petezahh dit:... Est ce qu'un Tour de France à 10km/h de moins de moyenne, et défaillances des meilleurs régulières ferait de telles audiences, pas certain. NON!! On veut des types qui montent des cols à 40km/h en tirant une caravane, des sprints à 90km/h qui font péter les plombs aux radars lors des arrivées sur le plat, et des giclettes dans des pentes à 20%
Ben moi je pense plutôt le contraire. Tout le monde (ou presque) s'en fout que la moyenne est de x ou y km/h. Moi en tout cas. Ce qui attire les gens c'est le spectacle. Et le spectacle est le même que tu roules à 40km/h ou 50km/h. Ce qui est important c'est les attaques, les revirements de situation, ... Si on regarde cette année, ben c'était plutôt chiant (heureusement qu'il y a eu les victoires Françaises). On savait très bien qu'en fin d'étapes de montagne Contador et Schleck allaient lâcher tout le monde pour finir roue dans roue. Alors que s'il y avait l'incertitude des défaillances et bien le scénario aurait été tout autre. En plus, je suis persuadé que sans dopage il y aurait un espèce de lissage permettant à plus de coureurs de bien figurer au niveau des étapes et également des classements généraux. Enfin, c'est mon avis.
Oui, m'enfin, il me semble que le Tour n'a plus la passion qu'il y a avit juste avant l'affaire Festina, et les autres affaires qui ont suivi. Avec les chevauchées de Virenque et les montées supersoniques de Pantani
petezahh dit:... Est ce qu'un Tour de France à 10km/h de moins de moyenne, et défaillances des meilleurs régulières ferait de telles audiences, pas certain. NON!! On veut des types qui montent des cols à 40km/h en tirant une caravane, des sprints à 90km/h qui font péter les plombs aux radars lors des arrivées sur le plat, et des giclettes dans des pentes à 20%
Ben moi je pense plutôt le contraire. Tout le monde (ou presque) s'en fout que la moyenne est de x ou y km/h. Moi en tout cas. Ce qui attire les gens c'est le spectacle. Et le spectacle est le même que tu roules à 40km/h ou 50km/h. Ce qui est important c'est les attaques, les revirements de situation, ... Si on regarde cette année, ben c'était plutôt chiant (heureusement qu'il y a eu les victoires Françaises). On savait très bien qu'en fin d'étapes de montagne Contador et Schleck allaient lâcher tout le monde pour finir roue dans roue. Alors que s'il y avait l'incertitude des défaillances et bien le scénario aurait été tout autre. En plus, je suis persuadé que sans dopage il y aurait un espèce de lissage permettant à plus de coureurs de bien figurer au niveau des étapes et également des classements généraux. Enfin, c'est mon avis.
Oui, m'enfin, il me semble que le Tour n'a plus la passion qu'il y a avit juste avant l'affaire Festina, et les autres affaires qui ont suivi. Avec les chevauchées de Virenque et les montées supersoniques de Pantani
Il n'y a surtout plus la passion qu'il y avait lors des années 80, lors des duels Fignon-Lemond, Hinault-Lemond ou Hinault-Fignon...
Pourtant, tous les coureurs de l'époque roulaient moins vite que maintenant. Mais la moyenne horaire n'a rien à voir avec l'intérêt de la course. Effectivement, ce qu'adore le public, c'est la bagarre, les attaques, les revirements de situation, l'indécision... peu importe à quelle vitesse.
Pendant des années, Armstrong a tué le Tour en l'assommant. Il avait beau rouler plus vite que n'importe qui avant lui, au point de freiner dans les ascensions, ça n'avait plus tellement d'intérêt. Voir un robot maillot jaune, franchement on s'en tape.
Bon, s'il n'y a plus autant de passion en France, c'est aussi parce que les Français ne gagnent plus le Tour....
Cookie dit:Et puis les oreillettes aussi... maintenant les coureurs n'ont plus vraiment d'esprit d'initiative...
Tout à fait. Leurs actes sont plus dictés par leur directeur sportif.
C'est vrai, et en plus des oreillettes, il ya les cardio. J'avais entendu une émission très intéressante durant le Tour, où il y avait un débat autour des cardios. Les coureurs ont un max en terme de rythme cardiaque mesuré en labo, et ils ne le dépassent sous aucun prétexte (peut être d'ailleurs que ça explique le nombre de moins en moins important de défaillances). Et certains coureurs et anciens coureurs arguaient que sur une fin d'étape, dans une forme exceptionnelle, et dans les conditions météo de course différentes de celles du labo, le max "du jour" pouvait être supérieur à celui mesuré, ce qui fait que les coureurs se brident.
Un des exemples cité avait d'ailleurs été Fignon, qui sur un de ces Tours, avait débuté avec un cardio, l'enlevant au bout de quelques jours, considérant qu'il passait plus de temps à contrôler son rythme qu'à penser à la course