Don Lopertuis dit:grolapinos dit:Mais ceci dit, à te lire, je ne modifierais pas mon point de vue.
Ce n'était en aucun cas mon but.Ton discours me semble assez dangereux, trop policé, trop aseptisé, trop cool, trop "on est un petit groupe de gens de bonne compagnie qui sommes tous d'accord sur la nécessité de changer les choses et on cause autour du feu".
Première fois de ma vie que je suis qualifié de dangereux ! Il faut un début à tout !Non, on est 6 milliards et il y a 5,9 milliards de gens qui se tamponnent royalement du changement climatique et qu'il faut convaincre de changer ses comportements coûte que coûte.
Nous sommes deux à être dangereux alors, car le "coûte que coûte" peut parfois "coûter" plus cher que ce que l'on en pensait au départ. L'enfer peut être pavé de bonnes intentions....Ça me semble du pur néo-relativisme. C'est un discours abstrait sur la science en général alors que les données, qui ne laissent qu'une probabilité infinitésimale de se planter, nous poussent à nous jeter dans l'action concrète.
Appelle cela comme tu veux : blabla, discours dangereux, néo-relativisme, il n'en reste pas moins que la probabilité infinitésimale de se planter ne l'est pas tant que ça.
Nous sommes dans de la recherche fondamentale, un domaine où la connaissance se modifie sans cesse. Par conséquent, parler d'incontestable sans avoir plus de recul me paraît justement contestable.
Don Lopertuis
Je ne te qualifie pas de dangereux, mais ton discours l'est en un sens.
Je dis coûte que coûte et c'est sans doute un poil fort.
Je me pose en fait la même question que Mérome : à part à enfoncer des portes ouvertes en soulignant que la vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain, que les modèles scientifiques ne sont valides que tant qu'ils ne sont pas invalidés, que science sans conscience c'est youpi tralala, bref, à part ça, ça sert à quoi au juste de remettre en cause la très forte probabilité* que le dérèglement climatique soit "en grande partie" due à un facteur humain ?
* dont la réciproque n'est pas si infinitésimale que ça, OK, c'est combien alors ?