antonella75 dit :Uphir dit :KiwiToast dit :Quand une femme rentre dans un magasin Games Workshop, on lui demande ou est l'enfant qu'elle accompagne.
Mais bon, c'est un lieu privé, pas un lieu de service public. Donc ça compte pas.Cela fait longtemps que tu n'es pas allé dans un magasin Games Workshop. Y'a pas plus inclusif que GW; ils prennent l'argent de tout le monde, sans distinction !
Bon, c'est pas tout à fait vrai; récemment, ils ont fait un communiqué pour dire qu'ils ne voulaient pas de néo-nazis dans leur communauté suite à un incident durant un tournoi en Espagne. Mais ceci est une autre histoire..Ils y vont franco!
Joli. Je m’incline !
monroe dit :
Du coup, je trouve dommage de pénaliser une majorité d'hommes avec un comportement normal pour quelques cons.
J'étais plutôt en accord avec ton propos, jusqu'à ça. En quoi une majorité d'hommes est pénalisé par l'existence d'une soirée réservée aux filles ? Y'a rien de pénalisant pour les hommes là-dedans, c'est juste une soirée filles. En quoi ça te dérange ? Ca ne te prive de rien
Prince-Baron dit :
Et c'est pas en séparant les gens sur des critères physiques ou d'orientation de vie que cela va régler le problème. Au contraire.
En fait, beaucoup de gens se battent contre tout ça. Sauf que, quand tu en es victime, y'a un moment où t'as peut-être juste envie de passer une soirée où la proba qu'on te fasse chier est nulle. Juste nulle. Pas faible, nulle. Et donc qu'il existe des "événements" pour ça, je ne vois pas bien en quoi c'est gênant.
Oui, ça ne résoudra pas le problème, mais ça va plus de 50 ans que le féminisme existe, plus de 20 ans que les choses changent un peu, mais on est très loin d'avoir réglé le problème. Alors, oui, une soirée entre fille, ça ne va pas dans le sens de "régler le problème", mais comme le problème, soyons réaliste, mettra des dizaines d'années à être réglé, il ne parait pas aberrant qu'il existe des moments où on ne s'occupe pas de ces problèmes.
Nicky Larson dit :On n'érige pas des cloisons, on propose des moments "différents". Si, lors de ce moments, des non-habitués viennent et se sentent à l'aise (ce qui sera facilité par le cadre restreint), il pourrait être amené à revenir ensuite, dans des moments non-restreints et donc croiser plus de monde. Et donc du vivre-ensemble.Mais peu importe de toute façon, c'est le principe qui me pose question. Comment peut on apprendre à mieux vivre ensemble si l'on érige des cloisons entre nous (que ce soit entre les sexes ou entre les ethnies).
Donc, il faut faire attention avec les raccourcis : parfois, on peut créer des choses à partir d'éléments qui semblent, au départ, contradictoire.
Evidemment, si tu ne fais que des événements exclusifs, ça n'a pas de sens, mais si tu n'en fais que très occasionnellement, ça peut clairement faire venir des gens qui ne serait jamais venu sans ça. Donc tu commencer à mettre en place un lien élargi. Mais ça ne peut pas se faire si tu ne fais que des soirées pour tous.
Tout ce débat alors qu’aujourd’hui, en France, des milliers de lieux publics sont interdits à une frange de la population (et que l’autre partie doit montrer un passeport pour entrer), ça fait quand même peur…
loïc dit :Alors, oui, une soirée entre fille, ça ne va pas dans le sens de "régler le problème", mais comme le problème, soyons réaliste, mettra des dizaines d'années à être réglé, il ne parait pas aberrant qu'il existe des moments où on ne s'occupe pas de ces problèmes.
Je suis plutôt d'accord avec toi sur le propos général de ton message (et sur le suivant !), mais je trouve que cette initiative a au moins le mérite de poser le débat sur la table (la preuve). J'ose espérer qu'une partie de la communauté ludique locale se posera les bonnes questions. En tout cas, sauf à nier le problème, il est difficile de critiquer ce type de soirée sans proposer des solutions.
Moi ce qui m’intrigue c’est que cette non mixité choisie est toujours basée sur l’orientation sexuelle du mec hétéro. Car ça n’est pas entre filles mais sans mec hétéro ce qui est différent.
Après si ça permet à des personnes d’être mieux, alors qu’elles jouent entre elles je ne vais pas m’y opposer.
Même si je pense qu’il faut garder à ne pas transformer ce que je pense être un moyen en fin.
Parce que des meuf hétéros qui se font malmenées “parce qu’elles n’ont rien compris à encore vivre avec des mecs” il y en a dans les milieux militants et là c’est la fin de mon point de vu.
Loic dit
envie de passer une soirée où la proba qu’on te fasse chier est nulle. Juste nulle. Pas faible, nulle. Et donc qu’il existe des “événements” pour ça,
Je ne sais pas comment on peut dire un moment avec proba d’incident “nulle” plutôt que “faible” pour parler de non mixité choisie. A ce stade c’est dire que le gêne de la “délinquance”, ne se trouve que seulement caché dans l’orientation sexuelle du mec hétéro. C’est peut être vrai pour certaines personnes mais moi je ne le crois pas.
Pour avoir vécu pendant 3 ans dans un groupe de lesbiennes qui constituait déjà un échantillon certain dans ma ville. Je ne qualifierai pas leur quotidien/soirée de moments où les proba d’incidents sont nulles. Durant ces 3 ans d" 'observation" j’ai vu toutes les problématiques que j’observais dans les groupes mixtes. Donc dire “nulle” me parait bien fort.
mentor77 dit :Moi ce qui m'intrigue c'est que cette non mixité choisie est toujours basée sur l'orientation sexuelle du mec hétéro. Car ça n'est pas entre filles mais sans mec hétéro ce qui est différent.Alors, j'avoue, j'ai pas compris non plus pourquoi. Je vois mal ce qui ferait que des filles se sentiraient plus à l'aise avec des homos (surtout que, a priori, contrôler l'orientation sexuelle d'un mec, c'est pas un truc facile, a priori).
Après, ce n'est pas parce que je ne comprends pas que je vais m'opposer, mais c'est vrai que c'est bizarre (surtout que je pense que certaines femmes auraient été intéressé de venir s'il n'y avait pas d'hommes, s'il peut y en avoir, certaines risquent de ne pas vouloir venir).
mentor77 dit :
Je ne sais pas comment on peut dire un moment avec proba d'incident "nulle" plutôt que "faible" pour parler de non mixité choisie. A ce stade c'est dire que le gêne de la "délinquance", ne se trouve que seulement caché dans l'orientation sexuelle du mec hétéro. C'est peut être vrai pour certaines personnes mais moi je ne le crois pas.
Pour avoir vécu pendant 3 ans dans un groupe de lesbiennes qui constituait déjà un échantillon certain dans ma ville. Je ne qualifierai pas leur quotidien/soirée de moments où les proba d'incidents sont nulles. Durant ces 3 ans d" 'observation" j'ai vu toutes les problématiques que j'observais dans les groupes mixtes. Donc dire "nulle" me parait bien fort.
Sur le fond, tu as raison. J'aurais pu dire "pour passer de proba faible à très faible".
Et, dans ce cas-là, je parlais d'incident à caractère sexiste (je ne suis pas naïf au point de croire qu'aucun "problème" ne peut surgir s'il n'y a qu'une assemblée de femmes).
loïc dit :Tout ce débat alors qu'aujourd'hui, en France, des milliers de lieux publics sont interdits à une frange de la population (et que l'autre partie doit montrer un passeport pour entrer), ça fait quand même peur....
Là pour le coup je suis désolé mais cela n'a rien à voir et n'est pas comparable.
Ou alors cela veut dire que contaminer quelqu'un ( au risque de l'envoyer à l'hôpital) avec sa maladie est équivalent à contaminer avec son attitude ?
l’attitude de ce que l’on appelle les suiveurs va être dicté par le mâle alpha, pour ne pas être stigmatiser par ce chef, et par extension par la meute…à base de “ca va on rigole…”
donc oui
pour les contaminations ce “totem” n’est plus valable
mentor77 dit :Moi ce qui m'intrigue c'est que cette non mixité choisie est toujours basée sur l'orientation sexuelle du mec hétéro. Car ça n'est pas entre filles mais sans mec hétéro ce qui est différent.
Parce que pour certains courants de pensée, le mâle blanc cisgenre hétéro est oppresseur par nature.
Tu m’étonnes John, aujourd’hui un homme blanc hétéro avec 1à balles dans la poche c’est suspect; Où a-t-il bien pû trouver tout ce pognon.
Bobby de plus en plus en plus saoulé par cette société qui barre en couilles !
bobbylafraise dit :Tu m'étonnes John, aujourd'hui un homme blanc hétéro avec 1à balles dans la poche c'est suspect; Où a-t-il bien pû trouver tout ce pognon.
Bobby de plus en plus en plus saoulé par cette société qui barre en couilles !
Rappel des faits: 1 (1seule) a programmé 1 (1 seule) soirée jeu dans 1 (1 seule) ville, Genève.
Il y a eu un shitstorm pour la faire annuler. Elle a été annulée.
Cette réaction disproportionnée et les commentaires de ce genre sont:
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Panique_morale
antonella75 dit :bobbylafraise dit :Tu m'étonnes John, aujourd'hui un homme blanc hétéro avec 1à balles dans la poche c'est suspect; Où a-t-il bien pû trouver tout ce pognon.
Bobby de plus en plus en plus saoulé par cette société qui barre en couilles !Rappel des faits: 1 (1seule) a programmé 1 (1 seule) soirée jeu dans 1 (1seule) ville, Genève.
Le concept scientifique de panique morale, forgé en anglais en 1972 par le sociologue Stanley Cohen (en) (« moral panic »), désigne la réaction disproportionnée de certains groupes face à des pratiques culturelles ou personnelles en général minoritaires, jugées « déviantes » ou dangereuses pour la société. En dehors d'un contexte scientifique, on parle aussi en français de croisade morale, de vindicte populaire, de lynchage médiatique ou de cirque médiatique.
Il y a eu un shitstorm pour la faire annuler. Être a été annulée.
Cette réaction disproportionnée et les commentaires de ce (cis)genre sont:
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Panique_morale
Vu le ton que tu emplois et le contenu des tes interventions.
Cela laisse rêveur que tu "dénonces" ensuite le caractère disproportionné, la panique morale et la logique de shitstorm...
C’est plus facile derrière un ordi ami Baron.
Bobby moqueur après sa micro-sieste.
Prince-Baron dit :antonella75 dit :bobbylafraise dit :Tu m'étonnes John, aujourd'hui un homme blanc hétéro avec 1à balles dans la poche c'est suspect; Où a-t-il bien pû trouver tout ce pognon.
Bobby de plus en plus en plus saoulé par cette société qui barre en couilles !Rappel des faits: 1 (1seule) a programmé 1 (1 seule) soirée jeu dans 1 (1seule) ville, Genève.
Le concept scientifique de panique morale, forgé en anglais en 1972 par le sociologue Stanley Cohen (en) (« moral panic »), désigne la réaction disproportionnée de certains groupes face à des pratiques culturelles ou personnelles en général minoritaires, jugées « déviantes » ou dangereuses pour la société. En dehors d'un contexte scientifique, on parle aussi en français de croisade morale, de vindicte populaire, de lynchage médiatique ou de cirque médiatique.
Il y a eu un shitstorm pour la faire annuler. Être a été annulée.
Cette réaction disproportionnée et les commentaires de ce (cis)genre sont:
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Panique_moraleVu le ton que tu emplois et le contenu des tes interventions.
Cela laisse rêveur que tu "dénonces" ensuite le caractère disproportionné, la panique morale et la logique de shitstorm...
Te souhaitant de doux rêves.
bobbylafraise dit :C'est plus facile derrière un ordi ami Baron.
Bobby moqueur après sa micro-sieste.
Zut, tu n’as plus rien à bouffer ? Il faut t’envoyer un colis de survie ?
antonella75 dit :Rappel des faits: 1 (1seule) a programmé 1 (1 seule) soirée jeu dans 1 (1 seule) ville, Genève.
Il y a eu un shitstorm pour la faire annuler. Elle a été annulée.
Rappel des faits: depuis quelques années (quatre ans environ), un courant de pensée veut faire du mâle blanc cisgenre hétéro le responsable de tous les maux de la société, un oppresseur par nature, à la tête d'une société qu'il a créé et entretenue pour assoir sa domination.
Pour le reste, je ne juge pas parce que très sincèrement, j'en ai pas grand chose à faire. Le milieu ludique n'est pas plus safe que la rue quand on est une femme (et ceux qui en douteraient sont invités à jeter un oeil à Et pourtant elles jouent, blog qui regroupent quelques témoignages de joueuses même si plutôt centrés sur le JdR). Mais je crois que l'éducation est une meilleure solution que la ségrégation qui, historiquement, n'est pas vraiment à mettre dans les plus belles heures de l'histoire de l'Humanité.