Sans ordre particulier…
On a dit pas les narratifs, mais je vais quand même commencer par Time Stories.
Évidemment, sur un jeu à scénario, je suis immergé dans l’histoire, mais Time Stories a aussi l’avantage de me faire incarner un avatar, ce qui me rapproche de la pratique du JdR. C’est un peu là tout le principe du roleplay: Je suis dedans parce que je choisi de l’être.
EDIT: Je garde d’ailleurs aussi un œil sur Unsettled, un jeu qui a un côté narratif sans être vraiment narratif, je dirais qu’il est plus “exploratif” que narratif, et je pense qu’il a du potentiel niveau immersion.
On ne peut pas parler d’immersion sans citer au moins un jeu à thème fort, et pour moi ce sera Batman Gotham City Chronicles. Forcément, des figurines détaillées dans un univers qu’on connait déjà avant même de jouer, ça facilite grandement l’entrée dans le thème.
Comme autre jeu, je vais parler de Smallword.
Dans ce dernier, ce qui me met dans le jeu, c’est l’ambiance. Smallword est un jeu agressif, et quand j’y joue, je suis agressif. Du coup, je suis bien dans l’ambiance dans laquelle le jeu veut me faire vivre.
Deux pour le prix d’un: Colt Express et City of Horror, pour des raisons similaires.
Dans Colt Express, on retrouve bien l’ambiance western spaghetti avec le côté burlesque des situations qui partent répétitivement en vrille quand rien ne se passe comme on l’avait prévu. Et dans City of Horror, on se sent totalement dans un film de zombies de série B, avec des survivants qui passent leur temps à se mettre des bâtons dans les roues.
Je vais aussi évoquer Root.
L’ambiance guerre à couteaux tirés dans un univers mignons de créatures de la forêt, ça fonctionne étonnamment bien. J’imagine que c’est les nombreux efforts que l’auteur et l’éditeur ont mis dans le développement de l’univers du jeu qui paye. Chaque faction a sa personnalité, et on se prend au jeu à l’endosser pendant la partie.
Et comme je ne sais pas compter, que j’ai triché au début, et qu’il faut bien que je cite au moins un jeu de gestion, je vais ajouter Eclipse. Dans ce dernier jeu, c’est la complexité et la fine granularité des règles qui font que ça marche. Gérer un empire intergalactique, c’est compliqué, jouer à Eclipse, c’est compliqué aussi, du coup, ça me met bien dans l’ambiance.
Et c’est l’heure du contre exemple: Projet Gaïa.
Certains seront surpris que je cite ce jeu en contre exemple, et je ne pense pas que ce jeu manque d’immersion, mais voilà, j’ai acquis Terra Mystica avant Projet Gaïa, et du coup, bon grès mal grès, je continue d’utiliser intuitivement la sémantique du premier quand je joue au second…