A l’opposé total du bio, savez-vous reconnaitre les produits qu’il faut complètement ignorer, à cause de leur mode de production ou de distribution ?
A ma connaissance, un des pires produits est le jus d’orange concentré venant du Brésil. Je me rappelle avoir lu, que pour produire et distribuer 10 bouteilles de jus d’orange, il faut 100 litres d’eau et 1 litre d’essence.
De manière général, j’aimerai éviter tous les produits qui doivent parcourir plus de 1000km pour finir dans mon assiette.
C’est loin d’être évident à déterminer car beaucoup de produits passent par des marchés de gros hyper centralisés (Rungis)
Par exemple, 90% des fleurs passent par la Hollande, même si elles sont produit à 100m de chez vous.
C’est bien dommage que sur les produits alimentaires ou ménagers il n’y est pas indiqué le coût énergétique (un peu comme pour les appareils électroménagers)
La déduction par le prix et l’origine ne me suffise pas et me pose un problème :
Si 2 produits sont vendu au même prix alors que l’un est produit à l’autre bout du monde et l’autre à proximité (Afrique du Sud vs Espagne), lequel des 2 à le cout énergétique le plus bas ?
Question subsidiaire :
En terme de bilan écologique, le coût énergique est-il le seul critère à prendre en compte ?
Quid de l’eau, de l’air, du travail, du capital,… ?
Richard dit:A l'opposé total du bio, savez-vous reconnaitre les produits qu'il faut complètement ignorer, à cause de leur mode de production ou de distribution ?
Plus de jus d'orange pour moi (enfin très rarement)... J'achète encore des oranges parce que sans équivalent local, je privilégie le plus proche et je panache avec du local mais en hiver.... On peut compenser par certains kiwis produits dans le sud de la France par exemple.
Plus de yaourts en verre, si possible avec une laiterie proche (dans le code de la laiterie, le premier chiffre est le département )... J'évite les sur-emballages etc...
Maintenant le problème que tu soulèves n'est pas simple, un producteur local qui chauffe comme un fou des serres mal isolées est-il plus nuisible qu'un producteur lointain? Et comment le savoir?
Bref, pas facile et puis certains jours la flemme
Richard dit:A l'opposé total du bio, savez-vous reconnaitre les produits qu'il faut complètement ignorer, à cause de leur mode de production ou de distribution ?
Ben la plupart des viandes dont tu ne connais pas exactement les conditions et lieux d'élevage (et je parle hors considérations éthiques). Donc la plupart des viandes. Songe que les boeufs sont nourris au soja cultivés sur les cendres de la forêt amazonienne brésilienne, soja transporté transatlantique, etc. Plus l'élevage en gros... Y'a des chiffres assez hallucinant sur les effets de la filière viande.
Le renouvellement de ton électronique : ça bouffe des centaines de litres d'eau, un pc.
...
Richard dit:De manière général, j'aimerai éviter tous les produits qui doivent parcourir plus de 1000km pour finir dans mon assiette.
C'est très censé, mais cela va supposer une réorganisation de l'économie. Et une nouvelle forme acceptée de protectionnisme, donc de renchérissement des produits importés, des gens qui font la gueule, etc. Pour l'instant (mais cela va changer), c'est encore un gros mot.
Richard dit:C'est bien dommage que sur les produits alimentaires ou ménagers il n'y est pas indiqué le coût énergétique (un peu comme pour les appareils électroménagers)
+1. Savoir combien de kilomètres ont été parcourus par ton yaourt ou ton blue jeans...
Richard dit:Si 2 produits sont vendu au même prix alors que l'un est produit à l'autre bout du monde et l'autre à proximité (Afrique du Sud vs Espagne), lequel des 2 à le cout énergétique le plus bas ?
A priori le plus proche : moins de coût de conservation et de transport.
Richard dit:En terme de bilan écologique, le coût énergique est-il le seul critère à prendre en compte ?
Quid de l'eau, de l'air, du travail, du capital,... ?
L'eau n'est jamais perdue mais peut-être polluée, détournée de son cours naturel par l'irrigation et donc niquer les écosystèmes d'origine (cf. l'Australie, qui commence à comprendre sa douleur) et les pêcheries côtières. C'est plus la question de l'arbitrage pour son assignation.
L'air, ben c'est le CO2, le NH4, etc. Mesurable.
Le travail, ce sont les conditions des gens qui bossent. Donc une qualité de vie.
Le capital, c'est plus sa question de son orientation durable vers des activités écologiquement neutres, mais moins rentables. Donc une décision moins court-termiste, qui ne correspond pas aux critères du moment.
depuis environ un an, sous l’impulsion de ma conjointe, la famille a entamé une profonde refonte de son alimentation.
quasi que du bio pour les fruits et légumes (amap + petit supermarché bio).
on essaie au maximum de respecter les saisons. en franche-comté, l’hiver, ça milite pas mal du coup
riz et pates complets ou semi-complets (les enfants ont un peu couiné au début maintenant ça passe tout seul) donc forcément bio vu que les pesticides et autres se concentrent sur l’enveloppe. pour les pâtes, de moins en moins celles à base de blé, on diversifie (kamut, épeautre, quinoa entre autres), du coup je trouve les pâtes classiques fades maintenant.
pour la viande, on se fournit chez un groupements d’agriculteurs qui vend que des produits locaux (très bonne qualité, pas plus cher qu’au carrouf’ du coin et au moins on sait qui on rémunère). sont pas bio pour la plupart mais sont tous dans une agriculture raisonnée et à taille humaine. en plus ils proposent des produits variés, ça va des fruits et légumes en passant par les escargots, le foie gras, le miel, l’huile, le fromage, la viande etc…
pain fabriqué maison avec farines bio diverses et variées. franchement, la baguette faite au four est à se damner et vaut largement la plupart des productions de boulangerie. et je parle pas de la brioche !!!
yaourts faits maison : super facile et après quelques tatonnements, on a trouvé la méthode pour avoir la bonne consistance
reflexion sur le mode de cuisson (vapeur douce semble la meilleure cuisson pour conserver les qualités des aliments) qui a abouti au renouvellement complet de la batterie de cuisine. l’inox est en train de remplacer le teflon qui semble nocif d’après tout un tas d’études (sérieuses ?). inconvénient, c’est pas donné !!!
au final sur l’alimentation, alors qu’on est passé beaucoup en bio, on a l’impression qu’on dépense pas plus qu’avant car on n’achète quasi plus de produits préparés ( plus chers et plus mauvais pour la santé). la contrepartie, c’est qu’on passe plus de temps à faire nos courses et à cuisiner mais on aime ça et au moins on sait ce qu’on fait. et en plus on file beaucoup moins de pognon à carrefour !!!
Pour ce qui est des fruits et légume chez moi c’est :
- Mi Bio (je participe à l’animation d’un collectif bio dans le Val d’Oise, les produits viennent directement du producteur qui est en Normandie).
Ca tourne une fois par mois.
- Mi Maraîcher du marché (là encore directement de chez le producteur, il vient de la Somme.
- Pour la viande, uniquement du Bio, même réseaux que pour les fruits et légumes.
Les Fruits et légumes sont plus chers que chez le maraîcher, par contre pour la viance c’est super avantageux par rapport à un bon boucher (je ne parle pas de la merde vendue en grande surface…).
Exemple : Caissette de 10 kg de boeuf (viande parée, diversité des pièces) = 124 € (12,40 € le kilo).
Caissette de 10 kg de porc (idem) = 60,30 € (6,03 € le kilo).
Sinon pour ce qui est farine, je (enfin, en général c’est plus madame que moi) passe par la grande surface ou la biocoop.
Je consomme énormément de farine (Pain + Brioche… je consomme un max de beurre aussi du coup
, pâtes fraîches).
Pourquoi je mange bio :
Plus respectueux de l’environnement.
Pourquoi les circuits-courts :
Moins voir pas du tout d’intermédiaire, du coup mon argent va directement dans la poche du gars qui produit.
Je choisie mes agriculteurs, producteurs : goût + méthodes de travail.
Les produits que je consomme ne font pas le tour de la planète pour arriver dans mon frigo.
Et surtout, ça nous plait et nous convient très bien.
LeChef dit:Sinon pour ce qui est farine, je (enfin, en général c'est plus madame que moi) passe par la grande surface ou la biocoop.
tu as peut-être moyen de court-circuiter aussi. des moulins, il y en a partout, sauf qu'ils n'ont plus les grandes "ailes" comme on croit, alors on n'y prête plus attention.
j'ai regardé dans pages jaunes, avec ton code postal, et "fabrication farine" ou "minoterie", j'ai trouvé plein de trucs dans ton département ou à proximité. après, il faut les appeler un par un pour savoir si on peut aller acheter chez eux directement.
c'est très souvent possible
le reportage que certains ont évoqués “les mâles en péril” sur arte, est visible en ligne, gratuitement. mais attention, c’est seulement jusqu’au 2 décembre. ça dure 52 minutes.
ici
Kikou,
Je suis étonnée: en France, vous n’avez pas de groupes d’achats communs? (les GAC en Belgique)
Je suis membre d’un GAC, et on achète tout direct chez le producteur. Souvent la nourriture bio des magasins est extrêmement variable en qualité, on ne sait pas ce que le label veut dire, et je pense qu’une pomme non bio d’ici vaut mieux qu’une pomme bio d’argentine… Le premier novembre, nous n’avons pas eu de livraison de légumes au GAC et j’ai dû aller au supermarché… J’ai cherché des légumes bios et locaux, j’ai trouvé… un chou.
Notre GAC a une amap avec un producteur, et un système de paniers de légumes avec deux autres fermes. Les contenus des paniers sont dits à l’avance donc si ils ne font que des choux et qu’on en a marre d’un côté, il y a le panier de l’autre ferme… Pour les oeufs, c’est aussi un système d’amap, avec un tout petit producteur: actuellement, ils nous reviennent 25 cent pièce. Pour la viande, on achète par bêtes entières. Le fermier nous livre la bête “préparée”, et on se partage la viande selon les préférences de chacun, ce qui nous fait de la merveilleuse viande bio pour 10 euros le kg.
Il y a plein d’avantages à être dans un GAC, ne fût-ce que la convivialité. Faire ses courses une heure par semaine au supermarché, c’est pas gai, passer une heure au GAC, c’est un moment agréable!
Sinon pour répondre à la question du début: nous évitons au max d’aller au supermarché, sauf pour ce qu’on ne trouve vraiment pas ailleurs, nous allons peu en magasin bio. Nous nous fournissons via le gac en fruits et légumes de saison, en viande, en légumineuses, en laitages…
Pour le ménage, je connais bien le blog de Raffa, mais j’avoue ne pas avoir le courage de tout suivre. J’utilise beaucoup les produits écover ou biotop. Notre bébé porte des couches lavables et le petit suivant prévu pour février a déjà tout ce qu’il lui faut, sans qu’on doive débourser quoi que ce soit en couches
, pour les vacances, on utilise des jetables compostables. J’achète les vêtements de seconde main dans la mesure du possible, et si je ne trouve pas, j’achète le plus bio et équitable possible (en matière de vêtements, c’est très difficile à savoir et il y a des choses qu’on ne trouve pas en équitable, un costume cravate pour Flapy, par exemple!!!). On a décidé de ne plus prendre l’avion, donc de ne plus faire de voyages lointains.
La seule chose que j’ai du mal à réduire est l’utilisation de la voiture, surtout maintenant que je suis enceinte de 6 mois et demi et que je ne peux presque plus me déplacer à pieds et à vélo.
Juste dire aussi: quand on dit qu’il n’est pas possible de nourrir tout le monde en bio, c’est une information biaisée. En fait, c’est impossible à dire.
- il est probable que ça aiderait si chacun se contentait d’une ration moindre de protéine animale. Il faut sept calories végétales pour faire une calorie animale en moyenne.
- L’agriculture raisonnée, c’est quoi? Parce que quand on dit qu’on met des pesticides pas plus qu’il n’en faut, ça veut dire quoi? Qu’on en met plus que nécessaire d’habitude? Il faut savoir aussi que les insctes, champignons, ect, s’habituent aux produits chimiques et qu’il faut en mettre de plus en plus pour arriver à des résultats similaires. Quant aux intrans, ils rendent la terre de plus en plus dure, ce qui nécessite des machines de plus en plus puissantes pour la cultiver.
- Actuellement, il faut dix calories fossiles pour une calorie de nourriture, ce comprenant transport, emballages… Autant dire qu’on aurait fait ça au moyen-âge, on serait tous morts. Dans les années 60, on était à 0,6 pour 1, et on n’avait pas pour autant une agriculture retardée. En fait, la bio nécessite plus de soin, mais peut avoir une production à l’hectare similaire à la conventionnelle. Pour nourir tout le monde en bio, il faudrait 20% d’agriculteurs dans la population active. (d’après certaines études, de nouveau, on ne peut rien affirmer car les études ont été menées sur de petites surfaces, à certains endroits du globe seulement).
- Avez vous pensé au pic pétrolier, qui devrait survenir dans les deux prochaines années? Parce que je crois que dans 10 ans, on n’aura plus le choix, ce sera la bio ou la mort!
Enfin, voilou…
Richard dit:Bubu dit:(...) et je suis adhérent à une AMAP...
Moi j'ai arrêté il y a un an : 16 euros le kilo de fruits et légumes que je ne choisissais pas, ça ne me convenait pas.
Surtout quand il y avait un chou, 3 pâtissons, 2 poires/pommes et 1 céleri rave.
(le panier typique de l'hiver)
Ben moi j'aime bien ne pas avoir le choix, ça m'évite de me creuser le citron pour savoir que faire à manger
Et là voilà...premier panier AMAP récupéré...
...quelque peu surprise...je m'attendais à trier des légumes durant ma journée de demain...je pense qu'en 1/4 d'heure j'aurais tout torché
Le panier fait 12E mais bon à 5 on a à peine de quoi tenir un repas...les poireaux et les carottes sont minuscules
Sinon les gens de l'assoc sont trés sympas
Malheureusement, toutes les expériences AMAP de mon entourage sont identiques : Des gens sympa (cool) et un panier qui manque de qualité et de quantité (y a pas loin à dire que c’est du foutage de gueule)
Par contre, les 3 ou 4 magasins bio que je connais sont plutôt bien: beau, bon et pas plus cher que l’AMAP.
Richard dit:Malheureusement, toutes les expériences AMAP de mon entourage sont identiques : Des gens sympa (cool) et un panier qui manque de qualité et de quantité (y a pas loin à dire que c'est du foutage de gueule)
Coté foutage de gueule...ça m'a un peu traversé l'esprit, je t'avouerais...
Pour la suite, je serais interessée d'avoir le point de vue des responsables de l'association.
Richard dit:Par contre, les 3 ou 4 magasins bio que je connais sont plutôt bien: beau, bon et pas plus cher que l'AMAP.
Voire moins cher que l'AMAP...
Je m'étais inquiété cependant de la provenance de leurs fruits et légumes, beaucoup étant importés.
Le type m'a répondu qu'en effet, ils avaient beaucoup de mal à travailler avec les producteurs locaux ces derniers préferant notamment exporter par exemple en Allemagne où c'est nettement plus rentable
Je n’ai pas essayé l’AMAP, pour plusieurs raisons : je suis célibataire, donc les paniers de 12 kg de légumes par semaine, j’en jetterais 90%.
De plus, je ne suis pas un gros consommateur de légumes, surtout ceux avec des noms barbares que je ne sais même pas cuisiner (potiron, courges…).
Enfin, j’ai trouvé que le prix était relativement élevé, surtout sachant, comme dit précédemment, que je n’en consommerais qu’une infime partie.
Du coup, je préfère aussi acheter mes légumes Bio dans ma BioCoop habituelle, voire en Supermarché quand ils en ont.
épouse de flapy dit:Juste dire aussi: quand on dit qu'il n'est pas possible de nourrir tout le monde en bio, c'est une information biaisée. En fait, c'est impossible à dire.Oui et non en fait ça dépend...
En fait, les études sont franchement contradictoires avec des rapports de production allant suivant les sources de 50% à 200%... Bref difficile de conclure surtout si on ajoute les éléments entourant la culture (distribution)
Pas mal d'éléments, à prendre en compte :
- le type de culture
- le temps de retour pour laver les sols (mesure-t-on l'efficacité réelle du bio la première année ou sur une période longue)...
- la charge supplémentaire de travail suivant le produit et là il y a d'énormes différences (la charge supplémentaire pouvant entrainer des sur-couts énergetiques eux mêmes sujets à de grandes discussions)
- l'effet sur l'érosion des sols qui dépend du produit et aussi par exemple de l'utilisation intensive des labours
- la présence ou non de systèmes de distribution courts..
- le coût de la vie (ajouter un cultivateur en plus ça n'a pas forcément le même impact partout)
Bref pas simple, et je ne suis pas sur que par exemple pour certains produits de première nécessité les chiffres ne soient pas problématiques (5% de moins sur le riz ou le blé ça peut faire des dégâts)
- le prix parce que ne le nions pas nous avons beaucoup de bouffe pour pas cher (et là encore le passage au bio sur certains produits ce n'est pas forcément une excellente idée dans toutes ces dimensions)
épouse de flapy dit:- il est probable que ça aiderait si chacun se contentait d'une ration moindre de protéine animale. Il faut sept calories végétales pour faire une calorie animale en moyenne.
Oui, mais là il y plusieurs dimensions :
- culturelles (et cela ne va pas être facile quand on voit les populations asiatiques qui se convertissent à la viande)
- écologiques, les cultures extensives peuvent avoir des vertus en terme d'entretien des espaces naturels (centre de la France, Suisse) et permettre même une augmentation de la bio-diversité
- pour l'intensif je suis assez d'accord
- je militerais pour des raccourcissements des chaines de distribution... le boeuf qui fait le tour du monde
épouse de flapy dit:- L'agriculture raisonnée, c'est quoi? Parce que quand on dit qu'on met des pesticides pas plus qu'il n'en faut, ça veut dire quoi? Qu'on en met plus que nécessaire d'habitude?
Oui et on l'a fait pendant longtemps, ça change mais bon...
épouse de flapy dit:En fait, la bio nécessite plus de soin, mais peut avoir une production à l'hectare similaire à la conventionnelle. Pour nourir tout le monde en bio, il faudrait 20% d'agriculteurs dans la population active. (d'après certaines études, de nouveau, on ne peut rien affirmer car les études ont été menées sur de petites surfaces, à certains endroits du globe seulement).
Cf ci-dessus.
Bref, comme dit plus haut, je consomme pas mal de bio mais aujourd'hui je ne suis pas sur que cela soit la panacée (ex sanitairement, les mycotoxines sans les fongicides).
Entilzar dit:Je n'ai pas essayé l'AMAP, pour plusieurs raisons : je suis célibataire, donc les paniers de 12 kg de légumes par semaine, j'en jetterais 90%.
Le mien fesait 12Euros mais 3kg à tout casser et les légumes sont pour des liliputiens
En fait, la seule filière vraiment bien que j’ai trouvé, c’est le bio au black.
Dans ma région, il y a un tas de gens qui produisent dans leur jardin (des papys pour la plupart) et qui vendent chez eux ou en vide grenier et des fois sur les marchés.
C’est très saisonnier, toujours ultra frais et vraiment pas cher.
Le coté black ne me gène pas et idem pour l’absence de certificat bio.
L’aspect et gout des produits vaut largement pour certificat.
Richard dit:En fait, la seule filière vraiment bien que j'ai trouvé, c'est le bio au black.
Dans ma région, il y a un tas de gens qui produisent dans leur jardin (des papys pour la plupart) et qui vendent chez eux ou en vide grenier et des fois sur les marchés.
C'est très saisonnier, toujours ultra frais et vraiment pas cher.
Le coté black ne me gène pas et idem pour l'absence de certificat bio.
L'aspect et gout des produits vaut largement pour certificat.
c'est pas du black. tu as le droit de vendre les légumes de ton jardin si tu n'en as pas l'utilité ("surplus", ça veut dire aussi que le mec qui vient avec 38 tonnes de pommes "en provenance directe de mon verger", ça risque de pas trop passer
au début, j'allais sur les vide-greniers pour les jeux, maintenant, la raison principale, c'est devenu le ravitaillement
jamais eu aucun souci, ça coûte que dalle, et c'est forcément de saison et frais cueilli du matin (au pire de la veille au soir). si tu as des questions sur la culture ou quoi, les mecs te répondent direct. évidemment, c'est eux qui l'ont fait, ton légume
je vois souvent des gendarmes passer sur les vide-greniers, m'est avis qu'ils ne tolèreraient pas de la vente de légumes au black si c'était réellement sanctionné par la loi ^^
et 'pis ça me fait plaisir d'aider un papy ou une mamy. de toute manière, la rhubarbe, les noix, les mirabelles, ça se trouve nulle part ailleurs à un euro ou moins le kilo
en bref, c'est tout bénef pour tout le monde. y a pas trop le choix non plus, on prend ce qu'on trouve, mais on peut au moins choisir sa botte de carottes pour pas se retrouver avec des minus de 2 cm
vivement le printemps
T’as raison : Vivement le printemps.
Au marché de Toulouse (St Aubin) en plus des légumes/crudités, y a même des fleurs, du fromage, de la confiture, du miel, des oeufs(0), de la volaille, du foies gras, des confits…(et de l’armagnac sous le manteau) produit par des papys.
C’est trop bon !
Pour trouver du porc, du boeuf et de l’agneau, … c’est plus compliqué : faut une sorte de réseau clandestin…
Mais la résistance s’organise !
De toute façon, chaque euro dépensé hors d’un supermarché vaut moins d’un euro.
c’est pas plutôt : “De toute façon, chaque euro dépensé hors d’un supermarché vaut plus d’un euro” ?
Dans ce post, j’évoquais, il y qq jours que j’aurai aimé connaitre pour un produit le coût/impact écologique (production+intégration+transport+distribution+recyclage)
Hé bé, par hasard je vais dans un supermarché Casino et qu’est que je vois : un étiquetage “Indice Carbone” sur les produits.
Dans le magasin, peu d’info mais je comprends que cela ne concerne que les produits de la marque Casino.
Par contre, le site internet donne toute l’info : http://www.supercasino.fr/etiquetage-en … ental.html
Je ne suis pas assez crédule pour ignorer l’aspect marketing de la démarche mais j’applaudis quand même des 2 mains et j’espère qu’ils pousseront leurs fournisseurs dans la même démarche (quant aux élus, je n’y songe même pas)
Et j’irai faire mes courses de supermarché chez Casino.
Et je vais investir toute ma fortune dans les titres Casino.
Et je vais faire un don à l’association des enfants du personnel Casino.
Et je vais arrêter de dire des conneries… (oui par ce que je donne déjà tout aux orphelins de la Police)
Mitsoukos dit:Entilzar dit:Je n'ai pas essayé l'AMAP, pour plusieurs raisons : je suis célibataire, donc les paniers de 12 kg de légumes par semaine, j'en jetterais 90%.
Le mien fesait 12Euros mais 3kg à tout casser et les légumes sont pour des liliputienslà j'ai épluché les carottes dont la plus petite (j'ai mesuré) fait 2cm...
Comme je l'ai expliqué précédemment je ne passe pas par une AMAP (y en a pas tout près de chez moi) mais par un réseau se nommant "alterconso ile-de-france".
Il n'y a que des produits BIO (viande + légumes + fromage... j'vous dis pas comment il est trop bon le morbier
Niveau légume, chaque mois, on me propose 2 paniers "surprise" différents à 20 € chacun. En ce moment, il y a pas mal de carottes, de poireaux et de patates et ils sont vachement biens. Les dernières carottes, elles sont même imposantes niveau tour de taille.
Tout ça pour dire que niveau circuit court alternatif, les réalités doivent être très diverses et que ce secteur a besoin de se structurer et de progresser. Les liens producteurs (et donc production)/clients sont encore à travailler pour obtenir un niveau de satisfaction plus homogène.