Monsieur Phal dit:Cher Monsieur Claude,
Après la mort, après la mort, d'accord. Mais avant la vie ? Hein ? Quid.
Bien à vous de cordialement
Monsieur Phal
Bonjour,
Le propre d'un humain est de vivre.
Pour vivre, il faut naître.
Pour naître, nous devons passer par l'étape gestation.
Avant la naissance, ce n'est pas encore un humain. C'est un foetus. Après le décès, ce n'est plus un humain. C'est un mort humain.
Si l'étape gestation est interrompue, si la naissance n'a pas eu lieu, il n'y a pas d'humain. Il n'y a pas mort d'humain. Il n'y a pas naissance d'un esprit.
La nature de matière se protège contre la non conformité par la souffrance et la mort. Pas de souffrance morale pour une libération anticipée. Elle n'est donc pas contre nature matérielle.
Le foetus d'humain n'a pas encore l'appellation humain. Pour avoir cette appellation, il doit passer par l'étape naissance.
Le foetus fait parti du corps de la mère au même titre qu'un membre ou un organe. Elle en dispose à sa guise en fonction de ses envies et de ses dispositions à condition qu'une libération anticipée ne provoque pas une naissance suivie d'une mort des plus innocente.
S'il y a naissance, il y a vie, il y a humain.
S'il n'y a pas naissance, il n'y a pas vie. Il y a gestation. Il y a foetus.
Un humain est un être vivant parce qu'il est né.
Un foetus n'est pas un être vivant parce qu'il n'est pas né. C'est un organe faisant partie intégrante de la mère. Un organe éphémère avec un ADN différent. Elle en dispose à sa guise selon ses instincts et ses dispositions.
Un foetus ne peut pas mourir parce qu'il n'est pas né.
Une libération anticipée n'est pas un infanticide. C'est une extraction. A condition que celle ci ne provoque pas une naissance humaine suivie de la mort d'un humain des plus innocent.
Au premier cri, au premier souffle, il y a naissance, il y a humain.
Une libération anticipée, à condition qu'il n'y ai pas naissance, n'a pas de répercussion dans la nature de métamatière.
Le foétus n'est pas un organe "normal" faisant partie depuis toujours du corps de la mère. C'est un organe éphémère. Un organe à part. Il est issu de la fécondation. Il est donc toléré par le corps de la mère moyennent des désagréments. Ce n'est pas une greffe. Il n'y a pas rejet. Les nausées sont une "douceur" par rapport aux effets d'un rejet. Le foétus s'accroche comme un organe. Il se génère à ses dépends puis se libère pour devenir un être humain. La venue de l'organe éphémère perturbe le corps de la mère.