“-Philippe, passe-moi le sel !”
Si vous obtempérez, rendez-vous au 124.
Si vous préférez lui passer le poivre, allez observer le résultat au 214.
Si vous choisissez de défendre coûte que coûte votre coin de table, vous devrez combattre :
MADAME
Habileté : 14
Endurance : 24
Si par miracle vous survivez à l’affrontement, rendez-vous au 385.
Non, je vois pas où est le problème.
-Philippe, passe-moi le sel !"
Si vous obtempérez, rendez-vous au 124.
Si vous préférez lui passer le poivre, allez observer le résultat au 214.
Si vous choisissez de défendre coûte que coûte votre coin de table, vous devrez combattre :
MADAME
Habileté : 14
Endurance : 24
Si par miracle vous survivez à l'affrontement, rendez-vous au 385.
trés bon


Assez réaliste, en plus !!!
Non seulement la créature vient du chaos, mais le chaos vient à la créature, avec ce genre de situations…
J’en avais lu un paquet mais ceux dont je me souviens et que j’avais apprécié :
Le Marais aux Scorpions ( mon 1er )
La Cité des Voleurs
Le Labyrinthe de la Mort
La Sorcière des Neiges
Le Combattant de l’Autoroute
Ceux qui m’avaient gonflés :
Defis Sanglant sur l’Océan
Le Justicier de l’Espace
J’avais testé la série où on est un ninja et la série Sorcellerie mais je les avais trouvé assez dur.
Pour moi qui en ait lu une bonne 20aine je pense, la meilleure série (que j’ai faite plusieurs fois et que j’ai toujours chez moi) c’est Sorcellerie!
Il y avait un livre de sorts à apprendre par cœur et contre une créature on pouvait se battre avec les dés ou commencer par lui jeter un sort (parmi 5 proposés) mais il ne fallait pas se tromper…
Et ce qu’on faisait ou récupérait dans un livre impactait l’aventure dans le suivant.
J'avais testé la série où on est un ninja
La "voie du tigre". Ambiance très réussie, règles de combat novatrices. Mais effectivement archi-dur, notamment à cause de boss quais invincibles.
timbur dit:J'avais testé la série où on est un ninja
La "voie du tigre". Ambiance très réussie, règles de combat novatrices. Mais effectivement archi-dur, notamment à cause de boss quais invincibles.
Moi ca ne m'avais pas marqué la difficulté.
Ce que j'avais retenue c'est qu'au début on jouait un Assassin Ninja classique qui au fil des tomes devenait Roi et à la fin, on devait choisir ses lieutenant, sa garde, ses troupes et repousser des attaques ennemies.
Mais aussi une imense frustration car le dernier tome se fini par un climax : on se retrouve piégé dans une toile d’araignée géante et l'araignée arrive...
et il n'y a jamais eu de suite

Ben pour ma part, jamais pu me débarrasser du mr Propre Hulk insectoïde du 2e volet…
timbur, ex-ninja en carton
25 ans après, j’ai une confession à faire.
J’avais plus de 100 tomes toutes séries confondues, mais je n’ai JAMAIS, je dis bien JAMAIS, jeté les dés ni appliqué aucune des règles d’aucune des séries…
Je me contentais de lire l’histoire, et de faire quelques va et vient quand ca tournait mal.
D’autres sont dans mon cas ou bien suis-je un pauvre type?
Hebus San dit:
Je me contentais de lire l'histoire, et de faire quelques va et vient quand ca tournait mal.
D'autres sont dans mon cas ou bien suis-je un pauvre type?
+1
Je suis un pauvre type aussi

Faut dire que je jouais déjà aux jeux de rôle à l'époque où j'ai découvert "Le sorcier de la montagne de feu" (et c'était déjà quelques années avant que tous les autres LDVELH ne sortent)... du coup, ben, les dés dans ce contexte, ça me gonflait un peu : j'ai beaucoup lu de LDVELH, mais c'était plus des livres que des jeux pour moi. Je préférais la saveur d'une vraie partie de jeux de rôles pour la sensation ludique.
Après, le côté med-fan faisait que j'accrochais quand même à mort (comme beaucoup, "loup solitaire" et "sorcellerie", notamment).
C'était quand même assez représentatif d'une époque...
Bonjour,
Cela a bien du m’arriver une fois ou deux, surtout quand je faisais un choix pour lire dans le paragraphe suivant :
“Tu te retrouves dans une pièce sombre, tu avances précautionneusement, mais une trappe s’ouvre sous tes pieds. Tu tombes et tu es mort. Recommence le bouquin depuis le début, alors que tu étais à deux doigts de te retrouver nez à nez avec le monstre final”.
Mais sinon, j’ai pris plus de plaisir à me plier aux règles et aux jets de dés, au cours de mes lectures. Ah, si ! Il m’est arrivé de “tricher” un peu quand avant de démarrer, lors de la création du personnage, je tirais un 1. Vraiment saoûlé, je savais alors que j’allais me pourrir toute la lecture, regardais donc par dessus mon épaule, et relançais discrètement mon dé.
Pour éviter la crise de foie, il faudra, ma foi, que je pense à me confesser, si la foi me vient des fois…
Salutations ludiques.
Docky
Je suis un pauvre type aussi. De toute façon c’était le livre dont j’étais le héros, je vois pas pourquoi je me serais fait botter le cul par un gobelin dans la forêt, non mais.
Et j’ai souvent regretté de n’avoir que dix doigts pour retenir les pages des paragraphes précédents, afin de pouvoir changer le destin.
C’était un peu un mélange des deux pour ma part…
Effectivement, au tirage de départ, j’avais tendance à me mettre les caractéristiques maximales, sans tirer les dés. De toute façon, y’avait plein de bouquins qui étaient impossibles à terminer si t’avais pas des carac blindées dès le départ.
Ensuite, pendant l’aventure, je faisais les combats et les test normalement, en lançant les dés. Sans trop relancer les dés défavorables (bon, ça pouvait quand même m’arriver… )
Et puis je traçais souvent un plan grossier en même temps que je progressais, ou en tout cas je notais les numéros de paragraphes importants, ceux que je n’avais pas exploré… en cas de mort, plutôt que de recommencer tout depuis le début, je recommençais à un embranchement précédent en prenant une autre direction (et en effaçant tout ce que j’avais pu trouver, gagner ou perdre dans le chemin qui m’avait conduit à la mort).
Dans la plupart des histoires, le poids de ce qu’on pouvait transporter était limité et il fallait souvent se séparer d’une arme ou d’un objet quand on en trouvait un autre. Bon, j’avais tendance à oublier cette règle et à cumuler les objets…
Dans Sorcellerie, j’avoue que le fait d’apprendre par coeur les sorts me gonflait, même si c’est logique ludiquement parlant. Apprendre par coeur, c’était bon pour l’école ! Donc je me reportais au livret.
Mais tout cela, je crois que les auteurs l’intégraient, en rendant souvent excessive la difficulté. Franchement, quelqu’un a réussi à terminer La Couronne des Rois sans jamais tricher, sans relancer un dé, sans vérifier une seule fois un sort avant de le lancer, avec des caractéristiques de départ ne serait-ce que moyennes et sans lire au préalables les deux ou trois paragraphes suivants, histoire de ne pas se tromper ?
Pareil que toi. Je jouais raisonnablement le jeu mais quand je mourais, je repartais d’un embranchement précédent. Quand j’étais vraiment bloqué, je remisais le bouquin au placard pour quelques semaines ou mois, ce qui me permettait de le reprendre au début avec plaisir.
Je me souviens notamment de la Créature Venue du Chaos, où, à la fin finale du bout,
spoiler dit:on rencontre le vilain nécromancien à l’origine de tout le bazar, et là, faut avoir fait un truc quasi introuvable au tout début de l’histoire pour pas mourir direct. Bon, comme j’avais déjà repéré que le machin en question était intéressant, que je savais où c’était, mais que j’avais oublié d’y repasser, j’ai allègrement considéré qu’en fait, si si, je l’avais fait. Je me souviens même du nom du monstre auprès duquel on trouvait le truc en question.
Globalement, j’ai fait ça dans tous les LDVELH que j’ai joués, sans la moindre honte. C’était mon jeu, mes bouquins, mon plaisir, et prout.
Pareil que tout le monde. “Avant” je jouais plus ou moins sérieusement (en lançant les dés voire en relançant les pourris) quelques fois au livre mais après, comme je n’avais toujours pas gagné, je “trichais” en revenant en arrière puis en repartant.
Sauf que même comme ça, je ne suis jamais arrivé à finir proprement les LDVELH que j’avais. Manque d’organisation, de doigts aussi !
Maintenant que je me suis relancé dedans, déjà je fais un plan dès le début et je ne triche pas pendant deux parties. Même si je “spoile” la décision que je n’ai pas prise, j’applique les conséquence de ma première décision initiale.
Après ces deux parties, je reparcours de manière exhaustive tout l’arbre des possibilités du livre. Pour voir tous les trucs rigolo (si le gant ramassé paragraphe 124 sert ou pas, …)
Et ceux-là, vous y avez joué ?
C’était une série à vocation “éducative”. Point de combat, si ma mémoire est bonne -seulement des points de vie. A chaque rencontre d’ennemi, un “défi” sous forme de question d’orthographe vous guide vers les différentes réponses.
Le but étant de cheminer jusqu’au(x) boss de fin.
Bref, des objets pédagogiques avant tout, mais un principe similaire aux LDVLH pour “adultes”.
J’étais pile dans la tranche d’âge quand ils sont apparus à la maison, je peux vous dire que je les ai fait et refait dans tous les sens.
timbur dit:J'étais pile dans la tranche d'âge quand ils sont apparus à la maison, je peux vous dire que je les ai fait et refait dans tous les sens.
Monsieur s'exprime bien et sans fautes d'orthographe. Un modèle du genre (ce qui est rare de nos jours), et la preuve qu'on peut apprendre avec une démarche ludique.
Salutations ludiques.
Docky
P.S. Allez, mais c'est vraiment pour titiller gentiement, hein ? A mon humble avis, fait(s) et refait(s) s'écrit dans ta phrase au pluriel.

timbur dit:Et ceux-là, vous y avez joué ?
C'était une série à vocation "éducative". Point de combat, si ma mémoire est bonne -seulement des points de vie. A chaque rencontre d'ennemi, un "défi" sous forme de question d'orthographe vous guide vers les différentes réponses.
Le but étant de cheminer jusqu'au(x) boss de fin.
Bref, des objets pédagogiques avant tout, mais un principe similaire aux LDVLH pour "adultes".
J'étais pile dans la tranche d'âge quand ils sont apparus à la maison, je peux vous dire que je les ai fait et refait dans tous les sens.
Idem, j'ai dû en posséder une dizaine de cette série Retz et dois encore les avoir quelque part. J'ai beaucoup aimé ceux autour de périodes historiques et de l'UE (CE, à l'époque). On s'amusait intelligemment, au moins...
P.S. Allez, mais c'est vraiment pour titiller gentiement, hein ? A mon humble avis, fait(s) et refait(s) s'écrit dans ta phrase au pluriel.
gentiement,es tu sûr que l'on met un "e" après le "i", c'est pas plutôt gentiment? (ou éventuellement gentillement mais c'est un peu désuet).
Et ceux-là, vous y avez joué ?
Wéééé, j'en ai fait pas mal aussi de ceux là, j'en garde un excellent souvenir ! il y avait aussi une série avec une bande de gamins genre "club des cinq" dans des intrigues policières, à base d'énigmes, d'observation des illustrations, etc...
