Jer dit:Sarkozy relève de la psychiatrie. Ce type est réellement malade. Rien que son comportement vis à vis de Cecilia c'est effarant. Genre ça
Nicolas Sarkozy a porté plainte contre le site internet nouvelobs.com pour "faux, usage de faux et recel" après la parution d'un article faisant état d'un SMS que le président de la République aurait envoyé à son ex-épouse Cécilia.
Me Thierry Herzog a précisé à Reuters qu'il venait "de déposer plainte entre les mains du procureur de Paris pour des faits de faux, usage de faux et recel à l'encontre du site nouvelobs.com suite à la parution le 6 février à 12h40 d'un article sous le titre 'l'obsession de Cécilia'".
MrGirafe dit:Nicolas Sarkozy a porté plainte contre le site internet nouvelobs.com pour "faux, usage de faux et recel" après la parution d'un article faisant état d'un SMS que le président de la République aurait envoyé à son ex-épouse Cécilia. Me Thierry Herzog a précisé à Reuters qu'il venait "de déposer plainte entre les mains du procureur de Paris pour des faits de faux, usage de faux et recel à l'encontre du site nouvelobs.com suite à la parution le 6 février à 12h40 d'un article sous le titre 'l'obsession de Cécilia'".
J'ai vu ça. Même si cette affaire s'avère être fausse, il y a plusieurs autres éléments qui permettent d'accréditer la thèse de la "folie".
La remarque d'El Commandanté est intéressante : un personnage souffrant d'une certaine pathologie a des chances de passer inaperçu si les symptômes de cette pathologie cadrent avec sa profession. C'est plus facile pour un parano ou un mégalomane de réussir en politique que pour un dépressif ou un agoraphobe, et de ne pas s'y faire remarquer. C'est là qu'intervient l'oeil et l'analyse du spécialiste, qui peut discerner ce qui relève d'un comportement normal, même si excessif par certains aspects, du comportement pathologique.
Je ne suis pas clinicien mais il me semble que la paranoia est une psychose qui s'accompagne de délires et qu'en tant que pathologie, elle est incompatible avec toute activité professionnelle un temps soit peu sociale. Dire qu'il a un caractère parano, ok. Mais qu'il est paranoiaque, ca me semble douteux.
soze dit:On pourrait probablement faire un parrallèle intéressant avec le nombre de lits et les durées de séjour en psychiatrie qui ne cessent de baisser dans le même temps. Il me semble bien avoir lu quelque part que le nombre de personnes relevant de la psychiatrie et se trouvant en prison augmente. Est-ce que, par hasard, on ne serait pas passé d'une politique de prévention et de soin à une réponse sociale par l'enfermement ? Question ouverte.
Je vais répondre à Soze ici pour ne pas me faire taper sur les doigts Ce que tu dis est archifaux !!! On est passé d'une politique de prévention et de soin à une réponse sociale par la liberation des politiques C'est vrai quoi, on a bien élu quelqu'un relevant de la psychiatrie, non ? On ne l'a pas enfermé...
xavo dit:Je ne suis pas clinicien mais il me semble que la paranoia est une psychose qui s'accompagne de délires et qu'en tant que pathologie, elle est incompatible avec toute activité professionnelle un temps soit peu sociale. Dire qu'il a un caractère parano, ok. Mais qu'il est paranoiaque, ca me semble douteux.
C'est aussi ce que je pensais, mais les choses ne sont pas si marquées. Voici ce que j'ai trouvé dans un manuel de psychiatrie de l'adulte :
La personnalité paranoïaque Elle se caractérise par : - la surestimation de soi se manifestant par la suffisance et l'orgeuil. Juge sévère pour autrui, méprisant, redresseur de torts, le paranoïaque n'a lui-même jamais tort. Infaillible, il ne peut remettre ses opinions en question, se trouve incompris et méjugé, s'obstine à faire triompher envers et contre tous sa manière de voir. Parfois, une modestie feinte et une affectation masquent l'autophilie. - l'absence d'autocritique et la fausseté du jugement. Elles peuvent être considérées comme une conséquence de cette hypertrophie du moi de même que la psychorigidité des actes et des jugements, l'autoritarisme et l'intolérance envers les autres. La pensée fonctionne sur un mode rigide et systématisé. -la méfiance et la susceptibilité marquent les relations entretenues avec autrui. Des faits anodins prennent une signification personnelle et intentionnelle. - ces traits expilquent les difficultés de l'insertion sociale et l'existence conflictuelle du paranoïaque. On évite plus souvent qu'on ne recherche la compagnie de ce personnage ombrageux, égocentrique, agressif, jaloux. Pour sa famille et ses subordonnés, le paranoïaque est d'une intransigeance tyrannique. Ces traits sont toujours présents chez une personnalité paranoïaque mais la sthénie est variable. Souvent la méfiance vis-à-vis de situations banales ressenties comme une persécution potentielle ou affirmée entraîne des réactions de revendication sthénique et agressive, avec plaintes, procédures, révoltes : ce sont les personnalités paranoïaques dites de combat ou quérulentes. Parfois le sujet réagit par le repli, élabore le bonheur du monde selon un système théorique pseudologique : ces idéalistes rêveurs sont les personnalités paranoïaques dites de souhait. La majorité des personnalités paranoïaques ne se décompensent jamais et peuvent même, du fait de la constante intégrité de leurs capacités intellectuelles, acquérir des positions sociales enviables (professionnelle, politique, religieuse). Leur entourage (conjoint, enfant, subordonnés) souffre bien plus qu'eux-mêmes de leur caractère.
Justement, là il s'agit d'un personnalité paranoïaque - ce n'est pas nécessairement pathologique, comme une psychose. Enfin, si je ne m'abuse. (Je veux avoir raison mais je feins la modestie... saymal !!)
"On entend habituellement par personnalités pathologiques des états permanents constitués par des déviations quantitative par rapport à la personnalité dite normale. Ces états ne sont pas marqués, comme le sont les états névrotiques ou psychotiques, par la présence de symptômes psychiques. Ils se caractérisent par des modes de comportement, des styles de conduite considérés comme pathologiques. Les symptômes psychiques, s'ils existent, sont épisodiques ou au deuxième plan."
On demandera alors : "mais c'est quoi la personnalité normale ?", et on aura raison. Tout le monde présente des traits, plus ou moins marqués, qui sont ceux de personnalités pathologiques. Hystérique, obsessionnel, phobie, etc...
La référence pour juger de la normalité est un critère fonctionnel, relatif au fonctionnement optimal compte tenu de ses caractéristiques psychologiques particulières.
"Les anomalies quantitatives de la personnalité ne deviennent pathologiques que lorsqu'elles entraînent une souffrance soit de l'individu soit de la société".
La question est donc de savoir comment lui le vit. Ou comment ses proches le vivent. Pour le psy qui m'en a parlé, et qui juge d'après son expérience de cas similaires, Sarkozy a franchi la limite du pathologique. Il pense meme qu'on risque de le voir décompenser, c'est-à-dire que l'équilibre risque de se rompre qui lui permettait d'exercer sa fonction correctement. Un délire quoi.
Pour tenter une analogie ludique, il faut imaginer un personnage de Arkham Horror avec 1 de Sanity qui doit faire un Horror Check chaque fois qu'il croise un mauvais sondage, un contradicteur trop tenace ou un journaliste trop critique.
El comandante dit: Cela dit, Sarko mis à part, je ne sais pas si on a l'exemple d'une démocratie où le chef de l'État devient borderline, et ce qui se passe alors.
Dans une démocratie, c'est pas évident pour un "fou" de passer inaperçu. Il doit s'exposer publiquement pour faire campagne et, généralement, les électeurs étant essentiellement des gens "normaux", ils vont voir que le candidat est étrange. Un peu comme Bruno Frappat et sa méditation transcendentale qui faisait rire beaucoup de monde. Mais il y a des pathologies qui restent discrètes ou que le malade compense pour garder l'air normal. C'est moins facile à détecter. D'autant plus qu'une campagne électorale c'est un jeu de dupes, on tient des discours qui ne reflètent pas toujours le fond de sa pensée mais servent un but personnel.
J'ai un peu réfléchi à la question de El Commandante. A part Deschanel à qui Philippe fait allusion, je ne me souviens pas d'autre chef d'Etat élu démocratiquement qui ait été "fou" dans l'histoire. Il y a eu des rois, des empereurs romains, des dictateurs africains qui étaient barges... Hitler peut-être, mais il n'a pas été "élu" chancelier.
Chavez est une grande gueule. Je ne pense pas qu'il soit fou.
El comandante dit: Cela dit, Sarko mis à part, je ne sais pas si on a l'exemple d'une démocratie où le chef de l'État devient borderline, et ce qui se passe alors.
Chavez ?
oui mais eux ils ont un référendum révocatoire... Nous pas. Et ils n'ont pas des grosses bombes à champignon.
Jer dit:... "Les anomalies quantitatives de la personnalité ne deviennent pathologiques que lorsqu'elles entraînent une souffrance soit de l'individu soit de la société". ...
Euh... la société souffre, non ?
A part ça, un toubib peut demander un internement d'office, non ?
Dans les années 1930, en Allemagne, un Juif se rend dans une agence de voyage. -Je voudrais un billet, aller simple. -Pour où ? répond le préposé -Vous n'avez pas un globe, que je puisse voir ? Le type de l'agence ramène un globe terrestre au Juif, qui l'examine, le tourne dans tous les sens, pose son regard sur tous les continents puis regarde l'homme et lui dit : - Vous n'avez pas autre chose ?
Il a déraillé le président ? Son initiative de charger chaque gamin vivant de la mémoire d'un enfant juif gazé me laisse pantois. Un jour il braille contre le devoir de mémoire, le suivant il va nous imposer des camps de vacances dans une reconstitution de Drancy. La réaction de Simone Veil est éloquente.
El comandante dit:Un jour il braille contre le devoir de mémoire, le suivant il va nous imposer des camps de vacances dans une reconstitution de Drancy.
Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ?