Mais, je crains bien d’être hors sujet…
oui on est HS je te propose de te répondre si tu crées le topic idoine : la fin du capitalisme c’est un raccourci personne (moi le premier) ne veut le communisme ou autres joyeusetés,… Si tu préfères la fin du capitalisme financiarisé avec beaucoup de plaisir, oui j’espère le voir de mon vivant.
Personnellement, je me suis longtemps dit capitaliste. Mais là, à mon sens, le point extrême a été atteint avec l’affaire de la Grèce. Q’une ou plusieurs agences de cotations aient la possibilité de mettre un pays en faillite, ça me dépasse. Que ces mêmes agences menacent d’autres pays en Europe et ailleurs, ça me dépasse.
Vous aurez beau me sortir tous les arguments économiques que vous voulez, je pense que les financiers ne devraient pas être au pouvoir. Je veux dire, un Etat n’est pas un projet financier mais un projet de société. Or, les gestionnaires n’ont rien à faire à la tête d’un tel projet.
Donc, non, je ne suis plus capitaliste et je suis pour la mort de ce système. Après, je n’ai pas assez de connaissances pour proposer un nouveau système mais je suis persuadé que les économistes capitalistes en connaissent tout un tas mais qu’ils préfèrent les passer sous silence (un peu comme le moteur à eau avec les entreprises pétrolières…).
Voilà, c’était ma minute de rébellion de client de café du commerce (mais ça fait du bien).