Je voulais savoir si vous aviez repéré des auteurs qui font des jeux de trop, c’est à dire juste … pour en faire, dont certaines productions n’ont pas un semblant de créativité par rapport à d’autres, plus emblématiques et novatrices, soit de “chez eux” soit du monde du jeu en général à tel point qu’il parait parfois évident qu’ils ne répondent qu’à certaines commandes, sans avoir qqch d’essentiel à apporter. Je pensais, personnellement, bien sûr à Reiner Knizia, et aussi, plus polémique pour certains, à Kramer. D’autres, qui sont également prolifiques, ne me semblent pas rentrer dans cette catégorie, comme Faidutti, Cathala ou Schacht, dont les jeux se dissocient bien, je pense, les uns des autres.
Knizia c’est évident. Kramer je suis moins d’accord, il est prolifique, mais ses production sont toujours super chiadées.
Pour faidutti il est beaucoup moins prolifique qu’avant. En solo du moins. Mais je ne me prononcerait pas sur lui car son style ne me convient pas en tant que joueur.
Je sais que je vais me faire lyncher mais moi j’ajouterai Wallace…
repier dit:
Je sais que je vais me faire lyncher mais moi j'ajouterai Wallace...
*court vite chercher du pop-corn...

C’est très personnel. On peut être fan d’un auteur et ne pas voir qu’il reproduit sans cesse des bouses pour “surfer” sur la vague d’un certain succès.
Klaus-Jürgen Wrede : pour ses innombrables extensions et variations autour de Carcassonne dont certaines sont d’intérêt plus que limité…
Michael Schacht : pareil, pour Zooloretto et cie
Dirk Henn : pareil, pour les extensions ou variations autour d’Alhambra, dont certaines sont carrément ratées à mon avis
Uwe Rosenberg : pas pour Agricola, le Havre et Loyang (quoique, le dernier…), mais pour Bohnanza. En Allemagne, on a même droit à des romans, des puzzles et d’autres fantaisies qui sortent chaque année autour des haricots.
et bien sûr Knizia, le docteur ès jeux en tous genres et n’importe quoi. Je pense même qu’il doit avoir des nègres à son service…
lABCdaire dit:En Allemagne, on a même droit à des romans, des puzzles et d'autres fantaisies qui sortent chaque année autour des haricots.
Ne sont-ce pas ici les éditeurs et distributeur qui sont à blâmer ? Tant que le public en demande, on leur ressert des naricots, même si Rosenberg n'y est plus pour rien depuis un moment (parti qu'il est vers d'autres jeux) ?
100% OK pour Knizia.
lABCdaire dit:et bien sûr Knizia, le docteur ès jeux en tous genres et n'importe quoi. Je pense même qu'il doit avoir des nègres à son service...


Je ne sais pas si ce sont des popcorns ou des oeufs qu'il me faut ...

C'est sûr que Knizia a fait plein de trucs inutiles, après, la suite de l'idée [...] et je m'auto-modère pour le coup

ça semble presque évident que Knizia a des nègres, à la Stephen King !
ça manque d’âme…
les autres, c’est moins flagrant je trouve.
Pour Wallace, j’avoue avoir ralé quand j’ai vu First Train to Nuremberg.
Admettons que je souffre d’une certaine collectionnite j’aurais tendance à vouloir acheter tous ses jeux…
Or ce nouvel opus, est un last train mais avec une nouvelle carte et une nouvelle règle sur les passagers en première classe.
Est ce que cela justifie l’achat d’une nouvelle boite de jeu ?
Itai dit:repier dit:
Je sais que je vais me faire lyncher mais moi j'ajouterai Wallace...
*court vite chercher du pop-corn...



Non, pas d'inquiétude et pas besoin de pop-corn....

Il est vrai que le Maestro s'est imposé un rythme de création depuis 2 ou 3 ans qui m'as franchement surpris, mais la qualité est toujours là pour le moment, je ne pense pas qu'on puisse parler d'un auteur qui fait des jeux "pour en faire"...
Le nom de Knizia me vient spontanément à l'esprit, mais comme j'en suis resté à son dernier "gros" jeu selon moi (à savoir Amun re), je suis mal placé pour en juger.
Je pense qu'il faut pas chercher chez un auteur cette caractèristique, mais plutôt juger une production dans son ensemble. Par exemple, je crois que l'Allemagne produit trop de jeux inintéressants (éditeurs pas assez sélectifs ?), avec moult extensions pas toujours indispensables...
Au risque de passer pour un idiot : je pense que Knizia il doit surtout avoir un ordinateur et des formules mathématiques.
non
comme Wallace - mais Knizia, au moins, a aussi installé Photoshop.
Itai dit:repier dit:
Je sais que je vais me faire lyncher mais moi j'ajouterai Wallace...
*court vite chercher du pop-corn...
non mais Wallace, il est hors course, car il n'a pas sorti de jeux encore en fait.
J'ai vu les plateaux de jeu: il en est à l'état de protos seulement.
En espérant qu'il trouve ses fans...
El comandante dit:comme Wallace - mais Knizia, au moins, a aussi installé Photoshop.
excellent !

Foussa dit:ça semble presque évident que Knizia a des nègres, à la Stephen King !
ça manque d'âme...
les autres, c'est moins flagrant je trouve.
C'est pas un poil raciste ça ?
Je ne pense pas que Knizia ait des negres. Il fait souvent les mêmes trucs avec un theme relooké. Pas la peine d'avoir un negre, un éditeur suffit.
De toute façon, maintenant, her doktor travaille chez apple !
Je croyais avoir lu à une époque que Knizia était le seul auteur à vivre de ces jeux, dans son cas, est ce que ceci n’expliquerait pas cela ?
Et pour le coup, Stephen King n’a pas de nègre non plus…
Je ne dirais pas qu’un auteur en particulier fait du réchauffé, je dirais plutôt que le marché européen ne jure dans sa grande majorité, que par le jeu à l’allemande, en en acceptant les codes comme une étape indispensable vers le bon jeu, le graal ludique. D’où une certaine redondance de certains auteurs, qui nous servent plus ou moins les plats habituelles du moment, plébiscités par le publics, et donc par les éditeurs (ou l’inverse, ou les deux à la fois). Petit cube, ouvriers, ressources, PV, zéro-hasard, tout-contrôle, et si vous êtes un auteur reconnu, vous faite carton plein.
Rien d’étonnant, donc, à ce que certain ce cantonne à des horizons connus, ils font ce qu’ils aiment, et ce que le public aime.
Il y a pourtant moyen de faire du neuf avec du vieux.
RFTG par exemple, SmallWorld, au succés mérité. Et j’attend toujours un coopératif vraiment typé à l’allemande, avec de la grosse gestion.
salut
bah, en faite, j’achète tous leurs jeux et en général il me plaise bien…
donc continué vaillant créateur…
commercial, artistique et après je préfère un bon film à l’américaine qu’une serie tv allemande…lol…
walterstefano
Je ne pense pas que Knizia ait de « nègres », mais plutôt une bonne méthode pour tester ses jeux (simulateurs mathématico-informatiques, équipes de testeurs, etc.) De plus, il a certainement le niveau et l’expérience pour se passer d’une bonne partie des tests préliminaires de ses jeux, surtout qu’il n’hésite pas à réutiliser des recettes qu’il connait bien à chacun de ses nouveaux jeux. Le manque d’âme de certains de ses derniers jeux est très certainement lié à un manque de temps passé à fignoler les détails, comme coller plus près au thème…
Il me semble que Wallace, quand il a lancé la gamme Treefrog, a arrêté son métier de prof d’histoire pour se consacrer uniquement aux jeux. Ça peut aussi expliquer la prolifération de nouveautés depuis quelques années.
oui, c’est possible tout ça, effectivement.
donc, on peut dire que Knizia “fait des jeux pour en faire”, non ?
bon, d’un côté je trouve ça injuste vis à vis des passionnés qui vont tout donner pour faire un bon jeu, qui ne se vendra pas.
d’un autre côté, c’est une forme de talent de savoir faire des jeux qui se vendent.
Laidzep dit:Il y a pourtant moyen de faire du neuf avec du vieux.
RFTG par exemple, SmallWorld, au succés mérité. Et j'attend toujours un coopératif vraiment typé à l'allemande, avec de la grosse gestion.
Juste pour dire, Smallworld n'est que Vinci en récent, donc c'est déjà du vieux, on est bien d'accord?
Après, pour les auteurs, je ne connais rien à leur travail, mais s'il est vrai que peu en vivent (comme Eric disait que peut-être, seul Knizia le faisait), je trouve en effet cela dommage!