davidnews dit:A la lecture des règles, j'ai deux petites questions qui peuvent paraître évidentes mais mériteraient peut-être une précision : - Quand on lit la règle pour 3-4 joueurs, on comprend que le gérant peut être déclaré en banqueroute à l'étape 4 mais ce n'est pas précisé à cette même étape. Que se passe-t-il pour lui ? Peut-il demander à un investisseur de lui prêter de l'argent ou est-il directement éliminé ? - A l'étape 4, on lit "le jeton de banque est rendu à son propriétaire". Ca signifie que les autres jetons de banque restent sur les entreprises jusqu'au tour suivant ? Est-ce que du coup, l'investisseur est obligé de conserver son deal sur cette entreprise tant qu'il n'y a pas d'autre offre ou est-ce que chacun reprend ces jetons au début de tour ? Merci d'avance pour vos précisions, En tout cas, le jeu à l'air bien sympa ! Peut-être un deuxième Marabunta sur ma wish list... EDIT : Une dernière petite précision de forme : dans la répartition des rôles, il est écrit "Chaque investisseur prend un sac de jetons de la banque d’investissement qu’il va représenter." mais il n'y a pas de sac mentionné dans le contenu du jeu. J'imagine que c'est par rapport à la première version où, selon les photos, il y avait des sacs ?
1) les deux mon général. Mais d'habitude, on le laisser crever comme une merde. Savez-vous que selon une enquête récente un tueur en série a aussi peu d'empathie qu'en trader ?
2) Là aussi c'est un peu comme bon vous semble. Les deals "bloqués" ne sont valables qu'un tour. Les autres, on s'en tape un peu puisque le proprio peut les virer à tout moment et les investisseurs aussi. C'est un peu selon votre façon de jouer. Si on est du genre pépère, on laisse les pions d'un tour sur l'autre. Si le marché est très volatile (et les joueurs itou), il vaut mieux les enlever.
Il ne faut pas oublier que Panique à Wall Street est avant tout un party game. Pour core gamers, mais un party game quand même. Les règles sont donc plutôt élastiques. Comme le fondement des petits porteurs en somme...
je ne connaissais pas ce jeu, je veux bien croire qu’au bout d’un moment, ça doit brailler sévère autour de la table un peu à la Wall Street.
Agent immo de profession, je trouve que ce jeu devrait être enseigné en école de commerce pour se faire la main, c’est un bon entrainement pour apprendre à vendre .
OrenOne dit:Agent immo de profession, je trouve que ce jeu devrait être enseigné en école de commerce pour se faire la main, c'est un bon entrainement pour apprendre à vendre .
Ben quand même, qu'est-ce que tu veux argumenter quand tu vends ? La valeur du truc est connue (au dé près, que personne ne contrôle)… Pour apprendre à vendre, Chinatown est beaucoup plus intéressant.
Sinon, sur asmodee.com, on peut gagner un Panique à Wall Street (ou un Ascension) avec le concours Libertalia. De quoi mettre une deuxième boîte avec des fourmis sur son étagère
Le capitalisme triomphant a fait une nouvelle prise.
Avec discernement, sincérité, objectivité et probité, les jurés de la LidJa ont accordé (sans la moindre pression d’aucune sorte, promis, juré) à Panique à Wall Street ce label, que dis-je, ce nouveau prix ludique que le monde entier nous envie.
Je vous recopie un message que j’avais posté ailleurs que dans Discutons Jeux et qui, je crois, n’a pas bénéficié d’une bonne lisibilité (d’autant plus que la section “Stratégie et variantes” est réservée, dans la pratique, aux jeux “déjà sortis”). Le voici :
Dans un avis sur la fiche du jeu Master of Commerce, scand1sk commence à élaborer une variante pour le jeu (qu’il trouve mauvais en l’état). Je n’ai pas encore le jeu mais j’imagine déjà plus ou moins ce dont il parle, quoi que je ne suis pas certain que cela soit si grave et si apparent. Cela dépend des groupes de joueurs. Bref.
La variante, ce serait de lancer les dés avant le retournement de sablier, et chaque spéculateur en connait déjà 1 secrètement, si j’ai compris. Pour maintenir le secret, des gobelets suffiront pour les tatillons.
A votre avis, ça vaut quoi ?
Cela peut rajouter une part de bluff supplémentaire intéressante, non ? Ou est-ce que cela entraverait quelque chose dans le déroulement du jeu ? Peut être que dans la pratique, les joueurs sont incapables de ne pas révéler leurs dés et de bluffer autour. Peut être que le problème viendra d’en face, c’est-à-dire que les entrepreneurs ne sauront pas comment vendre leurs produits et seront obligés d’accepter finalement ?
J’en pense qu’il n’a strictement rien compris à l’essence du jeu et à sa tension. Ceci dit, et ce n’est clairement pas une critique, mais il me semble qu’il intervient souvent dans toutes les questions concernant les stats, les probas etc. et que visiblement il aime bien calculer, anticiper, prévoir. Or, tout le sel de ce jeu se trouve dans ces lancers de dés qui vont apporter toute la tension et l’émotion suite à la phase de négoce dans le vent qui a précédé. Ce jeu pour moi c’est avant tout un party game et sa variante le dénature.
Après s’il y trouve son compte et que d’autres aussi tant mieux pour lui (et pour ceux qui s’y retrouveront et donc il a raison de la proposer)
Mr Poulpe dit:Pour info, un concours sur Panique à Wall Street est ouvert sur le site www.asmodee.com Si vous avez la fibre créatrice, n'hésitez pas à vous y rendre !
sten dit:J'en pense qu'il n'a strictement rien compris à l'essence du jeu et à sa tension. Ceci dit, et ce n'est clairement pas une critique, mais il me semble qu'il intervient souvent dans toutes les questions concernant les stats, les probas etc. et que visiblement il aime bien calculer, anticiper, prévoir. Or, tout le sel de ce jeu se trouve dans ces lancers de dés qui vont apporter toute la tension et l'émotion suite à la phase de négoce dans le vent qui a précédé. Ce jeu pour moi c'est avant tout un party game et sa variante le dénature. Après s'il y trouve son compte et que d'autres aussi tant mieux pour lui (et pour ceux qui s'y retrouveront et donc il a raison de la proposer)
Si je n'y ai « rien compris », c'est bien parce que j'estime qu'il n'a rien à y comprendre en l'état. Même les party games ont le droit d'avoir des règles intéressantes au delà de la négociation et des lancers de dés dans le vent. Si je prends le jeu Big Idea (surtout dans sa première version), qui ressemble vaguement à Wall Street, tout ne se fait pas « dans le vent » : la subjectivité des joueurs intervient. À Chinatown, autre jeu de négociation libre, rien ne se fait « dans le vent » non plus : les tuiles n'ont pas du tout la même valeur pour un joueur ou un autre, et tout le sel consiste à trouver les bonnes associations et valeurs afin de générer des échanges gagnant-gagnant entre les joueurs.
En l'état, à Wall Street, il n'y a effectivement strictement rien à anticiper puisque le résultat des négoces est entièrement à la merci d'un dé strictement imprévisible. Il faut juste essayer de se placer le plus possible dans le temps imparti et croiser les doigts pour que les dés jouent en notre faveur. En gros, le jeu a autant d'intérêt que la roulette. J'estime que c'est insuffisant, même s'il y a plein de gens qui jouent à la roulette. La variante proposée par Antemonda (que tu n'as probablement pas essayée, d'ailleurs, avant d'annoncer qu'elle dénaturerait le jeu) me parait une bonne idée, il faudrait juste vérifier qu'elle ne donne pas trop d'information aux joueurs.
sten dit:Ce jeu pour moi c'est avant tout un party game et sa variante le dénature.
Je ne suis pas sûr que ce jeu soit uniquement un party game dans le sens "crétin-crétin" du terme. Ça me semble un peu plus fin qu'un grand défouloir où le seul but serait de crier plus fort que les autres. On peut faire des petits calculs rapides d’espérance mathématique (voir Fred Henri dans la TT TV). Après, que ça marche ou pas, c'est une autre histoire.
sten dit:Ce jeu pour moi c'est avant tout un party game et sa variante le dénature.
Je ne suis pas sûr que ce jeu soit uniquement un party game dans le sens "crétin-crétin" du terme. Ça me semble un peu plus fin qu'un grand défouloir où le seul but serait de crier plus fort que les autres. On peut faire des petits calculs rapides d’espérance mathématique (voir Fred Henri dans la TT TV). Après, que ça marche ou pas, c'est une autre histoire.
En fait, justement, non ça ne marche pas. Acheter au plus juste en fonction de l'espérance mathématique est un bon moyen de se retrouver en milieu de classement, entre les joueurs qui auront pris des risques et perdu, et les joueurs qui auront pris des risques et gagné.