Hervé Marly
Il a toujours des jeux basés sur les mots, l’élocution.
Les loups-garous de Thiercelieux où il faut débattre, Petits meurtres & faits divers où il faut plaider son innocence, Twinz où il faut faire deviner des mots, Les jeux du fictionnaire où il faut inventer des définitions, …
Petite exception avec Skull & roses … “petite” car il y a un peu de bluff & des échanges verbaux, légers certes, mais présents.
Sinon, je m’aperçois que je suis nul en “auteurs” & qu’en fait, je m’en fous un peu, tant que le jeu est bon.
J’ai joué récemment à l’Oracle de Delphes qui était intéressant dans le style. Pas de salade de points ici parce qu’on est dans une course, avec une victoire “au premier qui…”, mais par contre on est à fond dans le système des mini-jeux, car chaque “travail d’Hercule” a sa petite mécanique et va influer sur les autres.
L’Oracle de Delphes me semble quand même à part dans la ludographie de Feld, justement en ce que c’est “juste une course”…
Et je trouve assez curieux de voir cités Martin Wallace et Vlaada Chvatil dans ce sujet.
Ce sont deux auteurs brillants, et c’est justement pour leur côté “touche-à-tout inclassable” que je les apprécie.
Oui mais c’est justement ce que je trouve intéressant, c’est un jeu “différent” des autres mais pourtant on y retrouve des caractéristiques indéniables de l’auteur. Je l’ai tout de suite reconnu comme un pur Feld.
Même chose pour Chvaatil & Co. En cinéma, Kubrick aussi a touché à tous les genres (film de guerre, film d’horreur, film en costumes, science-fiction…) et pourtant on reconnaît son style à chaque fois.
“Penser à l’envers” : oui, enfin c’est plus ou moins ce que je voulais dire quand j’écrivais “classique mais en fait non”.
Pour la réduction des possibilités c’est clairement vrai pour DVONN et ZERTZ, moins pour YINSH. Mais cela étant dit, c’est assez régulièrement le cas dans les jeux abstraits donc je ne suis pas sûr que ce soit “typique de Burm”
Et qu’entends-tu par Yin-Yang ?
Tu as de la chance !
Perso je ne vois aucun rapport entre TTA, Dungeon Lords et Codenames.
Pour essayer d’expliquer ce que j’entends par yin et yang, ce sont des choses assez différentes d’un jeu à l’autre. J’aurais bien du mal à le définir. Quelques exemples :
Dans Yinsh l’équilibre apparent dans le fait de devoir retirer un cercle à chaque alignement de 5, ce qui théoriquement replace l’adversaire dans une position un peu plus confortable tout en te permettant à toi d’aller un peu plus vers la victoire.
Zertz : Les pièces communes avec pour chaque couleur de condition de victoire.
Dvonn : les pièces qui sont regroupées en pile et qui changent de propriétaire à chaque coup
Quand je parlais de la réduction de possibilités, c’est notamment le fait de rentre des pièces mortes et/ou de réduire la zone de jeu.
Uwe Rosenberg
avec sa fixation sur l’agriculture et les ressources transformées, l’élevage et la reproduction, nourrir tout sont monde. c’est des tics que l’on retrouve dans nombre de ses jeux, le mix cartes et pose d’ouvriers
Martin Wallace avec ses règles mal écrites et jeux pas finis (private joke)
Feld est également connu pour introduire des mécanismes de gestion de la catastrophe / péter des rotules / perte de points : Notre Dame (la peste), l’Annee du Dragon (ce jeu n’est que gestion de la catastrophe), Trajan (satisfaire la plèbe), Bora Bora (les tâches), Marrakesh (satisfaire la plèbe)…
Thomas Spitzer… le charbon.
Yamatai a minima, avec le fait de choisir une flotte dont le numéro déterminera l’ordre du tour suivant, mais ou bien sûr les plus gros apport en bateau et en pouvoir sont sur les derniers numéros.
Idem Vasco de Gama
On retrouve ça dans yamatai.
Oops grillé.
Attention concernant les loups-garous, ce jeu n’est qu’une adaptation/édition d’un vieux jeu traditionnel qui se jouait avec un simple jeu de cartes et la mécanique n’est donc absolument pas de lui.
Le rapport c’est qu’on cite ici des auteurs selon leur “patte”, ce que tu as très bien réalisé, je faisais juste remarquer que l’un des jeux n’est pas vraiment de lui, et donc n’appuyait pas spécifiquement ton propos, contrairement aux autres que tu as cité, qui je présume sont une pure création de l’auteur.
Ma remarque n’allait pas plus loin que cela et ton post est tout a fait dans les clous.
J’essaie de trouver le temps pour en faire un sur un auteur que j’apprécie.
C’est drôle
…mais un peu injuste aussi ! Il a en effet eu une mauvaise période (Mythotopia…) mais dans l’ensemble les jeux du Maestro sont quand même de bonne facture
Et au pire, je ne crois pas que ce soit réellement un signe distinctif . En matière de jeux pas finis… Phil Eklund, par exemple, il se pose là…
oui c’est assez injuste je le reconnais d’autant que désormais ce n’est plus vrai pour les règles mal écrites
Parenthèse à effacer par la suite
J’aime beaucoup les jeux de mots, et j’aime l’Italie (le pays où a été inventé l’opéra, les belles voitures, la mode, la gastronomie, l’amour …et les pâtes)
Du coup je pense qu’il s agit de la patte d’un auteur ici
(Celle qui ne passe pas au four)
A+
(Pas la peine de me tomber dessus, il y a de la mauvaise foi (et des imprécisions) dans mon post, pas de soucis)