Le budget de l'Education Nationale, tombeau des danaïdes...

Monsieur Phal dit:Cher Monsieur Piesstou,
Si je peux rendre service en faisant apparaitre la pensée sublime de gens comme vous, j'en suis ravis :pouicboulet: :lol:

Un "faire-valoir" est toujours de sainte compagnie :pouicsupercool: :lol:
Monsieur Phal dit:Purée, y'en a certains, je serais amusé de discuter avec eux en vrai d'en chair et en chair, juste parfois pour mettre fin à la conversation en 2 mots :kingpouic:

On peut avoir les noms ? ... ou au moins les 2 mots ? :)

+

-=Piesstou=- ..content d'avoir bien fait avancer le sujet :pouicboulet:

en fait,

la solution est toute simple…

il faudrait mettre des caméras de surveillance partout ! comme ça on pourrait corriger les défauts des profs et sanctionner les élèves mals intentionnés :twisted: :P :shock:

Vieux chat dit:
le poney dit:
oscardejarjayes dit:Concours prof d'école aujourd'hui:
-Licence minimum (maîtrise ou plus si possible)
- Formation post concours
- Académie d'aix-marseille: 4000 candidats pour environ 350 places
-Parmi les recalés: des dentistes, avocats, thésards, etc...Des gens sans vocations? Pas si sûr...
- Les gens recrutés subissent des épreuves orales et professionnelles pour vérifier leurs dispositions et aptitudes pédagogiques et didactiques...

tout ça pour enseigner dans un collège des notions tellement basses... on pourrait aussi se dire que c'est du gâchis, non ?

Oula O_o
Tellement basses?
Mais c'est parce qu'elles sont "tellement basses" qu'elles sont difficiles. De plus les élèves n'ont pas encore toutes leurs capacités intellectuelles !! Ils sont encore en plein développement.
Comment faire apprendre quelque chose à quelqu'un qui n'a pas encore tous les outils intellectuels pour lui faciliter la tâche?
Je vais prendre un exemple très bête venant de mon métier (professeur des écoles) : le verbe. On en rencontre partout, sans lui on ne fait pas grand chose. Alors pourquoi enseigner ce qu'est un verbe (je ne parle même pas de sa conjugaison)? Cela devrait être évident vu qu''on en utilise tout le temps.
Oui mais posez vous la question : qu'est-ce qu'un verbe? Vous verrez que ce n'est pas si simple, et qu'à faire apprendre bon courage ...
On donne les bases pour pouvoir ensuite apprendre. Il ne faut juger de la difficulté d'apprendre avec les compétences qui sont les notres lorsque l'on est adultes ...

ce n'est pas dans ce sens que je faisais ma remarque.
Par basse j'entends basse dans l'échelle scolaire, dans la chronologie de l'apprentissage scolaire.

Je trouve que faire passer un concours niveau licence pour en fait n'enseigner que des notions niveau collège, ça doit être très frustrant non ? Et pourtant on aura éliminé des gens peut-être très bons pédagogiquement pour des notions dont ils ne se serviront jamais.

Tu ne parleras pas de transformées de Fourier avec ton petit 6ème par exemple...

Eh bien, après un jour et demi d’absence, je suis heureux de voir que ce sujet en a intéressé plus d’un.
Personnellement, j’ai tout lu et je n’ai aps grand chose à ajouter, je remercie le Docteur Mops pour son dernier message fort intéressant, bien que je ne sois pas d’accord avec sa conclusion sur la massification.
Je pense au contraire que les enfants d’ouvriers sont moins bien formés, niveau culture générale, que ceux d’aujourd’hui. Je n’ai pour cela qu’à comparer mes deux parents, fils et filles de mineurs de fond, mes grands parents eux mêmes, et mes cousins cousines, fils et filles d’ouvriers, bien moins cultivés que leurs parents à leur âge, parceque la culture “bourgeoise” ne leur a pas été enseignée, par contre ils ont eu d’autres activités à l’école, qui ne les rend pas plus malheureux aujourd’hui, mais qui a contribué à creuser selon moi le fossé entre les classes moyennes et les classes ouvrières, en terme d’éducation.

Encore une fois, ça n’est que mon avis…

Maldo

Cher Monsieur Malodor,

IL faut peut-être élargir pour avoir une base qui veuille dire quelque chose non ?

Moi je suis fils d’ouvrier, je pense avoir une culture un peu plus riche que mes parents… Encore plus proche, mes filles ne sont pas filles d’ouvrier puisqu’elles sont mes filles et que je ne suis pas ouvrier, mais mes nièces qui ont exactement le même age, sont filles d’ouvriers, aucune différence de culture générale entre les deux et ni de niveau scolaire (toutes de bonnes élèves), seul leur culture “ado” est différentes, elles n’écoutent pas la même musique et ne porte le même type de vêtement. C’est tout.

Voilà, vous avez un exemple de plus pour vos stats :lol:

Bien à vous de cordialement

Monsieur Phal

J’ai du mal à jeter notre système scolaire car je suis clairement un enfant de la république qui a profité à 100% de l’ascenseur social de l’éducation nationale et du service public.

Sans notre école publique et républicaine, sans la logistique publique autour, je n’aurais jamais pu faire les études que j’ai faites ni exercer mon métier actuel, ni mes métiers futurs.

En revanche, quand je regarde l’usage qu’en font les gosses de riches, surtout à l’université, je me dis que la faiblesse n’est pas dans les aides versées aux plus pauvres mais dans la gratuité des études même pour les riches. S’ils devaient payer plus, ils y réfléchiraient à deux fois avant d’y perdre leur temps et d’embarquer dans leur chute d’autres étudiants qui n’auront pas papa ni maman pour les faire vivre ou leur donner un boulot après, quand ils auront râté leurs études.

Tout dépend de ce que l’on appelle la culture…
Un ouvrier connaitra sans doute correctement ses départements et préfectures, écrira sans trop de fautes et aura une base de calcul mental sans doute honorable.
Son fils sera sans aucun doute moins performant dans ces registres, par contre, il saura mieux analyser un texte, réaliser une synthèse de documents, élaborer un raisonnement.

La grosse différence à mon sens est que l’on est passé d’un enseignement qui valorisait avant tout le savoir à un enseignement qui valorise d’abord le savoir-faire.
Il est vrai néanmoins qu’un savoir-faire sans connaissances préalables peut-être difficile à mettre en oeuvre. C’est particulièrement vrai pour la matière que j’enseigne, l’histoire-géographie. L’impression d’une baisse du niveau vient en grande partie du fait que les élèves d’aujourd’hui ont nettement moins de bases factuelles que ceux que j’avais il y a 10 ans.

Cher Monsieur,

Et si c’était connaitre tous les noms des départements dans l’ordre avec leur numéro et les sous-préfectures qui était sans intéret ? Par exemple. Hein ! Moi, je ne les connais pas et je ne me sens pas moins “ce que vous voulez” que quelqu’un qui les connait :^:

Bien à vous de cordialement

Monsieur Phal

Ah ben je suis bien d’accord avec vous !

Monsieur Phal dit:Et si c'était connaitre tous les noms des départements dans l'ordre avec leur numéro et les sous-préfectures qui était sans intéret ? Par exemple. Hein !


Je suis ce sujet de loin et d'un oeil quelque peu désabusé, mais à ce propos, j'aurai une anecdote (je sais, ce n'est pas avec des anecdotes qu'on fait des démonstrations) rigolote : feu ma grand-mère (paix à son âme), puisqu'on en est à parler de sa famille, qui connaissait parfaitement ses départements, préfectures et sous-préfectures, était encore capable de réciter, à 80 ans passés, la liste des présidents de la troisième république, car on apprenait ça aussi de son temps. Ca donnait quelque chose comme ça (comme je ne la connais pas, hop hop, un tour sur internet) : "Adolphe Thiers, Patrice de Mac-Mahon, Jules Grévy, Sadi Carnot, Jean Casimir-Perier, Félix Faure, Émile Loubet, Armand Fallières, Raymond Poincaré, Paul Deschanel, Alexandre Millerand, Gaston Doumergue, actuellement en villégiature à Bordeaux*". C'est presque si elle ne mettait pas les mains derrière le dos, par habitude. Alors voilà, en ce temps-là, on apprenait plein de choses, des listes à réciter les mains derrière le dos, mais on n'apprenait pas trop à gérer l'information, à prendre du recul, on n'apprenait pas à apprendre, quoi (euh, évidemment, ces conclusions, basés sur ce petit exemple rigolo, sont très très hâtives, mais on n'est plus à ça près). En tout cas, on s'était un petit peu moqué de notre grand-mère, et ça, c'est pas gentil, mais si en fait, puisqu'on s'était moqué gentiment.

Sinon, du temps de ma mère, une soeur qui était enseignante dans son école avait coutume de dire : "Cette jeunesse qui monte, quelle descente !". La formule est jolie, mais comme quoi, encore une fois, ça ne date pas d'hier que c'est plus comme avant. C'était pendant les années 40. D'ailleurs Homère lui-même disait que les gens de sa génération étaient moins bien que ceux de l'ancienne génération (lui au moins avait la modestie de se mettre du côté des moins bien).

Bon, enfin bref, je ne sais pas pourquoi je raconte ça, moi, ni pourquoi j'ai lu ce sujet.

Ceci étant dit, j'aime bien connaître les numéros des département, en voiture, ça nous occupait quand on était petit pendant les vacances avec les touristes (oh, lui il vient de là, oh, lui il arrive, oh, lui il rentre, le pauvre, tout ça, quoi).

* Je ne sais plus si c'était lui qui était en villégiature ni même si c'était à Bordeaux.
MrGirafe dit:J'ai du mal à jeter notre système scolaire car je suis clairement un enfant de la république qui a profité à 100% de l'ascenseur social de l'éducation nationale et du service public.
Sans notre école publique et républicaine, sans la logistique publique autour, je n'aurais jamais pu faire les études que j'ai faites ni exercer mon métier actuel, ni mes métiers futurs.


Bon, ne l'ebruitez pas trop, mais je partage a 100% le point de vue de Mr girafe ici.
MrGirafe dit:J'ai du mal à jeter notre système scolaire car je suis clairement un enfant de la république qui a profité à 100% de l'ascenseur social de l'éducation nationale et du service public.
Sans notre école publique et républicaine, sans la logistique publique autour, je n'aurais jamais pu faire les études que j'ai faites ni exercer mon métier actuel, ni mes métiers futurs.
En revanche, quand je regarde l'usage qu'en font les gosses de riches, surtout à l'université, je me dis que la faiblesse n'est pas dans les aides versées aux plus pauvres mais dans la gratuité des études même pour les riches. S'ils devaient payer plus, ils y réfléchiraient à deux fois avant d'y perdre leur temps et d'embarquer dans leur chute d'autres étudiants qui n'auront pas papa ni maman pour les faire vivre ou leur donner un boulot après, quand ils auront râté leurs études.


OUI et NON !

Oui je suis d'accord, le système éducatif peut vous faire ascenseur social !

Par contre NON ! Car malheureusement, dés qu'un accident de la vie arrive, le système scolaire peut être une machine broyante pour les plus démunis (financièrement, psychologiquement, socialement, physiquement). Enfin, c'est comme ça que je le perçois.
Phil Goude dit:malheureusement, dés qu'un accident de la vie arrive, le système scolaire peut être une machine broyante pour les plus démunis (financièrement, psychologiquement, socialement, physiquement).

C'est-à-dire ?
MrGirafe dit:
Phil Goude dit:malheureusement, dés qu'un accident de la vie arrive, le système scolaire peut être une machine broyante pour les plus démunis (financièrement, psychologiquement, socialement, physiquement).

C'est-à-dire ?


Un décés, des parents absents ou maltraitants, une infirmité physique ou des blocages psychologiques sont des handicaps durant la période scolaire. Que le système éducatif est une norme, qu'il faut entrer dedans, qu'on vous aide 1 an et puis après c'est "démerde-toi". Je comprends tout à fait que les enseignants ne soient pas là pour être des infirmiers ou des médecins, mais j'aimerai parfois que le système soit moins ... comment dire... un rouleau compresseur pour les plus démunis.

C'est marrant, c'est un truc que je ressens, que j'ai du mal à ressortir de dans ma tête en mots. :wink:
Jopajulu dit:Tout dépend de ce que l'on appelle la culture...
Un ouvrier connaitra sans doute correctement ses départements et préfectures, écrira sans trop de fautes et aura une base de calcul mental sans doute honorable.
Son fils sera sans aucun doute moins performant dans ces registres, par contre, il saura mieux analyser un texte, réaliser une synthèse de documents, élaborer un raisonnement.
La grosse différence à mon sens est que l'on est passé d'un enseignement qui valorisait avant tout le savoir à un enseignement qui valorise d'abord le savoir-faire.
Il est vrai néanmoins qu'un savoir-faire sans connaissances préalables peut-être difficile à mettre en oeuvre. C'est particulièrement vrai pour la matière que j'enseigne, l'histoire-géographie. L'impression d'une baisse du niveau vient en grande partie du fait que les élèves d'aujourd'hui ont nettement moins de bases factuelles que ceux que j'avais il y a 10 ans.


Tout à fait d'accord.

Pour ce qui est de l'utilité de connaître ses départements, ça aide à se repérer dns l'espace, et surtout c'est la porte d'entrée à d'autres connaissances. Citer les présidents, ça aide à se repérer dans le temps, et c'est également une porte d'entrée à d'autre conaissance.
Ceux qui s'intéressent au monde dans lequel ils vivent chercheront à le comprendre. Pour cela il faut un minimum de connaissances culturelles, historiques, géographiques, littéraires...
J'entends sans arrêt les mêmes pourquoi?" "à quoi ça sert?" . Tout est question de finalité. Selon moi la finalité de l'homme n'est pas de travailler (le travail est une valeur d'esclave et une malédiction pour l'humanité depuis la chute du jardin d'eden!), mais de se cultiver. On a oté à toute une partie d'une génération les moyens de le faire. Des enfants qui ne lisent pas chez eux, si l'école ne leur donne pas des bases, le goût de la lecture, ils ne le feront jamais. Mon grand père avait lu voltaire et était abonné à l'express qu'il lisait après une journée passée "a l'fosse", ses petits enfants sont abonnés à 4*4 magazines. Il ne sont pas plus malheureux pour autant, mais je doute qu'ils soient plus heureux. Non, au final je pense bel et bien qu'ils sont moins heureux.
Après on peut mettre des oeillères et dire que les jeunes d'aujourd'hui savent se servir d'un ordinateur, sont super épanouis et heureux, que l'école est toujours aussi efficace et utile. C'est un point de vue que je ne partage pas, et je sais que nous aurons de plus en plus de moyens, grace aux enquêtes qui se multiplient dans le temps à ce sujet, de prouver que notre école, qui selon ferry devait donner aux gamins de peuple la culture que les bourgeois donnait à leurs enfants, ne replit pas (ou plus) sa mission.
bientôt on aura 50% d'une classe d'âge avec une licence, merveilleux! Après la planche à billet, voici la planche à diplomes! Que de rancoeurs en devenir!

C’est ce qu’on appelle, sans être péjoratif, la prise en compte des cas sociaux, c’est ça ?

Là, pour le coup, je quantifie moins l’impact du choix de notre école républicaine laïque par rapport à une autre forme d’école. Nous avons des établissements spécialisés pour les handicaps mais c’est vrai qu’on a plutôt tendance à y mettre ceux qui ont du mal, donc les meilleurs élèves ne sont pas là pour pousser les moins bons.
Il me semble que la solution, une nouvelle fois, est dans la personnalisation de l’enseignement, la diminution de l’effectif des classes pour les cas sociaux.

Je comprends bien que face à un événement aussi grave que ceux que tu mentionnes on se trouve seul et que l’école ne fait pas grand chose, mais je ne vois pas trop quelle autre forme d’école pourrait faire quelque chose de plus humain/efficace pour éduquer l’enfant concerné sans personnaliser l’enseignement proposé.

Il s’agit surement également de mettre des structures autour de l’école pour le quotidien de l’élève, service public que je sépare du service d’éducation nationale, pour ma part.

Et puis qui a parlé de jeter le système scolaire français ?
On peut trouver que quelque-chose fonctionne bien mais malgré tout se demander comment l’améliorer.
On peut aussi se poser la question de l’efficacité économique sans pour autant remettre en cause les résultats.
La France investit une grande partie de sa richesse nationale dans l’éducation (6,3% du PIB), il est normal de souhaiter que ce soit à bon escient.

A propos de la massification soit disante salvatrice des diplômes, à quoi sert le BEPC? Que pensez-vous d’un diplôme où l’épreuve de dictée commence à 10/20 et rajoute des points en fonction de certains mots “bien” écrits? J’ignore si cela est vrai, j’avais lu ça dans la voix du nord, j’ose espérer que c’est une blague, mais la vérité ne doit pas être loin, j’ai passé le BEPC il y a quelques années maintenant, et je me souviens que le niveau de l’épreuve était pitoyable.

Maldoror dit:Selon moi la finalité de l'homme n'est pas de travailler (le travail est une valeur d'esclave et une malédiction pour l'humanité depuis la chute du jardin d'eden!), mais de se cultiver.

Sans entrer dans un débat sur les mots employés, j'en profite pour recaser les trois questions existentielles fondamentales : Qui suis-je ? D'où viens-je ? Où vais-je ?
Questions fondamentales qu'il faut se poser en remplaçant je par je en tant qu'individu, je en tant que membre de l'humanité, je en tant qu'être vivant.
A partir de ce moment là, la finalité ne peut être de se cultiver, ni le travail, ces notions ne pouvant être qu'un des moyens.

Il faut par ailleurs reconsidérer le terme travail (Activité humaine exigeant un effort soutenu, qui vise à la modification des éléments naturels, à la création et/ou à la production de nouvelles choses, de nouvelles idées. ) car se cultiver est un travail.

Effort : Mise en œuvre de toutes les capacités d'un être vivant pour vaincre une résistance ou surmonter une difficulté

ajouts :
a) le BEPC est un entraînement au passage d'examen
b) se poser les questions pour améliorer le système est en effet une approche normale, réaffecter les capitaux, réogarniser le système, redéfinir les programmes. En revanche se limiter à "ça coûte cher, il faut réduire le coût et supprimer les postes d'enseignant" ce n'est pas vraiment remettre en question le système ni le réorganiser.

Comme disait molière, il faut travailler pour vivre et non vivre pour travailler.
Il s’agit bien ici d’un moyen.
Par contre ta définition de la finalité est simpliste. Pour pas mal d’américains (que je connais bien), la finalité dans leur vie c’est gagner du pognon. Je persiste et signe, s’élever spirituellement, se cultiver, tout cela fait partie d’une finalité aux antipodes du matérialisme ambiant et du culte de l’éphémère qui nous entourre. J’entends bien la culture comme une fin, non comme un moyen. Passer des heures à écouter une oeuvre musicale qui me transporte suffit à mon bonheur. Je suis peut être un peu trop stoïcien pour mon époque.

Maldo