le topic du jour d'après est arrivé

Philippe dit:
Elle écrit qu'elle trouve difficile d'être dans le groupe minoritaire sur ce site, et tu lui réponds en gros "Pas de ma faute, z'avez qu'à être plus nombreux ! C'est votre problème". Quelle courtoisie... :roll:

J'ai beau me relire, je ne vois pas où tu vois ça.
Philippe dit:Les élections ont eu lieu, voilà, ça ne s'est pas passé comme vous l'espériez. Bon. Maintenant, il faut être citoyen ensemble. Vous êtes pour la plupart des adultes, pas mal ont la trentaine ou plus. Il ne faudrait pas réagir comme les étudiants qui font grève par anticipation ou comme les excités de la LCR - même si sur TT, par définition, tout cela restera verbal.

J'ai été étudiant pendant un bout de temps, et jamais je n'ai vu de grève ou de manif d'anticipation. Elles faisaient toujours référence à un projet précis du gouvernement. (de droite ou de gauche d'ailleurs).

Philippe dit:Eh bien hier et aujourd'hui, il y en avait pourtant.

Réaction à fleur de peau plus que manifestation.
Les gens de la LCR seront sûrement contents d'apprendre qu'ils ne sont qu'une bande d'excités.

Philippe dit:Ce sont eux qui ont caillassé la péniche de l'UMP à Lyon, qui ont balancé un militant dans le Rhône... Mais je ne leur apprends pas qu'ils sont excités : ils sont la "Ligue Communiste Révolutionnaire", c'est donc pour eux un titre de gloire.

Il existe plusieurs façons de faire une révolution. Pour moi la meilleure est avant tout de passer par l'éducation. mais je note une touche de mépris pour eux de ta part, alors que tu te plains de faire partie de la minorité incomprise de TT.
Philippe dit:
seriez opposé à mon candidat même s'il était blanc comme neige ?

Il ne l'est pas, c'est justement ça qui lance toutes ces réactions.

Tu me lis sans me comprendre... tu écris un peu trop vite, je pense.

Je veux bien que tu m'explique, dans ce cas.
Philippe dit:Tout ce que vous me dites est suspect d'emblée parce que je vous sens prêts à croire tout ce qui est dit contre Nicolas Sarkozy.

Merci pour notre esprit critique ! Il y a pas longtemps circulait sur le net un message sur Sarkozy peu glorieux pour lui. Apres vérification, il s'agissait bien d'un hoax, j'ai donc fait passer le message. Les hoax sont une plaie pour tous : une base foireuse n'étaye pas une argumentation.
[/quote]
Philippe dit: je pense que l'ambiance depuis quelques jours n'est pas à l'esprit critique. On est dans un temps de déploration, c'est tout.

Il y a pourtant de bons arguments et je considère ces 30 pages utiles en tant que débat.
BananeDC dit:
Philippe dit:Eh bien hier et aujourd'hui, il y en avait pourtant.

Réaction à fleur de peau plus que manifestation.


d'après ce que je sais, un blocage de la Sorbonne semblait en train de s'organiser.
mais les syndicats étudiants se désolidarisent de ce type de mouvement et appellent à attendre des actes pour prendre position. du bon sens quoi.

edit :
confirmation dans le monde du 9 mai
UNIVERSITÉ LES RÉFORMES DE M. SARKOZY
Une grève bloque le site Tolbiac de Paris-I
DES étudiants du site Tolbiac de l'université de Paris-I-Panthéon-Sorbonne ont voté, mercredi 9 mai, l'occupation nocturne des locaux, situés dans le 13e arrondissement. Plus tôt dans la journée, la grève et le blocage des accès avaient été décidés au cours d'une assemblée générale où 800 étudiants ont protesté contre les réformes à venir du nouveau président, Nicolas Sarkozy.

Quand débute la deuxième AG de la journée, en fin d'après-midi, le centre Pierre-Mendès-France est déjà bloqué. Dans l'amphithéâtre N, coeur des débats, on peut lire sur un mur : " En finir avec Mai 68 ? Il a raison, il faut faire pire. " Au fil de cette AG, l'amphi se vide. A l'heure du vote, il ne reste plus que deux cents étudiants sur les six cents présents en début de séance.

Beaucoup d'étudiants désapprouvent la méthode choisie, à l'image de Numa, 18 ans, en première année de licence d'administration économique et sociale : " On nous prend en otage. Lors de l'assemblée générale, il n'y a pas eu de vrais débats. Je dois passer demain mon premier partiel. Ça m'inquiète. " Ambroise, 18 ans, en première année de licence d'histoire participe, lui, activement au blocage. " Notre mot d'ordre c'est "Non à la privatisation des universités", explique-t-il. Sarkozy a annoncé qu'il voulait faire passer ses réformes en juillet (...). Il faut construire dès maintenant un rapport de forces. " L'étudiant déplore au passage " le coup de poignard dans le dos de l'UNEF ".

Le syndicat étudiant a de nouveau appelé, mercredi, au " retour au calme ", soulignant " qu'il appartiendra aux étudiants dans un cadre démocratique de réagir aux propositions de réformes lorsqu'elles seront présentées ". Des AG étaient prévues, jeudi 10 mai, à Paris X-Nanterre et Toulouse-II-Le Mirail.

Florian Gaudin-Winer et Catherine Rollot

Les Verts ont-ils un avenir?

Piro, dans Politis dit:Les élections législatives ne devraient pas sortir les écologistes de l’ornière. Ils sont menacés de marginalisation, voire d’éclatement.
Avec 1,57 % des voix pour Dominique Voynet à la présidentielle, l’écologie politique a connu son pire résultat depuis 1974. […] Après les législatives, ils auront à répondre à trois grandes questions :
­ À quoi servent les Verts ? La question est posée avec force depuis que Nicolas Hulot a fait irruption en politique, porté au pinacle dans les sondages pour son combat en faveur du climat. Or, entre « l’avant » et « l’après-Hulot », la cote électorale de Dominique Voynet, rivée entre 1 % et 2 %, n’a jamais bénéficié de l’émergence des thèmes environnementaux dans la campagne. L’épisode Hulot a montré le fossé entre l’attente des Français en matière d’environnement et sa conversion électorale en faveur des Verts.
Que faire de l’environnement ? Loin d’être paradoxale, la question occupe les Verts depuis plus de dix ans. Elle est devenue lancinante et n’obtient pas de réponse claire. Dominique Voynet, qui défend la vocation généraliste des Verts, a pris soin d’exposer d’abord ses mesures sociales lors du congrès du parti en décembre dernier, […]
Politologue au Centre de recherches politiques de Sciences-Po (Cevipof), Daniel Boy relève que 40 % des communiqués de presse des Verts, en 2006, traitaient d’environnement. « In fine, est-ce un sujet central chez les Verts ? »
­ Comment exister politiquement ? Un défi majeur dans l’existence des Verts : les législatives préciseront le tableau, mais comment le PS, dans la tourmente, pourrait leur garantir plus que leurs trois députés actuels ? Et le minipécule électoral des Verts ne pèsera pas lourd dans les négociations ­ si le PS en veut… Trois hypothèses vont se présenter aux Verts.
La débandade : une recomposition sociale-démocrate autour du PS et du centre, à laquelle l’eurodéputé Daniel Cohn-Bendit appelle les Verts à participer, pourrait séduire une partie importante des sympathisants écologistes. « Les voix de Mamère à la présidentielle de 2002 se sont largement reportées sur Bayrou, cette fois-ci », analyse Daniel Boy. C’est le cas à Paris et à Lyon. Autre pôle tenté par le schisme : les « bovétistes », proches des antilibéraux. Patrick Farbiaz, membre du collège exécutif, s’est suspendu lui-même pour faire la campagne du leader paysan, et s’interroge sur son avenir chez les Verts. « Le sort de cette petite aile dépendra cependant beaucoup de la recomposition à gauche du parti socialiste », poursuit Boy.
L’ouverture : les Verts, dont les sympathisants se recrutent principalement dans les classes moyennes urbaines, souhaitant la rencontre avec un public populaire, le premier touché par la crise écologique. Dominique Voynet a appelé à l’évolution vers un parti « populaire, ouvert et de masse », et les Verts veulent lancer, en juin, des « assises régionalisées de l’écologie politique » avec de nombreux mouvements et associations. Une utopie ? Les timides tentatives passées ont rapidement avorté.
La refondation : l’idée d’une remise à plat du mouvement, bloqué par ses statuts complexes et rigides, gagne du terrain. Yves Cochet en fait un objectif prioritaire, prêt à un arc politique large, « de Bové à Hulot ». Tout comme Corinne Lepage, qui préside le Cap 21, signataire d’un appel « Pour refonder l’écologie politique » publié dès le lendemain du premier tour . […]

je n’ai qu’un mot a dire
kamoulox

j’ai la main et donc je saute a pied joint jusqu’au 16 mai et j’attend 2012

a plus
alain

bertrand dit:
La refondation : l’idée d’une remise à plat du mouvement, bloqué par ses statuts complexes et rigides, gagne du terrain. Yves Cochet en fait un objectif prioritaire, prêt à un arc politique large, « de Bové à Hulot ». Tout comme Corinne Lepage, qui préside le Cap 21, signataire d’un appel « Pour refonder l’écologie politique » publié dès le lendemain du premier tour . [...]


Je vote pour la refondation.

Juste un mot : je suis contre Sarko, mais je ne suis pas du PS, et n’ai voté Ségo que pour (tenter de) faire barrage au petit énervé ami des grands actionnaires.

Je suis de gauche, mais d’aucun parti. Je hais le système boursier, et, globalement, je remercie Koko de représenter à peu près tout ce que je hais en matière d’économie et de politique. Je n’aime pas le PS, et particulièrement les éléphants. Un renouveau serait bien. Pour l’instant, le PS, c’est un peu la droite de gauche. C’est du centre gauche mou, on va dire. D’un autre coté, les Trotskistes, très peu pour moi.

Je considère que le programme de koko est un ensemble de mensonges dont la totalité a été démontée (franchement, pas dur) au fur et à mesure qu’ils furent proféré par le Canard Enchaîné, qui, s’il est de gauche, ne s’est pas gêné pour taper sur les autres candidats aussi. Seulement voilà, même à taper sur les autres candidats, difficile de trouver plus de squelettes que dans les placards de Sarko (comment a t il réussi à les déménager tous de l’île de la Jatte ? )

Quant à me dire “on n’a pas essayé son programme, pourquoi traîner les pieds ?”
J’y réponds deux-trois choses :
- son programme, on en a essayé une partie, vu que l’UMP est au pouvoir depuis 12 ans, et lui ministre depuis 5 (sans parler de ses futurs ministres).
- j’ai pas essayé de me coincer les doigts dans une porte, mais je sais que je n’ai pas besoin d’essayer pour savoir que je n’aimerai pas

greuh.

bertrand dit:Les Verts ont-ils un avenir?


Je ne vois pas trop quel avenir les Verts auraient.

L'écologie fait parti d'un tout mais n'est pas une politique en elle-même à proprement parlé.

Comme le communisme et l'ultra-libéralisme, l'écologie en tant que idéal politique est à ranger au placard.

Bien évidemment, les principes écologiques sont à garder mais en les dépoussierant.

Pour des idées de solutions énergétiques réellement innovantes mais inconnues des écologistes (et des autres partis politiques) et du grand public, je vous conseille de jeter un oeil à
http://www.jp-petit.org/ENERGIES_DOUCES/eolienne_cerf_volant/hulot_moulin_a_vent.html
Mitsoukos dit:
bertrand dit:
La refondation : l’idée d’une remise à plat du mouvement, bloqué par ses statuts complexes et rigides, gagne du terrain. Yves Cochet en fait un objectif prioritaire, prêt à un arc politique large, « de Bové à Hulot ». Tout comme Corinne Lepage, qui préside le Cap 21, signataire d’un appel « Pour refonder l’écologie politique » publié dès le lendemain du premier tour . [...]

Je vote pour la refondation.

C'est pas gagné!
L'appel :
L'écologie politique, parti du développement durable et du renouveau des pratiques politiques, doit s'imposer comme la nouvelle force, non pas située entre droite et gauche, mais comme troisième pilier au centre des besoins économiques, sociaux, et des capacités physiques de la planète.
Il invite à une triple révolution :
­ entre société civile et politiques. La refondation impose un nouveau mode de dialogue entre les uns et les autres dont la plateforme de l'Alliance pour la planète constitue un modèle des synergies possibles ;
­
entre économie et écologie. L'écologisation de l'économie est la seule perspective de progrès. Le «new deal écologique» propose la création d'au moins 300 000 emplois directs en cinq ans. Il impose le courage de s'opposer aux lobbys prêts à tout. L'écologie deviendra ainsi le moteur d'une relance économique saine et durable. Elle est entrepreneuriale ;
­
de l'union au-delà de la droite et de la gauche. Le développement soutenable n'est soluble ni dans le libéralisme ni dans le socialisme. Il appelle un nouveau modèle de société dans lequel le politique, c'est-à-dire l'Etat (à l'échelle de l'Europe et/ou de la région) doit redevenir le défenseur de l'intérêt collectif et non le porte voix d'intérêts particuliers.
Pour sortir l'écologie politique de l'impasse, Nous, élus, associatifs, scientifiques, militants, citoyens, appelons à la refondation de l'écologie politique sur les bases suivantes :
1. démontrer notre capacité à innover et à rester des lanceurs d'alerte, à être pragmatiques et experts, hommes et femmes de terrain, ouverts au débat ;
2. rappeler inlassablement la voix de l'éthique en politique et dans l'encadrement du progrès scientifique ;
3. construire l'éco-économie, pour concilier un développement créateur d'emplois et de progrès social avec les capacités de la planète, la prévention sanitaire et le respect de la biodiversité : nouveaux indicateurs de richesse, fiscalité écologique, priorité à la lutte contre l'effet de serre par l'émergence de nouveaux secteurs économiques, assurer l'intégration des jeunes à la vie active ;
4. établir une République digne de ce nom : VIe République, pouvoir judiciaire et presse indépendants, droit à la liberté de l'information, application ferme des principes d'égalité de droits, de laïcité et d'intégration ;
5. privilégier l'approche européenne et construire avec d'autres mouvements politiques et sociétaux européens une écologie politique à l'échelle de l'Europe pour influer sur les choix planétaires.
L'heure de l'union a sonné, franchissons les lignes de clivage qui tuent l'écologie politique. Inscrivons-nous dans l'espace politique unique qui s'ouvre pour la création de ce troisième pilier. Nous, élus, associatifs, scientifiques, militants, citoyens, voulons l'union des écologistes pour peser dès le lendemain du premier tour.



Le Site
bertrand dit:
C'est pas gagné!


Pourquoi?

J'ai peut être lu rapidement mais je cautionne ce que tu as évoqué ci-aprés.

PS: C'est peut être aussi la chance de Bayrou qui pour moi va avoir du mal à exister politiquement. :roll:

Le texte me plaît bien, à moi.

greuh.

greuh dit:Juste un mot : je suis contre Sarko, mais je ne suis pas du PS, et n'ai voté Ségo que pour (tenter de) faire barrage au petit énervé ami des grands actionnaires.
Je suis de gauche, mais d'aucun parti. Je hais le système boursier, et, globalement, je remercie Koko de représenter à peu près tout ce que je hais en matière d'économie et de politique. Je n'aime pas le PS, et particulièrement les éléphants. Un renouveau serait bien. Pour l'instant, le PS, c'est un peu la droite de gauche. C'est du centre gauche mou, on va dire. D'un autre coté, les Trotskistes, très peu pour moi.
Je considère que le programme de koko est un ensemble de mensonges dont la totalité a été démontée (franchement, pas dur) au fur et à mesure qu'ils furent proféré par le Canard Enchaîné, qui, s'il est de gauche, ne s'est pas gêné pour taper sur les autres candidats aussi. Seulement voilà, même à taper sur les autres candidats, difficile de trouver plus de squelettes que dans les placards de Sarko (comment a t il réussi à les déménager tous de l'île de la Jatte ? )
Quant à me dire "on n'a pas essayé son programme, pourquoi traîner les pieds ?"
J'y réponds deux-trois choses :
- son programme, on en a essayé une partie, vu que l'UMP est au pouvoir depuis 12 ans, et lui ministre depuis 5 (sans parler de ses futurs ministres).
- j'ai pas essayé de me coincer les doigts dans une porte, mais je sais que je n'ai pas besoin d'essayer pour savoir que je n'aimerai pas
greuh.


Bien qu'étant de l'autre bord, je comprend tout à fait ton avis. Le système boursier, où les décideurs sont en décalage total avec la réalité de la production, est un système pernicieux, je n'en discouviens pas.
Par contre ce qui m'étonne dans ton message, c'est que tu es de gauche, mais que tu n'es ni socialiste, ni trotskiste. J'imagine que tu n'es pas plus stalinien. Néanmoins tu sembles, comme d'autres, continuer à croire qu'il existe "autre chose". J'attend toujours qu'on me dise quoi, et que quelqu'un quelquepart mette en place se quelquechose qui ferait que les gens seraient plus heureux, plus riches, etc. ... (plus beaux?)

Maldo

Concernant les bloquages de fac “préventifs”, je les met directement en parallèle avec de jeunes gens qui manifestaient contre le pouvoir élu dans les années vingt en italie, au nom de la liberté, de la solidarité, etc. …
Comment on les appelait déjà ces jeunes idéalistes rebelles en chemise noire?

Maldo

Mitsoukos dit:
bertrand dit:
C'est pas gagné!

Pourquoi?
J'ai peut être lu rapidement mais je cautionne ce que tu as évoqué ci-aprés.
PS: C'est peut être aussi la chance de Bayrou qui pour moi va avoir du mal à exister politiquement. :roll:


Parce que le programme est très ambitieux avec la volonté de rompre les clivages et propose déjà un clivage important ne serait-ce qu'avec le changement d'institution(6° république). Cela en fait de facto, un parti, ou un groupe d'opposition.

Pour Bayrou, s'il est vrai que Lepage le soutient au sein de MD, j'ai du mal à voir une fibre écologique en lui, tout comme l'alliance écologique. De plus MD est créé pour mettre Bayrou au centre, en position centrale, pas l'écologie.

Lepage, combien de divisions?

Maldo

De toute façon ça fait un bail que les scientifiques ont tiré les sonettes d’alarme : une écologie radicale doit être mise en place d’urgence pour renverser la vapeur. Tous les jours des espèces disparaissent, le trou dans la couche d’ozone s’agrandit, plusieurs Tchernobyls en puissance fonctionnent toujours en russie, l’Homme scie la branche sur laquelle il est assis en se coupant un poumon avec la déforestation, la liste est longue et non exhaustive. Si on part du principe (admis par tous maintenant) que le modèle économique dominant sur la planète est le capitalisme, il est plus que grand temps d’y mettre un frein. Non, capitalisme et écologie ne font pas bon ménage, la recherche du profit à tout prix empêchant même les sommets et résolutions des grands de ce monde d’aboutir aux énormes déblocages d’argent nécessaires aux réformes en profendeur.

Maldoror dit:Concernant les bloquages de fac "préventifs", je les met directement en parallèle avec de jeunes gens qui manifestaient contre le pouvoir élu dans les années vingt en italie, au nom de la liberté, de la solidarité, etc. ...
Comment on les appelait déjà ces jeunes idéalistes rebelles en chemise noire?
Maldo

Record de vitesse "Point Godwin" décroché :pouicbravo:
La LCR serait infiltrée par les nazis ? :)
bertrand dit:
Mitsoukos dit:
bertrand dit:
C'est pas gagné!

Pourquoi?
J'ai peut être lu rapidement mais je cautionne ce que tu as évoqué ci-aprés.
PS: C'est peut être aussi la chance de Bayrou qui pour moi va avoir du mal à exister politiquement. :roll:

Parce que le programme est très ambitieux avec la volonté de rompre les clivages et propose déjà un clivage important ne serait-ce qu'avec le changement d'institution(6° république). Cela en fait de facto, un parti, ou un groupe d'opposition.
Pour Bayrou, s'il est vrai que Lepage le soutient au sein de MD, j'ai du mal à voir une fibre écologique en lui, tout comme l'alliance écologique. De plus MD est créé pour mettre Bayrou au centre, en position centrale, pas l'écologie.


C'est ambitieux peut être trop pour l'instant.

J'ai l'impression que l'écologie n'est encore qu'un fremissement et que la prise de conscience de chacun n'arrive pas à se traduire dans les actes quotidien.

Combien d'entre vous vont faire les courses avec un panier et refuse le sac plastique? (j'emploie le "vous" car je le fais, je fais sortir mes affaires qui sont mises automatiquement dans des sac plastiques).

C'est un exemple, il y en a d'autres et j'avoue avoir parfois du mal car c'est un effort quotidien que le pratiquer le tri, éviter le gaspillage.

De plus, comment faire exister un tel mouvement au sein de l'économie mondiale?

pour Bayrou, je dirais que l'ambition du politicien peut être d'exister au delà de ses idées et que son mouvement sortant des clivages tout comme ce programme peuvent se retrouver.

Je vois pas comment deux mouvements "indépendants" peuvent exister pour le coup.
Philippe dit:
Les gens de la LCR seront sûrement contents d'apprendre qu'ils ne sont qu'une bande d'excités.

Ce sont eux qui ont caillassé la péniche de l'UMP à Lyon, qui ont balancé un militant dans le Rhône... Mais je ne leur apprends pas qu'ils sont excités : ils sont la "Ligue Communiste Révolutionnaire", c'est donc pour eux un titre de gloire.


Waouaw...alors la tu fais fort...

tu assimiles a un nom politique un comportement et le generalise a toute une population....Très fort, et choquant.

C'est comme si je disais que tous les électeurs de Sarko croient forcément -comme leur candidat- au caractère génétique de l'hérédité au détriment de l'éducation... et qu'ils sont donc des eugénistes en puissance...

Bref, un peu de retenue sinon on part dans le n'importe quoi. Je ne suis pas membre de la LCR, mais je trouve tes mots insultants.

L'election de Sarko est la première qui divise autant les Français. Cela devrait tout de meme nous faire tous reflechir, non ?
Al1_57 dit:
tu assimiles a un nom politique un comportement et le generalise a toute une population....Très fort, et choquant.
C'est comme si je disais que tous les électeurs de Sarko croient forcément -comme leur candidat- au caractère génétique de l'hérédité au détriment de l'éducation... et qu'ils sont donc des eugénistes en puissance...
Bref, un peu de retenue sinon on part dans le n'importe quoi. Je ne suis pas membre de la LCR, mais je trouve tes mots insultants.


Cependant avec le talent de Besancenot et son physique de minet, on peut en oublier ce que signifie "ligue communiste révolutionnaire".

pour moi, c'est avant tout Besancennot qui a fait un tel score, pas son mouvement et je ne suis pas sure que tout ses élécteurs se reconnaissent vraiment dans la LCR(j'ai souvent entendu: "dommage que Besancennot ne soit pas au PS, j'aurai voté pour lui")

Je n’essaie aps d’analyser le vote LCR…

j’essayais juste de faire remarquer qu’associer tous les memebres de la LCR a des excités est insultant.

Maintenant, il est vrai que Besancenot a une image ‘sympa’ qui l’aide a vehiculer son discours.
Pour le fond, il faut tout de meme savoir que la LCR s’est posée la question de changer de nom. (elle voulait evoluer en Ligue communiste je crois) ce qu’elle n’a pas fait. Par contre, elle a clairement enoncé qu’elle ne ferait pas la revolution pour prendre le pouvoir. La Revolution sera celle de sa politique.