Bonjour,
Je cherche à recenser les vertus du jeu de manière générale et du jeu de société en particulier.
Principalement pour l’enfant dans son développement mais aussi pour l’adulte.
Selon les types de jeux, je suppose que beaucoup de choses bénéfiques peuvent ressortir du jeu.
Je pars du principe que le jeu est une expérimentation sociale sans les conséquences de la vie réelle. S’essayer à l’interaction avec autrui sans conséquences (donc dans un contexte sécurisant) permet de développer des aptitudes et compétences sociales.
Les vertus sociales du jeu sont donc pour moi nombreuses : apprentissage de règles communes, diplomatie, solidarité, compétition, stratégies, empathie etc …
Les vertus cognitives sont tout aussi nombreuses mais j’ai plus de mal à les énumérer.
Avez-vous déjà eu à argumenter dans le cadre du développement de l’enfant des bienfaits du jeu ?
Je suis preneur de vos retours pour essayer de constituer quelque chose d’à peu près construit sur ce sujet.
Au passage, le terme jeu de société m’embête depuis de nombreuses années, qu’a-t-on d’autres pour définir notre passion qui regroupe tant de genres de jeux différents ? Une partie de ballon en extérieur, sans être fondamentalement un sport, est un jeu qui se pratique en société. Qu’est-ce qui différencie fondamentalement cette activité d’un jeu de société comme les aventuriers du rail par exemple ? Quel terme permet de distinguer les aventuriers du rail de cette partie de ballon ? Jeu de plateau pourrait convenir mais dès lors quid d’un jeu qui ne se joue qu’avec des cartes ? La dimension “activité physique” serait un critère de différenciation, mais j’ai connu des parties de jungle speed dans un gymnase bien plus physique qu’un match de foot ^^
Bref, des questionnements auxquels je suis certain que vous aurez des éléments de réponse à m’apporter.
Bon, je commencerai par dire que je témoigne de façon anécdotique, et sans aucune valeur scientifique:
Adulte :
- socialisation : le jeu de société est une excellente façon de connaître de nouvelles personnes, surtout à l’âge adulte, lorsque ça devient souvent bien plus compliqué. C’est aussi une excuse facile pour se voir et passer un bon moment. Ce n’est pas non plus l’alpha et oméga de nos besoins sociaux, mais c’est un bon outil.
- sociabilité : dans la même veine que le précédent, le jeu de société est aussi une bonne façon d’apprendre à gérer les échanges sociaux dans une situation qui ne présente pas de stress ou enjeux troublants.
- stimulation mentale : le jeu de société mobilise nos facultés mentales, que ce soit en termes d’apprentissage, créativité, planification et anticipation.
- relaxation : de par sa capacité à mobiliser notre attention, le jeu permet aussi une forme de relaxation par rapport à du stress ou anxiété. On fait une coupure, et entrons dans un autre moment. Déconnexion et escapisme, en somme, mais d’une façon positive.
Enfant :
- émancipation : l’enfant prend plaisir à devenir l’égal des grands dans le jeu, il est à égalité avec eux dans le jeu, et participe pleinement, alors que dans le reste de sa vie il est souvent baladé par les adultes.
- autonomisation : l’enfant a une boucle de rétro-action entre ses choix et décisions, et leurs conséquences. Du coup il commence à mieux prendre conscience de sa capacité à s’améliorer.
- émulation : en jouant avec les autres joueurs (enfants ou adultes), l’enfant apprend des formes de réfléxion qui lui sont encore peu familières, alors que pour les adultes le jeu fourni un cadre didactique idéal.
- sociabilité : profitant d’un cadre très structuré, il est plus facile pour l’enfant, ses pairs ou des adultes d’améliorer leurs compétences sociales, que ce soit de négociation, compromis ou empathie. Le jeu en lui même est une forme de capital que l’enfant peut mobiliser dans ses contacts avec les autres.
Il y aurait sans doute plein d’autres choses à dire ^_^’
J’ajoute
- l’attention pour écouter et comprendre les règles
- le respect des règles
- l’adaptation aux situations : règles, cartes, jeu des autres joueurs…
Pour la socialisation, il y a le fait de se sociabiliser en jouant. Et aussi le fait que connaître des jeux permet de s’insérer dans un groupe qui les pratiquent et éventuellement d’en expliquer à d’autres joueurs.
Sachant aussi que le type de jeu (et leur variété) est (sont) un (de) gros marqueur(s) social(aux).
Tout ça pour les compétences générales.
Après, les compétences mobilisées sont propres à chaque jeu.
Les jeux de déduction mobilisent la déduction, ceux de dextérité la dextérité…
En terme de vertus éducatives, c’est donc très variable (sans hiérarchie) suivant le type de jeux.
Peut-être pour répondre de manière plus précise, pourrais-tu nous préciser tes attentes?
Merci pour vos retours.
Pour préciser : samedi prochain je suis invité dans une émission en podcast.
Il s’agit d’une émission qui traite principalement du jeu vidéo mais depuis quelques épisodes découvre l’univers du jeu de société. Il se trouve que par quelques aléas de la vie, on m’a proposé de venir faire l’émission notamment pour parler jeux de société, en partie.
Le podcast s’adressant notamment à un grand public, plutôt adultes/jeunes parents, je me suis dis que traiter des vertus du jeu, notamment pour les enfants pouvait être intéressant. Quitte à découvrir une passion, si l’on peut en faire un élément structurant en terme de développement de l’enfant dans le milieu familial, c’est une façon de faire franchir le pas à ceux qui ne connaissent notre univers que de loin.
N’étant pas spécialiste et n’ayant pas la prétention à l’être, je souhaitais quand même apporter quelques pistes de réflexions. L’émission ne se veut pas un cours théorique mais si je peux apporter quelques éléments issus de nos expériences de joueurs, ça me paraît intéressant.
Je retiens beaucoup l’idée d’autonomisation et d’émancipation. On cite souvent le coop et les jeux de mémoires qui donnent toutes leurs chances aux enfants face aux adultes dans une relation d’égal à égal.
Mais l’apprentissage des règles et apprendre à perdre en persévérant pour s’améliorer (goût de l’effort) est aussi important. De là à faire jouer un enfant à TTA pour qu’il perde jusqu’à ses 16 ans
Mais justement en prenant des titres de jeux assez connus, ça permettra peut être d’illustrer les choses. Je pense à Dixit, Colt Express ou même le Loup Garous (que je déteste pour l’avoir trop animé) ou le jungle speed. A leur niveau, ils ont tous des vertus et sont plus ou moins connus du grand public.
Et malheureusement dans cette partie de l’émission je ne pourrai pas trop parler de TM, Root ou Marvel Champions ^^
Présenter le jeu comme étant un vecteur éducatif ou d’enseignement vertueux est bien dommage.
Le jeu est un loisir et n’est pratiqué que parce qu’il donne du plaisir.
Je ne crois pas que la pratique du jeu va « apporter ou enseigner » quelque chose à quelqu’un de particulièrement important, qu’il n’a pas en lui même. Le jeu de société n’apprend pas la socialisation, il s’adresse au gens sociables.
A part quelques cas d’exception, du gamin qui apprend une partie de la géographie de l’Europe parce qu’il fini par connaître par cœur la carte de diplomatie, ou éventuellement des cas pathologiques, le jeu n’apprend rien, il permet d’utiliser des compétences déjà présentes.
pour caricaturer, faire jouer un cretin a un jeu intelligent ne va pas le rendre intelligent.
Il y a cet article de Vin D’jeu qui est intéressant et récapitule bien les différentes raisons de jouer aux jeux de société.
Pour intéresser les parents tu peux préciser que le jeu apprend à se concentrer sur les règles et sur la partie en cours. Bien sûr il faut que l’enfant soit intéressé sinon il décroche mais le jeu permet de se poser.
Moi j’ai toujours fait du jeu de société et peindre des figurines pour impressionner le sexe opposé.
TheThinWhiteDuke dit :Moi j'ai toujours fait du jeu de société et peindre des figurines pour impressionner le sexe opposé.
Bilan ?
Sinon baigner un gamin dans le jeu de société très tôt, fera que quand il commencera à avoir de l'argent, il n'en aura pas assez pour se droguer à autre chose de plus nocif pour la santé !
"Allez un dernier booster de Magic et j’arrête demain"
STAG dit :Il y a cet article de Vin D'jeu qui est intéressant et récapitule bien les différentes raisons de jouer aux jeux de société.
Intéressant ! Merci.
STAG dit :Il y a cet article de Vin D'jeu qui est intéressant et récapitule bien les différentes raisons de jouer aux jeux de société.
Vu ce qu’il affirme, cet article devrait citer ses sources !
La seule source est une pub pour les casinos en lignes, ce qui semble un peu léger (comique plutôt) pour explique que le jeu produit du bonheur ! (Par contre, il est vrai que les jeux d’argent libèrent des « hormones du bonheur », dopamine ou sérotonine ou oxytocin. Au même titre on peut aussi en produire en se gavant de produits sucrés, des clopes, un pétard, deux ou trois shots, un rail de coke du cristal ou un peu d’heroine, on trouve d’ailleurs les mêmes mécanismes d’addiction qu’avec les jeux d’argent).
ps : le jeu de société permet de faire revenir l’être aimé. (Source, le docteur marabout Katahal Ha, Paris, 18 ieme).
Témoignage perso avec mes enfants.
J’ai une belle mère on va dire assez caricaturale (ancienne instit, tout doit être tourner autour de la culture, ma femme n’a jamais eu un monopoly à la maison, tous leurs jeux devaient être éducatifs, leurs lectures devaient être éducatifs, tout ce qui est nouveau est nul et tout ce qui est vieux est bien, bref, attitude hyper fermée…)
Elle a toujours détesté les jeux, les loisirs en général même. S’amuser c’est le mal et apprendre, c’est le bien.
Donc autant dire que quand je lui ai dit que ma passion c’était les jeux de société, je pense pas que j’ai scorer beaucoup de points ce jour la.
Honnêtement, je n’ai jamais cherché à débattre avec elle. Les gens peuvent penser ce qu’ils veulent, tant qu’ils ne m’empêchent pas de jouer, je m’en fous royalement.
Et puis les petits enfants sont arrivés, ils ont commencé à vouloir jouer, elle a pris sur elle et à toujours fait l’effort de jouer avec eux. (Ce qui a fait halluciner ma femme d’ailleurs car elle n’a jamais joué avec eux)
Et justement récemment, elle s’est lancée dans un speech sur les vertus du jeu, qu’elle était impressionnée de tout ce que ça leur a apporté avec les années (ils ont 6 et 9 ans).
Que ça les entraîne à réfléchir, à résoudre des problèmes, à comprendre des règles, à calculer, à raisonner tout simplement. C’est en forgeant qu’on devient forgeron et ca marche aussi pour la réflexion. Qu’elle voit bien en tant qu’ancienne instit qu’ils ont l’habitude d’être devant un problème et de tenter de le résoudre et elle a été vraiment surprise de leur évolution.
J’ai rajouté que ça leur apprend aussi à gérer la frustration. Apprendre à perdre, faire un ptit score pendant que son frère ou sa sœur chante qu’il a gagné, qu’il est trop fort, ce n’est pas très valorisant. Il faut l’accepter et tenter de revenir plus fort. Je connais pleins d’adultes qui ont du mal ^^
Bref, c’était assez surréaliste.
Elle est parti d’un a priori négatif pour finir par une déclaration positive, c’est pas donné à tout le monde !
jmguiche dit :STAG dit :Il y a cet article de Vin D'jeu qui est intéressant et récapitule bien les différentes raisons de jouer aux jeux de société.Vu ce qu’il affirme, cet article devrait citer ses sources !
La seule source est une pub pour les casinos en lignes, ce qui semble un peu léger (comique plutôt) pour explique que le jeu produit du bonheur ! (Par contre, il est vrai que les jeux d’argent libèrent des « hormones du bonheur », dopamine ou sérotonine ou oxytocin. Au même titre on peut aussi en produire en se gavant de produits sucrés, des clopes, un pétard, deux ou trois shots, un rail de coke du cristal ou un peu d’heroine, on trouve d’ailleurs les mêmes mécanismes d’addiction qu’avec les jeux d’argent).
ps : le jeu de société permet de faire revenir l’être aimé. (Source, le docteur marabout Katahal Ha, Paris, 18 ieme).
Pour la santé mentale, voici une source.
Pour le bonheur, tu ne cites pas de source!
Voir aussi plein d’articles qui traitent de cela chez Gus& co
Pourquoi le jeu est tellement important pour les enfants - Gus & Co
Comment les jeux de société peuvent nous aider à développer notre intelligence émotionnelle - Gus & Co
Pourquoi jouons-nous ? Pour créer du lien - Gus & Co
Le contact humain est maintenant devenu un produit de luxe. Et comment le jeu de société peut changer cela - Gus & Co
Pour la santé mentale, j’avais en effet un doute, c’est bien pour cela que j’ai pris soin d’écrire « sauf cas pathologiques ».
pour les phénomènes d’addiction, je ne pense pas qu’il soit utile d’en mettre au XXI ieme siècle, en Occident, s’adressant à des gens je pense un peu informés.
D’ailleurs l’abstraction du bouquin explique que le jeu permet de relier les gens, de modifier la relation au médocs (substitue), mais ne dit pas que « ça soigne ».
Toutes les autres affirmations me semblent assez gratuites et, vu leur portée, elle méritent d’être étayées par quelques littératures de recherches sérieuse et reproduites.
ce que je lis ici, dans ce fil, relève principalement de l’anecdote personnelle, ce qui ne fait pas office de preuve.
ceci dit, je préfère voir les gosses autour de moi jouer à des jeux de sociétés plutôt qu’à des jeux de combat sur console ou faire des concours de jeu du foulard. Mais, « je préfère » n’est qu’une opinion.
Et de là à affirmer que la pratique du jeu a des effets (autres qu’en psychiatrie)… Je ne connais aucune littérature qui en parle.
Sur les adultes, j’ai connu des gens dont la relation au bridge ou au échec ressemblait plus à une addiction qu’à un simple hobby, de même des gamins avec leur console… Je ne serais pas étonné si certains amateurs de jeux de société avait la même relation avec leur hobby. Rien de sain.
Evidemment tout cela est de l’expérience personnelle, pas une preuve et de l’opinion, pas une preuve non plus.
A ma connaissance, il n’y a pas de littérature sérieuse et validée permettant de prêter quelques bienfait que ce soit à la pratique du jeu de société et je pense raisonnable de rester neutre sur le sujet. (Même si j’aimerais bien que le jeu soit porteur de toute les vertus, j’évite le biais de confirmation sur les affirmations gratuites de vindjeu par exemple).
jmguiche dit :Le jeu de société n’apprend pas la socialisation, il s’adresse au gens sociables.
Tiens j'ai envie de réagir à ça.
Le jeu n'apprend pas la socialisation, ok. Mais il en est un vecteur, et en ça il ne s'adresse pas qu'aux gens sociables. Au contraire il peut être une aide pour les gens qui ne le sont pas ou moyennement.
Mon cas personnel pour éclairer cette affirmation: J'ai plusieurs fois déjà déménagé dans une ville (un pays) inconnue. Je remet ça encore dans un mois, nouvelle ville nouveau pays. Moi qui ne me considère pas comme particulièrement sociable, le jeu me permet de rencontrer des gens partageant cette passion, et le fait de se rencontrer autour d'un plateau permet de très rapidement briser la glace et d'écrire une "histoire commune", sous la forme de parties partagées, avec de nouvelles personnes.
eipi dit :jmguiche dit :Le jeu de société n’apprend pas la socialisation, il s’adresse au gens sociables.
Tiens j'ai envie de réagir à ça.
Le jeu n'apprend pas la socialisation, ok. Mais il en est un vecteur, et en ça il ne s'adresse pas qu'aux gens sociables. Au contraire il peut être une aide pour les gens qui ne le sont pas ou moyennement.
Mon cas personnel pour éclairer cette affirmation: J'ai plusieurs fois déjà déménagé dans une ville (un pays) inconnue. Je remet ça encore dans un mois, nouvelle ville nouveau pays. Moi qui ne me considère pas comme particulièrement sociable, le jeu me permet de rencontrer des gens partageant cette passion, et le fait de se rencontrer autour d'un plateau permet de très rapidement briser la glace et d'écrire une "histoire commune", sous la forme de parties partagées, avec de nouvelles personnes.
Je ne dis rien de contraire à ce que tu exprime.
Comme toue activité de groupe. Tu aurais trouvé les meme bienfait en t’inscrivant à un club photo, en allant faire de la plongée, en allant faire du foot ou de la pétanque. Ce n’est pas propre au jds. C’est propre à tout intérêt partagé dans une activité pratiquée en groupe.
Et tu ne dis pas que cela t’a apporté tout les bienfaits de transformation ou d’apprentissage que décrit vindjeu !
Alfa dit :Voir aussi plein d'articles qui traitent de cela chez Gus& co
https://gusandco.net/2019/09/16/psychologie-jeu-enfants-recherche/
https://gusandco.net/2019/08/19/intelligence-emotionnelle-jeux-psychologie/
https://gusandco.net/2019/06/23/jeux-liens-social-psychologie/
https://gusandco.net/2019/03/26/contact-humain-jeux-analyse-psychologie/
Pareil, on est dans l’opinion, il n’y a pas de source qui démontre ou confirme les liens entre jeu de société et développement de l’enfant (jeu au sens large oui, il y en a probablement, mais pas dans l’article sur le jeu de société. Il y a même un sacré raccourci entre le jeu de l’enfant et « jouer avec des règles » dans l’article). Jeu et développement de l’intelligence émotionnelle. Affirmer que le jeu de société améliore l’intelligence émotionnelle, ce n’est pas rien ! Ça mérite un poil de preuve autre qu’un avis et des anecdotes personnelles (qui ne sont pas des preuves).
pourquoi jouons nous et le contact humain, sont des avis, mais cela exprime une motivation de joueur, de l’auteur, pas une évolution/bienfait apportée par la pratique.
jmguiche dit :eipi dit :jmguiche dit :Le jeu de société n’apprend pas la socialisation, il s’adresse au gens sociables.
Tiens j'ai envie de réagir à ça.
Le jeu n'apprend pas la socialisation, ok. Mais il en est un vecteur, et en ça il ne s'adresse pas qu'aux gens sociables. Au contraire il peut être une aide pour les gens qui ne le sont pas ou moyennement.
Mon cas personnel pour éclairer cette affirmation: J'ai plusieurs fois déjà déménagé dans une ville (un pays) inconnue. Je remet ça encore dans un mois, nouvelle ville nouveau pays. Moi qui ne me considère pas comme particulièrement sociable, le jeu me permet de rencontrer des gens partageant cette passion, et le fait de se rencontrer autour d'un plateau permet de très rapidement briser la glace et d'écrire une "histoire commune", sous la forme de parties partagées, avec de nouvelles personnes.Comme toue activité de groupe. Tu aurais trouvé les meme bienfait en t’inscrivant à un club photo, en allant faire de la plongée, en allant faire du foot ou de la pétanque. Ce n’est pas propre au jds. C’est propre à tout intérêt partagé dans une activité pratiquée en groupe.
Et tu ne dis pas que cela t’a apporté tout les bienfaits de transformation ou d’apprentissage que décrit vindjeu !
Non effectivement je ne disais pas ça pour défendre l'article en question, je ne me retrouve pas non plus dans les affirmations de son auteur.
Et oui ce que j'affirme n'est pas spécifique aux jds. Mais alors est-ce qu'on peut vraiment dire qu'une activité de groupe, quelle qu'elle soit, ne s'adresse qu'aux gens sociables? C'est ça que je trouvais réducteur, sauf si par "gens sociables" tu désignes toute personne qui ne soit pas un ermite. Moi je l'avais compris comme "qui a la facilité à aller vers les gens".
eipi dit :jmguiche dit :eipi dit :jmguiche dit :Le jeu de société n’apprend pas la socialisation, il s’adresse au gens sociables.
Tiens j'ai envie de réagir à ça.
Le jeu n'apprend pas la socialisation, ok. Mais il en est un vecteur, et en ça il ne s'adresse pas qu'aux gens sociables. Au contraire il peut être une aide pour les gens qui ne le sont pas ou moyennement.
Mon cas personnel pour éclairer cette affirmation: J'ai plusieurs fois déjà déménagé dans une ville (un pays) inconnue. Je remet ça encore dans un mois, nouvelle ville nouveau pays. Moi qui ne me considère pas comme particulièrement sociable, le jeu me permet de rencontrer des gens partageant cette passion, et le fait de se rencontrer autour d'un plateau permet de très rapidement briser la glace et d'écrire une "histoire commune", sous la forme de parties partagées, avec de nouvelles personnes.Comme toue activité de groupe. Tu aurais trouvé les meme bienfait en t’inscrivant à un club photo, en allant faire de la plongée, en allant faire du foot ou de la pétanque. Ce n’est pas propre au jds. C’est propre à tout intérêt partagé dans une activité pratiquée en groupe.
Et tu ne dis pas que cela t’a apporté tout les bienfaits de transformation ou d’apprentissage que décrit vindjeu !Non effectivement je ne disais pas ça pour défendre l'article en question, je ne me retrouve pas non plus dans les affirmations de son auteur.
Et oui ce que j'affirme n'est pas spécifique aux jds. Mais alors est-ce qu'on peut vraiment dire qu'une activité de groupe, quelle qu'elle soit, ne s'adresse qu'aux gens sociables? C'est ça que je trouvais réducteur, sauf si par "gens sociables" tu désignes toute personne qui ne soit pas un ermite. Moi je l'avais compris comme "qui a la facilité à aller vers les gens".
Ok, sociable était une facilité de langage peut être excessive.