Je n’ai jamais essayé le mode solo, désolé.
Pas trop l’occasion de jouer seul à la maison : il y a toujours mes enfants ou mon amoureuse qui sont là et qui veulent jouer.
el payo dit : qui veulent jouer.
T'as bien de la chance ! Encore quelques années à attendre pour ma part...
Ma contribution au topic avec mon résumé posté dans “Hier j’ai joué” !
Je fais découvrir le jeu.
Je démarre avec Thibaut II et Le Florentin.
Premier tour avec l’Archer, l’Artisan et le Moine. Ce sera une partie chiche en influence, mais finalement assez riche en argent. Je ramasse du cash chez l’Artisan puis je me place à la cathédrale pour récupérer de l’influence et élargir mon pool de dés. L’adversaire embaûche l’Archer. À nous deux, on effacera les deux événements. Il est néanmoins sur un fil financièrement.
Tour 2 : Confession, Percepteur et Forgeron.
Mon adversaire se place naturellement sur le Forgeron pour bonifier l’Archer. Il enchaînera sur le moine pour se remettre à flot niveau pognon. Je lui vole des gros dés blancs pour aller à la cathédrale et aller me confesser la tête en sang après avoir combattu en partie un conflit de succession (et couper l’herbe sous le pied de l’opposant). On anéantit conjointement une guerre civile.
Tour 3 : Pélerinage, Joutes et Compagnon.
Ah, les joutes, mon activité préférée. Avec 3 dés à la caserne, bien riche comme il faut et le statut de premier joueur, je fais un tour à 10 points en plus de l’homme de métier. Je bétonne la cathédrale. L’adversaire lance un archer à 10 flèches, il posera 7 cubes. Avec Thibaut, je reste prudent avec les jaunes. Plutôt qu’un compagnon, je m’en vais donc en pélerinage.
Tour 4 :
Toujours la foire aux dés rouges. En face, le moine est généreux avec le compagnon. On écrase les événements encore une fois.
Je gagne 60-51. J’ai pas mal guidé mon pote pour sa première partie, il avait quand même l’air lessivé hehe !
Hello,
Je n’avais pas encore participé, je profite des 2 parties jouées ce soir sur BGA avec Léonard pour participer à la fête ! (et promis ce n’est pas parce que j’ai gagné les 2… quoique… )
Première partie
J’ai le Florentin et Henri Ier. Le Florentin me convient car j’aime bien récupérer les points des hommes de métier, moins par Henri parce que je n’ai pas trop pour habitude de combattre les événements (je laisse le sale boulot aux autres).
Léonard a reçu Hugues de Payns et Thibaut II.
Léonard part sur de nombreux habitants au palais, je pensais qu’il voulait réitérer l’histoire de la joute (malheureusement elle n’est pas sortie). Mais son diplomate s’avérera efficace pour éliminer les premiers événements. Au départ nous ne manquons pas trop d’argent car nous nous plaçons tous deux sur l’artisan (Léonard seulement au deuxième tour ce qui fait que son premier tour aura été un peu plus compliqué niveau finances). Par la suite, nous révélons la chasse qui forme un bon combo avec l’artisan.
Au dernier tour, je fais une erreur de calcul pour l’utilisation des dés rouges du joueur neutre pour prendre ma 3ème carte événement, avec ses 8 doublons sesterces écus pièces Léo achète les 2 derniers et me pique la carte sous le nez, ce qui fera sa 3ème à lui. Heureusement pour compenser j’ai accumulé beaucoup de points grâce à la procession et au sculpteur.
A noter qu’aucun des 2 ne marquera de points sur Thibaut II (dans ces conditions comment voulez-vous essayer de deviner le personnage de l’adversaire )
Le plateau en fin de partie :
Et le décompte du score :
Deuxième partie
Je tombe sur Thibaut II et Urbain IV, Léo sur le Florentin et Henri Ier.
La première carte activité jaune est le meunier, et je remarque un combo intéressant avec mes personnages.
Comme je gagne de l’argent par habitant à l’évêché, j’en place jusqu’à 4 afin de rentrer beaucoup d’argent, puis je peux utiliser mes dés blancs ainsi acquis pour me placer à la cathédrale (même si au final je n’en aurai pas posé tant que ça, j’ai du mal à évaluer quand il est opportun de les y positionner plutôt que de réaliser des actions plus lucratives).
La partie sera marquée par des lancers particulièrement faibles au début, rendant les 2 premiers tours assez laborieux.
Léo ayant placé assez peu d’hommes de métier lors de la première partie, je trouvais bizarre qu’il en place davantage ici, donc j’avais flairé le Florentin. En revanche aucun des deux n’a été très actif sur les cartes événement malgré la présence de Henri Ier (je pensais que Léo avait Hugues de Payns).
Le plateau en fin de partie :
Et le décompte du score :
Les parties étaient agréables, ça tourne plutôt vite, et je trouve assez génial à quel point la physionomie d’une partie peu complètement changer en fonction des activités et des résultats des dés. Ca peut aussi bien être la disette que l’opulence, mais dans les 2 cas il faut faire au mieux. Je n’ai pas encore trop d’expérience sur Troyes mais ces parties m’ont clairement données envie de m’y pencher davantage !
Si certains veulent jouer en tour par tour, invitez-moi, mon pseudo c’est Sysyphus. Je peux jouer 2/3 coups par jour avec des joueurs à l’heure européenne.
Notre deuxième partie de Troyes dans le cadre du club…
Chrétien de Troyes et Hugues de Payns seront mes parrains, et mes forces consistent en trois citoyens, deux ecclésiastes et un militaire. Je suis première joueuse.
Je démarre gentiment en m’aidant du Diplomate.
Rapidement, je comprends que monsieur Proute est chapeauté par Henry I et Urbain IV : en effet, il ne s’occupe par principe jamais des événements, et là il se concentre fort dessus dès le début, tout comme il achète les dés blancs à tour de bras pour construire la cathédrale. Ceci dit, de cette façon la perturbation des travaux ne l’aura embêté qu’un tour.
De mon côté, je monte une alliance entre le Moine, le Marchand et l’Aubergiste, qui intègre ensuite très bien le Sculpteur.
Monsieur Proute achète souvent sa place dans les trois bâtiments, je fais donc de même pour ne pas être trop privée de forces vives. De toute la partie, il ne posera aucun habitant sur les cartes activité, ce qui est une première depuis que nous jouons à Troyes.
A la fin, il remporte donc le prestige maximal auprès de Chrétien de Troyes (et seulement 3 points pour moi), d’Hugues de Payns (tout comme moi) et d’Urbain IV (1 point pour moi). Henry I lui octroiera quant à lui 3 points de prestige et 1 pour moi. Nous sommes d’accord pour dire que c’est un des objectifs les plus difficiles à remplir, surtout quand on est à peu près seul sur le coup (pour une fois, cela n’aura pas été moi).
L’utilisation du Diplomate en toute dernière action me permettra de poser deux petits cubes sur deux événements, me rapportant ainsi 2 points.
Nous faisons égalité à 45 points.
Las, si j’avais eu Le Florentin à la place de Chrétien de Troyes, je gagnais sans problème… (Oui, on a parfois de légers regrets comme ça.)
Nouveau venu dans le club, j’attendais d’avoir une partie intéressante à partager avant de poster…
Hier partie à 2 deux avec ma femme, on joue la version avec un seul personnage par joueur. Je tire le personnage des sous (désolé je ne me souviens plus des noms) et ma femme celui des cartes évènements. Au premier tour sort l’archer, la dime et l’artisan.
Le premier tour voit sortir la carte évènement faisant perdre 3 deniers. Moi qui me suis placé avec 2 militaires et 3 religieux je couine un peu… Heureusement nous voyons tout de suite le combo artisan-archer et détruisions rapidement les deux évènements. De mon côté je me place un peu à la cathédrale.
Le deuxième tour voit arriver le forgeron, le métier religieux qui transforme tout lot en lot de 5 et le percepteur que nous voyons pour la première fois. Je décide de me placer sur la dime car je suis pauvre en dés jaunes (1 seul toute la partie) et continue à rentabiliser mon archer, tout comme ma femme qui joue les évènements mieux que moi et monte rapidement à 3 cartes (je commence à sévèrement soupçonner le personnage des évènements). De son côté elle se place chez le forgeron qu’elle utilisera à bon escient, même par exemple pour me voler un 1 rouge et le transformer en 6, m’empêchant ainsi de le retourner alors que je le gardait bien au chaud. Je finis le tour en achetant un dé rouge à gégé (notre joueur neutre) pour me mettre sur le percepteur et rétablir un peu l’équilibre économique.
Au troisième tour nous avons les joutes, l’orfèvre et le procession. Cette dernière nous semble super dure à jouer à 2 joueurs. Je me place sur les joutes et l’active pour un maigre 4 points tandis que ma femme se place sur l’orfèvre pour un résultat mitigé aussi. On continue à se battre sur les évènements qui disparaissent aussitôt sortis.
Le dernier tour est intense: très mauvais tirage pour tout le monde, l’influence en flux tendu (on dépasse rarement 6 de toute la partie et utilisons beaucoup l’artisan et le retournage de dés). On joue jusqu’au dernier dé de gégé, elle rentabilise à nouveau bien le forgeron et le métier blanc pour transformer tout lot en lot de 5 qu’elle utilise aussi sur des lots de 1 pour m’empêcher de tourner en rond. J’attend l’ultime moment pour activer l’artisan et remonter au dessus de 18 deniers, j’avais beaucoup brouillé les pistes en mettant beaucoup de monde à la cathédrale tout a long de la partie. Ma femme ne devinera pas avant qu’il ne soit trop tard que j’ai le personnage des sous.
On finit le tour en apothéose après avoir joué au chat et à la souris. Bilan sur les évènements: moi 3 et elle 4, j’ai réussi à l’empêcher d’obtenir la 5ème pour son objectif. Je score donc 9 sur les personnages et elle 3. Cependant elle s’est beaucoup plus placée sur les métiers que moi, le comptage final est bien tendu et je gagne 45-43. Une super partie qui nous montre à nouveau le renouvellement du jeu, c’est la première fois qu’on se bat autant sur les évènements et on n’a quasiment pas cherché à changer nos positionnements de départ pour les dés. Plus je joue et plus je trouve ce jeu incroyable, tendu et délicieux!
Tu diras à ta femme qu’elle ne peut pas influencer les dés des adversaires, et donc elle ne pouvait pas transformer ton 1 en 6.
Avec le forgeron c’est possible non?
un dé 1 acheté à l’adversaire peut être transformé en 6 ( sur l’enclume)
ça n’ est pas influencer dans ce cas.
Oui Léo tu as raison : avec le forgeron c’est possible.
Et c’est bien ce que raconte Tonione.
Tonione dit :De son côté elle se place chez le forgeron qu’elle utilisera à bon escient, même par exemple pour me voler un 1 rouge et le transformer en 6
C’est quand il décrit la carte Forgeron que la confusion s’installe. On dirait qu’il parle de la carte Apprentissage.
Tonione dit :Le deuxième tour voit arriver le forgeron, le métier religieux qui transforme tout lot en lot de 5
My bad , je ne me souvenais plus de l effet du forgeron.
Oui j’aurais du être plus précis, c’était bien avec le forgeron et l’apprentissage (merci el payo, en fait les deux cartes étaient présentes et je n’arrivais plus à me souvenir du nom ‘apprentissage’) qu’elle m’a piqué mes dés pourris pour les rendre potables ;).
De notre côté, léo(nard) et moi avons fait une petite partie de Troyes sur BGA hier soir, à 2, tranquillou.
Il s’est plutôt placé sur le palais, je prends donc plus de place à l’hôtel de ville et nous sommes à égalité à l’évêché.
J’ai Le Florentin et Chrétien de Troyes, tandis que de son côté léo(nard) a Urbain IV et Thibaut II.
Les événements ne feront pas long feu dans cette partie, léo(nard) s’y intéresse sérieusement et je me dis donc qu’il doit avoir Henry I. De plus, j’ai besoin d’influence et nos dés rouges sont plutôt de valeur élevée, je contre donc en force. Et là, au bout de ma petite trentaine de parties, avec BGA je réalise que j’avais toujours résolu les événements dans le mauvais sens, de la droite vers la gauche au lieu de gauche à droite.
Cela me coûtera bêtement un cube à la cathédrale, parce que je pensais que le soutien finirait de contrer la perturbation des travaux avant qu’elle n’ait lieu.
Les premières activités révélées seront le Moine, le Marchand et la Chevalerie, que léo(nard) apprend à dompter tandis que je base ma fortune sur un duo Moine-Marchand grâce à mes bons dés blancs (parfois il me faut les retourner pour cela). Il y a pas mal de dés de petite valeur, et plutôt que de les payer cher à mon adversaire ou au joueur neutre, je les achète un à un pour me placer sur les bâtiments officiels, ce qui fait bien plaisir à Chrétien de Troyes, mais ne tient pas compte des vœux du Florentin, forcément incompatibles. Je me retrouve donc à la tête d’une force vive de neuf instances dans les bâtiments, chose plutôt confortable. Je redescends à 8 hommes dans la place pour engager le Milicien, mais de façon vraiment stupide puisque sur le moment je cafouille et pense à une action immédiate et non à engranger des cubes d’action sur une carte sablier, enfin bref, cela me rapportera au moins les points de la carte activité.
Bref, on fait tous les deux plein d’erreurs et je pense que nous aurions nettement mieux joué à une vraie table, devant le vrai beau jeu, où l’on peut reprendre son coup au moment où on le fait quand on se rend compte que non, ce n’est pas ça du tout ce qu’on avait en tête. Néanmoins, la partie fut agréable, simplement parce que Troyes est un très bon jeu dans lequel on a toujours des choses à faire.
Ah cool beau compte-rendu et tu ne mets pas les scores…quelle classe !
je crois me souvenir que ça donnait du 29 à 47 pv pour toi…
c’est vrai qu’on a fait beaucoup d’erreurs et que l’interface ne pardonne rien mais bon faut avouer que tu as été bien meilleure.
je regrette juste mon dernier coup ( le seul dont je me souvienne) lors duquel au lieu de relancer 3 fois le dé 3 pour n’obtenir finalement que 3 , j’aurais dû retourner mon dé 1 ,que j’avais aussi relancer précédemment pour n’obtenir qu’un 4 insuffisant,le but de tout ce gâchis de pts d’influence étant d’avoir au moins 15 en dés rouges pour activer le type qui permet de piquer du fric aux bonhommes sur le palais ,soit 3 des tiens et 2 neutres , 3x5 sous , je passais la barre des 18 sous de mon objectif Jean XXIII ( ou un nom comme ça) et de descendais la tienne de quelques deniers aussi…
Bon le score aurait été sensiblement le même mais j’aurais au moins réalisé un bon coup…du coup j’ai eu du mal à m’endormir…
Jeu en tout cas auquel je m’amuse beaucoup…et c’ est tout ce que je demande à un jeu ( ça tombe bien)
Merci Pearlgames.
Une nouvelle partie de Troyes, avec monsieur Proute, en tête à tête.
Pour la première fois, nous intégrons enfin les cartes bonus de la boîte de base, ce qui va nous faire découvrir le Banquet. Mais ça, bien sûr, nous ne le savons pas encore lorsque nous commençons à jouer.
Je suis première joueuse, avec Chrétien de Troyes et Thibaut II.
Monsieur Proute m’enquiquine et me pique toute la place à l’évêché durant le placement, j’y ai donc un seul homme, pour trois au palais et deux à l’hôtel de ville. Bon, heureusement, j’avais décidé en lisant vos comptes rendus qu’il faudrait décidément que j’apprenne à les jouer, ces nobles !!! C’est donc avec une grande goulée d’air que je plonge dans le jeu en révélant les premières activités.
Ce seront les cartes Dîme, Chevalerie et Marchand. Alors normalement, quand je vois le Marchand, c’est ma première action dans le jeu. Mais là, un peu déphasée par tout ce rouge, je fonce bille en tête sur la Chevalerie et une fois ceci fait et monsieur Proute bien installé sur le Marchand, je me rends compte que sans un denier en poche, ça va être dur et je me vois obligée de me rabattre sur l’agriculture pour obtenir quelques piécettes (bah oui, les serfs, c’est pas très riche hein, j’ai dû leur réquisitionner leur blé noir pour le fourguer à un marchand secondaire) et il faudra donc attendre le deuxième tour pour que je me jette sur le Marchand (heureusement, monsieur Proute qui était premier joueur pour le deuxième tour n’a pas pensé à corrompre mes citoyens).
Durant ce premier tour, je vais aussi m’occuper du Maraudage et je commence à contrer, mais pas trop, la perturbation des travaux de la cathédrale (après tout, c’est mon adversaire, l’ecclésiastique, pas moi). Monsieur Proute, de son côté, s’occupe de la Dîme après avoir récolté les impôts du Marchand et finit de régler le problème des travaux.
Au deuxième tour apparaissent la Confession, la Chasse et l’Aubergiste. Monsieur Proute va embaucher ce dernier tandis que pour ma part, après avoir embauché le Marchand, je me suis mise à la Chasse, histoire d’avoir de l’influence après avoir réactivé la Chevalerie, elle aussi porteuse d’influence. Les miettes qui me restent servent à placer un quatrième homme au palais. Bah oui, une fois décidée, autant y aller à fond ! Et puis j’ai Chrétien de Troyes dans ma poche, après tout, si je veux qu’il y reste, il va falloir le contenter.
Les événements s’enchaînent avec, en plus des Escarmouches persistantes depuis le début, l’arrivée du Brigandage et du Soutien.
Monsieur Proute remarque qu’il a de très bons dés, mais pas de stratégie (dommage, hihihi). Eh bien oui, parce que normalement, il se jette sur le palais et là, il doit apprendre à composer avec une majorité de novices et d’ailleurs il en a maintenant quatre !
Je contre le Brigandage avec l’aide du Soutien et les activités suivantes se dévoilent : la Procession, le Banquet et l’Orfèvre. Monsieur Proute avisant mes 4 dés rouges et son beau 4 rouge se jette sur le Banquet, mais j’achète le 5 rouge du Gris pour en faire autant et hop, je rattrape les 4 points qu’il a faits, ouf.
Juste avant sont arrivés des problèmes de conflit de succession, que je vais vite régler à l’aide de mes Chevaliers, et la Sécheresse, hélas.
Malgré tous ces aléas, nous participons à l’édification de la cathédrale, doucement mais sûrement, et je me dis que si monsieur Proute a Hugues de Payns dans ses petits papiers, il cache bien le jeu de son deuxième “ami”. Peut-être que, comme moi, a-t-il décidé de n’en favoriser qu’un ?
Que nenni ! Car au dernier tour il place soudain quatre cubes de plus sur la cathédrale, pour un total de huit ! Et je n’ai alors que mes yeux pour pleurer, d’autant que les blancs restants ont tous des valeurs déjà occupées du plancher à la flèche ! Ne me reste plus qu’à timidement combattre le conflit théologique, juste pour y avoir pris part, ainsi qu’à la guerre qui fait rage. Elle remplit les caisses de l’État puisque cela n’empêche pas mes Chevaliers de faire bombance au Banquet ! D’ailleurs je préfère les envoyer se confesser, sait-on jamais, s’ils avaient une âme…
Il se trouvera que monsieur Proute avait bien Urbain IV et Hugues de Payns et qu’il honora fort bien les deux.
De mon côté, si j’eus l’heur de ne pas trop déplaire au pape et de combler monsieur de Payns, je suis arrivée à respecter une bonne partie de mon engagement auprès de Chrétien de Troyes, mais alors, j’ai totalement vidé les caisses de la ville et cela n’a pas plu à Thibaut II, non non non, mes deux petits deniers l’ont moins convaincu que les sept de monsieur Proute.
Cette formidable épopée s’achève sur un score de 57 à 42 en ma faveur. La conclusion de monsieur Proute sera qu’en effet il avait de bons dés, mais qu’il n’a pas su qu’en faire.
Il y a quelques jours, mes compères BGAesques Mumut, Jahwork et moi-même finissions une partie de Troyes en tour par tour.
Le sieur Mumut avait évoqué son début de partie manqué, mais son expérience à ce jeu lui a permis de vite reprendre le dessus sur nous, puisque malgré son premier tour raté, il finit avec une confortable avance : 44 / 33 / 30.
Le positionnement des meeples est assez symétrique : nous en plaçons tous 2 à l’hôtel de ville, puis Jahwork et moi-même optons pour 2 au palais et 1 à l’évêché quand Mumut fait l’inverse.
Messires Mumut et Jahwork commencent leur partie de piètre manière, en se positionnant sur la chevalerie pour un bénéfice nul, tous deux oubliant que la chevalerie nécessite de posséder encore des dés rouges après son activation. J’eus pu profiter de cette erreur au démarrage, mais il n’en fut rien. Avide de deniers, j’active le marchand pour récolter moults deniers (et aussi dans l’optique de satisfaire mon protecteur, le Florentin), jahwork fera de même.
Dans ce premier tour, nous contribuons tous quelque peu à la construction de la cathédrale, et entamons aussi la lutte contre les escarmouches (1 cube de moi-même) et l’hérésie (2 cubes de jahwork). Et alors que nous oeuvrons pour le bien de la ville, sir Mumut nous montre le visage de la vilénie qui le caractérise : il utilise un premier dé jaune pour remplacer un de ses citoyens à l’hôtel de ville, avant de reproduire la même manoeuvre pour me prendre ma place !!! Quel félon ! (sur le plan des activités, seule la dîme n’aura pas été sollicitée)
Au second tour, conception, percepteur et aubergiste sont de la partie. Je commence par brûler tous mes dés rouges pour lutter contre le brigandage (je regretterais juste après de ne pas avoir plutôt opté pour le percepteur, afin de placer un nouvel habitant pour le florentin, et aussi afin d’alléger les finances de mes “camarades”), et jahwork met fin à l’hérésie. Mumut décelera très vite que cela indique la présence d’Henri Ier comme protecteur de jahwork, pas moi… naïvement, je miserai jusqu’à la fin sur l’influence…
Coup sur coup, Escarmouches et Soutien sont contrés par Mumut et jahwork, et le tour se termine par une double construction à la cathédrale de Mumut. Jouerait-il pour le pape ?
Troisième tour : pèlerinage, orfèvre et joutes.
Mais le temps me manque pour finir maintenant… la suite bientôt !
Rwain dit : Et alors que nous oeuvrons pour le bien de la ville, sir Mumut nous montre le visage de la vilénie qui le caractérise : il utilise un premier dé jaune pour remplacer un de ses citoyens à l'hôtel de ville, avant de reproduire la même manoeuvre pour me prendre ma place !!!! Quel félon !
Ah oui, quand même !
Nous avons fini cet après-midi notre partie de Troyes sur BGA, znokiss et moi. Première partie pour lui, je gagne de peu 38 à 36.
Avec les trois parties faites récemment, et le tour par tour, j’ai peur de m’emmêler les pinceaux, alors je préfère le laisser vous raconter (je suis sûre que sa mémoire est meilleure que la mienne) s’il le souhaite !
Euh… s’agissant de ma première partie, après avoir lu les règles sans tout capter (car en général, je déploie le jeu devant moi sur une table et je fais une partie virtuelle “pour voir”), je vais avoir du mal à raconter…
Disons que j’ai fait plein de coups dans l’eau tout en captant les mécanismes… “aaah, mais en fait, là, j’ai pas eu l’action… j’ai juste placé des cubes à utiliser plus tard pour ladite action”
De belles erreurs, souvent suivie d’un “bon sang mais c’est bien sûr, c’est comme ça que ça marche !!”
Après, j’ai vu venir Mme Proute avec son armée de dés rouges, elle voulait aller à la chasse et transformer son prestige en PVs. J’ai donc prestement acheté la grosse majorité de ses dés rouges avec mon pécule de 30 pièces pour les dépenser sur une carte du bas… hin hin hin.
La cathédrale m’apporte quelques points, et je termine 2 points derrière, avec une furieuse envie de rejouer, en vrai cette fois-ci (mais en ligne également, faute de mieux).
Une nouvelle partie à 2 avec monsieur Proute.
Toujours jeu de base + les 4 cartes bonus.
Cette fois-ci j’ai Thibaut II et Henri I (oui j’en ai marre du y à Henry).
Donc je décide de me placer fort chez les nobles, mais finalement je me retrouve avec 3 citoyens, 2 militaires et 1 membre du clergé.
Au premier tour sortent le Marchand, le Diplomate et le Moine. Ah ça, ces derniers jours je les aurai pas mal vus ces trois-là, on commence à les connaître ! Monsieur Proute est premier joueur et choisit le Moine, pour moi ce sera le Marchand. Je m’occupe ensuite assez rapidement des problèmes de sécheresse grâce à l’intervention du diplomate, et voilà pour cette première période.
Ensuite arrivent la Chasse (où je me placerai), l’Aubergiste (pour monsieur Proute) et l’Apprentissage. Je n’oublie pas, durant mes choix, que Thibaut II attend certains résultats malgré les finances englouties par les événements qu’Henri Ier aimerait que je traite. Je pense aussi à participer à la construction de la cathédrale, ce serait dommage que le chantier n’avance pas. Grâce à la Chasse, je garde de l’influence et m’assure d’avoir moi aussi un Moine dans mes petits papiers.
Tout cela attire un Troubadour qui restera sans mécène à jouer dans les rues pour le peuple, un Orfèvre, que monsieur Proute ira visiter à deux reprises (14 points de prestige en tout) et un Verrier. Étant donné notre avancée ridicule sur le chantier, nous l’avons tous deux proprement ignoré. En effet, j’ai préféré m’occuper de sauvegarder la ville contre un événement extérieur tout en veillant à remplir les caisses de Thibaut II.
A ce moment, nous nous sommes fait la réflexion que malgré des cartes bien engageantes et des dés plutôt dans la moyenne (ie certains bons, d’autres très bons, d’autres faibles, un peu de tout, en fait), nous avions un peu l’impression de ramer quand même.
Au dernier tour je veille à construire aux deuxième et troisième niveaux de la cathédrale, je remplis encore les caisses du trésor, en dépense une partie pour contrer encore une attaque externe, et voilà.
Je découvre que monsieur Proute était chapeauté par Urbain IV qu’il aura encore moins satisfait que moi, et Hugues de Payns, deux personnages pas si difficiles à contenter.
La partie de termine donc 48 à 34 en ma faveur, et je suis surprise que l’écart fut si grand.