Mathias dit:loic dit:Globalement, j'entends plus souvent parlé de la sauvegarde des animaux que des enfants qu'on tue aux 4 coins du monde.
Là par contre tu exagères.
En proportion, je ne suis pas sûr.
Mathias dit:
On est même globalement sous-informé sur tout ce qui touche à la nourriture.
En effet, il y a de la sous-information à ce niveau.
Mais, par exemple, un reportage comme "Le monde selon Monsanto", qui a fait pas mal de bruits, me questionnent évidemment, mais pose un problème. C'est un document à charge exclusivement. On me dira que vu la puissance de certains lobbies, c'est normal. Perso, quand on avance sur des tels sujets, être capable de prendre le recul nécessaire pour enquêter à charge et à décharge me parait important.
Parce que, si je me renseigne, j'ai le choix entre les infos type "Le monde selon Monsanto", très partisan, et d'un autre, des infos du type "Communiqué officiel de Monsanto" forcément partisan. Ce que j'attends de l'information, c'est justement qu'elles mettent les deux en perspective.
Mathias dit:
Et puis, ce qu'il faut voir c'est que l'industrie alimentaire ne fait pas que souffrir des animaux. Elle pollue énormément (l'eau n'est plus potable en Bretagne)
Faut pas pousser, je vis en Bretagne, l'eau reste potable, même s'il y a des très graves problèmes et qu'à certains endroits, en effet, c'est catastrophique. Mais l'agriculture intensive non animale peut aussi apporter son lot de problèmes, ne l'oublions pas.
Mathias dit:
elle exproprie et exploite des millions d'hommes partout dans le monde. Encore une fois, c'est un problème global, il ne s'agit pas que de faire du sentimentalisme à la Brigitte Bardot pour sauver les pauvres animaux qui souffrent, il s'agit de mieux respecter l'environnement dans sa globalité pour mieux respecter l'humain.
C'est ce que je dis depuis le début. Le problème est global, et le voir pas le bout de la lorgnette végétarienne est un mauvais angle d'attaque il me semble.
Mathias dit:
Tu dis, si j'ai bien compris, qu'il est difficile de consacrer de l'énergie à mieux traiter les humains tout en cherchant à mieux traiter les animaux (et plus globalement l'environnement, dont les animaux font partie), moi je trouve que c'est tout le contraire, et que l'un ne va pas sans l'autre.
Il y a des problèmes d'urgence immédiate qui devrait vraiment être résolu. Mais rien n'est fait en ce sens malheureusement. Après, en effet, une réflexion globale est toujours meilleure.
Mathias dit:
A court terme, l'agriculture intensive permet peut-être de répondre à certains besoins vitaux pour l'homme mais à long terme, elle crée des dommages qui peuvent être irréversibles et qui se retourneront contre l'homme qu'elle est censée nourrir. Toute la difficulté est là.
L'agriculture intensive, céréalières ou animales, apportent je pense, plus de problèmes que de solutions. Aujourd'hui, ce qui pose problème, ce n'est même pas la consommation de viande, c'est la répartition équitable de ce que l'on peut produire à la surface de la planète, lié à des excès à de nombreux niveaux.
Mathias dit:
Et quand on finit par empoisonner l'assiette des consommateurs à force de faire n'importe quoi, parce qu'on ne s'est pas soucié un tant soit peu de la vie animale, il n'y a plus ni respect des animaux, ni respect des humains, ni respect du monde qui nous entoure, ni respect de rien.
Certainement, mais tant que le respect de la vie humaine sera si peu mis en avant, le respect de la vie animale n'avancera. Il faut commencer par se respecter soi-même pour que le respect des autres au sens très large puisse progresser. Quand on voit comment la vie humaine est maltraitée, on ne peut pas vraiment être surpris de voir la vie animale maltraitée.
Et comme je pense que pour être réaliste, il est préférable d'avancer pas à pas, je crois que mettre le respect de la vie humaine devant le respect de la vie animale est un bon début.