merci. Du coup, on rencontre quelques créations française tres “en avance” (Risk, meditérranée…) alors qu’il semble, a part Armageddon, que les jeux allemand commencent beaucoup plus tard.
Or, je me dis qu’on bien trouver au début du XXeme siecle des jeux allemands du meme type, surtout considérant l’influence du Kriegspiel, une industrie d’une maniere générale florissante, et une attirance pour la (proto) fantasy et autres themes romantiques.
Des idées ?
Hop, pendant que j’y suis appel a témoin (que vous pouvez relayer)
Dans les 1er numero de Dragon Radieux (revue de JDR), vers 1986, je suis tombé sur une pub pour un jeu a distance basé sur diplo, a theme de SF. Faudra que je scanne ça, mais ca ressemble plus a un monde persistant et un JDR (l’accent est mis sur la création d’empire, la découverte de race ET. etc…) qu’a un JDP sur sa table ou la simple transcription de celui ci par correspondance.
si par hasard des gens qui ont ont taté (et qui devraient avoir dans les 50-57 ans) rodent par ici, ou si vous en connaissez…
3 petites choses pour compléter:
Quand je parle de “murder”/“killer”/… (dépend d’où on habite et avec qui on y joue 
), je parle de ce jeu où on s’assoit en rond (comme à mafia), chacun tire une carte (comme à mafia), l’une des cartes symbolise l’assassin, une autre l’inspecteur et les autres les potentielles victimes. On y ajoutait parfois le témoin, le menteur, le voleur ou encore le médecin en fonction d’avec qui et d’où on jouait. Les rôles sont bien évidemment cachés.
Le but de l’assassin est de faire un clin d’oeil aux autres joueurs sans se faire repérer, on ne bouge pas de sa chaise et de la place qu’on a en début de partie. Lorsqu’un joueur est touché, il est mort.
L’inspecteur peut proposer un coupable quand il le désire si il se trompe l’assassin gagne. Lorsqu’il ne reste plus qu’un nombre déterminé (selon la “version” et le nombre de joueurs) de joueurs en activité l’assassin a gagné. Bien sûr il est possible de parler autant qu’on le désire et de balancer, le bluff faisant partie intégrante du jeu.
Jeu très pratiqué dans les centres de loisirs et entre potes dans les années 80, peut être depuis longtemps. C’est vraiment très proche d’un loup garou à cette différence majeure qu’il n’y a pas de nuit, ni de MJ.
Donc:
Pas d’accord. les murders parties et Les loups garous sont deux jeux différents.
Je pense qu’on ne parle pas de la même chose. Les murders party anglaises (scénarisées) ou les killers (GN de killing score) des campus sont effectivement d’autres jeux très différents. Mais le jeu de l’assassin dont je te parle en est très proche.
Oui, mais on ne peut pas parler de “jeu de role” tant que le terme n’existe pas, ni les joueurs. L’histoire qui y conduit est bien documentée maintenant.
Oui et non. Elle est extrêmement bien documentée mais souvent par les mêmes acteurs d’une part et d’autre part tout dépend si le “jeu de rôle” est un estampille ou une pratique. Dans le premier cas, le jeu de rôle c’est Chainmail/D&D effectivement. Dans le second cas, il y a bien des jeux de rôle qui préexistent au terme (avec caractéristiques, scénario de longue haleine, maître de jeu, dés, etc…). Mais c’est vrai que c’est ultra-underground et marginal. Néanmoins ça existe.
Tu te contredit un peu il me semble pour l’allemagne
Je fais déjà des tartines limite hs alors je synthétise. Si l’on considère la pratique du jeu comme une sublimation alors le fait de développer du jeu où l’affrontement est indirect en est la plus haute symbolisation. Une poupée russe libératoire des pulsions guerrières
.
Merci pour la contradiction
1- pour ce qui est du jeu de l’assassin, vu comme ca, oui il y a une parentée. Encore que, le killer est un jeu live qui utilise des objets, la version qui tu présentes semble etre un dérivée (ou une version orginelle) plus “statique”.
Quand à MAFIA il semble bien qu’elle n’a pas de relation avec ces jeux
http://jeuxsoc.fr/?principal=/jeu/mafid?
il serait directement inspiré de ce psy russe
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lev_Vygotski (comme souvent, un jeu est dérivé d’un concept issu des sciences) et travaille lui meme dans un département de psycho si j’ai bien compris
Il fourni lui meme la définition suivante :
“Informed Minority against an Uninformed Majority”.
Qui rejoint un peu la théorique des jeux (jeux a information parfaite/imparfaite, symétrique/asymétrique)
- Pour ce qui concerne les JDR: je suis d’accord sur le fond, mais plutot que d’étiquetter de l’extérieur, je pars de la construction sociale d’une sousculture ludique. Par exemple, diplo a été fondamental pour le développement de beaucoup de jeux (a commencer par DD et les premiers JDP “jouables” par des non nerds). Il a aussi crée tres tot une communauté tres active autour des jeux par correspondance (géré par un “référé”). Mais cela a échoué a créer une sous-culture propre, dense et stable…meme si c’est allé assez loin.
Le JDR, lui, commence a apparaître dans les faits vers 1968 (voire meme avant), si on considere certains aspects clefs, mais il ne commence a générer une sous culture propre, dynamique, que vers la fin des 70s (avec le terme que va avec - au début on parle de “fantasy campaign wargame” puis “fantasy gaming” ou FRP pour Fantasy role playing). En france, ca culmine avec l’invention du terme “roliste” (symptomatique), mais qui je pense ne se généralisera que vers le milieu des années 90 (au moment de la grand évaporation des joueurs - ou du “resserement” sur le noyau dur).
Le fait qu’une sous culture dense (voire un groupe social) se crée ou non est tres intéressant a analyser. Je pense que c’est lié a la possibilité qu’offre le jeu de servir de support à la sociabilité, dans et en dehors du jeu. Vaste sujet pour mes neurones qui fatiguent, ce soir… 
Hop premier pas sur TTV5…un peu perdu.
Juste pour dire que j’ai fait une MAJ du diagramme
https://www.dropbox.com/s/xa5qa4xs58ouwc0/JDR%20arbre%20ordonn%C3%A9.jpg?dl=0
- Rajouts de couleurs pour les “types” de jeux (classement encore pas tres solide): live games (orange), wargames (bleu pale), JDP (bleu electrique), JDR (bleu foncé), informatique (rose)
- Rajouts de plusieurs etapes ludiques importantes (notamment en Garde! qui est crée avant DD et qui préfigure étrangement les JDR…et et toujours joué, mais aussi ka Zombie Walk) et corrections de liens foireux
C’est encore le bordel, mais ca se dessine.
Je rappelle que l’objectif est de representer l’histoire des jeux “de l’imaginaire”, ou jeux a thématique forte.
A ce propos, si vous avez des idées pour la définition de ces derniers comme objet je suis preneur.
Comment les caractériser ? au dela des etiquettes et des mécanisme. Est ce que par exemple, “l’amplitude de l’input” (de la “créativité”) des joueurs est un critere essentiel ? Entre un Livre dont vous êtes le héros et Dixit, il est clair que dans le 1er on ne fait que des choix pré-établis. Mais dans le second, si la libertée est tres grande, l’input est quand meme limité dans sa forme.
Le resultat est aussi tres différent. Si on “crée” une histoire complete dans un LDVELH, dans Dixit, on et presque au degres zero thématiquement…
Tout ça peut m’aider a déterminer sur quoi portent les filiations
Projet très ambitieux et très intéressant, merci beaucoup pour cette lumineuse initiative ! Je ne pense pas être en mesure d’apporter des pierres mais je vais suivre le sujet avec plaisir.
merci.
Comme il y a de l’interet par ici, ca me confirme dans ma démarche pan ludique. je vais essayer d’orienter les prochaines articles dans ce sens.