Une nouvelle partie de Troyes, à 2, avec les cartes bonus et les cartes des Dames (personnages, activités et événements). Sans les remparts, donc.
Eh bien, quel changement !
J’avais tout mélangé les cartes avant la mise en place, mais apparemment très mal : nous n’avons eu que des personnages de la base, et que des activités des Dames. Les événements étaient, eux, un peu mieux mélangés, mais plus des Dames que de la base.
Autant dire qu’au premier tour, à la révélation des cartes, nous avons fait une drôle de tête : c’est quoi ces… ah ? En deux temps ? Ouuuuuh mais c’est que ça ne va pas être facile facile, ça…
On se place donc tous les deux sur la Catapulte et le Bûcheron, moi dès le premier tour puisque j’ai contré les dés noirs de façon à avoir assez d’influence pour ça, heureusement !
Au deuxième tour, je comptais bombarder les drôles qui perturbaient les travaux de la cathédrale, mais monsieur Proute s’étant aimablement placé au dernier étage, je me contenterai de les bombarder modérément, un seul coup, soit deux cubes. Il n’aura qu’à finir le boulot.
En attendant, je fais le plein de deniers en vendant 4 stères de bois sur les 5 que j’avais coupés, et engage un Maître d’œuvre pour faire une cathédrale plus haute que toutes celles connues jusque-là. Bonne idée, mais plus tard je ferai une erreur de tempo et laisserai à mon adversaire le dé qui m’aurait permis d’être présente au 3e étage. Zut.
Autre erreur, de débutante, je laisse courir des dés en passant mon tour au lieu de les acheter pour me placer dans les différents lieux de recrutement (évêché, palais, hôtel de ville). Mais ça fait quelques mois qu’on n’a pas joué, et surtout, perturbée par toutes ces nouvelles cartes inconnues et bizarres, je joue vraiment à la cool.
Au troisième tour, monsieur Proute presse la Princesse de ses avances tandis que j’irai poser un cube pudique auprès de l’Ermite, bientôt rejoint par celui de monsieur Proute. Là, on n’a pas bien retenu la lecture de la carte, et c’est quand j’y reviens au 4e tour que monsieur Proute se rend compte que c’est trop tard pour lui. Dommage, il pouvait en refaire la lecture à sa volonté.
Bon, là on se dit que la Princesse, c’est pas mal, 6 points juste pour lui, mais l’Ermite, ça fait mal : 16 points pour moi contre 4 pour lui. Me voilà donc avec 6 points d’avance.
Pendant ce temps, on a découvert les nouveaux événements (avec les gros délires des auteurs du jeu), et on en a un peu combattu, deux pour moi, mais aucun pour monsieur Proute qui avait négligé la Résistance et placé ses cubes sur des cartes différentes, aïe.
Le jeu consistera au dernier tour à choisir mes actions avec soin pour faire monter et maintenir mon influence à un minimum de 15, vu que j’ai Hugues de Payns. Pas trop difficile.
Nous aurons eu les mêmes points avec Le Florentin (mon deuxième mécène) et Urbain IV, mais je serai seule à remporter 1 petit point avec Henri 1er. Ce dernier me semble toujours plus difficile à contenter, mais c’est sans doute dû à mon habitude de jouer peu les nobles, je préfère généralement commercer et construire plus que jouter et guerroyer, question de caractère sans doute. Quant à monsieur Proute, il les aime bien, mais malgré cela contre peu les événements, il doit préférer la joute à la guerre. Ainsi, nous accumulons rarement ces cartes sous le plateau, plutôt dessus.
Bon, alors finalement, qu’est-ce que j’en pense, de ces Dames ?!?
La dernière fois, les remparts ont été meurtriers. Associés aux activités de base que je connais plutôt pas mal, je n’avais à me soucier que d’eux et ça avait très bien marché.
Cette fois-ci, nous sommes à la même enseigne, découvrant tous deux toutes ces cartes, mais monsieur Proute a moins bien mesuré que moi les conséquences de différer les effets d’une action au tour suivant (cartes à double effet) et a négligé son influence, l’amenant à retirer ses forces des bâtiments pour les amener sur les activités, un mauvais calcul malgré l’argent qui coulait à flots avec le Bûcheron (mais un tour sur deux seulement).
Il nous faudra quelques autres parties pour entre à nouveau dans la danse sur un pied plus égal, et à la fin de celle-ci, j’ai bien bien bien mélangé les cartes des trois types, afin que les suivantes soient plus douces.
Enfin bref, on peut dire que les Dames changent vraiment la façon de jouer tout en devant continuer à penser de la même façon, c’est le même jeu, mais ce n’est plus le même. Aha.
Avec les Dames, je n’aime ni plus, ni moins le jeu, par contre, y avoir rejoué hier soir et avec toutes ces nouvelles cartes me donne juste envie d’enchaîner à nouveau les parties (alors que depuis quelques mois on avait plutôt un rythme de croisière d’une partie toutes les 4 à 5 semaines).