rectomite dit:La belote, la pétanque, le palet breton sont culturels. Caylus, Carcassonne et Catane, ce n'est que du divertissement, ça ne s'inscrit pas dans une culture bien définie.
Enfin, àmha.
Et la culture geek ?
rectomite dit:La belote, la pétanque, le palet breton sont culturels. Caylus, Carcassonne et Catane, ce n'est que du divertissement, ça ne s'inscrit pas dans une culture bien définie.
Enfin, àmha.
Cher Monsieur,
Tant que le sens du mot “culturel”, “culture” utilisé ici n’aura pas été définie, je crois que la réponse sera dure à trouver parce qu’elle peut-être oui et non à la fois
Bien à vous de cordialement
Monsieur Phal
Pour moi, la culture est la connaissance transmise entre generation.
Je pense que meme une personne lambda qui ne connais pas Caylus meme de nom vous dira pourtant que le monopoly et le scrabble font partie d’une certaine culture, et que dire des echecs alors ?
Je considere que le jeux de societe fait partie de la culture (qui n’est pas necessairement artistique, qu’est-ce que les fetes nationnale ont d’artistique ? elle font pourtant bien partie de leur culture respective), comme dit plus tot, on parle d’ecole americaine et d’ecole allemande, qu’il y a t il de plus culturel qu’un style associ[yet] (on fait ce qu’on peut) a une localisation geographique ?
Niveau artistique, on parle quand meme d’auteur, de style, d’inspiration, je trouve que le vocabulaire de l’art est bien trop present dans ce domaine pour lui nier cette affiliation.
Et pour en revenir a ma definition initiale : moi, j’ai appris des jeux aupres de mes parents, et j’en apprend a mon prochain, il y a donc bien une culture du jeu de societe.
(qwerty keyboard)
le problème, c’est que la question est posée “hors sol”, en l’absence de tout contexte qui nous permettrait de comprendre quels enjeux elle a, cette question, et du coup ce qu’il faut entendre à priori par “culturel”
on en est donc à “culturel” par défaut, donc pris au sens large, donc la réponse est oui
rajouter “artistique ?” dans le débat, ça ne fait pas avancer le schmilblick, ça le ferait même plutôt reculer…
Voilà en quelques minutes :
Le Larousse :
Ensemble des phénomènes matériels et idéologiques qui caractérisent un groupe ethnique ou une nation, une civilisation par opposition à un autre groupe (…)
Ensemble des aspects intellectuels, artistiques et des idéologies d’une civilisation ou d’un groupe particulier. Ex La culture occidentale, la culture judéo-chrétienne, la culture d’entreprise.
La culture est l’ensemble des connaissances, des savoir-faire, des traditions, des coutumes, propres à un groupe humain, à une civilisation. Elle se transmet socialement, de génération en génération et non par l’héritage génétique, et conditionne en grande partie les comportements individuels.
Ce patrimoine culturel immatériel, transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d’identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine
Qualifier les auteurs de jeux par le terme d'"Artiste" c'est tout de même les faire mousser un peu non?
Le parrresseux dit:
Le jeu a-t-il sa place dans les pages d'un magazine culturel généraliste ?
shaudron dit:Qualifier les auteurs de jeux par le terme d'"Artiste" c'est tout de même les faire mousser un peu non?
L'état français est d'accord avec toi. Selon lui, nous écrivons des manuels d'instructions semblables à ceux des machines à laver, et nous ne pouvons donc pas cotiser sur nos droits d'auteurs comme les autres artistes.
Si le théatre, le cinéma, la littérature sont des arts, alors le jeu, qui emprunte à tous ces domaines, a sa place parmi eux. Compare une partie de jeu de société à un happening théatral dans la rue : c'est un générateur d'interactions humaines, fondé sur une virtualité qui transcende le réel (wouah). Un bon jeu raconte toujours une histoire. Dans son développement, il y a un arc narratif, un début, une lutte, une fin, des protagonistes. L'auteur du jeu met en scène tout ça, aménage par la mécanique les interactions qui vont naitre entre les joueurs. Le but est le divertissement - et alors ? on considère comme de l'art des pubs pour de la soupe des années 50, et le but de la pub, c'est quoi ? la beauuuuté, le message ? ...
maester dit:
Je ne suis pas d'accord avec ça. Sauf si tu as sur ta table de nuit les règles complètes reliées cuir d'Ystari ou si tu as mis sous verre toutes tes cartes de Seasons ou encore si tu as tous les DVD de la Trictrac TV...
Bref, le jeu n'est pas un art car le but d'un jeu est de jouer avec.
maester dit:L'art vise l'universalité.
maester dit:
Et puis ta comparaison m'aurait probablement posé plus de problèmes à contrer si tu avais utilisé un livre ou film. Mais du théâtre ? Une pièce de théâtre n'est pas un objet reproductible. C'est effectivement éphémère, contrairement à un jeu (et ne me sortez pas Risk Legacy...).
maester dit:
A mon sens, le débat devient plus intéressant si on prend le sens du mot culturel dans la Culture, c'est-à-dire ce qui est censé tirer l'homme civilisé vers le haut (et c'est là qu'on se rend compte que, si en tant qu'oeuvre cinématographie, la Septième Compagnie est une oeuvre culturelle, ce n'est pas de la Culture).
Pour moi, le véritable débat est là. Est-ce que le jeu tire l'homme vers le haut ? Est-ce que le jeu peut rendre l'homme plus intelligent ?
une petite réflexion de ma part sur le même sujet dans un autre forum:
coucou, je ne suis pas un spécialiste du “culturel” mais je vais tenter de répondre un peu à ta question, ou du moins apporter des pistes de réflexion et faire avancer le débat positivement.
Déjà, beaucoup de très bonnes choses dans ton post.
Alors le Jeu, objet culturel ou pas ?
On peut déjà commencer le débat sur : “qu’est-ce que la Culture ?”
Pour essayer de répondre à ça je suis allé ici
http://www.techno-science.net/?onglet=g … ition=5826
il y a plein de trucs et c’est plutôt lourd à digérer (oui c’est ma pause déjeuner actuellement ) et je retiendrai cette citation:
“La culture ou civilisation…est cette totalité complexe qui comprend les connaissances, les croyances, les arts, les lois, la morale, la coutume, et toute autre capacité ou habitude acquises par l’homme en tant que membre de la société” Edward Tylor, 1871.
A partir de là, le Jeu peut-il être considéré comme un objet cuturel ?
Dans l’article mis en lien ci dessus on peut noter deux types de “culture”
Premièrement la culture individuelle, en gros ce qu’une personne “sait” (savoir vivre, savoir être, savoir faire) et qu’elle a acquis par son éducation et de manière personnelle.
Tout Savoir est soit transmis soit acquis et participe donc à la Culture individuelle (voire générale) d’une personne et influe activement sur sa “personnalité”.
Les principaux “étalages” de culture reconnus sont les suivants:
- musique
- art
- histoire
- littérature
- cinéma
et chacun ont des “sous-parties” en fonction des goûts de chacun (par exemple la BD, ou récit graphique, est une forme de littérature, même si d’autres personnes ne le pensent pas…).
Tout ces “axes culturels” ont la particularité de ne pas être nécessaires à la survie de l’être humain, de ne pas faire partie de nos besoins vitaux. Ces activités sont pour la plupart des gens des loisirs et des sujets de discussion, d’autres personnes, encore plus passionnées et/ou créatives en ont même fait leur métier et contribuent à la continuité de ces cultures.
Peut-on rentrer le Jeu dans ces critères ? moi je dis oui.
Vient ensuite la culture collective, et là, on en arrive à la culture communautaire, tout un bagage directement issu de l’Histoire, des us et coutumes et des croyances du “Peuple” dont on est originaire. Pour faire un raccourci, ce sont les cultures sociales, celles qui ammènent la mixité mais qui peuvent déboucher sur de l’incompréhension malheureusement.
Alors, le Jeu est-il un objet culturel lié a des années d’Histoire, à des us et coutumes de certaines régions du monde ? Là encore je réponds oui.
bon allez, je continue un peu, le Jeu, première marche vers la culture.
Je pense être d’accord avec cette affirmation, le Jeu nous ammène à s’ouvrir aux autres et à échanger avec les autres, comme tout les loisirs culturels (hier j’ai vu tel film et on en discute entre potes par ex.)
Le jeu, comme tu le dis aussi est l’un des premiers facteurs d’apprentissage, que ce soit “utile” comme le jeu de rôle ou d’imitation (il faut voir les enfants passer l’aspirateur, s’occuper des poupons, préparer à manger en imitant leurs parents, et ça c’est un premier pas vers les apprentissages des tâches domestiques) ou bien “scolaire” avec les jeux de règles qui vont permettre de développer des connaisances comme les formes, les couleurs, les chiffres etc.
ces apprentissages font partie de la Culture d’une personne, donc oui, le Jeu est un tremplin culturel du point de vue personnel et de la société (le langage, le respect des règles, des autres …)
Le Jeu nous ammène aussi à découvrir d’autres facettes de la Culture.
Premièrement la Culture historique.
je ne trouve pas le mot adéquat, je n’entends pas par là une connaissance de l’Histoire en général, bien que de nombreux jeux (ou pseudo-jeux comme le trivial poursuite) vont dans ce sens là.
Je veux plutôt parler de Culture liée à tel ou tel pays, à un mode de pensée particulier.
Dans les pays du Maghreb, les hommes jouent beaucoup (principalement aux dominos) et ça fait partie de leur culture mais cela ne veut pas dire qu’ils joueront avec leurs enfants.
Prenons aussi l’exemple de jeux très anciens desquels se dégagent des philosophies comme les échecs ou le Go (je ne parlerai en profondeur de ces jeux, je ne m’y connais pas assez) qui sont aussi des outils qui vont permettre de pousser les joueurs à une réflexion accrue.
Si quelqu’un commence à jouer au Go, il va vite découvrir un monde qu’il ne connait pas, une philosophie qu’il ne connait pas ainsi que des traditions séculaires qu’il ne connait pas. Si cette personne veut approfondir sa connaissance de cette discipline, cela peut lui permettre de découvrir toute une facette du mode de pensée du pays dont le jeu est issu.
J’espère que j’arrive à me faire comprendre.
L’autre ouverture culturelle, va être celle de la Culture en général.
Prenons le cas de “Fresko”, les joueurs sont des Peintres qui réalisent une fresque (de MichelAnge si je me souviens ) Si une personne est intéressée par le thème, elle a une base pour ensuite poursuivre ses recherches sur cette fameuse fresque, sur son Auteur etc…
Prenons le cas de Times Up, est-ce que vous connaissez toutes les personnalités du jeu, non, cela vous empêche t-il de jjouer, non, et le top, c’est de discuter entre nous des personnalités qu’on ne connait pas afin de savoir qui elles sont, ce qu’elles on fait.
Braf un tremplin vers la culure générale.
Bien évidemment, tout le monde ne vient pas vers le jeu pour son apport culturel, mais certains jeux et certains thèmes de jeu attirent des joueurs plus que d’autres. Pour ma part, je n’en ai pas forcément mais les thèmes du japon féodal et de la chine ancienne m’attirent assez facilement, je n’ai pourtant jamais pris la peine d’approfondir mes connaissances en ce domaine même si l’envie de le faire est très forte…
Je crois qu’on a déjà eu cette discussion maintes et maintes fois sur ce forum, mais je vais quand même apporter encore une fois ma mince contribution à ce débat.
Déjà, pour revenir ce qu’est la culture. Toutes les définitions données jusqu’à présent, si elles ne sont pas à mon avis fausse, manque un point crucial : à quoi sert la culture ?
Je pense que pour la définir, il faut, comme l’a fait ElCommandante, la replacer en opposition avec la nature. Mais je n’en tirerai pas la même conclusion. La culture, si ce n’est pas non plus comme le disais le gars Renée “se rendre comme maître et possesseur de la Nature”, a bien pour but premier de donner un ordre à la Nature, ou plus exactement au Cosmos. Bref, à donner à ce dernier des lois, un ordre, parfois arbitraire (religions, certains systèmes politiques) parfois épistémique (les lois scientifiques). C’est un moyen d’organiser le monde.
Or, à mon avis, le jeu de société, c’est tout à fait ça : un monde donné par le thème se voit structuré par des règles que les joueurs doivent suivre. Cela suit tout à fait la fonction même de la culture.
La différence est quand même que la fin à atteindre dans la conception d’un jeu est l’amusement, alors que dans le cosmos, c’est simplement de pouvoir l’habiter. Et comme nous habitons le monde en communautés, ces communautés partagent une même vision structurante du monde, une vision qui crée donc un sentiment d’identité, et qui se voit transmise au sein d’une même communauté.
Voilà. J’espère que je suis un peu clair sur ma position, mais je n’ai que 5 minutes pour écrire ce message.
Pour moi, oui, pour tous un tas de raisons, le jeu a bien une dimension culturelle :
- il est le produit d’une culture à un moment donné, éventuellement révélateur d’une période et de ses préoccupations, c’est pour ça qu’il a sa place dans des musées ou des expositions
- il est parfois central, traditionnellement, dans certaines cultures du monde
- il a souvent des vertus “pédagogiques”, ne serait-ce que parce qu’il est régi par des règles à respecter, à exploiter au mieux, etc., c’est pour ça qu’il a sa place à l’école ou dans des lieux de formation en général (et qu’en jouant, on peut progresser dans certains compartiments de la vraie vie)
- il a parfois un message politique, social ou culturel clairement identifié, au-delà de sa qualité mécanique
- c’est un liant culturel entre les gens, qui a ses codes, son jargon, ses styles, son histoire, voire ses groupes sociaux bien marqués : un amateur de bridge n’est pas un rôliste ni un figuriniste ni un joueur d’échecs ni un joueur de Magic ni un amateur de party game ni un joueur d’Ameritrash ni un wargameur, etc.
- au moins dans le milieu, on parle spontanément d’auteurs de jeu, parce qu’ils ont souvent leur style propre ou leurs marottes mécaniques et thématiques (cf Wallace, par exemple)
- on identifie facilement des grands courants (à l’américaine, à l’allemande, jeux traditionnels, abstraits, etc.) et des tendances (jeux épurés, mode du deckbuilding ou du coopératif, phénomène poker, etc.)
- même si ça reste subjectif, on peut considérer que certains jeux sont vraiment de “beaux” objets, sans considération de performance ou d’utilité, y compris aux yeux de personnes extérieures à ce loisir
Maintenant, je pense qu’il faut s’interroger aussi sur l’intérêt d’y voir ou pas un objet culturel, et surtout de vouloir à tout prix le faire reconnaître.
- Si c’est pour valoriser sa nature et changer l’image négative ou simpliste qu’en ont certaines personnes, je dis oui (amen aux jeux dans les musées, au Centre National du Jeu ou aux écrits un peu ambitieux sur le jeu)
- Si c’est pour donner un vrai statut juridique et social aux auteurs, je dis oui, car il serait logique à bien des égards qu’ils soient assimilés à des artistes ou des créateurs plutôt qu’à des inventeurs ou des ingénieurs
- Si c’est pour gommer totalement ou nier sa nature profonde et “gratuite”, à savoir divertir, stimuler intellectuellement ou passer un bon moment en compagnie de ses semblables, je pense que ça ne mène à rien
- Si c’est pour suranalyser l’objet ou l’enfermer dans une lecture psycho-socio-historico-culturelle hors des sensations et du plaisir ponctuels, instinctifs et immédiats qu’il procure, je pense que le jeu résistera souvent, voire montrera ses limites, parce que ça reste un objet hybride, artisanal et “populaire”, qui trouve en plus une grande partie de son intérêt à travers la pratique qu’on en a : un jeu est fait pour être joué et c’est à ce moment-là que beaucoup de choses s’y “jouent” (ou pas)
Pour répondre à cette question, rien de tel que Wikipédia (classification des arts) …
À la fin du xxe siècle, la liste suivante se trouve bien établie et stabilisée à neuf, à l’image du nombre des Muses antiques :
1er art : l’architecture ;
2e art : la sculpture ;
3e art : la peinture, le dessin, regroupés en « arts visuels » ;
4e art : la musique ;
5e art : la littérature, dont la poésie ;
6e art : le théâtre, la danse, le mime, et le cirque, aujourd’hui les « arts de la scène » ;
7e art : le cinéma ;
8e art : la radiodiffusion, la télévision et la photographie, regroupées en « arts médiatiques » ;
9e art : la bande-dessinée.
10e art ?
Il n’y a pas de consensus sur la désignation d’un 10e art actuellement, cependant, diverses activités artistiques ou ludiques sont revendiquées avec ce titre, dont notamment les arts numériques, le jeu de rôle, le jeu vidéo, le modélisme (et par extension, ce qui tourne autour du maquettisme), l’art culinaire et la gastronomie, le graphisme ou arts graphiques, la calligraphie, la parfumerie, l’humour, l’origami etc.
Certaines sculptures sont interactives…
Et le jeux de role figure dans la liste des pretendants au titre, qui n’est pas exhaustive comme le suggere le etc qui la conclue.
Je pense que le jeux de societe n’apparait pas dans la liste non pas a cause d’un manque de legitimite a cette eligibilite, mais simplement parce que celui qui a ecrit cet article sur wiki n’y a pas pense.
Accessoirement, la question n’est pas de savoir si le jeu est art mais s’il est culturel, ce qui ne va pas forcement de paire : les traditions ne sont pas de facto artistiques, elles font pourtant bien toutes partie d’une culture.
Je ne pense pas non plus que l’absence d’utilite soit une condition requise pour definir l’art sans quoi la cuisine ne pourrait pas etre un art.
Enfin, il existe des sculptures modernes qui jouent avec les lois de la physique et use d’un peu de mecanique, je ne pense donc pas que la presence de model mathemathique dans nos jeux les excluent de la notion d’art (d’ailleur dans tous les arts traditionnels, les maths ont joue un role).
(qwerty)
Honnêtement, je ne comprends pas la fixette sur ''jeu et art"On parle de culture là, pas d’art…
Pour moi oui, déjà parce que je suis membre du CNJ qui se bat pour faire reconnaître ce statut, et ensuite parce que je suis d’accord avec eux.
D’ailleurs il y avait la possibilité de trouver quelquepart sur leur site un document “JEU_D_EDITION_MIROIR_CULTUREL_CNJEU_2011_.pdf” (je ne sais plus où et je ne suis pas sûr qu’il y soit encore avec le déménagement du site sur la nouvelle adresse www.cnjeu.fr. Alors si ce document vous intéresse, vous pouvez toujours me faire un petit mp pour que je vous l’envoie par mail…)
Leur exposition qui illustrait le 20ème siècle par des jeux était aussi assez intéressante.
Après tous les jeux ne seront peut-être pas des objets culturels en soi, mais le fait qu’ils existent dans notre société là, maintenant, n’est-elle pas un indicateur culturel comme un autre ? L’existence même d’un jeu comme Labyrinth: War on Terror (de GMT) à la suite du 11 septembre, et la façon dont ce conflit y est traité ne nous apprennent-elles rien sur notre société ?
Un exemple que j’apprécie particulièrement : La bataille navale. Est-ce un jeu “objet culturel” ? Assurément non, n’est-ce pas ? Et pourtant quand on regarde la boîte d’une édition datant des années 50…
… et qu’on imagine les réactions probablement violentes que cette illustration pourrait déclencher aujourd’hui.
(et si vous n’avez pas compris pourquoi, pensez à regarder dans le coin en haut à droite…)
Après comme le dit M.Phal, en effet tout peut dépendre de la définition d’objet culturel. Mais moi j’aime bien me souvenir de ceci : un couple de japonais qui passe le temps dans le métro en jouant à papier-caillou-ciseaux. Classique chez eux, puéril chez nous. Une question de culture différente, non ?
Merci pour vos réponses.
Le débat est foisonnant.
Les définitions de culture sont diverses. Nombres d’entre vous ont mis le doigt sur des points intéressants et convaincants qui m’ont conforté dans mon idée initiale qui tenait de l’impression floue avant.
Personnellemnt, j’ai du mal à définir la culture. Je pensais plutôt jeu = objet culturel par analogie avec d’autres objets culturels. Ecrire un livre ne me parait finalement pas si éloigné de concevoir un jeu.
On peut faire aussi un rapprochement plus évident. Le jeu video, petit frère du jeu de société a grandi beacoup plus vite que lui. Sa reconnaissance est telle qu’il commence à entrer dans des magazines culturels tandis que le jeu de société reste superbement ignoré (hormi par certains infiltrés qui payent de leur personne).
Je reprends ce qu’à dit aligheri. Effectivement ma question était un peu déconnectée, je vais préciser ma pensée. Il se trouve que je suis depuis peu auteur de jeu(x) En tout cas, que j’essaie de le devenir de plus en plus.
Et je me trouve confronté à des questions qui semblent être largement partagées dans le milieu des auteurs. Que sommes nous ? Que faisons nous exactement ?
ce qui nous pousse concrètement à nous interroger est le fait que nous ne disposons d’aucun statut. Encore plus concrètement. un auteur de jeux ne peut déclarer ce qu’il gagne auprès d’aucun organisme. Nous n’existons pas légalement.
Sans aller jusqu’à parler d’art (Je préfère ne pas entrer dans ce débat pour ne pas tout compliquer), nous concevons des “objets” à forte valeur intellectuelle ajoutée. N’est-ce pas suffisant pour parler d’objet culturel ?
Comme Roswell, je ne suis pas convaincu qu’une colonne régulière dans une magazine culturel généraliste sur les sorties serait pertinente, ni réaliste. Mais pourquoi pas une chronique de temps à autre sur un jeu reconnu par le ludomonde. Ca peut intéresser beaucoup de monde.
Ne me dites pas qu’un agricola ou qu’un dixit ne mérite pas un article en direction de lecteurs qui cherchent à se cultiver.
Bon, désolé si mon style est un peu obscur, mais je suis intellectuellement vidé (boulot boulot dodo).
El comandante dit:Honnêtement, je ne comprends pas la fixette sur ''jeu et art"On parle de culture là, pas d'art...
Bon bah moi je retourne jouer à mes jeux qui me divertisse et ça au moins c’est sur !!!
oops