J’ai changé de boulot pendant la crise et maintenant je gagne plus qu’avant (sauf que j’ai beaucoup moins le temps de jouer, corollaire inévitable), donc non, ce n’est pas du tout l’environnement économique défavorable qui me freine… mais plutôt la taille de ma ludothèque (et les boîtes sont presque toutes trop grandes !).
Il paraît qu’en temps de crise, les gens se replient plus sur leur cocon familial, sur les activités d’intérieur parce qu’ils dépensent moins pour les sorties, donc cela devrait au contraire favoriser la pratique du jeu de société.
moi oui, moins d’argent depuis deux ans
cette année c’est même la première année depuis longtemps où je ne vais payer quasiment pas d’impôt
je ressens très nettement la crise, les gens ont nettement moins d’argent
mais j’achète toujours autant de jeux et de livres
je suis peut être un peu plus attentif, moins chien fou sur mes achats et surtout je n’arrive plus à mettre de l’argent de côté 
Il est vrai que dans notre civilisation du " Vite consommé-Vite-jeté", le jeu reste une valeur sûre en termes de pérennité et d’investissement sur le moyen/long terme
oscardejarjayes dit:Il est vrai que dans notre civilisation du " Vite consommé-Vite-jeté", le jeu reste une valeur sûre en termes de pérennité et d'investissement sur le moyen/long terme
Très bien vu (salut Oscar au fait
). C'est ce que je disais il y a peu à qqun. On achète ces jeux, on investit, mais après on fait jouer plein de gens autour d'une table et pour de nombreuses années. C'est donc du solide quelque part, et le coup d'une boite ramenée au ratio parties/joueurs est très bas.Je rebondis aussi sur ce que dit IABCdaire : la notion de recentrage familial ou amical est une excellent incitation au jeux de plateau, l'extérieur pouvant devenir plus fluctuant dans nos esprits.
J’ai découvert l’univers du jeu de société depuis que mon pote Nico a ouvert (et malheureusement perdu 
) son magasin sur Montbéliard, il y a deux ans environs.
Depuis je consomme avec modération, ayant testé la plupart des quelques jeux que je possède avant de les acheter. Guéri de ma compulsivité acheteuse inoculée par Rackham en son temps, je résiste facilement au moubourrage et n’achète un jeu qu’après avoir joué au précedent.
Et pour en revenir au sujet véritable, j’ai toujours mon boulot et mon salaire.
Donc : petit consommateur + pas de crise = pas de changements.
Je suis tout à fait d’accord avec Mr Espinha de Bacalhau.
Pour ma part je ne suis ni un acheteur régulier ni compulsif (entre 5 et dix jeux par an) parce que je ne vois pas l’intérêt d’acheter à tout va pour ne pas profiter de mes achats ensuite. Mais il est clair que si j’en avais les moyens j’achèterais un peu plus (sans doute à tort). Etant actuellement sans emploi, la crise je la ressens dans la difficulté à en trouver un dans mon domaine.
Espinha de Bacalhau dit:
Quand j'observe la frénésie consumériste qui anime certains, quel temps peuvent-ils réellement consacrer à l'approndissement d'un jeu sur la durée. Et d'ailleurs, les jeux sont ils d'abord developpés pour tenir sur la durée ?
Donc je transformerai ta formule en vite consommé-vite revendu ou vite consommé-vite remisé au placard.
Cette frénésie n'affecte pas tant de gens, et semble dans tous les cas n'être qu'une période dans la courbe d'évolution du passionné de jeux. Les titres 'kleenex' ne seront pas ceux qui restent au Panthéon, et comme les jeux du Panthéon sont souvent les premiers découverts par un nouveau passionné, on s'y retrouve : les jeux 'profonds' sont ceux qui restent.
Concernant le sujet, je suis graphiste indépendant et, il faut le dire, la conjoncture bride toutes mes dépenses de loisir. Je suis passé d'une trentaine d'euros par mois à rien, pour les jeux. Alors je vais sur TT, et je souffre en bavant.
Je suis autonome depuis cette année avec un salaire, donc j’en ai profité pour acheter mes premiers jeux.
Moi j’ai un emploi mais clairement, j’achète moins, entre autre de jeux. Pour tout dire, je revends même plein de choses pour me refaire un peu de pépètes. Bon sur le fond, çà débarasse, c’est pas plus mal (bouquins, jeux, cds, …), mais oui le fameux pouvoir d’achat dans mon cas est plutôt en berne (j’ai l’impression de tout payer + cher, loyer, edf, gdz, impots, …).
Par contre comme dit plus haut, moi aussi je trouve que quand je vais faire mes courses ou que je vais lire des bds à la fnac, c’est toujours autant noir de monde de gens y compris aux caisses, et que la crise n’a vraiment pas l’air de toucher tout le monde.
Perso oui la conjoncture m’empêche de faire avancer mon salaire à contrario du cout de la vie, mais ceci dit je ne suis pas à plaindre et je continue à m’offrir environ une petite dizaine de jeu par an.
Et pour répondre à ceux qui disent qu’on ne peut pas profiter de la porfondeur d’un jeu en achetant tout le temps de nouveau, peut être pas aussi vite qu’en achetant un seul jeu par an mais par contre j’ai grand plaisir à jouer à l’un puis à l’autre,…
Et donc je fais tourner mes jeux et progressivement je vois ceux qui ont un réel potentiel de rejouabilité avec mon entourage, les autres je devrait me décider à les revendre, effectivement.
Un exemple: Horreur à Arkham est un jeu excellent, problème: la durée et le complexité des règles fait que, depuis les 2ans que je l’ai, je n’ai réussi à faire que 3 parties parce que les joueurs autour de moi font demi-tour en voyant ça 
Enfin pour revenir au sujet, oui ça me touche, non je n’ai pas changé ma façon d’acheter, j’ai juste réduit d’autre activités. Boire un verre au café ça devient fort rare, et je ne m’en plainds pas du tout.
En ce qui me concerne (et je m’écarte là un peu du sujet), je distingue trois grands postes de dépense:
-L’indispensable: ce qu’il est vital de posséder (logement, nourriture…)
-L’accessoire: ce qui est lié aux dépenses vitales mais qui permet simplement de mieux vivre (le coût des transports en commun pour se rendre à son travail, prendre autre chose que les produits en bas du rayon…)
-le superflu. Là, c’est clairement tout le reste, dont les dépenses de loisir.
Mécaniquement, j’ai tendance (comme beaucoup de personnes je suppose) à sacrifier le superflu et l’accessoire au profit de l’indispensable. Exit donc, les dépenses de jeux…
Edit: incompatibilité d’humour
Oui mais :
“Lorsque le sage montre la lune, il sait que l’idiot va regarder son doigt.”
Pour revenir au sujet.
En ce qui me concerne, réaction plutôt inverse : pour l’instant ma situation personnelle est bonne, mais comme je suis pessimiste (risques personnels autant que globaux - hausses des couts des matières premières, de manufacture, dévaluation, inflation, frais supplémentaires à venir…) et que je pense donc qu’il y a toutes les chances que ce soit pire après, je fais mes stocks tant qu’il est encore temps.
Enfin… je commence à limiter, mais c’est surtout du à des contraintes de place (+ divergence d’opinion avec ma tendre moitié qui préfèrerait que je stock sous d’autres formes)
Espinha de Bacalhau dit:Monsieur Phal me signale par mp que d'aucuns ont vu dans ma déconne ci-dessus un dérapage raciste alors qu'elle fait allusion au débat actuel sur l'immigration et au dérapage de l'hebdomadaire Le Point qui a bidonné un reportage sur la polygomie en banlieu.
Cette affaire a eu visiblement peu de retentissement dans les médias. Et peu impacté les internautes sur TT.
Je vous invite à vous rendre sur le site d' Arrêt sur Image pour en prendre connaissance et à podcaster aussi l'emission que Daniel Mermet a consacré à cette affaire dans Là-bas si j'y suis.
Encore une fois l'exercice de l'humour se révèle délicat par les temps qui court, on confond les préjugés racistes véhiculés par certains médias avec celui qui les dénonce. ça va devenir difficile de s'exprimer bientôt autrement que par smileys si on poursuit sur cette pente.
Petit dicton chinois :
Lorsqu'on montre du doigt la lune, l'idiot regarde le doigt.
Il semble que le Point se soit fait avoir par un faux témoignage.
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3410
C’est moi qui ai envoyé le mp, car par les temps qui courent, ça aurait pu être du premier degré (comme le montre ce reportage du point, édifiant 
)
N’ayant pas eu vent de cet épisode, je n’ai donc pas compris la plaisanterie.
PS: et je déteste l’emploi de smiley et autre “mdr” lors du second degré.
Juste mon manque de connaissance de l’actualité qui m’a fait passer à côté, désolé.
Cordialement.
Alors moi je ne me sens pas concernée par la crise dans le sens où même si parfois c’est difficile niveau argent et beh je me fais quand même plaisir et je craque sur des jeux ! faut bien vivre de quelques choses, s’accrocher à des passions sinon on est tous finis 
Pour rebondir sur ce qui se dit,il y a quelque chose qui me chiffonne…
je suis toujours étonné de voir des gens se preparer a acheter 5-10-15-20 jeux a Essen,souvent sans avoir rien vu d’autre qu’une image ou un nom d’auteur,sans même savoir ce que cela vaut.
De meme ,certains achètent enormement de jeux en un cours laps de temps avec des commandes longues comme le bras sur des boutiques.
Mais pour moi c’est pas vraiment ce que j’appelle la passion,la on est plus dans la compulsivité qu’autre chose.
La passion c’est pas d’acheter 15 jeux et parfois d’y jouer jamais,la passion c’est plutot de jouer aux jeux qu’on a . 
Hadoken_ dit:Pour rebondir sur ce qui se dit,il y a quelque chose qui me chiffonne...
je suis toujours étonné de voir des gens se preparer a acheter 5-10-15-20 jeux a Essen,souvent sans avoir rien vu d'autre qu'une image ou un nom d'auteur,sans même savoir ce que cela vaut.
De meme ,certains achètent enormement de jeux en un cours laps de temps avec des commandes longues comme le bras sur des boutiques.
Mais pour moi c'est pas vraiment ce que j'appelle la passion,la on est plus dans la compulsivité qu'autre chose.
La passion c'est pas d'acheter 15 jeux et parfois d'y jouer jamais,la passion c'est plutot de jouer aux jeux qu'on a .
c'est pas faux, je me demande aussi parfois pourquoi j'en achète autant surtout quand je vois que j'ai toujours pas joué à des jeux d'Essen 2008 ou 2009...
au-delà de la passion du jeu, je me demande si c'est pas la passion d'acheter ou d'avoir une grosse collection ? je saurai même pas répondre !
Hadoken_ dit:Pour rebondir sur ce qui se dit,il y a quelque chose qui me chiffonne...
je suis toujours étonné de voir des gens se preparer a acheter 5-10-15-20 jeux a Essen,souvent sans avoir rien vu d'autre qu'une image ou un nom d'auteur,sans même savoir ce que cela vaut.
De meme ,certains achètent enormement de jeux en un cours laps de temps avec des commandes longues comme le bras sur des boutiques.
Mais pour moi c'est pas vraiment ce que j'appelle la passion,la on est plus dans la compulsivité qu'autre chose.
La passion c'est pas d'acheter 15 jeux et parfois d'y jouer jamais,la passion c'est plutot de jouer aux jeux qu'on a .
Bah j'ai les moyens de les acheter, ça ou autre chose avec mon argent...
Moi, non pas dans l'achat compulsif, je serai plus dans le cadre de la collectionnite aigüe (d'ailleurs, je n'ai jamais revendu un jeu (idem en bouquin, jeux video, dvd..))... Je lis toutes les règles avant de commander, 2 ou3 fois.. Si le jeu correspond à ce que j'aime ou que je sais être apprécié dans mon entourage, je prends...
Après certains jeux, je n'y jouerai que 1 ou 2 fois (ramener au prix d'une place de ciné, c'est pas si cher), d'autres sortiront beaucoup en peu de temps, d'autres régulièrement mais espacés dans le temps. Mais je jouerais à tous... Maintenant si être passionné, c'est décortiqué un jeu, le retourner dans tous les sens, en avoir fait 162 parties pour devnir le uber the best, etc etc, alors non je ne suis pas passionné... juste un type qui achète des jeux et joue avec. Et je ne m'en porte pas plus mal....