Salut!
Voici un petit compte rendu de ma journée à PEL :
Sur le salon :
L’entrée était un peu compliquée, à l’ouverture, les deux files (avec et sans pass) s’étaient entremêlées avant que les gens de PEL puissent organiser ça un peu mieux.
Au final, l’entrée est rapide, avec et sans billet (je suis rentré, avec mon billet, environ 5 minutes avant mes amis qui devaient en acheter.
On profite toujours autant du soleil, du vent et de la poussière, mais c’est mieux que la pluie
Les démonstrateurs et organisateurs sont toujours aussi souriants
Les jeux :
Noria (black rock games)
Première table à laquelle on s’installe. Le démonstrateur explique le jeu pour la première fois, et semble aussi stressé que je l’étais pour mes oraux d’examens. Le jeu étant relativement simple, pour des joueurs (niveau Shakespeare), c’était limpide assez rapidement.
Le cœur du jeu repose sur cette roue :
À chaque tour, on va faire des actions en fonction de leur position. On commence par l’action en bas de la roue centrale, puis l’une des deux du bas de la roue médiane, puis une de la roue extérieure, selon l’adjacence à l’action choisie sur la roue médiane. Ex : si j’ai choisi l’action en bas à gauche sur la roue médiane, je pourrais choisir l’action à 6h ou 8h sur la roue extérieure.
La roue évolue en cours de partie, car on peut y rajouter des actions, ou les améliorer (on peut retourner un jeton, ce qui indique qu’on fera deux fois l’action au lieu d’une.
Les actions permettent de prendre des ressources de base, les évoluer en ressources améliorées, améliorer sa production ou sa roue.
Le scoring se base sur différntes échelles, sur lesquelles les joueurs vont grimper en dépensant des ressources.

Les joueurs vont pouvoir choisir combien de points rapportent chaque échelle (l’échelle présente sur l’image rapportera 4 points par niveaux, mais aurait pu monter à 8 selon les choix des joueurs)…
Nous n’avons pas fini la partie, pour pouvoir explorer le reste du salon, car le jeu est assez long, et on avait une bonne idée du fonctionnement.
Je suis pour ma part convaincu, les règles sont assez simples, mais le jeu est riche. J’y retournerai avec grand plaisir!
Par Odin! (oldchap games) :
Pas joué sur le salon, parce que la démo en ligne jouée la veille est suffisante. Je voulais juste voir le manuel d’énigmes et son côté narratif qui a l’air sympa, et quelques réponses à mes questions :
Oui, les dés seront gravés et non imprimés!
Oui, il y a des combinaisons impossibles.
La forme du site de vérification des combinaisons aléatoires n’est pas encore définie. J’ai fortement conseillé l’application mobile (plus pratique, et disponible sans connexion internet, pour les vacances n’importe où). Une aide de jeu pour les dés noirs serait top. (Et le gadget qui pourrait être pratique, mais dispensable : l’utilisation de la caméra pour reconnaître les faces des dés, sans avoir à les sélectionner

Le principe est simple : Il faut répartir des guerriers en deux armées de force égale. Certains ont une valeur fixe (-1, 1, 2, 3) d’autre une valeur variable : le traitre vaut 1 mais annule un 3 de son armée, le mage vaut 1 par autre guerrier de son armée.
Quand c’est maîtrisé, on rajoute des monstres de la mythologie nordique, qui ne sont pas des guerriers, mais ajoutent d’autres calculs (x2 sur la plus force du guerrier le plus fort, -1 à tous les guerriers d’une armée…)
Le manuel propose 50 défis de difficulté croissante, façon smart games, puis on peut obtenir des défis aléatoires, en lançant les dés qui ont un guerrier sur chaque face.
En lisant le principe, je m’étais dit que ça allait être simple, et finalement, les niveaux 11 et 17 de la démo ne sont pas si évidents que ça.
Je l’achèterai le jour de la sortie

Orbis (Space cowboys) :
Je n’étais plus avec mon groupe, quand je suis passé à côté d’une table d’Orbis se libérant. Le démonstrateur dit “c’est 4 joueurs par démo”. On accroche donc un couple, et un homme passant par là, et c’est parti.
Outre la mention faite par Sylvano ici, je n’avais jamais entendu parlé de ce jeu, et n’ai pas trouvé grand chose ni sur TT, ni sur FB…
Le but du jeu est de construire un monde, en faisant une pyramide de tuiles terrains (plaine, forêt, temple, volcan…)
Un terrain ne peut être posé à l’étage 2 ou plus que si un terrain de même type se trouve directement en dessous.
Les terrains sont sélectionnés parmi 9 (en carré de 3x3), et sont payés en adorateurs (cubes de couleur).
Quand un terrain est sélectionné, on place de la réserve un adorateur de sa couleur sur chaque terrain orthogonalement adjacent.
Les terrains scorent selon différents critères, comme les terrains adjacents ou les terrains en dessous. Les temples scorent à la majorité, et les volcans sont “validés” si l’on retire un certain nombre d’adorateurs colorés des terrains à choisir.
On ajoute un dieu en fin de partie, qui donne quelques points en plus selon différents critères (j’ai pris un dieu qui me donnait 3 points si j’avais le plus de terrains aquatiques.)
Je fini second, de pas grand chose. Les scores sont globalement bas, ce qui rend le jeu serré (la gagnante avait quelque chose comme 23 points).
Un très bon jeu, là aussi. C’est simple, ça se joue rapidement, et c’est très malin. (Niveau splendor +, on va dire).
Aeon’s end (Matagot) :
Je retrouve mon groupe sur celui ci, après avoir campé entre cette table et celle d’Alien Artefact, qui me tentait aussi.
On prend la première table des deux qui se libère, et c’est Aeon’s end.
Un deck building coopératif, où il faut sauver la dernière ville humaine d’un gros monstre, ou au moins survivre contre tout ce qu’il a à balancer.
Les grosses nouveautés, rapport à un deck building classique : la main ne doit pas être vidée chaque tour, et est complétée à 5 cartes, ce qui permet de garder des cartes d’un tour à l’autre. Et surtout : la défausse n’est pas mélangée, mais juste retournée pour refaire une nouvelle pioche (ce qui ajoute un peu de Fini de FF à un deck building). Ça permet de préparer des combos.
L’ordre du tour est par contre aléatoire, défini par un deck qui contient une carte par joueur, et deux pour le monstre. On pioche une carte, et ça défini quel joueur va jouer. Quand les 6 cartes sont retournées, on remélange…
Le jeu est assez tendu, avec une défaite à pas grand chose de la fin.
Je vais m’intéresser un peu aux extensions déjà sorties, et l’aspect legacy de la dernière, mais c’est un achat probable aussi.
et enfin Sun Moon (titre provisoire, Pearl Games) :
Joué avec un couple inconnu. C’est probablement le plus simple des Pearl Games, mais avec la qualité mécanique habituelle. Un dirigeable avance en ligne droite sur une planète (façon tapis roulant), dont le cycle jour/nuit est figé : une moitié de la planète voit toujours le soleil, tandis que l’autre est dans une nuit permanente. Les joueurs sont des marchants à bord du dirigeable, qui récolte des ressources du jour pour les amener aux villes de la nuit, et vice versa.
Encore une fois, un jeu très sympa.
Seb m’a dit qu’il intégrerait un mode solo, mais sans grande conviction. Et effectivement, je pense que le jeu, très bon à plusieurs, pourrait être limité pour un usage exclusivement solo (à voir quelles adaptations mécaniques sont faites pour ce mode).
En résumé, une très bonne journée, avec des jeux joués tous d’une très bonne qualité, auxquels je jouerai encore avec grand plaisir, et que je recommanderai vivement. J’en achèterai une bonne partie, mais les choix se feront plus en fonction du solo, mon mode de jeu principal (malheureusement), qu’en fonction des qualités intrinsèques de ces très bons jeux.
Mon mini bémol : Mint Works, disponible à l’achat sur le stand des Pixies, n’était pas présenté sur une table (ou je ne l’ai pas vu). Tant pis, je l’achèterai chez mon crémier demain.

Merci aux exposants, démonstrateurs, organisateurs, et groupes de joueurs aléatoires
