Métier : Ludothécaire

Bonjour,

Exactement la même chose à Toulouse, il y a une ludotheque ds le quartier Empalot qui n’est pas un quartier chicos (c’est pas la banlieu tout de même mais il y a de belles barres d’immeubles).
Le peu de fois ou j’y suis allé, la population etait de toutes types et origines (et les ludothecaires très sympas et competants).

Concernant ma précédente intervention, je veux juste corriger le tir.

Sur l’utilité du dess et son contenu, je précise simplement que je réagis au témoignage de quelques étudiants que j’ai rencontré. Ce ne sont donc que des avis qui ne refletent peut être pas la réalité.

Concernant l’aide des étudiants pour la réalisation de jeux vendus dans l’univers de l’entreprise, quel que soit le degré d’implication des étudiants, je maintiens mon avis défavorable pour cette pratique.

On peut entrainer un étudiant sur un projet fictif. Sur une offre véritable, même si la somme perçue est reversée au dess, je ne crois pas que la vocation d’une université soit de faire du business. Même un peu.

BdC

Hors sujet pardon :P

Boule de cristal dit:Concernant l'aide des étudiants pour la réalisation de jeux vendus dans l'univers de l'entreprise, quel que soit le degré d'implication des étudiants, je maintiens mon avis défavorable pour cette pratique.
On peut entrainer un étudiant sur un projet fictif. Sur une offre véritable, même si la somme perçue est reversée au dess, je ne crois pas que la vocation d'une université soit de faire du business. Même un peu.
BdC


D'un autre côté, un stage en entreprise a pour intérêt de faire travailler sur quelque chose de réel. Je ne vois pas de mal si l'encadrement est bon et si l'apport est mutuel (il y a toujours le risque que le stagiaire n'apporte rien).
Il est évident que l'appel de "main d'oeuvre" pur et simple par une entreprise est à banir.
J'ai pour ma part accueilli beaucoup de stagiaires et ça m'a toujours demandé du travail et de l'implication. Bien que souvent leur travail fût à plusieurs reprises destiné à rejoindre celui des des employés, je crois qu'aucun n'a eu à le regretter, bien au contraire.
Je pense donc que ce n'est pas une question de rétribution, en tous les cas pas uniquement, mais surtout une question d'apport de formation...

Je relève juste le débat sans exemple precis, et on oublie le dess sciences du jeu.

D’une manière plus générale :

Un étudiant vient faire un stage dans une entreprise. En interne, il est pris en charge par un tuteur, il est formé et réalise un mission. Il est remunéré et fait un rapport de stage.
Cette situation me semble correcte.

Un groupe d’étudiants travaille sur les bancs de l’école à la réalisation d’un projet précis. Ce projet est exploité à des fins commerciales puisqu’il correspond à un besoin exprimé par le client d’un intervenant.
L’école est rémunérée pour le travail accompli.
Cette situation me semble incorrecte.

Ce que j’ecris ne fait reference à rien de précis.
C’est de la pure invention (je le precise à toute fin utile).

BdC

Hmmm, je comprends mieux ce que tu avais en tête !

Comme tu dis ne faire référence à rien de précis, je ne sais pas s’il faut penser que les étudiants du DESS travaille à distance sur ces jeux d’entreprise… Sinon, ça peut se faire : c’est une junior entreprise et les revenus doivent tomber dans leurs poches.

Peut-être devrais tu te renseigner sur les conditions d’accueil des stagiaires ? Ca pourrait t’être enrichissant (sur le plan personnel en premier lieu) et je ne doute pas que les stagiaires y gagneraient beaucoup (sur le plan de leur formation).

Je n’ai aucune envie de me renseigner sur quoi que ce soit.
Des etudiants se sont adressé à moi et je les ai questionné sur le dess
(cursus, débouché…) et je temoigne de ce qu’ils m’ont dit.

S’ils se sont trompé, ce que j’ai ecrit n’a pas de valeur.
Qu’ils temoignent si le sujet est digne d’intérêt :wink:

BdC

OK !

EDIT : Juste une précision : quand je parle de se renseigner, c’est pour en accueillir toi-même; je ne suis pas certain d’avoir été bien clair là-dessus !

J’ai deux stagiaires chez moi, une qui prepare un memoire sur le jeu en entreprise et un autre qui est en relation avec les agences de com. toujours dans le domaine du jeu.

Merci du conseil :wink:

BdC

Que du bonheur !

Oui mais c’est du boulot ! faut les suivre les petits jeunes et ils posent des questions en veux tu en voilà. :D

BdC

Pour un professionnel du jeu de formation d’adultes, vous avez un comportement bien hasardeux. J’espère que vous êtes plus sérieux quand vous vous occupez de vos clients que lorsque vous parlez des autres structures qui font, comme vous, du jeu de formation. Je me permets de vous suggérer de faire comme moi et de mettre davantage votre énergie pour faire tourner votre entreprise qu’à dénigrer les autres.

Avant de communiquer des infos aux membres du forum, la moindre des choses serait de les vérifier, ce qui vous était d’autant plus facile que votre stand se situait sur le salon des Ressources humaines, en face du nôtre :

• Le responsable du DESS de Sciences du jeu est Gilles Brougère, qui est un universitaire à temps plein ; il ne s’occupe pas du tout de jeu de formation pour l’entreprise et n’a aucun rapport avec Permis de Jouer. J’interviens dans cette formation seulement quelques heures par an sur le thème du « jeu en situation de formation ».

• Permis de jouer n’est pas une entreprise mais une association qui travaille avec des clients de tous milieux, entreprises, scolaires et les lieux de vulgarisation scientifique pour le grand public.

• Puisque vous semblez penser qu’il est d’un avantage extraordinaire de bénéficier de la créativité des étudiants de Sciences du jeu, vous pourriez faire comme notre association et donner un travail salarié à d’anciens étudiants du DESS. Chaque année, une promotion sort et, sur la vingtaine de diplômés, une bonne quinzaine d’étudiants cherche du travail dans le domaine du jeu.

A l’avenir, évitez de diffuser des informations sans fondements sur le forum lorsqu’elles dénigrent une structure ou un individu, cela s’appelle, en droit, de la diffamation et je suis sûre que vos connaissances du droit du multimédia vont jusqu’à savoir que, même en signant d’un pseudonyme, vous pouvez faire l’objet de poursuites.

Aux participants du forum qui souhaitent des infos sur le programme du DESS de sciences du jeu (qui changera de forme à partir de la prochaine rentrée dans le cadre de la réforme LMD), je signale qu’ils peuvent obtenir des renseignements en s’adressant à Gilles Brougère directement à l’université brougere@lshs.univ-paris13.fr ou à Créajeux, l’association des étudiants et anciens étudiants en sciences du jeu VeroSpahis@aol.com ou en demandant des infos sur le forum à des participants qui ont vraiment fait Sciences du Jeu et non à des personnes qui en parlent sans y avoir mis les pieds.

Chantal Barthélémy-Ruiz

Boule de cristal dit:Je relève juste le débat sans exemple precis, et on oublie le dess sciences du jeu.

Ce que j'ecris ne fait reference à rien de précis.
C'est de la pure invention (je le precise à toute fin utile).
BdC

vousêtes un peu rude je trouve…mais bon je voulais intervenir sur ce point…

Chantal Barthélémy-Ruiz dit:
• Puisque vous semblez penser qu’il est d’un avantage extraordinaire de bénéficier de la créativité des étudiants de Sciences du jeu, vous pourriez faire comme notre association et donner un travail salarié à d’anciens étudiants du DESS. Chaque année, une promotion sort et, sur la vingtaine de diplômés, une bonne quinzaine d’étudiants cherche du travail dans le domaine du jeu.

Chantal Barthélémy-Ruiz

oui mais d’apés notre cher Mr mathieux
Matthieu.CIP dit:Oui, mais mettre des promotions importantes tous les ans sur le marché de l’emploi, les laisser croire au cours de leurs études qu’il y a des débouchés chez les éditeurs quand on sait que le niveau d’embauche du marché dans ce secteur est proche de 0, je trouve que cela est peu correct…
La lecture de l’annuaire des anciens du DESS est édifiante puisque l’on s’apperçoit que finalement très peu bossent dans ce secteur… et pour cause.


je n’ai rien contre le DESS, il me tente même

Pour généraliser, je dirais que la crise des emplois a faussé gravement certains cotés de l’éducation.
Education et formation ne sont pas la même chose !

Les cursus universitaires ne sont pas tous destinés à être des lieux de formation des futurs employés ou créateurs d’entreprise.
La fonction éducative est de permettre à l’individu d’accroitre ses connaissances et surtout de se donner des outils lui permettant de mieux comprendre le Monde (et plus précisément l’aspect du Monde de la filière choisie) grace à des outils qui permettent la reflexion.

Dire que des études qui ne conduisent pas directement à l’insertion professionelle est inutile ou une perte de temps et d’argent est une chose que je ne supporte pas. Et on voit très bien à quel type de société cela peut nous amener.

Je suis bien évidement d’accord pour que cela soit clair dès l’entrée dans un cursus éducatif “spéculatif” de prévenir que celui ne sera pas le gage d’une embauche automatique à son terme. savoir manier des concepts, se donner les outils de la réflexion et de la compréhension ne seront jamais des études inutiles. C’est d’ailleurs un des problèmes qui se posent aujourd’hui dans la recherche en France. Les chercheurs sont sans cesse obligés de justifier d’une rentabilité à court terme pour justifier leurs dépenses.

Si l’entreprise veut imposer son système de fonctionement à la société dans son ensemble et se substituer à la culture et la réflexion, c’est un choix politique que (vous l’aurez compris) je ne désire pas suivre.

Mes propos n’ont rien de diffamant.

Je parle :

De débouchés limités, je crois avoir raison.
Les salaires qui ne sont pas au niveau du temps consacré aux etudes. Je pense que j’ai raison.

Le contenu reste vague pour moi, non pas que j’ai fait des recherches mais une fois encore je ne fais qu’écouter ce que l’on me dit.

Si je me trompe, rien pour autant n’est diffamant et loin de moi l’idée de polemiquer, je suis ravi de votre intervention et ravi le cas echéant de me tromper.

Je serai tout aussi ravi que d’anciens étudiants temoignent de leurs parcours et de ce qu’ils font aujourd’hui.

Le dernier sujet qui semble être plus polemique concerne la façon d’utiliser les étudiants pour réaliser des jeux.
Comment fonctionnez-vous, peux t’on depassionner le débat et comprendre chantal comment vous procedez.

Les étudiants sont ils interessé au chiffre d’affaire dégagé ? le dess percoit t’il quelque chose, une unniversité a t’elle vocation a faire du business avec ses etudiants ?

Un consultant ou un professeur peut il profiter de son activité de pedagogue pour développer une activité commerciale.

Je vous remercie chantal de vos reponses et vous prie de m’excuser pour le ton employé et la passion qui entoure ce débat.

Tric trac je l’ai souvent dit est une jungle ou certains comme françois ou d’autres se cassent le nez régulièrement.

Il n’empêche que le sujet est interressant et que nous y gagnerons tous en expliquant mieux nos activités.

Ludovic VIALLA
Alias Boule de cristal

Je ne me suis jamais caché derrière un pseudo chantal, tout le monde me connait.

Encore une precision chantal, je ne denigre rien du tout concernant vos activités et vos réalisations, pas plus que je ne denigre le travail d’eikos ou d’autres acteurs du jeu d’entreprise.
Je me garderai bien de juger votre travail, en me relisant vous comprendrez ce que je veux dire.

Nous parlions du dess ce qui est un sujet sur lequel nous pouvons debattre.

LV

Je suis, en gros, de l’avis du doc : education et formation sont souvent confondu et je pense que l’université est la responsable de cette confusion par un manque de communication sur le sujet. Certaines filiaires sont formatrices alors que d’autres dans la même université sont educatives. Ne parle-t-on pas de formation universitaire ?

La formation est importante, en France, il faut travailler pour vivre et donc avoir un metier et donc la formation diplomante qui va avec. S’il ne s’agit que de se cultiver (de s’éduquer) je ne pense pas que le diplôme est important puisque c’est une démarche purement personnel et qui n’a de valeur que pour celui qui la fait.

Un ingénieur en électronique a le droit d’être passionné d’histoire mais il n’a pas besoin d’une maitrise d’histoire pour s’en convaincre.

Le probleme de la recherche n’est pas un probleme de formation ou d’éducation selon moi. Il est normale d’avoir un suivit des dépenses et une évaluation juste et régulière de l’avancement des travaux surtout lorsqu’il sont appliqués. Pour la recherche fondamentale, l’évaluation et le suivit de l’avancement est plus “touchy” mais il repose aujourd’hui sur le nombre de parutions alors qu’il devrait reposer plutot sur leur raisonnance (utilité). Un chercheur qui pond 3 articles bidons est moins bon qu’un autre qui n’en produit qu’un seul mais qui sert de référence pour tout le monde.

Je n’ai rien contre le DESS jeu, il fait partie, pour moi, de toute les “formations” educatives qui ne débouchent que trop rarement sur un métier. Les nombreux élèves sur les bancs des deug de sociologie, philosophie, … doivent savoir que mise à part l’enrichissement personnel qu’ils en retireront ils devront choisir un jour une formation formatrice s’il ne veulent pas philosopher dans les cuisines du McDo le plus proche.

http://www.education.gouv.fr/sup/formation/dess.htm dit:Un diplôme national à finalité professionnelle
Le DESS sanctionne à Bac + 5 une formation spécialisée préparant directement à la vie professionnelle


Un DESS n'est pas une formation à vocation "culturelle", mais à vocation professionnelle.

Si il n'y a pas de débouché, cela pose le probleme du bien fondé de la formation dans cette forme.

Mais il n'y aurait pas que ce DESS là !

Au fait, à part les informaticiens bac + 5 (et encore) Y'a du boulot ou pour les études longues ?

Je dis "et encore" parce que la mode est de plus en plus à la délocalisations des developpement informatiques. Je ne pense pas que cela touchera beaucoup l'info de gestion, à cause du besoin de proximité et de réactivité, mais pour ceux qui s'orientent vers l'informatique scientifique ou logiciel de base (logiciels d'éditeurs), méfiance...

Modeste contribution d’une toute récente “ludothécaire” : j’ai monté une asso La Girafe avec des amies aussi convaincues que moi des bienfaits du jeu…c’est à dire que nous pensons essentiellement que le jeu est un élément culturel et social aussi important que le livre (m^me qu’on joue bien avant de savoir lire, alors hein…

:wink:

pour l’instant boulot bénévol…ben oui aucune subvention cette année…

et je remplace dans une ludothèque municipale la ludothècaire absente…je bosse donc effectivement pas mal et je gagne effectivement des clopinettes…remaque avant j’étais en emploi-jeune alors je suis habituée à gagner des clopinettes et pis je suis une femme et les test le prouvent, nous gagnons moins que les homme…bon là je m’égare :lol:

au niveau du parcours , ben une licence de philo avant de s’orineter vers l’emploi jeune et d’en profiter pour me former via quai des ludes + autodidacte en la matière.

je trouve ce boulot vraiment trèèèèès bien et l’ALF milite dans le sens d’une reconnaissance professionnelle …mais faut se battre
en général je suis perçu comme une “animatrice” par les instit’s, les politiques etc…faut juste tenir bon pour leur prouver que y’a énormément à faire avec le jeu, parce que l’essentiel dans toutça c’est quand même LES JOUEURS

voilou…j’espère être claire

:D