Hallucinant comme post.
C’est bizarre, moi, tous les profs que je connais, ils sont plutôt du genre à bosser comme des malades qu’à glander. Essayer de monter un débat à partir des copains qu’on connait, c’est quand même du délire.
Pour piesstou, je suis impressionné par le débat stérile. T’inquiète, les profs ont un boulot dur, comme le tien. Et je crois que tu le penses quand même. Car depuis 3 pages, le seul reproche que tu as à leur faire, c’est le niveau de leur retraite. Mais voilà, un débat sur les retraites n’a rien à faire dans ce topic. Les retraites des fonctionnaires sont sûrement scandaleuses. Mais vouloir dire que les profs ont des avantages hors normes en ne parlant vraiment que des retraites (qui est un problème gégénral lié aux fonctionnaires, et encore, il est diffcile d’être aussi catégorique), c’est un peu gros. A part les retraites, t’as autre chose à reprocher aux profs ?
Quant au post initial, j’ai halluciné quand j’ai vu qu’il avait fallu ttendre une demi-page pour qu’il y ait une réaction. Non mais franchement, appeler les profs à voter José Bové Mais vous réfléchissez vraiment du fond de votre pampa ? Vous croyez réellement qu’un homme d’extrême gauche qui ne sait pas ce que c’est de gouverner, qui n’a que peu de vision sur comment gérer un pays déjà endetter, peut vous aider, vous, petits profs. J’ai rarement entendu plus connerie.
Pour Keiyan, c’est vrai que des illusions se perdent, mais la présidentielle est le vote d’un seul homme. Ce n’est pas une législative. Comme d’autres l’ont dit, l’extrême gauche, au lendemain du 22 avril, à appeler massivement à voter contre Le Pen. Aujourd’hui, leurs débats stériles et puériles sur “Qui va être notre candidat unique ?” montre qu’ils sont comme les autres politiques. Petite guéguerre stérile pour le pouvoir. 3 ou 4 candidats d’extrême-gauche qui se tirent dans les pattes. Que leur reste-t-il maintenant ?
Non franchement, ce dernier débat m’a définitivement montré qu’il ne fallait pas voter pour eux. Reste, Royal, Bayrou et Sarkozy.
Les autres sont capables des mêmes infantillages, mais n’ont aucune expérience et aucun entourage.
loic dit: Quant au post initial, j'ai halluciné quand j'ai vu qu'il avait fallu ttendre une demi-page pour qu'il y ait une réaction. Non mais franchement, appeler les profs à voter José BovéMais vous réfléchissez vraiment du fond de votre pampa ? Vous croyez réellement qu'un homme d'extrême gauche qui ne sait pas ce que c'est de gouverner, qui n'a que peu de vision sur comment gérer un pays déjà endetter, peut vous aider, vous, petits profs. J'ai rarement entendu plus connerie.
d'un autre côté, la candidature de Bové intervient dans le cadre légal de la démocratie.
les votes qui se porteront sur lui se porteront librement.
de m^me, que sont libres ceux qui ne se porteront pas sur lui.
si c'est un incapable, je pense que tu ne seras pas le seul à t'en apercevoir.
finalement, ce qu'il y a de bien en démocratie, c'est que l'on peut s'exprimer librement lors des choix électoraux m^me si tu penses que le voisin fait une connerie, il la fait librement et je ne crois pas que tu puisses raisonnablement l'en empêcher m^me si tu penses que c'est pour son bien.
Sur le debat vote utile:
Je suis socialiste et j’attend impatiament que Ségolène Royal me donne un signe rien qu’un qui pourrait me donner envie de voter pour elle et d’etre utile par mon vote à la France. Malheuresement, elle ne me fait pas signe. J’attend son programme economique, j’espère des prises de positions courageuses, je prie qu’elle incarne le projet socialise voté en 2005 au Mans. Mais rien ne se passe, elle continue son train train mediocre ponctué de gaffe ( une ca va, trois ca devient inquietant).
J’aimerais trouvé des raisons de voter Segolène Royal mais je n’en ai pas… je risque de glisser un bulletin vert ou communiste.
Je veux me sentir utile dans mon vote. Et je considère que c’est etre utile de dire aux elephant du Ps que leurs derives à droite, non seulement ca ne va pas redresser l’economie francaise et regler les problèmes quotidiens de la population mais qu’elle va nous mener à un gouvernement d’extrème droite dans quelques années à cause d’un nouvel echec d’une politique trop modéré.
Voter utile c’est pour soulager sa conscience mais ca sert à rien. Le Pen n’a aucune chance d’etre élu et se faire peur ne règlera pas le problème du front national.
Juste pour répondre à loïc (et aux autres) :
Je ne dis pas que les profs sont des feignasses il me semble. Simplement je trouve vraiment scandaleux, malsain et très égoïste qu’ils se plaignent sans cesse pour X raisons. Nombre de salariés du privé n’ont qu’à faire pareil : faire grêve pour protester contre leurs conditions… ben oui… et puis ils n’auront plus qu’à aller chercher un autre taf’ dès le lundi suivant… (ça vous dit quelque chose les Galerie Lafayette pendant les soldes ?)
Mon idée générale n’est donc pas de descendre du prof’ ou casser du fonctionnaire (ce que tout le monde semble penser…), mais plutôt de réfléchir à un moyen d’équilibrer les choses de sorte que certains ne soient pas plus avantagés que d’autres en cette période vraiment difficile. Une façon de dire : Attention, c’est bien beau et légitime de pas être content, mais peut-être faut-il aussi regarder les conditions de travails de la majorité des autres français avant d’aller se plaindre.
De plus, ça m’énerve de voir que dès qu’on parle des “avantages” que vous pouvez avoir (et qui sont REELS bordel!), on se fasse incendier à coup de “t’es jaloux”, “t’avais qu’à faire prof” et autres conneries.
Je ne suis pas prof’ à plein temps mais bel et bien formateur à quelques moments de l’année dans le cadre de mon travail, et ça me suffit amplement car ce n’est pas la partie de mon métier que j’apprécie le plus (simplement une question de goût c’est tout). Cependant, je sais donc à peu près quelle charge de travail ça peut représenter (via mon expérience perso’, mais via des retours d’amis ou d’amis d’amis) et très franchement je trouve que vous n’avez VRAIMENT pas à vous plaindre, c’est tout.
Sinon le problème des retraites fait partie de l’ensemble que tu le veuilles ou non. Vient ensuite le problème de la quantification du travail qui fait peut-être un peu cliché mais quand on voit que certains bossent moins de 20h par semaine et sont en vacances toutes les 7 semaines pendant 1 ou 2 semaines + 2 mois en été… ça a quand même de quoi laisser un certain arrière gout dans la bouche. La justification des “correction/préparation” jusque pas d’heure le soir me fait sourire car vous pensez être les seuls dans ce cas… Sachez qu’il y a aussi des employés du privé (avec moins d’avantages sociaux donc) qui poursuivent parfois leur travail chez eux en rentrant. Tout le monde ne quitte pas à 17h30 pétante pour glander jusqu’au lendemain 8h !
Idem, les propos de certains qui donnaient leurs horaires ou ceux de leur compagne en se plaignant de se lever à 7h pour ne rentrer qu’à 18h le soir m’ont également énervé : Vous pensez vraiment être les seuls dans ce cas là ??!! Sérieusement ??!!!
Je me demande parfois dans quel monde vous vivez… soupir
Je comprend qu’il soit difficilement envisageable de renoncer à ses petits avantages (et j’avoue que moi-même j’aurais du mal à m’y faire), mais à l’heure actuelle ce n’est plus possible d’avoir une majeure partie de la population qui trime toute sa vie plus de 40 heures par semaine sans avantages particuliers (et même de plus en plus de difficultés) tandis que certains autres continuent de foncer droit dans le mur.
++
[merci Monsieur lapin, moi aussi je t’aime !
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Sinon, on peut zapper ce message-ci et le précédent qui ne font pas avancer le schmilblick)
+
Eviter que ça dégénère en agressions pures et simples peut-être…
Vous êtes sur un forum public.
Vous utilisez l’écrit, rappelez-vous en.
Aucune intonation, aucun sourire ne vient atténuer l’impact des mots.
Donc s’il vous plait, faites attention à la portée de ce que vous écrivez, là ça devient trés limite…
[EDIT] Piesstou a ajouté la proposition de zapper les derniers posts. Je pense que ce serait sage.
Philippe dit:
Je n'aime pas ça. L'étymologie ne dit pas le fin mot sur la vérité des êtres. Le travail est pénible, soit, mais il est supérieur au repos, car dans le travail on utilise ses facultés, on les développe, on transforme le monde. L'idéal de repos, "otium", est un truc de grand propriétaire romain, dont le repos est rendu possible par le travail de nombreux esclaves. Après, il existe des travaux "aliénants", pour reprendre la terminologie marxiste - mais ce n'est certainement pas le travail de prof.
Là, il a un autre problème de vocabulaire, tu sembles confondre loisir et oisiveté. Tu peux tout à fait être actif dans ton temps de loisir, utiliser tes facultés, les developper et transformer le monde... A mon avis c'est un débat qui demande qu'on soit très précis sur ce qu'on appelle "travail" (et peut-être aussi ouvrir un autre sujet pour débattre de façon moins passionnée)... Pour ma part dans mon métier, il y a une partie de travail qui s'appente pour moi à de la corvée (et je le fais parce que je dois le faire), une partie que je ne ferais sans doute pas si je n'y étais pas obligée mais qu'aubout du compte je trouve plaisante et valorisante et une partie que je fais sans même me rendre compte que c'est du travail... Et quelque part, c'est la même chose dans mes temps de loisirs ce qui en simplifie rien...
Mais j'ai quand même l'impression que certains jugent le travail à l'effort fourni et à sa pénibilité. Si tu t'amuses en faisant ce que tu fais, ou si tu le fais vite, tu ne travailles pas vraiment même si c'est bien fait... On en revient donc bien au travail instrument de torture... Il n'y a qu'à voir d'ailleurs à quel point certain soulignent l'aspect pénible de leur travail pour se justifier plutôt que d'en montrer les résultats, je trouve ça intéressant, éloquent et tout à fait inquiétant...
piesstou dit:
Sinon, on peut zapper ce message-ci et le précédent qui ne font pas avancer le schmilblick)
+
Tu peux t'éditer, effacer et rajouter des "XXX", ou "auto modéré". je l'ai déjà fait avec les xxx.
Chers Monsieurs et Chères Madames,
Moi, j’ai pas tout envie de lire et, en tant que responsable du site, les sujets de ce type sur Tric Trac, ça me fatigue. Le problème c’est qu’il y en a de plus en plus. Je veux pas savoir qui a tort qui a raison, je m’en contre-fou, faire de la politique sur un forum internet ne m’interesse pas. Je n’ai donc pas envie de surveiller ces sujets. Je n’ai pas envie que le ton monte entre des gens qui jusque là se parlaient normalement… Etc.
Donc, la, ça chauffe dans ma tête et la solution radicale de la hache ne va pas tarder.
Bien à vous de cordialement
Monsieur Phal
Monsieur Phal dit:Chers Monsieurs et Chères Madames,
Moi, j'ai pas tout envie de lire et, en tant que responsable du site, les sujets de ce type sur Tric Trac, ça me fatigue. Le problème c'est qu'il y en a de plus en plus. Je veux pas savoir qui a tort qui a raison, je m'en contre-fou, faire de la politique sur un forum internet ne m'interesse pas. Je n'ai donc pas envie de surveiller ces sujets. Je n'ai pas envie que le ton monte entre des gens qui jusque là se parlaient normalement.. Etc.
Donc, la, ça chauffe dans ma tête et la solution radicale de la hache ne va pas tarder.![]()
Bien à vous de cordialement
Monsieur Phal
Cher Monsieur Phal.
Ne vous inquiétez pas, on ne fait que discuter. Les échanges sont certes un peu vifs parfois (comme sur la croix gammée) mais tout cela reste de l'ordre du discours.
On est grand avec des morceaux de dents vaccinnées dedans

Cher super vilain,
Votre photo me fait tout juste un peu moins peur que lorsque je regarde ma bobine des mauvais jours dans la glace.
J’ai lancé le sujet sur le vote utile et j’avoue que je suis effaré par l’évolution du débat sur le travail des enseignants. Tant de rancoeur de la part de certains intervenants est inquiétante, même si ce ne sont que des mots qu’il est plus facile d’écrire que de jeter à la face d’autrui.
Je suis moi-même enseignant, du style critique et caustique, mais j’ai un peu peur du jour d’ouverture de la chasse.
Juste une anecdote en passant : lors d’une soirée, un ami (vendeur de voitures) de mon beau frère à qui je donnais le montant de mon salaire et de mes impôts (il se plaignait d’en payer trop), me dit le plus sérieux du monde: “Pour ce prix là je ne bosserais même pas.” Il y a des gens qui savent faire plaisir, c’est fou. Il n’a pas voulu me dire ses revenus bien entendu.
Pour en revenir au vote utile, le sujet de départ, la réaction de Loïc
(Quant au post initial, j’ai halluciné quand j’ai vu qu’il avait fallu ttendre une demi-page pour qu’il y ait une réaction. Non mais franchement, appeler les profs à voter José Bové Choqué Mais vous réfléchissez vraiment du fond de votre pampa ? Vous croyez réellement qu’un homme d’extrême gauche qui ne sait pas ce que c’est de gouverner, qui n’a que peu de vision sur comment gérer un pays déjà endetter, peut vous aider, vous, petits profs. J’ai rarement entendu plus connerie.) m’a paru déplacée. Je suis un grand prof et ne dis jamais de conneries.
L’homme de la pampa
J’ai édité mon message précédent. Très agressif sans doute mais les propos de Piesstou ne poussent pas vraiment à la réflexion…
Et sinon, je vous joint un texte sur le statut des enseignants. Cela contribuera peut-être à une discussion avec moins d’a priori voire une prise de conscience…
“IL FAUT REVOIR LE TEMPS DE TRAVAIL DES ENSEIGNANTS !
LE DECRET DE 1950 EST VRAIMENT TROP VIEUX !
Actuellement, le temps de travail d’un enseignant de collège ou de lycée
est de 18 heures par semaine. C’est, pour les professeurs certifiés, le
seul élément fixe et clair relatif au temps de travail qui leur est
demandé. Il a été fixé par une décret datant de 1950. Rendez-vous compte !
Ce qui détermine ce qu’un enseignant doit à la nation date de 56 ans. Il
est vraiment temps de se pencher sur un problème aussi lourd de
conséquences.
18 heures par semaines ! Quel salarié ne voudrait pas travailler aussi peu
pour d’aussi bons salaires ?
Comment le législateur a-t-il pu créer en 1950 un statut aussi avantageux ?
Il faut peut-être y regarder de plus près. En fait, ce temps a été conçu en
prévoyant qu’un enseignant travaille 1,5 heures chez lui pour une heure
devant élève afin de préparer ses cours, évaluer les élèves et actualiser
ses connaissances dans sa discipline. Cela fait 18 fois 2,5 heures (1
devant les élèves et 1,5 à la maison), soit 45 heures hebdomadaires. En
effet, le temps de travail légal de l’époque s’il était légalement de 40
heures par semaine, était en réalité de environ 42 h par semaine, sur 50
semaines.
Mais que s’est-il passé depuis pour les enseignants ? Rien ! Alors que pour
les autres salariés il y a eu la troisième semaine de congé payé en 1956,
puis quatre en 1969. Les 40 heures réelles ont été atteint au début des
années 70 (elle était un droit depuis 1936). Mais ce n’est pas fini, il y a
eu les 39 heures et la cinquième semaine en 1982, puis les 35 heures en
2000. En somme le temps de travail hebdomadaire pour les salariés a baissé
de 25 %. Mais les enseignants doivent toujours le même service.
C’est au moins un enseignant qui écrit cela vous dîtes vous, en lecteur
éclairé ! Certes je l’avoue, je fais partie de ces privilégiés. Car,
comment peut-on parler de temps de travail sans parler des vacances ? Et
bien justement, le législateur a tout prévu et cela de deux façon. D’abord
45 heures dues quand les autres devaient 42, ça c’est pour les petites
vacances (Toussaint, Noël…). Car les vacances c’est pour que les élèves
se reposent. Donc notre temps de travail était annualisé. Mais, et les deux
mois d’été alors ? Là, c’est un tout petit peu plus compliqué. Certains
enseignants ne le savent même pas, d’ailleurs. Cela se situe au niveau de
la grille des salaires. Notre grille a été, elle aussi, fixée en 1950 au
même niveau que les autres cadres de la fonction publique recrutés avec un
concours au niveau bac + 3. Mais à cette grille, il nous a été retiré deux
mois de salaires, puis le résultat a été divisé par 12. (Par exemple si un
inspecteur des impôts est payé 2000 ? par mois il recevra 24 000 ? par an,
mais pour la même qualification, un enseignant recevra aussi 2000 ? par
mois mais sur 10 mois, soit 20000 ? par an. Cette somme est ensuite divisée
par 12 et donne 1667 ? par mois.) Et oui chers lecteurs les enseignants ne
sont pas payés pendant les grandes vacances.
Oui bon d’accord, peut-être que nous ne sommes pas si privilégiés que cela
concernant le temps de travail. Mais côté salaires, quand même, nous ne
sommes pas à plaindre ! Et bien soit, comparons. Nous sommes nettement en
dessous de la moyenne des cadres du privé comme du public (qu’on nous
prouve le contraire). Mais l’exemple le plus frappant pour moi de la
dégradation de la valeur que la nation accorde à ceux qui éduquent ses
enfants est le suivant. Le salaire de départ d’un enseignant en 1970 était
2 fois supérieur au SMIC. Aujourd’hui, il n’est plus que 1,2 fois plus
élevé. Autrement dit si comme le PS l’a écrit dans son projet le SMIC
augmentera de 25 % au cours des cinq ans à venir (et l’UMP l’a augmenté au
même rythme annuel dès cette année), un enseignant débutant gagnera moins
que le SMIC. Faudra-t-il en arriver là pour que la société se rende compte
de la dégradation de notre situation?
Alors oui le décret de 1950 est vieux ! Il est vraiment temps de le
toiletter comme le disent nos gouvernants ! Mais dans quel sens ? Est-ce en
faisant en sorte que devions travailler plus pour gagner autant comme veut
le faire M de Robien ?
Laurent TARILLON, enseignant de sciences économiques et sociales à
Grenoble.”
Jarkus dit:Sur le debat vote utile:
Je suis socialiste et j'attend impatiament que Ségolène Royal me donne un signe rien qu'un qui pourrait me donner envie de voter pour elle et d'etre utile par mon vote à la France. Malheuresement, elle ne me fait pas signe. J'attend son programme economique, j'espère des prises de positions courageuses, je prie qu'elle incarne le projet socialise voté en 2005 au Mans. Mais rien ne se passe, elle continue son train train mediocre ponctué de gaffe ( une ca va, trois ca devient inquietant).
J'aimerais trouvé des raisons de voter Segolène Royal mais je n'en ai pas... je risque de glisser un bulletin vert ou communiste.
Je veux me sentir utile dans mon vote. Et je considère que c'est etre utile de dire aux elephant du Ps que leurs derives à droite, non seulement ca ne va pas redresser l'economie francaise et regler les problèmes quotidiens de la population mais qu'elle va nous mener à un gouvernement d'extrème droite dans quelques années à cause d'un nouvel echec d'une politique trop modéré.
Voter utile c'est pour soulager sa conscience mais ca sert à rien. Le Pen n'a aucune chance d'etre élu et se faire peur ne règlera pas le problème du front national.
Même dilemme, mais bon je n'ai jamais voté sous la contrainte, maintenant avec ma femme on se pose la question. J'ai la sensation de me mentir à moi-même si je vote "utile" au premier tour et j'ai peur que les gros partis si on a un gros impact des elephants de la disparition au fond pendant très longtemps de toutes les minorités politiques dont je fais partis mais qui representent aussi une frange de l'electorat. Cette campagne est moche, les coups bas pleuvent comme une americanisation latente des débats. Je vois l'avenir politique noir dans l'immediat et j'aimerais bien me planter pour que cela ne dure pas.
Jopajulu dit:J'ai édité mon message précédent. Très agressif sans doute mais les propos de Piesstou ne poussent pas vraiment à la réflexion....
Et sinon, je vous joint un texte sur le statut des enseignants. Cela contribuera peut-être à une discussion avec moins d'a priori voire une prise de conscience....
"IL FAUT REVOIR LE TEMPS DE TRAVAIL DES ENSEIGNANTS !
LE DECRET DE 1950 EST VRAIMENT TROP VIEUX !
Intéressant, vraiment. Je vérifierai les chiffres (d'ailleurs si tu avais un lien vers ce texte de 1950...) mais je comprends maintenant pourquoi mon agrégée de moitié a un grade administratif supérieur au mien mais ramène moins de pièces d'or au donjon.
Moi qui pensait qu'elle s'arrêtait trop à la taverne sur le chemin du retour


Cela dit dans l'optique partage du temps de travail, je suis prêt à travailler 10 mois payés 10


Concernant le débat sur les profs : 1. Je suis dans le privé. 2. J’ai déjà fait du tutorat à la fac, je me suis déjà occupé d’enfants, et j’ai dans ma famille des enseignants. Je crois donc connaître les deux “univers”, et j’ai donc mon avis sur la question…
… Mais je ne le donnerai pas.
Je crois que c’est bon, tout a été dit d’un côté comme de l’autre et il n’y a pas grand chose à ajouter. Si au bout de ces 8 pages quelqu’un ne s’est pas fait son avis, ce ne sont pas d’autres pages qui vont y changer grand chose. Surtout que ces pages deviennent de plus en plus passionnées, et de moins en moins productives (certains messages ont même dû être censurés par leurs auteurs). En plus il reste la menace de la hache
Maintenant, si je regarde en haut de mon écran, je vois que le sujet c’était “Le vote utile”. Si on y revenait ?
Là-dessus, je suis assez déçu par cette campagne “à l’américaine”, voire “vaporware”. Je m’inquiète de la conduite d’un pays que pourraient mener des personnes pas plus claires que cela, mais je n’ai pas le choix, c’est là ce qu’on me propose.
Je suis plutôt de gauche, pas enthousiasmé par Royal, mais si je veux me réserver pour le second tour, y parviendra-t-elle seulement ? Ou alors je vote Bayrou, et si c’est lui qui se retrouve en second tour, alors pourquoi pas ? Je ne sais toujours pas quoi en penser: je ne suis pour personne, mais il y a clairement des candidats envers qui je suis contre. Le côté râleur du français, peut-être…
Bonjour,
un petit mot sur les privilèges des enseignants (étant moi-même professeur de SES en lycée).
Une étude récente sur les enseignants du secondaire montre qu’en 25 ans (1981-2006), leur pouvoir d’achat a baissé de 20%. Ce constat m’a été rappelé par deux élèves de terminale (je fais réaliser une petite revue de presse hebdomadaire : les élèves choisissant librement un sujet qu’ils jugent important). Les autres (total 35 élèves) étaient stupéfaits. Ils étaient persuadés que nous touchions des salaires de Ministre sans cesse croissants.
Ils m’ont demandé (sans que je ne pousse à la roue) pourquoi, on ne se plaignait pas ! Or, il se trouve que je travaille actuellement sur Tocqueville et la passion pour l’égalité en démocratie. Je leur ai dit que ce silence illustrait la pensée de cet auteur. La population nous perçoit comme des privilégiés. Or, pour Tocqueville, plus une société se démocratise et plus la contestation des privilèges devient puissante : la passion pour l’égalité.
En tant qu’enseignant, je rase les murs car si j’ose me plaindre concernant mes conditions de travail, on me renvoie systématiquement ces “privilèges” à la figure. En clair, je suis piégé par les “vacances” et les “18 heures hebdomadaires”. Ce qui m’inquiète c’est que toute passion égalitaire est dangereuse. Bientôt, on dira à un enseignant qui a pris un coup de couteau par un élève : « oh bon ça va comme ça, vous avez les vacances pour vous en remettre ! C’est le prix normal à payer pour être un privilégié".
Ce que beaucoup de gens ne comprennent pas, c’est que bien souvent nous nous mobilisons pour les conditions de travail des élèves. Dans mon lycée, classé en zone sensible, la rentrée prochaine verra 6 classes de seconde chargées au maximum : 35 élèves. Et alors, me direz-vous ? Eh bien, 80% d’entre-eux appartiennent à des milieux défavorisés. Nous avons demandé une septième seconde pour alléger les classes : elle nous a été refusé par le Rectorat pour raison budgétaire ! J’ai des classes métissées, pas toujours faciles à mener mais des élèves qui, individuellement sont attachants : un curieux mélange de consumérisme mais aussi de la lucidité quant aux chances que notre République leur donne.
Trois points pour terminer :
1) Privatisons l’éducation nationale, mais il ne faudra pas venir se plaindre après (coût exorbitant des études). Ce serait dommage que dans la patrie de Victor Hugo, l’éducation devienne un investissement et plus un droit.
2)L’école est aussi malade de la société : les mutations du monde du travail et de la famille se répercutent sur l’école qui semble être la dernière bouée de sauvetage de notre société. On lui demande beaucoup, on lui demande tout. Ne croyez-pas que les élèves se débarrassent de leurs problèmes à le grille des établissements. Ils les trimballent avec eux et nous les font partager. L’école a ses propres problèmes : les réponses sont complexes et des bouc émissaires (élèves, professeurs, parents, Etat) ne les résoudront pas.
3)C’est triste à dire, mais la « crise des vocations » dans le recrutement du secondaire me fait plaisir maintenant. Après tout, si nous sommes des privilégiés (métier facile et prestigieux, peu d’heures, des vacances, sécurité d’emploi), pourquoi de moins en moins de jeunes veulent devenir enseignant en collège ou en lycée ?
Une réflexion qui m’a été faite à Noël lors d’un repas de famille : « Toi, j’aimerais bien avoir ton poste mais surtout pas les élèves qui vont avec ! ». Désolé mais je crois que ça va pas être possible.
François
sans haine, mais triste !
Perso je ne me vois pas prof. C’est un travail exigeant, difficile car la société devient agressive, individualiste.
J’ai pas tout lu, mais au-delà des (dits/soit-disant) privilèges, ce qui m’inquiète est l’école, la formation, l’avenir de nos enfants.
L’éducation nationale dépense des sommes très importantes pour des résultats assez/trop mitigés. Problèmes de lecture/écriture à l’arrivée au collège,
problèmes d’orientation/débouchés, moyens humains, formations pas adaptées/liées aux entreprises.
Dans un collège, un jeune en contrat jeune très compétent, motivé qui en a bien fait plus que ce qu’on pouvait en attendre a été “remercier” (c’est un bien grand mot !) en fin de contrat. Par contre, refaire une grande salle informatique pour une dizaine d’heures par semaine là ok !
Pour moi, revaloriser les enseignants ne me gêne pas au contraire car c’est un métier plus que noble, à condition de revoir l’enseignement en profondeur.
Je pense qu’enseignants et élèves y gagneront.
Je vais en faire râler pas mal mais pour avoir lu le 2ème livre de Brighelli, je ne suis toujours d’accord avec lui mais c’est inquiétant. Et enseignants comme politiques sont d’accord pour parler aujourd’hui de crise de l’éducation !