[le blog de Bruno Faidutti] Quelques réflexions d'un vieil auteur de jeu

enpassant dit :Default
Fallait pas me provoquer...

Je crois que je vais rester sur ça, comme interprétation 🤣

el payo dit : Reste l'ambiguité sur "branchés". Est-ce une manière de dire "greffés" comme "de nouveaux trucs qui sont venus s'installer". Ou "branchés" comme "à la mode".

Par l'utilisation d'un terme aussi polysémique dans un contexte non défini, l'auteur souhaite clairement élargir la réflexion du lecteur, et provoquer en lui une ouverture d'esprit nouvelle. Le décalage entre le champ lexical attendu et le vocabulaire choisi sur ce passage symbolise la cassure, le rejet de l'auteur de l'organisation de la société en case, le réquisitoire contre la limitation de la créativité qu'il dénonçait auparavant !
...
...
C'est pas son correcteur orthographique qui lui a joué un vilain tour ? :D

MasterMindM dit :
el payo dit : Reste l'ambiguité sur "branchés". Est-ce une manière de dire "greffés" comme "de nouveaux trucs qui sont venus s'installer". Ou "branchés" comme "à la mode".

Par l'utilisation d'un terme aussi polysémique dans un contexte non défini, l'auteur souhaite clairement élargir la réflexion du lecteur, et provoquer en lui une ouverture d'esprit nouvelle. Le décalage entre le champ lexical attendu et le vocabulaire choisi sur ce passage symbolise la cassure, le rejet de l'auteur de l'organisation de la société en case, le réquisitoire contre la limitation de la créativité qu'il dénonçait auparavant !
...
...
C'est pas son correcteur orthographique qui lui a joué un vilain tour ? :D

Parfait ! 🤣
Je devrais me méfier de toi, tu pourrais me vendre n'importe quoi !
(Clairement ton analyse de texte se tient et je pense que Faidutti devrait s'en tenir à cette version pour se raccrocher aux branches 😅)

MasterMindM dit :
el payo dit : Reste l'ambiguité sur "branchés". Est-ce une manière de dire "greffés" comme "de nouveaux trucs qui sont venus s'installer". Ou "branchés" comme "à la mode".

Par l'utilisation d'un terme aussi polysémique dans un contexte non défini, l'auteur souhaite clairement élargir la réflexion du lecteur, et provoquer en lui une ouverture d'esprit nouvelle. Le décalage entre le champ lexical attendu et le vocabulaire choisi sur ce passage symbolise la cassure, le rejet de l'auteur de l'organisation de la société en case, le réquisitoire contre la limitation de la créativité qu'il dénonçait auparavant !

 la vache ! Ça c'est un professionnel !
 

C’est malin ! À cause de vous, je ne verrai plus mon jeu Origin sans penser à ce jeu d’échecs

Bon, sinon, oui en partie en phase avec ce que dit Bruno Faidutti. Même si j’aime aussi jouer en ligne, c’est une activité ludique complémentaire pour moi, l’une ne remplace pas l’autre, les deux apportent des choses différentes. (Les “trucs branchés” me semble être une maladresse pour signifier qu’il n’oublie pas les non-binaires et non-genrés)

Je pense qu’il n’est nul besoin de dire, d’annoncer, un jeu/livre/chanson comme engagé ou porteur d’un message politique /écologique/etc. pour qu’il le soit. Ça me fait penser à Anne Sylvestre : Si on écoute ses textes, tout le dit.
Maintenant, que les éditeurs qui ont clairement une démarche éco-responsable la mettent en avant ne me gêne pas, c’est normal qu’ils utilisent cette image : s’ils le font vraiment. 

Si vous avez un doute sur une formulation, regardez la version anglaise.

Oui son “everything in between” au lieu de “everyone” traduit la même maladresse d’ailleurs.

j aime de moins ne moins ces jeux mais ses pensées, elles, ne se fanent pas

j aime de moins ne moins ces jeux mais ses pensées, elles, ne se fanent pas

el payo dit :
Davidof dit :
NaHO dit :Tiens, de quoi on parle ici ? :)

J'ai juste survolé vos réactions pour le moment, mais rien que ça ça me suffit je crois.

Le jeu, comme toute création, peut être créé et consommé comme un pur divertissement sans fond, mais peut aussi avoir des niveaux de lecture différent. Et moi c'est ce que j'aime. Faire un wargame et en apprendre sur l'histoire du moyen-orient il y a un siècle ou il y a un an. Des jeux qui te permettent d'appréhender l'évolution, la biologie moléculaire, ... J'adore apprendre en jouant, pourquoi je me couperai de cette magnifique combo ?

Et puis je n'ai pas vu ce qu'il a dit sur le "Asmodée c'est ok, KS bof", mais bon, vu qu'il avait un jeu sur KS il y a encore un mois (qui n'a pas été financé), je trouve ça moi-même "bof" comme commentaire.

C’est dommage de réagir comme cela sans avoir lu.

 

D'autant plus que mes résumés sont vraiment à ma sauce, un peu impertinents. Et celui-ci volontairement trollesque.


EDIT (après avoir lu des messages postérieurs) : mince, je regrette mes résumés ou provocations à l'emporte-pièce. Le message de Faidutti est beaucoup plus modéré. Je pensais vraiment m'adresser à des gens qui iront lire. 
 

NaHO dit :J'ai juste survolé vos réactions pour le moment, mais rien que ça ça me suffit je crois.
Tu n'es pas sérieux, NaHo. frown

C'est as been ça (enfin, les forums aussi dans l'idée), les gens lisent les titres et les avis, plus le contenus ...
Reste les vieux (sniff j'en suis donc) pour lire le contenu.

Pauvre NaHO qui prend un peu cher ! Vous avez vu comme le sujet KS fragilise la fraternité du monde ludique ? :smiley:

 

prunelles dit :Même si j’aime aussi jouer en ligne, c’est une activité ludique complémentaire pour moi, l’une ne remplace pas l’autre, les deux apportent des choses différentes.

Effectivement, complémentarité est le bon mot je pense ! Chacun fait ce qu’il veut selon ses envies bien sûr (non je ne parle pas du jeu d’échec arghhh…), mais je ne vois pas d’opposition entre les deux, jeu physique et jeu en ligne.

prunelles dit :Oui son "everything in between" au lieu de "everyone" traduit la même maladresse d'ailleurs.

Franchement, je m'apprétais à rédiger que dans le texte (français), un truc c'est un appareil et branché c'est électrique / électronique. Mais on se trouve dans le paragraphe sur la diversité, ce qui fait persister un doute.

Toutefois, cette formulation m'apparaissait bien moins farfelue que les interprétations faites ici, celle d'En Passant étant alors la moins pire et au moins la plus amusante. ;) Mais ce "everything in between" n'arrive pas à me conforter dans mon inspiration initiale sur les tablettes et ordinateurs...

el payo dit :
brokoli dit :J'ai trouvé 80% du contenu de cet article très intéressant et les 20% restants m'inspirent juste un gros "OK boomer". Je suis prêt à en débattre dès que j'ai un peu plus de temps :)

On est prêts à attendre que tu aies du temps.

Je n'ai toujours pas le temps mais je vais le prendre quand même , en tout cas un petit peu...

Je constate que je suis raccord avec la majorité des trictraciens sur les critiques, donc ça me rassure un peu.

Paragraphes "de meilleurs jeux", "des jeux plus variés" : Rien à dire, son point de vue est très intéressant.

Mais ça se gâte dès le paragraphe "jeux, éducation et politique". Quand il dit "En revanche, non, mes jeux ne sont pas politiques et ne le seront jamais parce que si un jeu est sérieux, si un jeu a un message, ce n’est plus un jeu et je n’ai pas envie d’y jouer", il caricature complètement la situation... et élude totalement le fait que le jeu s'inscrit inévitablement dans un contexte politique.
Ce n'est pas anodin :  Le choix de porter certaines thématiques (colonisation, enrichissement personnel, etc), reflète inévitablement notre société. Le choix de porter certaines mécaniques (engine building, bluff, coups fourrés, coopération -contre quoi ?-, etc.) tout autant. Ce n'est pas un détail parce que c'est en ayant conscience de tout cela que certains auteurs sortent des sentiers battus : Hargrave avec Wingspan propose une thématique qui parait tout à fait originale mais qui témoigne surtout du manque d'idées proposées par les jeux actuels (et que l'on peut lier à une culture très masculine et très geek).
Aujourd'hui, de nombreux jeux proposent des "expériences" ludiques (narratives, poétiques, etc.) où la victoire n'est plus tant une fin en soi : c'est une façon de penser "en dehors de la boite" dans une société où la réussite personnelle est mise en exergue.
Tout ça, ce sont des positionnements politiques (pas nécessairement volontaires) qui ne se réduisent pas simplement à "transmettre un message".
On pourrait penser que je chipote, mais je crois justement que penser le jeu comme objet politique est essentiel pour envisager du progrès, de l'innovation, de la créativité dans la création ludique... et aussi pour élargir le public joueur.

Paragraphe "des jeux sur écran" : Déjà longuement discuté, mais là Faidutti parle de son ressenti personnel dont à vrai dire on n'a que faire. Certains aiment les jeux sur écran tout comme certains aiment les jeux solos, et il n'y aucun jugement de valeur qu'il est légitime de faire. Je suis un peu agacé par la sacralisation de la sociabilisation, qui est assez courante. Les commentaires du style "rien ne vaut le fait de boire une bonne bière et se chambrer entre amis autour d'une table" si ils partent d'une bonne intention, ce sont des jugements de valeur, ça envoie le message "moi je suis quelqu'un de cool et social, contrairement à toi le misanthrope avec ta vie morne de solitaire" (ok j'exagère mais vous saisissez l'idée). Et pour moi, ça traduit encore une certaine incompréhension d'une génération envers une autre, en omettant notamment le fait que les écrans peuvent être un formidable outil de sociabilisation. Par exemple, je passe beaucoup de temps sur les forums de tric trac, et je considère que c'est une forme de sociabilisation comme une autre. Je ne suis proche d'aucun trictracien, je ne cherche même pas à le devenir, mais je ne vois pas en quoi la relation que j'entretiens avec les trictraciens serait moins "vraie" que celle que j'entretiens avec des lambdas dans un bar ou un club de jeu. Elle est juste différente. Il serait temps de comprendre que le virtuel fait partie du réel, que le virtuel ça peut être toxique, dangereux, marginalisant (comme la vraie vie), mais que ça peut être aussi être émancipatoire, exaltant, sociabilisant... comme la vraie vie aussi.
Et que la solitude, c'est pas mal non plus :)
OK j'extrapole les propos de Faidutti : il a surtout partagé son ressenti subjectif. Mais tout de même, lorsqu'il dit "tant qu’à jouer sur un écran, autant faire des trucs que l’on ne peut pas faire dans le monde réel", pour moi ça traduit bien cette distinction arbitraire virtuel/réel dont je parlais au-dessus.
Et, la banalisation de la culture de l'alcool, je suis vraiment pas fan.

Aucun souci sur le paragraphe des jeux pour adulte, en revanche le suivant (la diversité) est plein de sous-entendus :
- "nous ne devons pas laisser ceux qui veulent absolument tout mettre dans des cases la détruire"
- "J’en viens à espérer que le jeu puise contribuer à démolir le discours triste et réactionnaire, faussement de gauche et faussement tolérant, qui en rajoute sur des différences culturelles réelles mais très superficielles et veut absolument ranger tout le monde dans des identités nécessairement malheureuses."


Je ne sais pas ce que Faidutti entend par discours "faussement de gauche et faussement tolérant", dans mon esprit en tout cas ça renvoie à des discours bien boomers que je connais bien qui sont basés sur une mécompréhension des combats de la gauche d'aujourd'hui (pas la gauche des partis hein, la gauche des combats et des idées). Notamment sur la question des combats antiracistes et anticolonialistes qui sont extrêmement mal compris par cette génération (mécompréhension que la droite facilite à coups d'homme de paille). Je ne vais pas rentrer dans le détail.

... Et enfin le paragraphe Business. La question est à nouveau réduite à "est-ce que la croissance du secteur fait du bien à la création ludique", qui est une question extrêmement réductrice (et qui aboutit toujours à la même réponse : "en fait ça va, on peut continuer à faire les jeux qui nous plaisent, ils sont gentils chez Asmodée" - c'est vrai, mais ensuite ?).
Ce qui est plus intéressant à mon sens c'est de regarder le phénomène global : le marché du jeu de société est -assez logiquement- devenu un marché ultra-capitaliste, quelles conséquences sur les humains ? Sur les acteurs du milieu ? Sur leur salaire, leur bonheur, leur santé mentale ? Quelles leçons pouvons-nous tirer du marché de la bd, du jeu vidéo, qui ont connu un essor qui a précédé le jeu de société ? Quels impacts écologiques ? Peut-on penser un autre modèle ? Etc.
Faidutti creuse rien de tout ça. Pareil pour Kickstarter. Et ça donne l'impression que bon, on peut tous avoir un avis là-dessus, est-ce que c'est bien, est-ce que c'est pas bien, alors que ce sont des problématiques beaucoup plus complexes.

Enfin voilà, en fait il y a quand même pas mal de trucs qui m'ont déplu dans cet article no


Je suis étonné qu’il parle tellement de jeux éducatifs, peut être parce qu’il est prof? Dans ma pratique je ne suis jamais confronté à des jeux éducatifs, et pourtant je joue avec mes enfants. Lorsque je suis allé à Essen, j’ai pas franchement vu de déferlante de jeux éducatifs, donc je ne vois pas d’où vient cette préoccupation.

Pour ce qui est de l’aspect politique, on voit vraiment que Faidutti a manqué un coche : le jeu est toujours un objet politique, ne serait-ce que par des questions de représentation. Si un jeu représente systématiquement certains groupes sociaux, en ignore d’autres, renforce des stéréotypes dommageables, bien sûr qu’il a une action politique. En ce sens ont voit bien que Faidutti est dans le groupe dominant et ne sent donc pas cet aspect politique, puisque cela ne l’a jamais mis de côté.

Je trouve quand même étonnant qu’un professionnel du jeu de société, qui est devenu une pratique mondiale, reste aussi imperméable à ce genre de concepts qui ont une pertinence directe sur le marché du jeu.

Globalement j’aime bien son analyse.
Je le rejoins sur son expérience du jeu en ligne : je n’y arrive pas, je ne retrouve pas l’âme et le charme du jeu sur plateau physique. C’est rare quand j’y passe.
Sur le jeu solo je suis plus mitigée. On ne recherche pas la même chose quand on joue en solo ou en multi. Pour ma part le jeu solo, que je pratique rarement, est davantage pour se challenger face au jeu avec un “beat your own score” ou AI.

Messieurs

Là où vous voyez de la politique, j’y vois personnellement de la culture, le reflet de nos sociétés, et non pas un choix politique dans la création. Je ne vois pas la création ludique comme un outil politique mais vraiment comme une représentation du monde et de ses positionnements sociétaux.

Et cela n’est que mon avis :man_shrugging:

Iskander dit :Je trouve quand même étonnant qu'un professionnel du jeu de société, qui est devenu une pratique mondiale, reste aussi imperméable à ce genre de concepts qui ont une pertinence directe sur le marché du jeu.

Je ne connais pas particulièrement ce monsieur, donc peut être qu'il a un parcours qui justifierait le contraire (il semble dire lui même des choses dans ce sens), mais je ne vois pas en quoi être auteur de jeu devrait forcément être conscient de ce qui pour moi relèverait plus de la sociologie ?

J'ai d'ailleurs l'impression que c'est ce point qu'il dénonce, en disant que lorsqu'il créé un jeu l'objectif est que les gens s'amusent et c'est tout.
Après bien sûr, j'imagine très bien que certains choix, même inconscient, peuvent laisser transparaître des réalités de notre société. Que certains choix, fait volontairement, peuvent être un message ou un vecteur, aussi minime soit-il, de changement. En ce sens, je ne comprends l'aspect général de monsieur Faidutti sur ce point, même peut être est ce juste une façon d'exprimer SON point de vue, comment LUI conçoit ses jeux et non une vérité générale (donc ce cas une subtilité dans sa formulation m'a échappé).
Par contre, je ne comprends pas qu'on puisse lui en vouloir de ne pas vouloir s'impliquer personnellement "politiquement" (j'ai du mal a saisir ce que ce mot comprends exactement) lorsqu'il créer un jeu.

 

brokoli dit :(...) et élude totalement le fait que le jeu s'inscrit inévitablement dans un contexte politique.
C'est justement ça qu'il regrette non ? Du genre "laisser moi tranquille créer des jeux sans y attribuer 70 000 pensées que moi je n'ai pas" ?
Alors après oui, on peut dire que la création aura un impact malgré tout, que le veuille ou non le créateur... Mais dans ce cas là, c'est le cas de toute nos actions dans la vie non ?
 
brokoli dit :(...) je crois justement que penser le jeu comme objet politique est essentiel pour envisager du progrès, de l'innovation, de la créativité dans la création ludique... et aussi pour élargir le public joueur.
Je pense que ça peut être une piste, surement très prometteuse, pour l'inspiration de certains, mais je ne vois pas en quoi ce serait "essentiel" pour la créativité ludique ?

C’est lui qui aborde la question politique, en souhaitant une “séparation” entre jeu et politique. Le problème est que ces questions politiques font partie intégrante de tout objet culturel, ce que le jeu est bien, dès le moment qu’il a de la représentation (et je ne parle même pas des questions de fabrication, etc).

En général ce sont les classes dominantes qui regrettent qu’on “politise” des domaines qui ne les dérangent pas. Ainsi par exemple disons une simple rue. C’est pourtant un espace politique: des trottoirs trop hauts, sans accès pour les personnes à mobilité réduite, voilà une partie de la population exclue. La distribution de l’espace public alloué à la voiture, vélo ou piétons, la limite de vitesse autorisée sont toutes des questions politiques, car elles ont un impact sur les gens et résultent de décisions politiques.

Par ailleurs je vois mal en quoi la représentation serait une question sociologique mais non pas politique? Il me semble que c’est les deux, mais j’ai peut-être mal compris.

Bref, on ne peut pas décider que quelque chose n’est pas politique, du moment que cela est dommageable à une partie de la société, et qui n’est donc pas satisfaite et voudra un changement. C’est la base même de la politique. Si M. Faidutti dit que les jeux ne devraient pas être une question politique, mais que certains groupes sociétaux ne se retrouvent pas dans les représentations des jeux de société actuel, ce n’est pas à lui de mettre ces préoccupations de côté.

Je trouve personnellement les propos de M Faidutti modérés. Ils paraissent être son point de vue et pas une vérité affirmée.

ce n’est pas ce que je perçois dans les propos de certains ici. Je trouve dommage d’affirmer haut et fort ici sa vérité et d’ »attaquer » cette personne, parfois sans même avoir lu son texte. Je trouve dommage de vouloir « imposer «  sa vision du monde aux autres. Et en disant ceci je vois bien que j’y participe un peu :blush:

En somme modérer vos propos et ne projeter pas dans les dires ou les écrits de quelqu’un vos propres « maux »…

ou alors adressez vous d’abord à cette personne pour savoir ce qu’elle a voulu dire… et ce faisant, je suis persuadé que vous vous y prendrez autrement, non ?

Davidof dit :Messieurs

Là où vous voyez de la politique, j’y vois personnellement de la culture, le reflet de nos sociétés, et non pas un choix politique dans la création. Je ne vois pas la création ludique comme un outil politique mais vraiment comme une représentation du monde et de ses positionnements sociétaux.

Et cela n’est que mon avis 🤷‍♂️

Justement, non. Ce n'est pas le reflet de nos sociétés, à moins de vivre dans des sociétés essentiellement masculines et blanches. (Pour la couleur de peau, ça reste variable, mais pour le sexe, on est quand même autour du 50/50...)
Representer une majorité de personnages blancs et masculins devient donc, si ce n'est un choix volontaire, une révélation non pas de la société telle qu'elle est vraiment, mais telle qu'elle est souhaitée par certains (pas forcément M Faidutti, hein), ou une représentation des strates de pouvoir de la société. Et qu'on le veuille ou non (et surtout si on ne le veut pas), c'est de la politique...

 

Davidof dit :Je trouve personnellement les propos de M Faidutti modérés. Ils paraissent être son point de vue et pas une vérité affirmée.
C'est effectivement son point de vue. Mais ce n'est pas le point de vue de monsieur tout le monde, qui donne un avis très personnel. C'est un avis d'un professionnel du secteur, un ancien, qui a participé à façonner le monde du jeu moderne. De ce fait, il est beaucoup lu, beaucoup partagé, et vu comme une figure d'autorité.
Si je postais le même article sur mon blog, signé de mon nom, j'aurai 3 lectures, et un commentaire. Pas M Faidutti...

 
MasterMindM dit : Par contre, je ne comprends pas qu'on puisse lui en vouloir de ne pas vouloir s'impliquer personnellement "politiquement" (j'ai du mal a saisir ce que ce mot comprends exactement) lorsqu'il créer un jeu.

Je n'ai pas de problèmes avec son refus de s'engager dans ses jeux. Mais il semble refuser que d'autres auteurs s'engagent dans les leurs. Il ne dit pas "je ne veux pas faire de jeux politiques", il dit "un jeu politique n'est pas un jeu". J'y vois deux choses très différentes, et la seconde me pose problème.