mumut dit :
Madame Proute, on va relancer une partie (tour par tour) avec mes deux compères, tu te joins à nous ?
Si les deux compères sont d'accord, ce sera avec plaisir !
Vous m'invitez ?
mumut dit :
Madame Proute, on va relancer une partie (tour par tour) avec mes deux compères, tu te joins à nous ?
Si les deux compères sont d'accord, ce sera avec plaisir !
Vous m'invitez ?
Et une belle partie de Puerto Rico hier soir, config 4.
Je le dirai jamais assez, quel plaisir de pouvoir y jouer sans explication de règles (juste un petit rappel sur quelques bâtiments)…
… Vous voulez savoir comment on fait pour gagner une partie avec 50 points quand les autres sont à 40, 40 et 36 ? Allez, je vous donne des indices. En fin de partie, sur mon plateau, il y avait :
Une petit teinturerie, une petite raffinerie de sucre, une baraque de chantier, une manufacture, un séchoir à tabac, un petit entrepôt, un comptoir, un refuge, une forteresse et un Hôtel de Ville.
Dans les Plantations : 3 carrières, 1 indigo, 1 sucre, 1 maïs, 3 tabacs.
Le décompte détaillé des points donne :
Pour le premier joueur : Bâtiments 22 points, Expédition 15 points, Bonus Gd bâtiments 13 points.
Pour le second joueur : Bâtiment 17 points , Expédition 19 points , Bonus Gd Bâtiment 4 points
Pour le troisième joueur : Bâtiment 19 points, Expédition 12 points, Bonus Gd Bâtiment 9 points
Pour le quatrième joueur : Bâtiment 17 points, Expédition 19 points.
Je peux signaler ici que nous avons joué également 3 manches du rigolo “6 qui prend” et une autre du fourbe “Le petit Prince”.
On a fait un Azul aussi, mais là on est plus dans la hype, pardon…
Balaise.
Je ne me sens jamais à l’aise de prendre plus d’une carrière, j’ai toujours cette impression de prendre du retard si je ne prends pas de plantation… Il faudra que j’essaye, à l’occasion.
Merci pour ton post.
Proute dit :Balaise.
Je ne me sens jamais à l'aise de prendre plus d'une carrière, j'ai toujours cette impression de prendre du retard si je ne prends pas de plantation... Il faudra que j'essaye, à l'occasion.
Merci pour ton post.
Ouais, mais que je te prenne pas à essayer de gagner sur notre partie à bga ! 😈😁
Oh purée, des menaces !
Proute dit :Balaise.
Merci.
Il faut pas avoir peur de prendre des carrières surtout si on a la baraque de chantier. Mais tu sais, à Puerto, le timing est très important. Par exemple, si il n'existe pas de bâtiment "faiblard" en soit, en acheter un au bon ou mauvais moment fait toute la différence. Il m'est arrivé de prendre de gros gadins, parce que j'ai acquis tel ou tel bâtiment alors qu'il y avait mieux à faire, que le tour de jeu n'y était pas favorable, etc.... le plus dur souvent, c'est, alors qu'on aurait éventuellement les moyens d'acheter un bâtiment sur une phase de bâtisseur, d'y renoncer.
Et bien c'est la même chose pour les plantations par rapport aux carrières. Il faut parfois savoir renoncer, à l'un ou à l'autre. Hier soir, j'ai hésité à un moment entre une seconde carrière et un troisième plantation de café. Il faut dire que j'avais vu déjà quelques cafés circuler et je craignais de ne plus en revoir avant un moment... finalement, j'ai pris la carrière car deux autres joueurs s'y intéressaient aussi, et puis je produisais déjà 2 cafés, l'un que je destinais à la vente et l'autre pour l'expédier en bloquant ainsi un bateau pour ceux qui envoyaient du maïs et beaucoup d'indigo.
Merci pour ces précisions.
J’y joue surtout à 2 et pas encore beaucoup de parties, et c’est vrai que le tempo est ce qui me semble le plus difficile à saisir, bien plus que de penser une stratégie et de s’efforcer d’y coller.
Bien après la fin de la session, je suis enfin parvenu à jouer une partie en version plateau de Puerto Rico.
Deux nouveaux joueurs, dont un qui souhaitait découvrir le monument depuis longtemps et l’autre, assez néophyte dans notre univers, qui ne connaissait absolument pas. Ce dernier a été un peu “effrayé” (terme mal choisi et volontairement exagéré, mais il y a vraiment eu un léger mouvement de recul face à une explication qu’il a trouvé un peu longue par rapport aux jeux auxquels il était habitué).
Finalement, ils ont très fortement accroché.
On a joué en mode “classique” pour leur première partie et ils ont assez vite trouvé comment enchaîner leur rôle. Celui qui était très motivé à l’idée de découvrir Puerto a misé sur de grosses expéditions, et a pris beaucoup de points dans les premiers tours, ce qui l’a poussé à accélérer la fin de partie en achetant de gros bâtiments de production qu’il a laissé vide.
Il faut dire qu’il était assez pauvre, contrairement à nous, et il a bien senti qu’une partie longue n’était pas en sa faveur.
Pour ma part, j’ai eu la bonne idée d’acheter la résidence “assez tôt” dans la partie, à un moment où j’ai fortement hésité entre elle et un quai. L’accélération forte de fin de partie m’aurait empêché de l’acquérir (ou en tout cas de la peupler), d’ailleurs le 3ème joueur finit avec 10 doublons inutilisés. Je m’impose d’une courte tête 33 - 32 - 25
Sinon, je me suis rendu compte en expliquant les premiers rôles au premier joueur, que j’avais tendance à énormément privilégier le planteur (pour une carrière) en première action. De votre côté, vous démarrez comment ?
Rwain dit :
Sinon, je me suis rendu compte en expliquant les premiers rôles au premier joueur, que j'avais tendance à énormément privilégier le planteur (pour une carrière) en première action. De votre côté, vous démarrez comment ?
Personnellement non, mais c'est exactement ce qu'à fait le premier joueur de la partie dont je parle plus haut.
, Je prends en générale peu de carrière car je me débrouille le plus souvent pour me faire un moteur à doublons, et donc je parviens à avoir un bon revenu pour acheter des bâtiments même les plus coûteux. J'ai eu 3 carrières dans cette partie, mais le plus souvent, j'en ai 1 ou 2.
Rwain dit :On a joué en mode "classique" pour leur première partieJe me demande dès que j'aurai l'occasion d'initier mes amis si je ne vais pas partir directement avec les bâtiments de l'extension. Je n'ai pas l'impression que ça ne m'avantagerai.
Pour ma part, j'ai eu la bonne idée d'acheter la résidence "assez tôt" dans la partie, à un moment où j'ai fortement hésité entre elle et un quai.Ta remarque confirme l'analyse du sieur Zeptien, c'est vraiment un jeu ou le timing (et donc l'expérience) est fondamental. Je n'ai pas vu ta partie, mais je ne pense pas que j'aurais eu le recul nécessaire pour choisir un bâtiment de prestige «tôt» à la place du précieux Quai.
Rwain dit :Sinon, je me suis rendu compte en expliquant les premiers rôles au premier joueur, que j'avais tendance à énormément privilégier le planteur (pour une carrière) en première action. De votre côté, vous démarrez comment ?
Chez nous notre ouverture classique c'est :
Paysan (mon amoureuse souvent pour une carrière, moi surtout s'il y a un maïs et que j'ai commencé avec un maïs),
ou Bâtisseur
puis en second rôle, souvent celui des deux qui n'a pas été choisi en premier,
puis maire.
Les 3 autres rôles sont liés aux marchandises.
Grosse semaine putschiste car j’aurais joué à Troyes, à Taluva, et à Puerto Rico ! En plus ma deuxième partie à 4 en vrai, et sur une ancienne boîte Filosofia, donc sans les bâtiments supplémentaires (mais pourquoi n’ont-ils pas gardé ces gros plateau épais chez Ravensburger ?).
Tous les joueurs connaissaient même s’ils n’avaient pas joué depuis longtemps, j’ai quand même dû leur ré-expliquer les règles.
Sans trop rentrer dans les détails, je me spécialise dans l’indigo alors que mes 3 adversaires ont une production plus variée. J’arrive à faire quelques bonnes expéditions au début, mais je me rends vite compte que je vais décliner à mesure que la partie va traîner en longueur… Ma baraque de chantier va me permettre d’acquérir 4 carrières, et je possède également les petit et grand marchés pour améliorer les revenus tirés de mon indigo. Aussi je fais au mieux pour mettre rapidement fin à la partie en construisant tous les bâtiments de ma ville, lors d’un tour où je suis dernier joueur, ne permettant pas à mes adversaires de faire une dernière expédition de marchandises (qui aurait été très lucrative pour eux). J’avais l’hôtel de ville qui m’a rapporté beaucoup de points (car je n’avais que 2 bâtiments de production en tout) et la douane, mais ça c’était surtout pour que les adversaires ne l’achète pas.
Toujours aussi sympa !
Coucou les Putschistes,
Je fais appel à votre âme d’historien, je parlais plus haut de la boîte Filosofia, mais j’en suis venu à me questionner, comment expliquer cette différence de matériel entre la version Filosofia et la version Aléa ? A l’époque Aléa était distribué en France par Filosofia et ils étaient moins radins sur le carton ? Ou c’était une version spécifique à Filosofia distribué dans les pays francophones ?
Bon et j’en profite pour parler de ma dernière partie à 2, à la demande de Madame (preuve qu’elle aussi a été convaincue !). Nous jouons avec les nouveaux bâtiments et une configuration aléatoire. Comme je commence avec l’indigo, je prends l’aqueduc et décide de produire en gros de l’indigo et du sucre. La manufacture spécialisée me permet de gagner pas mal de doublons à chaque production grâce à ma production d’indigo (X-1 doublons, X étant la production de l’une des marchandises), et grâce au syndicat je me fais énormément de PV aux expéditions (1 PV par lot de 2 marchandises identiques avant d’expédier). En fin de partie, 57 PV d’expédition, bonifiés par la douane : +13 PV. Quel pied quand les astres s’alignent !
Bon du haut de mes 3/4 parties, je m’étais forgé une certitude, une règle en or, que dis-je LA martingale pour gagner à Puerto Rico : point de victoire sans carrières !! deux ou trois minimum.
Et bien avec d’autre trictraciens, on vient de prendre une leçon de Puerto Rico. Une bonne vielle branlée/humiliation à l’ancienne où Rwain va mettre 20 pts dans la vue du second ! Et cela, bien évidemment, sans avoir construit la moindre carrière.
La partie ici : https://fr.boardgamearena.com/#!table?table=45760831
Rwain nous a fait une belle stratégie de chargement de bateau en construisant tout d’abord la petite teinturerie de sucre, le séchoir à tabac et une petite teinturerie d’indigo. A chaque phase de paysan il s’arrangera pour diversifier ses productions. La café et le sucre obtenus tôt lui permettront par des ventes effectuées au bon moment d’obtenir en quatrième bâtiment (donc très/trop tôt) la manufacture qui va nous faire mal, très mal.
A partir de là, le plus dur était fait. Le moteur à denier étant en place tôt, il pourra acheter deux bâtiments de prestige et passer le reste de la partie à gérer ses chargement et compléter par des achats.
Le classement final : Rwain (67), Bibi (49), Madame Proute (47), Znokiss (40), Jahwork (38)
En ayant revue la partie, on ne peut s’en prendre qu’à nous même. Beaucoup de nos choix de rôle lui ont grandement facilité la tâche et on aurait pu/du lui souffler la brûlerie de café sous le nez quand il en était encore temps.
Maitre Rwain, bravo pour cette partie pleine de maîtrise !
Bon, y a pas à dire, ce jeu est d’une exceptionnelle richesse.
mumut dit :
En ayant revue la partie, on ne peut s'en prendre qu'à nous même. Beaucoup de nos choix de rôle lui ont grandement facilité la tâche et on aurait pu/du lui souffler la brûlerie de café sous le nez tant qu'il en était encore tant.
Maitre Rwain, bravo pour cette partie pleine de maîtrise !
Bon, y a pas à dire, ce jeu est d'une exceptionnelle richesse.
Pour ma part, j'étais déjà bien occupée à essayer d'avoir une logique dans ce que je faisais, malgré les énormes erreurs de choix de rôle que j'ai plusieurs fois faites !
Pourtant j'ai l'impression d'avoir eu la même stratégie que Rwain, mais avec quatre ou cinq tours de retard sur... tout le monde !
En tout cas, une super partie !
Liopotame dit :Coucou les Putschistes,
Je fais appel à votre âme d'historien, je parlais plus haut de la boîte Filosofia, mais j'en suis venu à me questionner, comment expliquer cette différence de matériel entre la version Filosofia et la version Aléa ? A l'époque Aléa était distribué en France par Filosofia et ils étaient moins radins sur le carton ? Ou c'était une version spécifique à Filosofia distribué dans les pays francophones ?
Alors je ne peux pas répondre avec précision à ta question car je n'ai jamais eu la version Filo et sauf erreur de ma part, je ne me souviens pas d'avoir joué sur un Puerto de cet éditeur.
Par contre, tu sautes une petite étape : En effet, la première boite VF était celle de Tilsit, boite que je possède toujours d'ailleurs, mais j'ai aussi la toute dernière version Alea VF. La version Tilsit était comme la version Alea et les tuiles bâtiments n'étaient pas illustrées comme l'originale. Par la suite, j'avais "pimpé" mon jeu avec les étiquettes de S. Pauchon (des bâtiments enfin dessinés).
mumut dit :En ayant revue la partie, on ne peut s'en prendre qu'à nous même. Beaucoup de nos choix de rôle lui ont grandement facilité la tâche et on aurait pu/du lui souffler la brûlerie de café sous le nez quand il en était encore temps.
Maitre Rwain, bravo pour cette partie pleine de maîtrise !
Bon, y a pas à dire, ce jeu est d'une exceptionnelle richesse.
Merci pour ce compliment, mais c'est un peu trop, je suis encore loin de véritablement maîtriser Puerto Rico. Comme tu le soulignes, j'ai eu des enchaînements favorables, voir très favorables. La possibilité de choisir les 5 plantations différentes, des emplacements de vente disponibles au bon moment qui m'ont enrichi suffisamment vite pour obtenir la manufacture très tôt, et surtout, j'ai eu l'impression de (très/trop) souvent avoir la main sur le capitaine, m'offrant deux gros avantages : récolter beaucoup de points sur les chargements grâce au bonus, et en prime avoir le choix des ressources chargées sur les bateaux. Ca m'a permis de réguler vos grosses productions et de jouer sur les plus rares, comme le café que je partageais uniquement avec Madame Proute.
Bref, il y a des parties où tout se déroule sans accroc, c'est rare, mais il faut savoir en profiter :)
Merci à tous les 4 pour la partie !
Je suis aussi partant pour du Puerto Rico s’il y a des places !
Voui, moi aussi, prête à rempiler malgré le tour par tour !
Itou !
Très bon compte rendu et belle leçon de l’ami Rwain.
Mais j’avoue qu’à 5, c’est un peu plus chaud à planifier et voir ce que font les autres qu’à 3 par exemple.