Ce matin, déjà plein de la chaleur du sud, assis négligemment dans mon fauteuil, je considérais d’un oeil distrait mes boites de jeux -une partie- empilées sur des étagères.
Et je me suis dit que devant l’avalanche voire la profusion des sorties depuis 2 ou 3 ans, devant la qualité des productions actuelles, il y a bien un moment où on ne va plus pouvoir suivre, question de place, d’investissement et surtout de temps, facteur essentiel, plus que le coût lui-même. Car plus on a de jeux, et moins on joue…aux autres !
J’ai d’ailleurs commencé à limiter mes achats, en m’imposant des choix difficiles de renonciation parfois cruelle, selon des critères dont autrefois je ne tenais pas compte forcément, comme le type de jeu et le nombre de joueurs. Mais lire TT et suivre l’actualité, les avis, c’est au fond comme une boite à tentations, une façon de succomber à ses envies, et c’est souvent délicieux.
Cela dit, je sais que je continuerai à acheter des jeux mais, si je peux m’exprimer ainsi, mentalement à quel prix !
Cette même pensée vous a-t-elle déjà traversé l’esprit sur l’arrivée possible d’une sorte de point de non-retour, de quasi saturation (tout en la regrettant) ? Avez-vous vous aussi pris conscience de l’aspect jeu de construction façon Tour de Babel de vos boites multicolores et quels pourraient être pour vous les éléments vous faisant faire l’impasse sur certains jeux (le sujet a déjà dû être débattu sans doute).
Je me suis fait une liste de choses qui m’interesse, ce sera des cadeaux pour noel anniv etc…
en plus de ce que j’achete chaque mois.
définitivement je ne me pose plus ce type de questions…
je suis arrivé vers 1400-1500 jeux
l’ami Oriol me dit qu’il en a 3000
et françois Haffner doit approcher ce chiffre
les jeux sont comme les livres pour moi : un plaisir d’achat
dans les années 75-85 il y avait si peu de jeux, que je piaffais d’impatience quand un nouveau jeu arrivait (souvent des us) ; aujourd’hui les jeux sont trop nombreux clairement comme les livres ou les BD
ceci dit la qualité (matériel, présentation et intérêt ludique) est de plus en plus au rendez vous… ce qui est une chance pour nous tous
je suis certes un collectionneur, mais je ne vais pas chercher à avoir les 4 ou 5 versions de Modern art, une seule me suffit et j’achète tous mes jeux contrairement à d’autres qui en reçoivent une partie gratuitement des éditeurs ; donc le premier problème est celui des achats car même étalé sur 30 ans (j’ai la cinquantaine passée) cela représente de l’argent
et puis le problème de la place, il y a dans mon garage plein de malles métalliques avec des vieux jeux ; la logique voudrait que cela disparaisse, mais c’est comme les livres, j’ai beaucoup de mal à m’en séparer
donc il y a plein de livres à la maison et plein de jeux…
il faut aussi se faire plaisir dans la vie, n’est ce pas ?
j’aurais aimé travailler dans le milieu du jeu, le sort en a décidé autrement, mais je garde un e pointe de jalousie pour les Hicham, Cyril, DoW etc
alors faisons nous plaisir - si nous le pouvons - et obéissons à nos passions
bons jeux bon été
marco
Pour ma part je résous ce problème en vendant et en échangeant très souvent des jeux. Plus de 300 jeux sont passés dans mes mains ( et je compte que depuis 4 ans car j’ai choppé le vice à cette periode, mais j’étais déjà joueur étant jeune adulte…) et pourtant ma ludothèque ne compte que 50 jeux…
Depuis 6 mois mes achats sont “un peu” plus raisonnés et petit à petit je me fait “Ma ludothèque idéale”…Je comprend que vous ayez tant de jeux, je trouve ça cool, mais perso:
-J’ai pas assez de place
-Je dois vendre des jeux pour en acheter des nouveaux ou faire des échanges
-Les titres non indispensables, je les échange…A quoi bon garder 10 risk-like différents si suelement 2 sont excellents, à quoi bon prendre des Puerto Rico like alors que cela reste mon préféré…Certes varier les parties, mais rien ne sert d’en avoir 15 clônes.
Voilà ma façon d’opérer…Et en plus comme je suis facilement moubourrable, j’adore les nouveautés, il me faut vendre pour dégager du cash et me faire plaisir après. Quand on voit que je viens de payer Battls of Napoleon 89€ et getysburg 40€ rien que ce mois-ci…Perso, je peut pas me permettre de sortir tant de tunes sans vendr à c^té des jeux…
marc laumonier dit:
je suis arrivé vers 1400-1500 jeux
l'ami Oriol me dit qu'il en a 3000
et françois Haffner doit approcher ce chiffre
Je pense que François explose littéralement ce chiffre...

Quant à moi, je tourne autour de 1000 - 1200 car j'essaie de faire attention -sic-...

Ludo le gars dit:marc laumonier dit:
je suis arrivé vers 1400-1500 jeux
l'ami Oriol me dit qu'il en a 3000
et françois Haffner doit approcher ce chiffre
Je pense que François explose littéralement ce chiffre...![]()
Le moteur de recherche en sort 5890...
Moi je veux rentabiliser mes boîtes, je veux jouer jouer jouer à mes jeux, bien sûr je ne joue pas aussi souvent que je le voudrais donc contrairement à de nombreuses personnes ici, je ne me lasse pas si facilement d’un titre. Par contre j’ai envie d’avoir des jeux dans tous les genres qui me plaisent, et me faire une ludothèque de titres qui me donnent envie d’y jouer. Alors c’est parfois frustrant car il faut se raisonner et se poser la question, à chaque sortie intéressante : est-ce que ce jeu m’apportera quelque chose ? Ne fera-t-il pas doublon ? est ce que j’aurai l’occasion de le sortir ?
Je n’ai qu’entre 40 et 50 jeux, et certains attendent leur tour depuis des mois ou des années, tellement j’ai peu eu l’occasion d’y jouer. Je me suis demandé si je devais m’en séparer, mais non, il n’en n’est pas question, j’ai pas eu le temps d’en profiter !
Je sais que je vais même devoir passer à côté de classiques, mais c’est comme ça !
J’ai heureusement la chance d’être encore capable de temporiser certains achats, malgré les avis élogieux, malgré le fait d’avoir tripoté les boîtes en magasin, ou de les avoir essayés.
Je me sers de ma wishlist trictrac pour regrouper les titres qui m’intéressent, et laisser mûrir ma réflexion. et comme je ne tiens pas à ce que cette wishlist fasse des kilomètres, je fais le ménage régulièrement, le temps aidant à faire le tri.
J’ai aussi la chance d’avoir encore la barrière du prix qui me retient.
Grâce à ces gardes fous, je finis par me désintéresser au bout de quelques mois, de jeux qui me tentaient à leur sortie. Et puis je finis par me dire : finalement, je n’en ai pas tellement envie, de celui-là !
Il faut absolument s’imposer un délai entre le moment où l’on désire un jeu et le moment où on fait un geste pour l’acheter…
Il faut également se renseigner sur les jeux pour voir s’il n’y a pas dans sa ludothèque quelque chose qui s’en approche déjà.
Il faut donner peu de crédit aux jeux avec 3-4 avis dithyrambiques et puis plus rien.
Il ne faut pas hésiter à revendre des jeux auxquels on ne jouera jamais.
Il faut s’imposer des soirées “à thème” pour ressortir des jeux trop vite oubliés (par exemple: ressortez tous les jeux que vous avez concernant l’Égypte antique, et faîtes une partie de chaque avant d’acquérir le dernier jeu à la mode)
Ne croyez pas qu’il n’y aura plus d’exemplaires du jeu que vous convoitez au bout de 2 semaines. Si cela devait arriver, vous seriez en présence d’un futur grand jeu, et un réédition (souvent améliorée) sera bientôt disponible…
morelju dit:
Ne croyez pas qu'il n'y aura plus d'exemplaires du jeu que vous convoitez au bout de 2 semaines. Si cela devait arriver, vous seriez en présence d'un futur grand jeu, et un réédition (souvent améliorée) sera bientôt disponible...
A part Space Hulk V3......

Moi pour ma part, j’ai résolu le problème de place dans l’armoire en … dégageant de la place dans une deuxième armoire…
Mais bon, c’est une fuite vers l’avant… et je pense aussi qu’un moment je vais commencer à sélectionner, me débarrasser de ce qui ne sort jamais, etc. Etant actuellement à 85-90 jeux, je pense cependant que je n’arriverai à adopter cette logique que lorsque j’atteindrai les 200-300 jeux ! avant ça ce sera dure pyschologiquement!
Enfin , ne lisant toutes ces réactions je me dis aussi que je devrais pas attendre, à quoi bon garder un vieux Khronos qui prend plein de place et ne ressortira probablement jamais?
Giludo dit:Cette même pensée vous a-t-elle déjà traversé l'esprit sur l'arrivée possible d'une sorte de point de non-retour, de quasi saturation (tout en la regrettant) ?
Disons qu'il y a un moment où la passion se fait dévorer par l'insatiable envie d'accumuler. A partir de ce moment, l'achat sert moins à combler un réel désir ludique qu'à combler quelque chose chez la personne concernée. Quoi ? Cela regarde chacun et nous avons seuls la réponse, mais nous ne sommes pas toujours capables ou motivés pour la trouver.
En tout cas, sans désir il n'y a pas de plaisir. Et l'achat compulsif assassine clairement ce désir (j'en sais quelque chose, j'y succombe plus que de raison...). Le point de non-retour n'est pas encore atteint, mais je m'en approche à grands pas, ce qui nécessitera de vigoureuses mesures

Don Lopertuis
C’est un sujet qui me turlupine (!) en ce moment : je réalise, comme beaucoup, que j’ai beaucoup trop de jeux par rapport à ceux dont j’ai besoin mais en même temps il y a tellement de genres différents qui me plaisent ET tellement de jeux différents dans ces mêmes genres qui me plaisent (et qui ne font pas toujours doublon) : même en évitant les doublons ce n’est pas évident de faire le ménage …
Entre les jeux de courses, de parcours, d’enchères, petit jeu de cartes super malin (et y en a plein), les rami, les keltis-like (et chaque jeu a sa valeur ajoutée pour MOI), placement, trocs et hand-managment, paris, enquêtes, scotland yard/mr jack-like, jeux d’ambiance, affrontements (plateaux ou/et cartes), jeux à 2 (et je joue souvent à 2), jeux de dés, de rapidité, d’adresse, de négociation, de tchatche, curiosités débiles ou/et parodiques, card-driven, stop ou encore, double-guessing, stratego-like, collectionite-opportunisme, casse-tête, collaboration, combos à la magic, abstraits … OUF, j’ai à peu près tout dit (sauf, volontairement car j’aime pas, les gros jeux de gestion).
Et bin au final, je m’en veux d’aimer autant de jeux et de genres différents et, heureusement ou malheureusement je ne sais pas, j’espère qu’avec le temps je deviendrai blasé de pas mal de genres/jeux au point effectivement de revenir à une petite ludothèque plus gérable au niveau de la qualité de jeu (jouer pas mal à un jeu permet de l’approfondir alors qu’en ce moment je zappe beaucoup) et au niveau de l’espace !
Enfin, en voyant la taille des boites, je me demande si les éditeurs ne se foutent pas des balles dans le pied en faisant de si grosses boites …
Oui, moi je l’ai clairement atteint, ce point de non-retour.
Depuis Essen dernier, j’ai n’ai ajouté que 5 jeux à ma ludo : 3 achetés et 2 qu’on m’a offert.
Et même si je vois passer des nouveautés qui me feraient envie, je me dis que ça peut attendre ou que j’y jouerai chez des amis.
Je n’ai plus trop de place, plus autant de temps pour jouer et clairement plus envie de profiter des jeux que j’ai déjà que d’acheter de nouvelles boîtes. Le jeu de plateau est pour moi un centre d’intérêt qui arrive à maturation, je m’y intéresse toujours, je prends toujours beaucoup de plaisir à jouer, mais je ne ressens plus le besoin d’acheter tout ce qui peut me faire envie.
marc laumonier dit:les jeux sont comme les livres pour moi : un plaisir d'achat [...]
il faut aussi se faire plaisir dans la vie, n'est ce pas ? [...]
alors faisons nous plaisir - si nous le pouvons - et obéissons à nos passions [...]
Comme le monsieur il a dit. Tout pareil.
(Voilà c'était juste l'intervention à deux centimes d'un type qui n'a pas vraiment sa place dans ce topic du "haut" de ses 70 jeux+extensions... j'espère ne jamais arriver au point cruel dont tu parles, Giludo... bonne chance.)
Déjà un merci à tous pour ces réponses, bien argumentées et intéressantes. Je constate que, pour la plupart d’entre nous, il y a un moment de réflexion qui consiste à remettre en question notre politique d’achat. C’est inévitable…
Je partage ce que dit Marc Laumonier, que je classe parmi les exceptions vu le nombre de ses possessions, sur ce plaisir indiscible d’ouvrir une boite fraîchement achetée. C’est comme un rituel, à la limite d’une forme de sensualité intellectuelle. Rien que pour ces moments là, et le plaisir de partager avec d’autres, autour d’une table, des instants ludiques, je serai toujours -même raisonné- un acheteur de jeux…
J’ai eu ce genre de réflexion peu avant d’avoir une centaine de jeux. Mais j’en ai plus de 160 aujourd’hui. J’en ai donné, j’en ai revendu, je fais un bilan en fin d’année et un autre fin juin, pour voir à quels jeux je joue le plus, à quels jeux je ne joue jamais, je me promets de ne plus acheter de jeux mais j’en achète quand même.
J’ai déménagé plusieurs fois (quatre étés de suite, plusieurs fois à 1400 km de distance) et à cause de cela, j’ai revendu des livres de poche (j’en lisais moins que je n’en achetais et je ne les relisais jamais), des CD et des BD.
Il y a de fortes chances pour que nous achetions une maison d’ici un an et je crains que le fait de me poser ne m’incite à acheter plus puisqu’il n’y aura a priori plus le risque de devoir tout déménager.
Mais bon, j’imagine que mes petits bilans et mes stats vont un jour servir à quelque chose et que je deviendrai raisonnable, un jour…
Pour ma part j’ai atteint le point de non retour.
Avant, c’était 4 - 5 jeux par mois. Maintenant c’est 4-5 par an (hors extension). C’est un problème essentiellement de place et de temps de jeu. Pour la place, la contrainte c’est “pas de jeux rangés en dehors de ton bureau”. Faut dire que sans cette règle, il y aurait des jeux partout !
Mais il y a aussi le fait que mon entourage est assez peu joueur. Il y a bien un de mes fils, mais cela ne suffit pas à jouer “à tout”.
Donc oui, maintenant je me limite : les extensions de jeux que j’ai déjà, des jeux jouables à partir de 2 (voire de 1), des jeux qui apportent quelque chose de vraiment nouveau par rapport à ce que j’ai.
Donc cette année j’ai acheté :
Cyclades,
Endeavor (“grâce” à la TTTV, que j’aurais pu peut-être ne pas acheter si j’avais suivi scrupuleusement mes contraintes, mais bon, on est faible parfois)
Dungeon Lords
Extensions Battlelore
Extension Agricola
Extensions RFTG
Je n’ai «que» 137 jeux. J’ai commencé ma collection en 2002, et je me refuse à faire des échanges ou en vendre, depuis mon coup de nostalgie pour Mad que j’avais eu jeune puis perdu je ne sais comment et que j’ai donc acheté de nouveau, je ne veux pas me délaisser d’un jeu pour m’apercevoir que dans 5 ans il me manque…
Pourtant je continue d’acheter des jeux, je ne pourrai sans doute pas m’en passer même si j’ai explosé mon quota de place dispo depuis longtemps ! Et encore j’ai j’avantage d’être attiré par des jeux aux format petite boite
Je pense que mes boites pourraient avoir une 2me vie avec mes enfants dans une dizaine d’années. Et s’ils sont joueurs j’ai des cadeaux d’anniversaire/noël jusqu’à leur majorité !!!
Je n’ai pas vraiment de moyenne d’achat, je peux ne rien acheter quelques mois puis en acheter 6 en 30 jours comme le mois dernier !
Oui, j’ai atteint le point de non-retour
Autant j’ai ralenti mon acquisition de jeux (2 cadeaux et 4 achats depuis Essen dernier), autant je ne suis pas vraiment d’accord avec l’idée de vouloir limiter les doublons. Autant acheter un jeu dans un style qu’on est presque sûr d’aimer, en adéquation aussi avec les gouts de ses partenaires habituels de jeu (en ce moment, les JCE pour moi), qu’un style « différent » qu’au final on ne trouvera jamais l’occasion de sortir. En tous cas, c’est un peu comme ça que je fonctionne.
Du coup, à ce jour je possède une soixantaine de jeux de cartes (catégorisation BGG), une quarantaine de jeux à thème économique, mais à peine une dizaine de jeux d’ambiance et aucun jeu « de zombies », par exemple.
Même si cela fait un bout de temps que je suis initié au jeux puisque j’ai commencé avec le lièvre et la tortue, cela ne fait que depuis 2, 3 ans que j’ai commencé à vouloir me constituer une ludothèque… et j’essaye de me restreindre au jeux utiles, ce que je pourrais jouer avec mes joueurs, avec mon groupe (pas trop fan de grros, mais plutot vite expliqué, vite joué et fun), et j’essaye de me tenir à une liste préétablie de jeux que j’ai identifé comme “indispensable” et en plus jouable…tout en essayant d’éviter se trop se faire avoir par les nouveautés…
Ce qui donne une ludothèque d’une centaine de jeux, que je décide d’augmenter au rythme de 1jeux par mois (mais souvent 2), en essayant d’avoir un jeux de chaque sorte. J’hésite en ce moment entre Puerto Rico ou Cuba (pour les vacances avec ma chérie( très joueuse pour le coup)) + SmallWorld, ce qui ne m’empeche pas de lorgner sur Fresco et hotel Samoa.
L’idée est d’avoir le meilleur jeux (le plus jouable) pour chaque catégorie de jeux sus-cité (par exemple Puerto pour la getsion (ou cuba) Art moderne pour l’enchere, Samllworld pour les conquetes…etc), et pour les jeux un peu moins lourd, on peut en avoir plusieur en essayant de ne pas avoir de doublon…
Mais il est vrai qu’il es tdu de resister à la game Ystari, au prince de florence ou à des jeux magnifiques, meme s’ils ne seront pas trop jouable.
J’espère que ma ludothèque idéale restera en dessous des 200 jeux, meme si j’eusse pensé qu’elle ne devait pas dépasser 100 jeux.