MrGirafe dit:Moi je compte bien militer pour une large majorité qui soutienne la nouvelle présidente de la république pour respecter le bon fonctionnement de nos institutions...
Dites, il n'y a pas quelqu'un de sympa qui voudrais passer le dimanche avec Girafe? Ca m'inquiete de le savoir seul ce jour la.......
Peut-être convient-il de rappeler que stricto sensu, un régime présidentiel se caractérise par le fait que le président ne peut pas dissoudre l’assemblée et que l’assemblée ne peut pas renverser le gouvernement. La France est donc bien en régime parlementaire, mais à exécutif renforcé. Personnellement, je préférerais un changement par amendements que de sacrifier encore à cette fichue manie française de vouloir tout refonder chaque fois qu’une partie du système semble poser problème.
Philippe dit:Peut-être convient-il de rappeler que stricto sensu, un régime présidentiel se caractérise par le fait que le président ne peut pas dissoudre l'assemblée et que l'assemblée ne peut pas renverser le gouvernement. La France est donc bien en régime parlementaire, mais à exécutif renforcé.
Duverger appelle cela le régime semi-présidentiel.
Philippe dit:Peut-être convient-il de rappeler que stricto sensu, un régime présidentiel se caractérise par le fait que le président ne peut pas dissoudre l'assemblée et que l'assemblée ne peut pas renverser le gouvernement. La France est donc bien en régime parlementaire, mais à exécutif renforcé.
Duverger appelle cela le régime semi-présidentiel.
Et J. Attali appelle cela la Monarchie quinquennal (même pour Mitterand en 81).
et pour la petite info, Attali et Notre Président discutent et négocient de la Mission que le second confierai au premier (si celui ci accepte).
Bon, j’essaie de remettre en gros ce que j’avais mis : “je suis étonné qu’on ne parle pas du fond pour els législatives alors que c’est l’élection faîte pour cela.”
“par exemple, étonnante cette proposition sur le logement que voici en gros :
Ce qui est proposé : Possibilité d’un crédit d’impôt équivalent à 20% des intérêts versés pour l’achat de sa résidence principale. Ce crédit d’impôt durerait un certain nombre d’années et serait applicable pour des logements achetés à partir du 6 mai 2007, voire à une date antérieure qui pourrait être le 1er janvier 2007.
Ainsi, l’Etat français va reverser l’argent du contribuable aux banquiers !!Cela ne va pas encourager ces banques à baisser leurs taux négociés ! De plus, cette mesure ne touche pas les gens qui n’ont pas les moyens de devenir propriétaires et n’est pas pour autant couplée à une politique de relance des logements sociaux. Cette mesure implique une gestion complexe du crédit d’impôt et une déclaration annuelle supplémentaire à effectuer par le contribuable.
Enfin, les personnes achetant les biens les plus chers (il faut en avoir les moyens) seront les plus avantagées : les intérêts sont proportionnels à la somme empruntée, si vous achetez à crédit un appartement à 400 000 EUR, vous paierez plus d’intérêts que si vous l’achetez à crédit à 200 000 EUR, le crédit d’impôt sera donc supérieur pour les personnes qui ont les moyens de s’acheter des biens coûteux. Même si ce montant de 20% devait être plafonné, puisqu’il n’est pas fixe, ceux qui achètent une maison plus modeste et n’atteignent pas l’éventuel plafond, toucheront de toute façon moins que ceux qui achètent un plus gros bien imobilier.
Pourquoi vouloir verser cet argent aux banquiers ? Par simplismité ? Il existe porutant des solutions comparables, mais plus justes, sans aller chercher bien loin : - Extension du système du prêt à taux zéro en augmentant le plafond du prêt (par exemple 200 000 euros) et / ou en élargissant les bénéficiaires. L’Etat gère alors le prêt à taux zéro et ne passe pas par des intermédiaires. L’argent n’est pas avancée par les contribuables et la gestion des crédits d’impôt est évitée. - Remboursement des frais de notaire et/ou diminution du taux et/ou taux des frais de notaire proportionnel à la valeur du bien, en diminuant les frais pour les 150 000 premiers euros par exemple. La gestion est simplifiée et reste au sein de l’Etat.”
Philippe dit:Peut-être convient-il de rappeler que stricto sensu, un régime présidentiel se caractérise par le fait que le président ne peut pas dissoudre l'assemblée et que l'assemblée ne peut pas renverser le gouvernement. La France est donc bien en régime parlementaire, mais à exécutif renforcé.
Duverger appelle cela le régime semi-présidentiel.
Et Massot en explique très bien toute la dualité dans "l'arbitre et le capitaine", les présidents exerçant selon leur envie, la conjoncture ou la configuration politique plus l'un ou plus l'autre. Généralement il commence par le capitaine...
MrGirafe dit:Pourquoi vouloir verser cet argent aux banquiers ? Par simplismité ?
Ca s'appelle soigner sa clientèle (en l'occurence privatisation des profits et nationalisation des pertes), ou aussi une piqûre de rappel pour ceux qui avaient oublié la différence entre la droite et la gauche. Mais on a encore tout le temps de se réveiller parce qu'il y en aura d'autres...
MrGirafe dit:20% des intérêts reversés par l'Etat aux banquiers !
Il semble que cela soit pire que cela (selon les déclarations de la minsitre Christine Boutin*), ce serait 20% des revenus !!! Les sommes seront donc encore plus élevées et pourront correspondre, surtout si les revenus sont très confortable, à 100% des intérêts collectés par les banquiers sur la résidence principale. Les plus petits étant endettés à hauteur de 30 voire 40% de leur revenu, cela risque d'être plus facile d'atteindre le plafond de 20% du revenu reversé sous forme d'intérêts aux banquiers puisqu'on verse en début d'emprunt plus d'intérêts que de capital...
Et pendant ce temps, Bolloré, l'altruiste qui a proposé jet privé et yatch pour les vacances de Sarkozy, monte monte en bourse...
Et c'est cette politique là qu'on va mettre à l'assemblée nationale ???
(*) Christine Boutin s'était finalement retiré très tôt de la course à la présidence, qu'elle avait faîte entièrement en 2002, en donnant dès décembre 2006 son soutien à Sarkozy, probablement en échange de ce poste de ministre en cas de victoire.
Phil Goude dit: Et puis comme c'était un campagne législative pour élire un président... les jeux sont fait comme en 2002. Je crains même un fort taux d'abstention aux législatives ! Et puis si ça vous intéresse, je peux parler, de moi, de mon boulot qui va changer grâce à sarko... ou qui ne changera pas parce qu'en fait sarko n'aura rien fait de mieux que les autres !!!!
finalement avec l'abstention, un coup c'est à droite, un coup c'est à gauche Je vais finir par vomir
En tout cas du coup, Mon Ministre s'est viré de lui-même !!!! Encore du grand n'importe quoi de notre Politique à la Française. Après, ci avec ça, on croit à une rupture !!! Archaïsme quand tu nous tiens.