Jopajulu dit:Au final leur réussite est pour partie dûe à la France et aux Français.
La réussite dont tu parles est généralement le résultat de la participation de ces personnes à des entreprises commerciales.
Les clients de ces entreprises commerciales ont bénéficié de biens et de services en échange de leur paiement librement consenti dans un marché de libre concurrence. Ils n'ont rien à attendre de plus que les biens et services prévus dans les contrats, ces entreprises participant par ailleurs à l'effort collectif par d'innombrables impôts et taxes.
Les clients restant toujours libres de changer de fournisseurs de biens et services, je ne vois pas en quoi ces fournisseurs, et donc les personnes qui ont contribué à l'élaboration de leurs produits, devraient leur être redevables de quoi que ce soit.
Maintenant que leur succès est au rendez-vous, ils considèrent que la France leur demande trop en retour. Est-ce une fatalité une fois riche de considérer que l'impôt est un vol d'Etat ?
Qu'en pensez vous ?
J'en pense qu'il s'agît d'une question idiote, vu que personne ne conteste le bien-fondé d'un État, et de la collectivisation d'un certain nombre d'activités, dites de "service public". Reconnaître ce bien-fondé est implitement reconnaître la nécessité de financer ces activités.
L'impôt n'est donc pas un vol de l'État, mais l'État doit néanmoins faire preuve d'un minimum de compétences pour le choix des modes de prélèvement de l'impôt afin de ne pas perturber l'activité économique.
Il est bien évident qu'un taux de prélèvement des revenus de 0% ne rapporte rien (ce qui n'est pas forcément rhédibitoire, si l'État dispose d'autres sources de revenus).
Il est presque tout aussi évident qu'un taux de 100% n'assurera guère davantage de ressources à l'État puisque, dans cette situation, toutes les personnes exerçant une activité le font bénévolement pour l'État.
Entre ces 2 extrêmes, il existe forcément un taux de prélèvement optimal, pour lequel les ressources de l'État seront maximales.
Aussi, à mon avis, changer un taux variable résultant de dispositions à caractère doctrinal, pour un taux déterminé en fonction de l'optimisation des ressources de l'État et de l'efficacité économique, ne peut être que bénéfique.
Diamant