En tout cas, il n’y a qu’un seul intervenant qui ait sombré dans l’attaque personnelle, et c’est toi. Dommage, tu avais l’air d’avoir des trucs plus intelligents à dire à la base.
Venant d’un fan de Ferré 
si l’argument n’est pas “les sionistes en font trop et créent un légitime sentiment de ras-le-bol chez les gens”, il n’y a aucune raison de ne pas pouvoir l’énoncer de manière simple…
Si on peut éventuellement remplacer du gasoil par l’huile de colza, l’inverse n’est pas recommandé…
vous voulez pas aller déterrer le topic Dieudonné plutôt ? 
Et, incidemment, aller voir où sa clairvoyance l’a mené aujourdh’ui…
tiens, je me suis trompée de topic 
Eric, on a “absolutisé” nous ?!
je comprends plus rien.
ou alors ce que je comprends trop bien c’est qu’on veut nous amener sur le terrain favori de certains ici. 
Parce que tu sais que je suis un crétin, prof
Tu peux répéter la question?
Mais!..fan de Ferré n’est pas une insulte Crétin, Prof ( ou doc en vf lapine) et Simplet non plus ( c’est le plus gentil des nains) 
par contre Eric , je trouve que tu uses de faible comme j’abuse de crétin
Il y a du saint Paul à te vanter ainsi …
dixit le contumaxe
Là c’est vraiment un jeu plus qu’un exutoire, promis 
boarf, moi quand je vois lier directement l’existence d’une exigeance morale et le substrat théologique dans un argumentaire, je me dis qu’il y a un vrai souci conceptuel à la base.
pourquoi pas finkielkraut en étendard progressiste ou comme rempart contre les extrêmismes, tant qu’on y est… 
rhalalala, encore un qui a fait sauter ses cours de philo en terminale…
Pourquoi sont-ce toujours les moins pertinents qui distribuent les diplômes de connerie ?
Le vendredi ce ne sont pas précisément les moules qu’on déguste…
C’est une bonne idée El Co, je pense que cette fois, je vais même l’emprunter pour de bon.
ah ben El Co, il a compris que même le relativisme est relatif (ou alors il me traite de sioniste et je dois le mordre)…
le jour ou Knizia sort un jeu sur les meetings aériens de la rome antique, t’es mal…
Vache… j’aurais jamais pensé lire ça sous ce pseudo-là 
Le « Complot juif », cette idée que le judaïsme soit, bien plus qu’une religion, une sorte de Rotary club aux objectifs troubles, n’est pas nécessairement le repoussoir que l’on croit. Surtout si vous êtes juif.
Bon, je comprends très bien qu’un « goy » s’agace d’apprendre qu’il existe un groupe dont il suffirait de faire partie pour crouler sous la gloire, les honneurs et l’argent et de se voir subséquemment rappeler qu’il n’en deviendra jamais membre parce qu’il n’a pas eu la chance d’être circoncis huit jours après sa naissance…
La gloire, les honneurs et l’argent, tout le monde est pour s’il a fallu préalablement gagner une guerre, inventer un vaccin contre le cancer, décrocher une médaille aux JO ou créer Microsoft dans un garage pour en jouir. C’est mérité. Mais si la présence d’une kippa dans le tiroir de la table de nuit est l’unique pré-requis pour profiter du package, il est logique que ça fasse froncer les sourcils des laissés-pour-compte qui, dans le même tiroir, ne planquent que des Rennies.
Tiens, moi qui suis juif, je suis complètement en phase avec ce point de vue. Moi aussi, je trouve ce genre de choses tout à fait scandaleux. Merde alors ! S’il existe un moyen imparable de devenir riche et célèbre sans qualités particulières, il ne devrait évidemment pas être réservé à quelques uns et certainement pas pour des raisons religieuses ! De fait, tout le monde devrait pouvoir devenir riche et célèbre, un peu comme tout le monde doit avoir accès à la santé et à l’éducation dans un grand pays laïque et démocratique tel que le nôtre, fondé sur l’égalité de tous devant tout.
Pour autant, il faut être réaliste et même le surmoi marxiste qui sommeille en chaque Français de bonne volonté sait bien que le chemin vers le Progrès est long et parsemé de ces petits cailloux pointus qui font mal lorsqu’ils se glissent dans sa chaussure en randonnée. Si nous devons tous devenir riche et célèbre un jour, ne nous berçons pas d’illusions, ce sera au terme de luttes et de révolutions parfois violentes, offrant d’ailleurs aux martyrs de la cause la possibilité de devenir célèbres un peu avant les autres ― à défaut de devenir riche puisque ça ne s’emporte pas dans la tombe.
Mais aujourd’hui, en 2010, dans ce monde encore imparfait où seuls les juifs semblent disposer de cette martingale, n’est-il pas encore plus scandaleux qu’un type comme moi en soit exclu ? Car enfin, si tous les juifs sans distinction de race, de couleur et de marque de téléphone portable ne peuvent pas, d’une manière ou d’une autre, devenir membres de plein droit du Complot, est-il raisonnable d’imaginer son extension à l’humanité toute entière ? Evidemment non.
Le Complot, est c’est d’ailleurs le premier reproche que lui font les antisémites (auxquels je m’associe ici sans réserve, espérant qu’ils ne m’en tiendront pas trop rigueur), n’a pas d’adresse précise, pas de siège social auprès duquel on pourrait écrire pour réclamer. Ok, par chez nous, il y a bien le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), mais ce n’est jamais qu’une représentation régionale sans importance puisque le Complot est mondial. En tout état de cause, s’il suffisait d’adhérer au CRIF pour devenir riche et célèbre, ça se saurait, tout le monde le ferait et le tour serait joué.
Ne soyons pas naïf et considérons que le Complot est quelque chose de plus diffus, de plus subtil. Quelque part dans le monde, sans doute aux Etats-Unis puisque c’est de là que partent tous les mauvais coups ― et singulièrement tous les mauvais coups juifs ―, dans un petit bureau obscur d’une impasse new yorkaise, coincé entre un coffee shop graisseux et une boutique Bensimon, un groupe de petits hommes au regard torve, au nez proéminent et à la lippe charnue, complotent. Car que voulez-vous que des comploteurs fissent sinon comploter ? Ils ne vont tout de même pas faire des milliers de kilomètres en avion et abandonner leurs terribles affaires locales le temps de se réunir dans un petit bureau obscur d’une impasse new yorkaise pour se raconter des histoires drôles, même si l’on sait que même l’humour est contrôlé par l’une de leurs agences.
Non, ils sont là pour comploter et fixer, dans ce sabir pittoresque mais familier de ceux qui ont vu « Un violon sur le toit » ou entendu Marek Halter faire le pitch de son sept-cent-cinquantième roman, les grandes évolutions de l’économie et de la politique à l’échelle planétaire :
― Toi Moshé, il faut que tu déclenches une crise monétaire majeure. Je ne m’étends pas sur les détails parce que je reprends le vol de 17h00, mais ça sera bon pour la communauté…
― Oy vey ! Pourquoi moi ? Je m’en suis déjà occupé la fois dernière et je vais encore me faire engueuler par Rebecca si ça me fait rentrer tard…
― Tsss. Toujours le même ce Moshé… Toi Shlomo, je ne te raconte pas non plus à quoi ça nous sert parce que le taxi est déjà en bas et que, de toute manière, ça tombe sous le sens, mais il faut à tout prix que tu influences les membres du Conseil de sécurité de l’ONU pour qu’une guerre éclate entre un pays et un autre…
― Oy vey ! Mais lesquels enfin ?
― Ecoute mon vieux, prends des initiatives… Soit tu complotes sérieusement, soit tu restes à la maison à faire du tricot et tu te convertis à la Scientologie… « Lesquels », tsss, a-t-on idée ?
C’est vrai qu’il est un peu léger, ce Shlomo. Moi, des conflits qui peuvent être bons pour la communauté, je t’en déclenche un chaque matin au petit déjeuner. Mais bon, c’est justement le fond du problème : je suis en bonne santé, dynamique, créatif, juif… Que me manque-t-il donc pour prendre la place de cet incompétent manifeste ? Hum, ça ne m’étonnerait pas qu’il ait des protections en haut-lieu… Vous savez comment ils sont, hein, ces types-là…
Car enfin, s’ils sont insaisissables, si personne ne sait exactement où les trouver, entre ces groupes de Bilderberg, ces Davos, ces clubs du Siècle, ces Illuminatis, bref tous ces écrans de fumée savamment mis en place pour empêcher les justiciers du Réseau Voltaire de faire éclater la vérité, c’est sans doute qu’ils vous contactent directement, hein ? Qu’ils vous cooptent, non ?
Ok, c’est certain, il faut se faire un peu remarquer. Faire des vagues. Ca je l’avais compris depuis longtemps et c’est un peu pour ça que je suis devenu journaliste, lorsque j’ai découvert que nous étions également extrêmement puissants dans les médias. On m’a d’ailleurs fait gentiment fait remarquer que la presse spécialisée dans les transports, la logistique et l’automobile n’était peut-être pas le choix le plus judicieux, mais je trouve que ça se discute : les transports, la logistique et l’automobile, ça représente tout de même quelques centaines de milliards de brouzoufs de chiffre d’affaires, ça ! C’est pas rien. Alors que Shlomo, qui est dans le prêt-à-porter, il est en train de se faire laminer par les Chinois.
Vingt ans plus tard, rien, bernique, que dalle… J’attends toujours un signe, un coup de fil. N’importe quoi… Franchement, si la vie après la mort s’organise plus ou moins comme la précédente, ce qui n’est pas clair clair à la lecture des théologiens juifs (mais bon, on commence à avoir l’habitude avec eux), j’essaie plutôt la franc-maçonnerie. J’ai lu dans L’Express qu’ils étaient partout et avaient énormément de pouvoir.
Hugues Serraf