Bonjour,
Je me suis fait la réflexion que la frustration était un sentiment omniprésent dans la vie de joueur.
Frustration en jeu :
La plupart des jeux amènent des éléments de frustration : l’adversaire m’a chipé la carte dont j’avais besoin, je voudrais faire ces 2 actions mais je ne peux en choisir qu’une, le tirage ne me donne pas les cartes que j’attends…
S’il n’y avait pas cette frustration, on pourrait faire tout ce qu’on veut, donc on s’ennuierait sans doute rapidement ! Disons que c’est une “bonne” frustration, conséquence des choix que nous impose un jeu.
Mais surtout, frustration hors du jeu :
- Frustration de vouloir jouer mais de ne pas avoir de partenaire disponible pour assouvir son envie (oui bon il y a le solo mais tout le monde n’aime pas). (en me relisant je trouve que cette phrase sonne bizarre)
- Frustration de manquer de temps : avoir envie de jouer à 10 jeux différents, mais le temps d’avoir rejoué à ces 10 jeux, il y a en a 20 autres dont on se dit qu’on en referait bien une partie.
Je fais une parenthèse, mais personnellement j’aime bien rejouer et rejouer encore à mes jeux. C’est pourquoi je me limite à une ludothèque de taille contenue (50/60 jeux). Mais malgré cela je n’arrive pas à assouvir le besoin de rejouer à tous les jeux dont j’ai envie à un instant donné.
À ce titre je me questionne sur ceux qui ont une ludothèque de 200+ jeux. J’imagine que dans ce cas il y en a beaucoup que vous gardez car pour différentes raisons vous ne voulez pas les revendre, en sachant pertinemment que vous n’y rejouerez sans doute jamais. Et si ce n’est pas le cas, comment vous gérez tant de frustration ?
- Et du coup il y a la corollaire, on voudrait découvrir des jeux qui nous tentent (pas forcément récents). Oui mais si j’achète un nouveau jeu je jouerai encore moins aux jeux que j’ai déjà et auxquels je suis frustré de ne pas pouvoir rejouer… Donc frustration : je craque ou je ne craque pas ? Et choix cornéliens pour se convaincre (limite schéma décisionnel) pour se décider à ajouter une nouvelle boîte dans l’étagère.
- Et si je trouve personnellement qu’il y a trop de sorties, il faut tout de même reconnaître que nous avons la chance qu’il y ait globalement peu de vraiment mauvais jeux qui sont édités. Beaucoup d’oubliables certes, mais globalement plutôt des bons jeux. Et donc frustration de voir toutes ces nouveautés et de se dire qu’on ne pourra pas tout essayer, même pas seulement ceux qui, selon nos critères, sortent du lot !
Le pire dans tout ça c’est que globalement je joue plutôt beaucoup, environ 10 parties par semaine (presque uniquement en multijoueurs), et malgré tout j’ai l’impression que c’est insuffisant. Mais en même temps je me dis que le jour où je me penserai “ah c’est bon là j’ai eu ma dose, j’ai joué à tout ce que je voulais jouer”, ça voudra peut-être dire que le moment sera venu de passer à autre chose, le début de la fin. Et c’est la frustration de ne pas jouer assez qui au fond nous motive à vouloir jouer encore et encore.
Vous partagez ce sentiment ? Ou vous croyez que je devrais rapidement prendre rendez-vous pour consulter ?
Vous avez des méthodes pour gérer cette frustration ?
(j’avais pensé faire un genre de tableau “jeux à jouer” sur lequel ma compagne et moi on pourrait coller des post-it des jeux auxquels on aimerait jouer, histoire de faire un planning des jeux à venir et d’avoir une vision sur plusieurs jours pour pouvoir se dire “ok celui-là j’ai trop envie d’y jouer, super il est au programme d’ici 4 jours”. En l’écrivant je me dis que si je devais en arriver là c’est qu’il y a vraiment quelque chose qui doit pas tourner rond là-dedans. )
Tu m’as bien fait marrer !
Mais très sérieusement pour te répondre :
La frustration dans les jeux, je la recherche pour les raisons que tu évoques (on s’emmerde sinon) mais ce n’est pas un sentiment partagé par tous, d’où le développement complet d’un secteur “gentil” où tu joues dans ton coin.
Pour le reste je te comprends également (mais si je joue une fois par semaine c’est déjà bien, je t’envie espèce de pourri gâté ^^)
Par contre je pense qu’il faut faire une croix sur l’idée de vouloir tout essayer, ce n’est pas grave si on peut pas, comme on ne peut pas voir tous les films, toutes les séries, lire tous les livres et visiter tous les pays. Goûter tous les plats du monde. Si tu te mets ça en tête, c’est l’horreur. Il faut accepter de renoncer ^^. Tu te renseignes suffisamment pour savoir sur quoi faire l’impasse. Comme toi je limite ma ludothèque, elle est somme toute très statique, par contre aujourd’hui, je m’autorise à me dire qu’avec le marché de l’occasion, je peux faire le choix de sélectionner un jeu juste pour voir, le revendre quasi au même prix pour en reprendre un autre, c’est comme un abonnement bibliothèque . Comme ça je m’octroie le droit de goûter à des nouvelles sensations ludiques et peut être trouver une perle pour moi et mes joueurs et qui restera dans la ludo. Pour peut être me dire que finalement je peux peut être remplacer un classique qui de toute évidence ne sort pas assez.
Parce que finalement, c’est comme les bouquins, tu aimes peut être la SF (thème) mais plutôt sous forme de nouvelles (méca) sauf que ça peut pas dire que tu vas aimer toute la catégorie, ni que les classiques vont te parler. La grosse différence qui pour moi augmente la potentielle frustration, et qui est intrinsèque au jeu de société, c’est que ton choix et tes goûts sont confrontés à l’entourage avec qui tu vas partager les jeux : il faut un consensus.
Le ras le bol de trop jouer ça peut arriver, mais ça peut passer aussi ^^
J’ai jeté tout ça un peu à la va-vite, je reviens si j’ai oublié quelque chose ^^
J’ai 1 à 2 parties par semaines, je trouve que ca suffit. J’ai mes activités sportives à positionner et d’autres bricoles, je peux pas plus.
Mais quand je n’ai pas de partie hebdomadaire, je suis un peu frustré.
J’ai pas envie de tester beaucoup de jeux, surtout frustré de pas jouer assez aux nôtres.
Après les joueurs sont souvent frustrés parce que pour la plupart, ils avaient des cheveux longs et des boutons au Lycée et ils fréquentaient des salles réseaux ou des tournois de Magic… comme ils se faisaient taper dessus par les sportifs du Lycée (je l’ai vu à la télé dans Parker Lewis), ils ont développé une frustration permanente ceci exacerbé probablement au fait que les filles les plus “In” du Lycée sortaient avec des voyous et pas avec eux injustement, alors qu’ils développaient un esprit relativement intellectuel et riche en humour du second degré du fait des moult lectures des annales du disque monde ou de Tom Tom et Nana quand ils étaient plus jeunes.
J’ai la chance d’avoir un cercle de joueurs réguliers qui partage en grande partie mes goûts ludiques, et parmi ceux ci, un couple qui a une ludothèque du même ordre de grandeur que la mienne (environ 300 jeux). On joue régulièrement (deux fois par semaine en multi, quasi tous les jours en couple), et malgré ça, comme toi, j’aimerais jouer plus. J’aime pour ma part découvrir de nouveaux jeux, et le fait d’avoir ce couple d’amis tout aussi atteint que moi aide pas mal de ce côté. Plutôt qu’enchainer les parties d’un même jeu, on joue plutôt une ou deux parties, puis on laisse “reposer” quelques semaines/mois avant d’y revenir. Il y a bien entendu des jeux qui sortent plus souvent que d’autres, mais la frustration n’est pas bien grande.
A la maison nous avons installé une petite boite à suggestion. Chaque semaine, chacun peut y glisser le nom d’un jeu auquel il a envie de jouer, et la boite est relevée le dimanche soir pour savoir quels jeux seront de sortie “à coup sûr” pour la semaine. Comme ça tout le monde est content.
Chez nous, nous sommes 2 frustrés sur 4. Mon fils et moi voulons jouer à des jeux narratifs qui durent des heures, mon mari et ma fille veulent jouer à des petits jeu qui durent peu.
Malheureusement nous avons commencé certains jeux à 4, donc nous n’avançons plus depuis plusieurs mois et je ne souhaite pas terminer à 2, je trouve ça dommage.
Par contre pour nos prochains jeux longs, on jouera à 2, tant pis pour la “cohésion d’équipe” et l’aventure en famille
Bonjour par ici, en voila un sujet bien intéressant selon moi.
Je suis quelqu’un d’assez “jeune” dans l’univers ludique : la trentaine mais intéressé par ce loisir (qui prend de plus en plus de place dans ma vie) depuis 1 an, une trentaine de titres et 100 parties tout pile à ce jour.
Par conséquent, mon recul vaut ce qu’il vaut…
La frustration liée au fait de ne pas avoir plus de partenaires disponibles plus souvent est présente chez moi aussi. Mais surtout celle liée au manque de partenaires partageant les mêmes envies que moi en terme d’investissement sur certains titres (Root me frustre à mort sur ce point en ce moment).
J’associe le manque de temps (des uns et des autres) à ce premier point.
Le point relatif à la frustration “en jeu” est celle qui m’intéresse le plus pour le coup.
D’une part, j’ai constaté que le plaisir ressenti en jouant à un titre dépendait en très grande partie des personnes présentes autour de la table, avec qui l’on partage l’instant.
Le jeu a également un impact dans le sens ou celui-ci est interdépendant au point précédent.
Par exemple, j’ai constaté que tout le monde ne réagissait pas de la même manière face au degré d’interaction dans un jeu.
On peut prétendre être un joueur très “compétitifs”, prétendre adorer les fortes interactions mais mal réagir face à cette frustration et adopter un comportement “nuisible” au fun autour de la table.
Pour ma part, la frustration en jeu telle que décrite (les éléments perturbateurs au bon déroulement d’une stratégie) font pleinement partie du sel d’une partie.
Le fait de se faire couper l’herbe sous le pied (directement par l’action d’un autre joueur ou par le hasard de la pioche) avant de concrétiser un plan, c’est vraiment quelque chose que j’aime.
Il y a cependant une limite au côté savoureux de cette frustration, limite que j’ai entrevue il y a peu avec Smallworld of Warcraft (par exemple) : l’absence de mécanique pour éviter l’acharnement de plusieurs joueurs sur un seul.
Là encore, on rejoint malgré tout le point que j’évoquais : ce sont principalement les joueurs autour de la table qui impactent sur cette frustration “en jeu”.
Ca fait un an que je suis tombé dans le J2S.
Et comme pour tous mes hobbies, je suis du genre boulimique… mais la période s’y prête.
Donc plus de 100 jeux joués cette année pour environ 500 parties. Je joue donc bcp!
C’est une activité familiale, un moment partagé ou on réfléchit en s’amusant. Je trouve ça plus sain que de squatter Netflix ou Disney +.
Dans la famille, A et 2014 sont quasi tjs partant, 2012 l’est moins systématiquement.
Dur de mettre les 2 d’accord sauf quand il s’agit de jouer à Harry Potter Hogwarts Battle.
Pour notre jeu quotidien on planifie pas… je propose généralement 3 jeux et A finit par en choisir un autre. Du coup j’impose un jeu le lendemain. Et on recommence
Comme on aime a peu près les mêmes jeux, ca ne pose pas trop de problèmes même si certains jeux ne sortent pas autant que je voudrais (Elysium, Tournay par ex.)
Ma seule vraie frustration vient du fait de ne pas pouvoir “vraiment” jouer à 3, même si 2014 peut donner pas mal le change sur certains jeux.
Cela exclut de facto un certain nombre de jeux (Root, jeux d’Eric Lang) de ma ludo.
Je me retrouve dans toutes les frustrations que cite Liopotame dans son premier post.
La frustration en jeu est un moteur même de gameplay, donc là aussi, tant mieux. Quand c’est bien géré, c’est parfait. Par contre, un jeu qui me frustre injustement ne restera pas longtemps à ma table (mais j’en ai pas eu des masses, des comme ça).
Concernant la frustration en dehors du jeu, celle de vouloir tout essayer, tester les sorties, trouver le meilleur jeu (le “graal”) ultime qui correspondra parfaitement à nos attentes… je crois que c’est là la frustration habituelle de tout loisir ou passion : du collectionneur de montre au coureur de trail en passant par la tenue d’un blog de recettes de cuisines ou que sais-je…
Je ne vois rien de mal à ça.
Après, comme d’autres le disent ici, ça devient chez moi une passion dévorante. Il n’y a qu’à voir le nombre d’aneries que je raconte sur ce forum, le temps passé à me renseigner sur les sorties, voir les retours sur tel ou tel titre, suivre l’actu kickstarter… ça devient boulimique.
Bien heureusement, je me limite à fond sur les achats (enfants, maison… y’a d’autres priorités un peu plus “serious business”) et garde une ludothèque relativement restreinte (aux alentours de 50 boites) au fil des ans.
Mais j’y vois aucun mal, bien au contraire. Chacun ses passions. J’ai un frangin qui aime beaucoup tirer au fusil d’assaut ou à lunettes les samedi au stand de tir et se passionne pas mal pour les flingues, un autre qui est ornitologue amateur et sors toutes les semaines scruter les oiseaux et “faire des coches” lorsqu’il arrive à inventorier les espèces en migration, celles qui restent, celles qui paradent, celles qui pondent, etc… (le comble : il aime pas Wingspan, trop calme, et préfère tataner sur Hero Realms).
Bref, ma passion du jeu ne me pose aucun soucis. C’en est pas encore maladif (mais pas loin), mais vu ce que ça me procure comme ravissement et bon moments en continu, je suis bien content d’être un éternel frustré tel que décrit ici.
La frustration dans le jeu… béh elle fait partie du contrat non ?!
Quand on accepte de jouer, on accepte de potentiellement perdre, voir une stratégie mise à mal, se faire attaquer etc…
Du coup je ne la ressens pas comme de la vraie frustration, comme celle qu’on peut vivre au quotidien.
La frustration de manque de jouer ou du jeu je l’ai bien connue.
Le flot de nouveautés à envie de tester, les boîtes qui ne sortent pas trop et auxquelles j’ai bien envie de jouer etc… Plus j’étais exposée au jeu (news, actu, réseaux sociaux…) plus je me sentais frustrée de ne pas assez y jouer.
J’suis passée par une phase de jeux solo pour y pallier mais ça n’a pas tenu (ce que je recherche dans le jeu c’est son côté social).
Y’avait un aspect passionnel qui apparaissait et qui grignotait celui vraiment ludique, au sens premier, et je commençais à ne pas m’y retrouver.
Bref j’ai pris du recul, laissant aussi d’autres loisirs reprendre leurs places. Maintenant je ne cherche plus à provoquer l’instant ludique mais profite pleinement de celui qui m’est proposé, et ça me va bien mieux ainsi.
La frustration dans le jeu, elle est bienvenue, c’est un moteur de tension qui nous fait nous engager dans le jeu. Évidemment il y a frustration et frustration, voir une heure de stratégie s’évaporer à cause d’un jet de dès ou carte événement c’est frustrant d’une façon stérile.
Pour la frustration hors du jeu, elle est aussi la bienvenue, du moment qu’elle est bien canalisée. J’ai une collection de 300 jeux, et il est certain que je ne les joue pas tous, loin s’en faut. Ça ne me dérange pas plus que ça, j’ai des goûts éclectiques, et je papillonne de gauche à droite, comme ça me chante, et en fonction des goûts de mes partenaires de jeu.
Je trouve que de ce côté là c’est intéressant de tenir un registre des parties qu’on fait, car ça permet de voir objectivement ce qui se passe et de relativiser beaucoup de choses. Par exemple j’avais l’impression de ne pas jouer assez avec ma femme, pour en fin de compte réaliser qu’elle était ma principale partenaire de jeu, avant d’être ultérieurement dépassée par les enfants.
J’ai aussi essayé le solo, et c’est pas vraiment mon mode préféré, mais les circonstances actuelles me forcent la main et ça devient un goût acquis ^_^'
Comme tu dis, vive la frustration, c’est mieux que l’ennui et le désintérêt.
Petit pari :
est-ce que el payo va faire une réponse laconique en 3 mots, ou une réponse fleuve qui fera en longueur la somme des précédentes ?
Suspens.
En tout cas je vois qu’il y a une certaine unité de propos, voilà de quoi rassurer Liopotame !
@znokiss : c’est marrant je m’imaginais que tu avais une énorme ludo comme iskander.
J’adore la frustration dans les jeux.
Le type qui te pique ton action, ta carte, ton bonus, c’est vraiment le truc qui met du sel dans les parties et les rend mémorables.
En fait, je déteste quand un plan se déroule sans accroc.
D’ailleurs dans la plupart des jeux, les configs 2 joueurs m’ennuient, à 3 joueurs c’est bof et à partir de 4 joueurs, c’est génial.
La frustration de ne pas pouvoir jouer à tout m’est passée depuis longtemps.
En fait j’adore découvrir des jeux mais les découvrir vraiment, voir ce qu’ils ont dans le ventre, faire 5 - 10 parties minimum, pas juste les effleurer de manière superficielle sur 1 ou 2 parties.
La seule chose qui me frustre aujourd’hui, c’est de me taper 30-45 min de règle d’un jeu qui a l’air sympa mais que je ne vais jouer qu’1 ou 2 fois pour pouvoir “découvrir” autre chose
christophej2 dit :J'adore la frustration dans les jeux.
Le type qui te pique ton action, ta carte, ton bonus, c'est vraiment le truc qui met du sel dans les parties et les rend mémorables.
En fait, je déteste quand un plan se déroule sans accroc.
D'ailleurs dans la plupart des jeux, les configs 2 joueurs m'ennuient, à 3 joueurs c'est bof et à partir de 4 joueurs, c'est génial.
La frustration de ne pas pouvoir jouer à tout m'est passée depuis longtemps.
En fait j'adore découvrir des jeux mais les découvrir vraiment, voir ce qu'ils ont dans le ventre, faire 5 - 10 parties minimum, pas juste les effleurer de manière superficielle sur 1 ou 2 parties.
La seule chose qui me frustre aujourd'hui, c'est de me taper 30-45 min de règle d'un jeu qui a l'air sympa mais que je ne vais jouer qu'1 ou 2 fois pour pouvoir "découvrir" autre chose
Je me retrouve dans tout ce que tu dis 👍
Le dernier point ne me gène plus depuis que je découvre les règles d'un jeu via des playthrough sur YouTube : j'ai presque l'impression de jouer, j'adore, et on voit déjà différentes stratégies en action, je trouve que c'est le meilleur moyen de découvrir un jeu (les playthrough de JonGetsGame sont absolument parfaits).
christophej2 dit :
La seule chose qui me frustre aujourd'hui, c'est de me taper 30-45 min de règle d'un jeu qui a l'air sympa mais que je ne vais jouer qu'1 ou 2 fois pour pouvoir "découvrir" autre chose
Exactement pareil.
J'aime bien m'informer sur les nouveautés, pour savoir un peu ce qui se fait, mais 90% du temps je préfère largement ressortir un de mes jeux que d'en essayer un nouveau, pour exactement les raisons que tu dis. Je suis de plus en plus flemmard pour ingurgiter de nouvelles règles.
Et à vrai dire, quitte à découvrir des jeux, j'ai davantage envie de découvrir des classiques auxquels je n'ai jamais joués, que le dernier buzz du moment qui sera peut-être oublié dans 3 mois. C'est ainsi que j'ai (enfin!) découvert cette année Les Châteaux de Bourgogne, Concordia, Orléans...
Bref, la frustration de ne pas pouvoir jouer à tout, elle est gérable. C'est un truc que j'ai appris à accepter avec ma modeste cinéphilie : je ne pourrai hélas jamais voir tous les films sortis depuis 1895, ni lire tous les bouquins écrits par l'humanité. Ça m'énerve pendant deux secondes, et puis je vis avec...
christophej2 dit :La frustration de ne pas pouvoir jouer à tout m'est passée depuis longtemps.
En fait j'adore découvrir des jeux mais les découvrir vraiment, voir ce qu'ils ont dans le ventre, faire 5 - 10 parties minimum, pas juste les effleurer de manière superficielle sur 1 ou 2 parties.
La seule chose qui me frustre aujourd'hui, c'est de me taper 30-45 min de règle d'un jeu qui a l'air sympa mais que je ne vais jouer qu'1 ou 2 fois pour pouvoir "découvrir" autre chose
Alors attention si tu me réponds, je n'ai jamais sous-entendu que j'aurais voulu essayer toutes les nouvelles sorties (il ne fallait pas prendre le paragraphe qui parlait de ça indépendamment des autres ).
Je ne ressens aucune envie d'essayer tous les jeux du monde, ceux qui ont l'habitude de me lire savent que je m'intéresse davantage aux vieilleries qu'aux nouveautés qui souvent me déçoivent. Et moi aussi je préfère jouer 10 fois à un jeu que jouer 1 fois à 10 jeux (d'ailleurs je l'ai bien précisé, frustration de ne pas pouvoir jouer à tous les jeux que j'ai déjà).
Mais quand il sort 1500 jeux par an, il suffit que 5% éveillent notre curiosité et ça fait déjà 75 jeux qu'on aimerait éventuellement essayer. Plus les jeux plus anciens à côté desquels on était passés. Plus ceux qu'on a déjà et auxquels on voudrait rejouer. Potentiellement ça fait donc déjà un bon paquets de jeux, et si peu, si peu de temps.
Et je précise que je ne pense pas que cette frustration soit très grave, elle est juste... frustrante
Rodenbach dit :Petit pari :
est-ce que el payo va faire une réponse laconique en 3 mots, ou une réponse fleuve qui fera en longueur la somme des précédentes ?
Suspens.
En tout cas je vois qu'il y a une certaine unité de propos, voilà de quoi rassurer Liopotame !
@znokiss : c'est marrant je m'imaginais que tu avais une énorme ludo comme iskander.
Moi aussi j'attends avec impatience le retour du payo !
Et pour ma ludo, oui, j'essaie de la garder limitée. 3 déménagements en 8 ans, ça aide à ne pas s'encombrer (de manière générale, on a relativement peu de choses dans la maison pour une famille de 5).
Tiens, cette semaine, j'ai encore vendu 3 boites (un KS que j'ai trouvé moyen, un coop dont on avait fait le tour et Citadelles qui ira vers d'autres cieux).
Chez moi c'est très simple : si ça ne sors plus, ça dégage.
Après, je redonne toujours un coup d'essai avant. Par exemple en début d'année, je pensais dégager Caylus, que j'aime pourtant d'amour vrai.
Mais si ça ne sort pas, c'est pas la peine. Et avec mon groupe de joueurs coincés sur Pillards, Libertalia et Clank... Mais j'ai forcé et retenté Caylus avec eux. Résultat : on en a fait 6 parties cette année, donc il reste.
Et comme ça, on essaie de rester sous les 50 boites, même si c'est pas toujours facile.
znokiss dit : Chez moi c'est très simple : si ça ne sors plus, ça dégage.
Voilà qui devrait forcer les enfants à aller jouer dehors et à ne pas rester devant la console pendant les vacances ! :)
Pour la frustration dans le jeu, Bruno C. avait écrit une belle série d’articles. Ici :
http://www.brunocathala.com/?s=Frustration
Et sinon, comme dit Antoinette ça fait partie… Du jeu
Frustration de ne pas jouer à tout, de ne pas jouer assez, ou à ce qu’on voudrait… Comme dans tout, il faut savoir faire des concessions aussi (OK, aujourd’hui on joue à Lisboa mais demain on joue à Dominion - Bon, d’accord, aujourd’hui c’est Wingspan, mais demain c’est Trek12).
L’avantage quand on aime jouer solo, c’est beaucoup de jeux ont un mode solo (enfin, dans mes étagères, tout du moins !)
Et puis il y a BGA ou la Boîte à jeux, etc.
C’est plus compliqué pour des jeux comme Fiesta de los muertos ou TTMC.
Si on choisit et accepte cette frustration, est-ce que c’est encore de la frustration ? Vous avez 4h
prunelles dit :Pour la frustration dans le jeu, Bruno C. avait écrit une belle série d'articles. Ici :
http://www.brunocathala.com/?s=Frustration
Et sinon, comme dit Antoinette ça fait partie... Du jeu :)
Frustration de ne pas jouer à tout, de ne pas jouer assez, ou à ce qu'on voudrait... Comme dans tout, il faut savoir faire des concessions aussi (OK, aujourd'hui on joue à Lisboa mais demain on joue à Dominion - Bon, d'accord, aujourd'hui c'est Wingspan, mais demain c'est Trek12).
L'avantage quand on aime jouer solo, c'est beaucoup de jeux ont un mode solo (enfin, dans mes étagères, tout du moins !)
Et puis il y a BGA ou la Boîte à jeux, etc.
C'est plus compliqué pour des jeux comme Fiesta de los muertos ou TTMC.
Si on choisit et accepte cette frustration, est-ce que c'est encore de la frustration ? Vous avez 4h
L’acceptation n’enlève pas le sentiment mais permet de le relativiser ^^
@MMM :
@znokiss : ah mais toi au moins t’as un libertalia ^^. Si jamais t’en a marre qu’on te le propose à jouer, pense à moi ! (j’ai même déjà les doublons en métal...)
Oui
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